Inondation
du bassin de la rivière Molua
à
l’entrée de la ville de Bumba
![]() |
Les eaux de la rivière Molua quittent leur lit et se déversent sur la Route Nationale 6 juste après le pont (ici vue vers Ebonda à partir du pont) |
La rivière Molua qui se jette
au fleuve Congo à la ville de Bumba est actuellement en train de revivre l’augmentation
rapide du niveau de ses eaux. Celles-ci ont déjà débordé les limites de leur lit
et ont franchi la route nationale numéro 6 (RN6) en la coupant au-delà du pont
Molua, en ce mois de novembre 2024, rendant ainsi difficile la circulation
normale de la population entre Bumba et Ebonda, la localité distante de 12
kilomètres vers l’ouest.
L’endroit précis où débordent
les eaux de la rivière Molua sur la route nationale devient impraticable
puisque les eaux atteignent les passants dans certains endroits jusqu’aux
hanches, et ceux-ci ne trouvent du salut qu’aux nombreuses interventions des
piroguiers qui monnayent la circulation à bord de leurs pirogues, deux cents
Francs pour les piétons, et 1000 Fc pour les motocyclistes.
Les autorités tant nationales
que provinciales devraient on ne peut plus se pencher à rénover cette RN6 de
grande importance économique, longtemps abandonnée par elles. Cette négligence
d’entretien routier à cet endroit précis, répétitivement menacé à chaque fin
d’année par les eaux de Molua, pénalise la population bumbatracienne sur le
plan de la circulation de cette dernière, mais aussi des produits agricoles et
manufacturiers.
Les efforts fournis par le
VPM Jean Pierre Lihau lorsqu’il a essayé tant bien que mal de réparer cet
endroit en le couvrant par des terres limoniteuses se voient volatilisés par la
puissance des eaux de Molua, lesquelles eaux ont de nouveau causé des trous sur
la route, emportant les terres précitées. Ce qui suppose par conséquent la
nécessité d’effectuer de grands travaux d’entretien routier en créant des
grosses et hautes digues en béton afin de contenir les fameuses eaux de Molua
et réussir définitivement cet endroit précis de la RN6, et du coup contraindre
la rivière de poursuivre son bonhomme de chemin sous le pont Molua, et de là,
se jeter au fleuve Congo.
Par ailleurs, la montée des
eaux de la rivière Molua, non seulement menace une fois de plus les riverains
aux environs du pont Molua, qui voient déjà en ce début d’inondation leurs
maisons englouties par les eaux en furie, mais aussi ouvre la porte à des
maladies hydriques, une réelle menace épidémique, tant celle de monkeypox n’a
pas encore dit « au revoir » ; les autorités provinciales devraient donc
s’y investir, il y a du pain sur la planche !
Antonio Lisuma
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire