mercredi 12 novembre 2025

Les derniers hommages rendus à feu papa Akola Fréderic

                                                       Adieu Papa Akola Fréderic

Adieu Papa Fréderic Akola

 

Les funérailles de feu papa Akola Lizuba Fréderic se sont déroulées ce lundi 11 novembre 2025, à l’église Notre Dame de Bumba, au cours d’une messe dite vers 14 heures par le Révérend Père Carlos Rommel en présence des membres de famille et de nombreuses connaissances venus rendre hommage à l’illustre disparu.

Père Carlos en train d'encenser 


Peu avant que le célébrant de la messe fasse encenser et bénir le corps de papa Akola, sa fille Akola Judith, n’a pas pu retenir les larmes qui coulaient de ses yeux, entrainant avec elle certains membres de la famille lorsqu’elle a prononcé l’oraison funèbre à la mémoire de son feu papa décédé le mercredi 5 novembre 2025, de suite d’une maladie des tensions artérielles et des œdèmes aux pieds.



Sa fille Judith Akola


Après la messe, le corps de papa Akola était conduit à sa dernière demeure vers le village Ekango aux environs de 6 km de Bumba sur la route Ebonda.

 Notons que papa Akola fut un fervent chrétien de la paroisse Notre Dame de Bumba où il faisait son apostolat au sein de groupe des « Bakaboli communion » (les prieurs des malades et de vieillards invalides, qui offrent à ceux-ci le saint sacrement sous la supervision du curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel) dans le quartier paroissial Saint Paul, il fut aussi choriste au sein de la chorale de ce même quartier Saint Paul.

 


Concernant sa carrière professionnelle, il fut enseignant retraité du Complexe scolaire Notre Dame. Il y a œuvré de manière stable vers la fin de sa carrière professionnelle comme enseignant des écoles primaires Notre Dame 1 et 2 avant d’être mis en retraite dès l’année 2023.

 

Chant d'adieu par ses collègues enseignants des écoles primaires Notre Dame 

Originaire du village Bolupi où il naquit le 26 juin 1950, Papa Akola est issu de l'union de papa Lizuba Bombwa Cyprien et de la maman Mbamba Malonga Christine. Il était le premier fils-né dans une famille de sept enfants dont cinq garçons et deux filles, tous sont morts à l’exception d’un garçon et d’une fille qui sont encore en vie.


 

Papa Akola a débuté ses études à l’école primaire 3 Tolingana, au village Bolupi, avant d’aller l’achever à Boyange où il reçut son certificat d’étude primaire. Animé de la volonté de faire carrière professionnelle d’enseignant il avait brulé d’envie d’étudier aussitôt que possible. Il vint s’inscrire au groupe scolaire d’Ebonda pour les études secondaires du 1er cycle d’orientation, puis à l’Institut Lokole pour le deuxième cycle d’orientation avant d’aller poursuivre des études des humanités à Lolo où il obtint son diplôme de moniteur en 1972.



Après ses études il fut engagé comme enseignant de l’école primaire de degré terminal, et a pu sillonner de nombreuses écoles primaires pour ses prestations : à Yaligimba 1972, Ekama 1973, à Bumba à l'école primaire Mongbama Garçon, aujourd’hui EP Ngito en 1974, EP Miloli en 1979, EP Salongo 1983, EP Emeka 1985 pour chuter au complexe scolaire Notre Dame à partir de 1997, où il presta d'abord à l'EP 1 Notre Dame, puis à l'EP 2 Notre Dame.

 

Départ vers sa dernière demeure sur route Ebonda 

Il se maria ensuite à son épouse maman Apua Lionge Marie Thérèse en 1982 avec laquelle il eut dix enfants dont quatre garçons et six filles. Trois sont morts et sept sont encore en vie, parmi lesquels on compte deux garçons et cinq filles. Il laisse 18 petits enfants. Papa Akola tenait mordicus à la scolarité de ses enfants, ainsi de nombreux parmi ceux-ci ont déjà terminé leurs études, dont on compte trois licenciés, un prêtre de la congrégation des Pères de Scheut, ainsi que des diplômés d’Etat.


A droite, maman Apua Lionge Marie Thérèse, la veuve de papa Akola

 Concernant ses problèmes de santé, l'on note que Papa Akola souffrait de plusieurs maladies, allant de la tension artérielle, à la rate, pendant quatre ans, avec des symptômes des œdèmes aux pieds, lesquels le conduisirent à la mort à l’âge de 75 ans, malgré les soins reçus à l'hôpital.



Que son âme repose en paix !

                                                                   Antonio Lisuma 

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