mercredi 20 novembre 2024

Inondation du bassin de la rivière Molua à l’entrée de la ville de Bumba

 

Inondation du bassin de la rivière Molua

à l’entrée de la ville de Bumba

 

Les eaux de la rivière Molua quittent leur lit et se déversent sur la Route Nationale 6 juste après le pont (ici vue vers Ebonda à partir du pont) 

La rivière Molua qui se jette au fleuve Congo à la ville de Bumba est actuellement en train de revivre l’augmentation rapide du niveau de ses eaux. Celles-ci ont déjà débordé les limites de leur lit et ont franchi la route nationale numéro 6 (RN6) en la coupant au-delà du pont Molua, en ce mois de novembre 2024, rendant ainsi difficile la circulation normale de la population entre Bumba et Ebonda, la localité distante de 12 kilomètres vers l’ouest.

L’endroit précis où débordent les eaux de la rivière Molua sur la route nationale devient impraticable puisque les eaux atteignent les passants dans certains endroits jusqu’aux hanches, et ceux-ci ne trouvent du salut qu’aux nombreuses interventions des piroguiers qui monnayent la circulation à bord de leurs pirogues, deux cents Francs pour les piétons, et 1000 Fc pour les motocyclistes.

Les autorités tant nationales que provinciales devraient on ne peut plus se pencher à rénover cette RN6 de grande importance économique, longtemps abandonnée par elles. Cette négligence d’entretien routier à cet endroit précis, répétitivement menacé à chaque fin d’année par les eaux de Molua, pénalise la population bumbatracienne sur le plan de la circulation de cette dernière, mais aussi des produits agricoles et manufacturiers.

Les efforts fournis par le VPM Jean Pierre Lihau lorsqu’il a essayé tant bien que mal de réparer cet endroit en le couvrant par des terres limoniteuses se voient volatilisés par la puissance des eaux de Molua, lesquelles eaux ont de nouveau causé des trous sur la route, emportant les terres précitées. Ce qui suppose par conséquent la nécessité d’effectuer de grands travaux d’entretien routier en créant des grosses et hautes digues en béton afin de contenir les fameuses eaux de Molua et réussir définitivement cet endroit précis de la RN6, et du coup contraindre la rivière de poursuivre son bonhomme de chemin sous le pont Molua, et de là, se jeter au fleuve Congo.

Par ailleurs, la montée des eaux de la rivière Molua, non seulement menace une fois de plus les riverains aux environs du pont Molua, qui voient déjà en ce début d’inondation leurs maisons englouties par les eaux en furie, mais aussi ouvre la porte à des maladies hydriques, une réelle menace épidémique, tant celle de monkeypox n’a pas encore dit « au revoir » ; les autorités provinciales devraient donc s’y investir, il y a du pain sur la planche !

                                                                     Antonio Lisuma

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