vendredi 22 décembre 2017

Construction des gradins au stade de Bumba


Construction des gradins au stade de Bumba.


Vue d'ensemble
Les travaux de réhabilitation et de construction du stade de la paroisse Notre Dame de Bumba (appelé aussi stade Mobutu) se poursuivent. Après la construction du vestiaire pimpant neuf de très haute qualité dans la partie est du stade qui n’attend plus que son inauguration, l’heure est maintenant à la construction des gradins autour de l’aire de jeux.

Les Vestiaires et en haut "les journalistes"
Sous la supervision et le financement du Révérend Père Carlos, Curé de la paroisse Notre Dame, et Initiateur de l’œuvre,  les travaux ont commencé depuis ce lundi 4 décembre 2017 et devront en principe se poursuivre jusqu’à l’achèvement de la première étape, qui consiste à la réalisation d’une bâtisse de 63 mètres de longueur pour 6 gradins en bas desquels se placera une marche en socle.


Le commencement des gradins
Les travaux commencent du côté de l’avenue du 24 Novembre ou de l’église, c’est-à-dire du côté des fans de l’équipe Salongo, et se poursuivront au fur et à mesure tout autour de l’aire de jeu jusqu’à ce que tout le stade soit recouvert des gradins.


Les travaux continuent
Au niveau actuel de construction, le stade de Bumba est de loin le meilleur terrain de football de l’ancienne province de l’Equateur, dépassant celui de Mbandaka actuellement en ruine et celui de Gemena. Il ne restera plus qu’aux autorités dudit stade d’envisager son homologation auprès de la Fédération congolaise de football pour qu’il abrite les compétitions nationales, pourquoi pas internationales.  

Les premiers gradins se font jour.
Coup de chapeau au Révérend Père Carlos pour le financement et la réalisation de cette nouvelle œuvre en faveur de la jeunesse et même de la population congolaise, après la construction de l’Hôpital, des écoles, du marché central de Bumba, du mur et du vestiaire du stade de Bumba, etc.

                                                                                           Antonio Lisuma




mercredi 20 décembre 2017

Docteur Trésor Likenge honore ses morts


Docteur Trésor Likenge honore ses morts

Le docteur Trésor Likenge a honoré ses parents et grands-parents le samedi 2 décembre 2017 par une réception qu’il a organisée à Monongo, son village natal situé 12 kilomètre à l’Est de la cité de Bumba, où il a érigé les tombes pour ses parents et grands-parents défunts.

La Maman du docteur.
Tout a commencé vers 13 heures par une messe qui a été dite par le Révérend Abbé              Vicaire de la paroisse Saint André de Bumba. La messe a eu lieu devant les tombent mêmes  à quelques pas de la route principale qui qui va de Bumba au territoire voisin d’Aketi.

Les six tombes, au premier plan la tombe de sa maman.
Le Prêtre a béni les six tombes érigées par Docteur Trésor en l’honneur de sa défunte maman Aimée Atunga, décédée depuis le 3/6/1992, ainsi que ses grands-parents maternels Papa Antoine Bolangi qui fut catéchiste et Maman Valérie Maboso, ainsi que ses arrières grands-pères maternels…

Espérance  Akola , la femme du docteur Trésor Likenge
Le Révérend Abbé a, au cours de son homélie, vivement salué l’acte plein de reconnaissance et de gratitude effectué par le jeune médecin, de construire des tombes pour les défunts parents, de songer à ceux-là grâce à qui l’on est arrivé à exister sur cette terre. Aussi invite-t-il les jeunes de faire de même, si pas en matériaux durable comme l’a si bien fait le médecin de l’Hôpital Notre Dame, mais en nettoyant quand même soigneusement l’endroit précis où sont enterrés nos morts.  
La jumelle de la Maman du docteur.

Après la messe, les convives ont partagé un verre de rafraîchissement offert par le jeune toubib.

Vue ensemble
                                                                                         Antonio Lisuma

 

 




mardi 28 novembre 2017

Fête de mariage de Don Jérôme Makila et de Rachel Mafuta


Fête de mariage de Don Jérôme Makila et de Rachel Mafuta

            La paroisse Saint André de Bumba a vibré aux couleurs des cérémonies nuptiales du couple Makila Don Jérôme et Mafuta Rachel au cours d’une messe unique et solennelle dite à partir de 7 heures ce dimanche 29 octobre 2017 par le Curé de la paroisse, le Révérend Abbé Nicodème Abia, qui était assisté par son Vicaire paroissial, le Révérend Abbé Camille Ideme.


A l'Eglise Saint André
            La messe qui était unique, contrairement à d’autres dimanches qui en comprenaient  régulièrement deux célébrations eucharistiques au sein de ladite paroisse, a connu la participation massive de plusieurs personnalités surtout des jeunes venus de diverses paroisses de la ville de Bumba, notamment les communautés telles que la Famille chrétienne, les Abugaza des Bilenge ya Mwinda, le groupe KA (Kizito et Anuarite) où œuvre Abugaza Don Jérôme, et sans doute la chorale Saint André dans laquelle appartient la dame Mafuta Rachel.
 
Les anneaux, symbole du mariage
 
        Après le sermon du Célébrant principal, concernant la propagation de l’Evangile et sur l’institution du mariage par Dieu lui-même, les mariés étaient priés de se présenter devant l’Autel pour les cérémonies du sacrement du mariage entre Don Jérôme Makila Makeli et Rachel Mafuta qui se sont engagés à vivre désormais dans l’union conjugale et à ne plus se trahir l’un à l’autre, ni abandonner son (ou sa) conjoint
 
 
 
 
 

La Joie à la sale Polyvalente
    (e).

            La messe qui s’est terminée vers 12 heures, a connu un long moment d’offrandes (plus d’une heure) où les fidèles de différents quartiers que compte la paroisse Saint André se sont présentés les uns après les autres, suivant l’appel d’un modérateur, pour venir avec l’esprit manifeste d’émulation présenter leurs offrandes.

Soirée dansante
            Après la messe, les mariés, encore vêtus  de leurs habits blancs de messe, et perchés à travers l’ouverture de la capote de la voiture décorée pour la circonstance, ont sillonné dans un convoi de fête à travers les grandes artères de la ville, et s’est plus tard vers 17 heures que le cortège nuptial se présenta à la toute nouvelle et pimpante grand-salle polyvalente de la paroisse Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel où le festin fut organisé. 

                                                                 Antonio Lisuma  

 



jeudi 9 novembre 2017

Fête de la promesse de l’Abugaza Limbaya Dieudonné


Fête de la promesse de l’Abugaza Limbaya Dieudonné

et le Saut des 33 jeunes de Lumière à la paroisse Notre Dame de Bumba.

 

          La paroisse Notre Dame de Bumba était ce dimanche 22 octobre 2017 dans la joie de célébrer la fête de la « promesse d’Abugaza » et de « Saut » de 33 « Bilenge ya Mwinda », (les « Jeunes de Lumière »).



Tous veulent suivre la "lumière" descendue dans le monde 
          Au cours d’une messe dite de 9 heures jusqu’à midi, par le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse, à peine revenu de ses longues vacances passées en Belgique, la paroisse a connu une double ambiance de la fête des jeunes, très rare en son genre, de la promesse de l’Abugaza Dieudonné Limbaya, jumelée avec le Saut des 33 jeunes débutants dont dix-huit filles qui ont passé la première étape vers la seconde au sein du groupe de Bilenge ya Mwinda.

          Tout a commencé par la cérémonie de la promesse faite par l’unique candidat pour la 36ème promotion des Abugaza, le Yaya Dieudonné Limbaya. Celui-ci est un séminariste scheutiste qui a rejoint la formation presbytérale à Kinshasa dans la congrégation de CICM (Cœur de l’immaculée conception de Marie) après qu’il eût effectué quelques années d’initiation au sein du groupe Bilenge ya Mwinda de la paroisse Notre Dame de Bumba. Etant en vacances à Bumba, Dieudonné Limbaya a été accepté par les Initiateurs dudit groupe de devenir Abugaza.
Yaya Dieudonné chante "Bota Biso"
 

          Yaya Limbaya débute en effet sa cérémonie par le chant initiatique Bota biso à travers lequel il évoque Dieu de le renaitre de nouveau en son Esprit Saint, pour qu’il œuvre en homme  nouveau dans son amour infini pour les autres…

          Le promettant a ensuite enlevé le ruban orange qu’il portait obliquement à travers la poitrine, pour symboliser qu’il doit désormais changer de  statut ; il  va bientôt quitter le rang de Yaya (c'est-à-dire aîné parmi les initiés  qu’il était jusque-là, pour passer au statut supérieur, celui des Abugaza, le rang des initiateurs, des adultes, des responsables…

La Promesse
           « Yaya » Limbaya s’est ensuite présenté au Curé assis devant l’Autel pour recevoir de lui la petite croix ainsi qu’une médaille de shaloom, éléments symboliques qui montrent que le Nouveau Abugaza devra endurer toutes les difficultés possibles et devra aussi travailler ou enseigner les autres Jeunes de Lumière et autres avec paix, bonté et amour, le « shaloom » hébraïque !

          Le nouveau Abugaza a alors tenu, toujours devant le Curé, la promesse des Abugaza en ces termes de langue lingala : « Kristu Mokonzi, mokolo nakulaki kotisa nayebaki yo malamu te, sik’oyo nayebi yo, nandimi kozala apôtre wa yo, tinda nga bipaï binso olingi nazali prêt ! ». Ce qui se traduit par : « Christ Seigneur, au jour de mon sacrement de confirmation, je ne te connaissais pas bien, maintenant je te connais ; j’accepte d’être ton Apôtre, envoie-moi partout où tu veux, je suis prêt ! ».

          A la fin de la promesse, le nouvel Abugaza prononça un extrait biblique de son inspiration, entonna un chant de son choix, tint pendant quelques secondes la bougie allumée que lui tendait sa marraine Abugaza Niclette Mwendo, témoin de la promesse, et vint apposer sa signature dans le livre d’or des « Bilenge ya Mwinda », de la 36ème promotion.

C’est alors que les 33 jeunes dont 18 filles se présentèrent à leur tour pour la cérémonie de « Saut ». Ces jeunes viennent de terminer leur première année de formation au sein dudit groupe, dans l’étape des débutants, appelée « Lucidité 1 » (ou Elikya) où ils ont suivi avec succès la formation sur plusieurs sujets ayant trait avec le groupe cher à Monsieur Matondo Kwa Nzambi : les 16 « Mystiques », la Morale 5 B, le Vrai et Faux voir-claire, l’Historique du Groupe, etc., Ces enseignements sont généralement destinés pour le changement ou le « métanoia » du jeune initié. Celui-ci est appelé à laisser les anciennes habitudes païennes de vie de vol, de bagarre, de prostitution, chanvre, etc., pour se transformer en honnête, humble et pacifique, un vrai jeune de Lumière et bon étudiant à l’école.


Un petit livre mais difficile à obéir à ses paroles.
           Ils vont à présent poursuivre l’initiation à la deuxième étape dite Lucidité 2 (ou Boboto) où ils apprendront désormais l’Evangile selon Saint Jean.

 


En observant les paroles du "petit livre" nous voulons devenir la lumière du monde
            C’est pourquoi ils vont tenir en main le Nouveau Testament et la bougie allumée sous la bénédiction du Curé de la paroisse. La bougie allumée témoigne la Lumière du Christ qui éclaire le monde. Ces jeunes sont donc appelés en principe à rayonner par leurs bons actes à travers la cité, aux écoles, à leur domicile, etc.

          La cérémonie était comme à l’accoutumée, réception de la bible et de la bougie auprès de leurs « Balendisi » (les dirigeants des CEV, cellules ecclésiales vivantes) qui les dotent de « la parole de Dieu », les jeunes s’acheminent vers l’autel pour recevoir la bénédiction du prêtre, animation en chœur du chant initiatique en lingala : « Nayambi buku eke o loboko e la Anzelu wa Mokonzi… » qui signifie : « Je reçois le petit livre (la Bible) de la main du Seigneur… », etc.


Soyons "ensemble" pour être la LUMIERE du monde. "Liboke se lyoko"
           Après la messe, un verre de rafraîchissement fut partagé à la cure autour du Curé Carlos Rommel, suivi d’une animation aux chants initiatiques entonnés et dansés par les « Bilenge ya Minda », ainsi que certains jeunes de groupe Kizito et Anuarite…

                                                                               Antonio Lisuma

mercredi 8 novembre 2017

Un repas en famille dans la salle polyvalente Notre Dame


Un repas en famille dans la salle polyvalente Notre Dame

autour de l’évêque Ngboko Ernest

 

Le curé avec son Evêque

          Après la messe de sacrement de confirmation dite le dimanche 2 juillet 2017 par son Excellence Monseigneur Ernest Ngboko, évêque du diocèse de Lisala, un festin en son honneur fut organisé à la grande salle polyvalente de la paroisse Notre Dame en présence de plus d’une trentaine de groupes paroissiaux sous la houlette de son infatigable curé, le Révérend Père Carlos Rommel.

Sous la modération de Molendisi Mbutu Loth, plusieurs mots de circonstances furent prononcés par les représentants de chaque groupe paroissial présent dans la salle. Chacun de ces Représentants a eu à prononcer de manière succincte en l’honneur de l’évêque un petit mot de présentation du groupe ainsi que l’activité du groupe à travers la paroisse Notre Dame de Bumba.  

          Des groupes comme les Bilenges ya Mwinda, le Kizito et Anuarite, les jeunes et vieux  Légionnaires, les mamans catholiques, la Chorale Monzoto et celles des quartiers, les Balendisi et autres..., se sont présentés à travers leurs dirigeants et ont montré ce qu’ils font comme activité pastorale au sein de la paroisse. C’est ce qui a suscité l’appréciation de l’évêque qui n’a pas hésité, au cours de son mot de circonstance vers la fin des discours, à évoquer le thème de la pastorale des laïcs, lequel thème il avait déjà abordé au cours de son serment à l’église.

          Le Curé de la paroisse le père Carlos Rommel a également pris la parole pour remercier ses ouailles pour le travail hautement louable qu’ils effectuent dans la paroisse Notre Dame.  Son remerciement était particulièrement adressé aux anciens Bakambi (les anciens animateurs pastoraux) avec qui il a travaillé durant 50 ans au sein de la paroisse Notre Dame dont la direction lui a été confiée depuis 1970. Certains parmi eux étaient déjà morts, et d’autres continuent encore à vivre. L’unité avec ces anciens Bakambi a permis au tout jeune Curé Carlos Rommel d’organiser les quartiers, les C.E.V, les Mwinda mwa Kristu, ainsi que le fondement de toutes organisations qui existent actuellement à la paroisse…



                                                                    Antonio Lisuma

L’Evêque Ernest Ngboko a donné le sacrement de confirmation


L’Evêque Ernest Ngboko a donné le sacrement de confirmation

à la paroisse Notre Dame de Bumba

 

          La paroisse Notre Dame de Bumba a reçu la visite de Son Excellence Monseigneur Ernest Ngboko, l’évêque du diocèse de Lisala  qui est venu pour une série d’activité pastorale qui le conduit dans les différentes paroisses de la ville de Bumba.

          Le dimanche 02 juillet 2017, il a donné le sacrement de confirmation aux 119 jeunes catéchumènes de la paroisse Notre Dame dans une messe solennelle chantée par la chorale Monzoto mwa tongo (étoile du matin en langue lingala) .



          La cérémonie proprement dite s’est déroulée après le sermon épiscopal centré principalement sur le sacrement de confirmation et ses avantages dans la vie du chrétien. Il a également abordé le sujet de la pastorale des laïcs au sein de l’église en général, et à la paroisse  en particulier, car la foi des laïcs à travers leurs différentes activités pastorales paroissiales, a dit l’évêque, fortifie non seulement l’église, mais également la paroisse,  et en plus, encourage le travail des prêtres, des frères et des sœurs de poursuivre avec assiduité la mission leur confiée par l’église. L’évêque Ernest a ensuite procédé à la confirmation des 119 jeunes catéchumènes de quatrième groupe de la paroisse Notre Dame de Bumba.

          Ces 119 jeunes, issus de quatre quartiers que compte la paroisse Notre Dame, avaient terminé avec succès leur formation annuelle centrée sur de grands thèmes bibliques que leur avaient présentés les catéchistes.

Parmi ces derniers, le catéchiste Lindima Thomas avait excellé par la qualité de sa prestation. Il est issu de lisanga ou Cellule Ecclésiale Vivante (C.E.V.) « Mobondi » de quartier Sainte Caroline de Mokambi Gongu Norbert. Il a obtenu 94 % des points à l’issu des tests organisés à la fin de la formation. Le quartier ayant bien travaillé fut Saint Raphael, dirigé par Monsieur Ndongo François.
                                                 Mission  accomplie
          Rappelons que ces jeunes de 4e groupe avaient suivi successivement une série de formation du catéchisme pendant 4 années consécutives, et ont évolué de 1e groupe jusqu’au quatrième, en passant par le 3e groupe, celui de la première communion.

          Vers la fin de la messe et avant la bénédiction finale, les Bilenge ya Mwinda de la paroisse ont entonné en chœur une oraison en mémoire de la prière de Saint François dont la mélodie interpelle la conscience de tout un chacun à s’évertuer dans la pratique de l’amour, de la simplicité, de la justice, afin de bannir toute forme de corruption, de détournement, et de tricherie…, des fléaux qui ont longtemps élu domicile à travers les différentes couches sociales de la RD Congo.    

          Après la messe, un repas fraternel fut partagé dans la cure paroissiale autour de l’évêque. Nous y reviendrons.        

                                                                          Antonio Lisuma

  
                                                                                   

samedi 28 octobre 2017

Bumba : L’honorable Jeannine Mabunda entreprend les travaux de construction des caniveaux


Bumba : L’honorable Jeannine Mabunda entreprend les travaux de construction des caniveaux

                En ce jour, les travaux de construction des caniveaux financés et lancés par l’honorable Jeannine Mabunda s’effectuent sur l’avenue abritant la prison centrale appelée communément ‘’la direction de la prison centrale de Bumba’’ au croisement de l’avenue Mobutu et ladite direction en vue de bien canaliser les eaux de pluie qui, n’ayant pas de bonnes voies de canalisation, se déversent sur la route, la rongent et causent des érosions qui rendent impraticable cette portion du tronçon. En 2016, une bonne quantité de limonite avait été compactée sur cette voie reliant l’avenue Mbandaka à l’avenue du fleuve et cette dernière avait revêtu l’image d’un tronçon  impeccable; mais faute de caniveaux, ce revêtement est aujourd’hui complètement démoli. Soucieuse de son origine, la native de Bumba vient apaiser l’inquiétude sévissant pendant un bon moment dans la mémoire de la population bumbatracienne. 
   

 
 
                                                                                Par Bienvenu Balomao  
 
 
 

Les portes de l’INPP opérationnelles à Bumba


Les portes de l’INPP opérationnelles à Bumba

       L’Institut National de Préparation Professionnelle était déjà implantée à Bumba depuis 2009. Mais cette institution de l’Etat congolais datant du 29 juin 1964 y fonctionnait par le chef de liaison devenu aujourd’hui chef du bureau de liaison. Avec l’appui de l’honorable Jeannine Mabunda, ses portes sont rendues aujourd’hui visibles et opérationnelles avec les options suivantes :

                                                          Informatique


Les informaticiens au travail


                                                   -         Coupe et couture,
 
 
-         Mécanique automobile
 

-         Anglais.
-    Mécanique Général
-    Menuiserie

       Hormis ces options précitées, quatorze autres sont retenues et seront larguées en 2018. La population bumbatracienne, bénéficiaire de cette initiative de Madame Jeannine Mabunda et sa fondation Isomene qui n’exigent aucun sou pour la participation à la formation, la remercie pour son souci de voir aussi son territoire développé et l’encourage d’y apporter d’autres initiatives aussi louables que celle-là.

                                                                                 Par Bienvenu Balomao

mercredi 5 juillet 2017

REMISE OFFICIELLE DU ROND POINT STRATEGIQUE DE BUMBA


REMISE OFFICIELLE DU ROND POINT STRATEGIQUE DE BUMBA

Il y a un mois déjà passé que le député honoraire Crispin NGBUNDU MALENGO a initié l’œuvre du développement par la réhabilitation du rond point stratégique de Bumba. Il a doté de cet ouvrage d’art routier d’un aspect plus qu’esthétique répondant aux critères du génie civil. Pour rappel, le rond point est placé dans l’intersection reliant deux grandes rues notamment rue Mobutu et route Manga. Il est construit sur la route Nationale n° 4 et connecte le marché central à l’avenue du Fleuve.

Les activités de la remise officielle s’ouvrent par le chant patriotique (Debout Congolais) ensuite se succèdent les discours du député honoraire, du Secrétaire Général du MSR et de l’Administrateur du Territoire. Sous un ciel ouvert, les orateurs du jour gagnent la confiance de la population venue assister aux dites cérémonies.

Le premier orateur, NGUNDU MALENGO, accentue son discours sur le développement de la province de la Mongala. Il fait appel aux autorités provinciales et locales de relancer le développement d’une province qui semble être classée dernière parmi tant d’autres. Il va même jusqu’à se poser une question qui reste gravée dans la mémoire du public du jour : «à qui reviennent les recettes locales et provinciales et à quoi servent-elles »?

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le deuxième étant trop bref, rappelle au public les clés du développement. Le développement se passe aisément dans un milieu où règnent la paix et la sécurité que dans un milieu déchiqueté par la guerre, c’est ce qu’on retient de lui. Dans son discours, il fait plus allusion aux provinces du Nord-Kivu et du Kassaï Oriental qui passent des moments difficiles.

Le dernier orateur, l’Administrateur, ne cesse d’encourager l’œuvre entamée par le député honoraire. On se souvient de l’une de ses phrases: « que  cette œuvre ne soit pas la dernière d’être exécutée par le député honoraire et que les autres emboitent ses pas ».

Les œuvres du développement sont à encourager et peu sont ceux qui mettent en pratique leur rêve à ce sujet. La tache revient à toute personne de bonne volonté de contribuer au développement durable de la province de la Mongala en général et d’une façon singulière à la ville de Bumba.

 

Eric MONESE



LES  MAISONS  DANS  LA  CITE  DE BUMBA

Pour se protéger contre les intempéries et protéger ses biens, l’homme a besoin d’une maison. Dans la cité de Bumba nous retrouvons quatre  types  de maisons qui ont chacune une particularité et inconvénients. Ces maisons sont d’habitation, de locations, de services, etc.

 Depuis des années, le premier type est construit à partir des matériaux provenant dans la plupart des cas de forêt. Parmi ces matériaux nous citons, les pieux, les pailles qui sont employées comme couverture. Le mortier en terre, surtout l’argile est utilisée pour couvrir les surfaces latérales. Lorsqu’il pleut abondamment on peut assister à des fuites d’eau ou suintement. Les pieux pourrissent avant une année à cause de l’humidité du sol et des insectes. Les maisons en terre et pailles représentent 46,32% à Bumba.

Le deuxième type de maison est semblable au premier, la différence existe au niveau de la couverture. Pour ce type de maison la couverture est en tôles, parfois le crépissage est nécessaire et  Il y fait souvent chaud. Dans la totalité, le deuxième type représente 34,62%.

Le troisième est durable et est différent aux deux précédents du point de vue implantation et matériaux. Les matériaux utilisés pour ce type de maisons sont associés par le liant à base de calcaire (ciment) et la couverture est surtout en tôles. Le troisième type est moins habité et est  utilisé pour des locations. Le troisième type représente 17,75%.

Le quatrième type et dernier est similaire au troisième mais cette fois il est modernisé par les ingénieurs constructeurs. Ce sont des maisons d’habitation, elles représentent 1,31% dans l’ensemble et gagnent peu à peu le milieu.

Les statistiques données datent de l’année de publication, 2017.

 

Eric MONESE




dimanche 2 juillet 2017

A la découverte des surnoms baptisés au R.P. Carlos Rommel


 
Zone de Texte: A la découverte des surnoms baptisés au R.P. Carlos Rommel
                        Le nom, disent les sociologues, est un acte de baptême de l’individu en tant que tel, acte par lequel l’être humain se voit identifié  à sa communauté et  situé dans sa généalogie.

                        Ainsi, la célébration du 80e anniversaire de naissance du R.P. Carlos Rommel a révélé au public une explosion des surnoms de ce Curé octogénaire de la Paroisse Notre-Dame.

                        Il s’agit bien évidemment des noms qui ne lui sont pas attribués  gratis mais bien au contraire, des noms qui ont chacun une connotation particulière et partant se sont collés à lui d’une façon indélébile. C’est le cas de : « Mopero wa Maloba », « l’image de Jésus-Christ », « Meilleure Légende », « Notre père ou (Tata wa biso en lingala) lesquels noms on pouvait lire sur les T-Shirts que portaient les membres des œuvres sociales en guise d’uniforme.

1. R.P. Carlos Rommel, “Mopero wa Maloba”

                        Mopero wa Maloba fut le tout premier sobriquet baptisé au R.P   Carlos à ses premiers moments à la Paroisse Notre-Dame comme curé. Ce surnom rappelle les souvenirs glorieux d’antan de ce fervent missionnaire scheutiste belge en terre africaine de Bumba. Son génie vocalique en cantique rivalisait à coup sûr celui du célèbre musicien profane de l’époque connu sous le nom de Mopero Ferdinand.

          Le vrai « Mopero wa Maloba » autrement appelé « Liloba wa Nzambe Ferdinand » qui  mourut  à Abidjan à l’âge 58 ans, fut un chanteur Congolais de renom aux succès légendaire avec son orchestre Shama Shama. Ses chansons les plus vendus telles que « Vicky Shama, Kabasele, réalité Luciana… ont fait de lui une grande vedette du pays les années 1974, 1975 et 1976 dans la mémoire des mélomanes du Congo (Ex-Zaïre).

                        Pour ce jeune Curé de la paroisse Notre Dame, le révérend père Carlos, la célébrité sans  pareil  de son évangile mélodieusement chanté surtout dans la célébration eucharistique au rite congolais inspirait le plus d’admiration dans le chef des chrétiens au point qu’ils estimèrent juste et approprié de lui donner le sobriquet de « Mopero wa Maloba » icône des voix angéliques. ce sobriquet lui est collé et répandu aussitôt comme une trainée de poudre.

2. R.P. Carlos, l’image de Jésus-Christ

                        Cette révélation parut en 2013, à l’occasion de la célébration du Jubilé d’Or de sa vie sacerdotale. Une monographie portant ce titre lui était dédiée par les Professeurs du Collège Notre-Dame Rodrigue Modandi et Willy Metutia.   

                        En survolant la vie apostolique du R.P. Carlos Rommel, l’on se rend sans aucun doute compte qu’elle évoque quasiment la mission difficile de notre Seigneur Jésus-Christ sur cette terre des hommes.

                        Pareil à notre Seigneur Jésus-Christ qui, pour le bien-être de l’humanité et le salut de son peuple, abandonna les cieux au milieu des anges et vint offrir sa vie, le R.P Carlos emboite presque le même pas. Il délaissa courageusement sa vie somptueuse, vie d’un fils du Banquer de la ville de Roeselare, « cité du père », pour celle du clergé affecté à une « terre inconnue ».

                        Approximativement, « une vie donnée » à la population de Bumba à l’image de Jésus-Christ pour ce missionnaire qui s’est évertué à ces risques et périls à apprivoiser et à modeler par la suite au goût et aspiration de ses ouailles. Une parfaite inspiration de notre Seigneur Jésus-Christ qui préféra sauver l’humanité en abandonnant malgré tout le trône de son père. De ce parallélisme, naquit la dénomination « l’image de Jésus-Christ » répandue récemment dans le chef du grand public local.

3. R.P Carlos, « meilleure légende vivante 

                        Il s’agit d’une nouvelle appellation du R.P. Carlos, reçue au rendez-vous culturel de la Province de la Mongala, organisé à Lisala par la Fondation SAKOMBI EKOPE Denis, FSED en sigle. De là, Le R.P. Carlos fut décoré sous une pluie d’applaudissements « meilleure légende vivante ». C’est un insigne honorifique lui reconnu de son vivant par la remise du prix d’excellence « LANGALANGA », nom d’une rivière qui baigne la Mongala.

                        Ce couronnement mérité sans encombre qui vient s’ajouter sur les autres, revêt lui aussi une connotation particulière. Il identifie l’homme porteur de valeurs positives et un modèle à suivre dans la Province de la Mongala. Ses œuvres sociales  salvatrices réalisées avec succès font écho sonore à Bumba et mérite en toute unanimité des éloges envers son auteur lesquelles resteront à jamais gravées dans les souvenirs de la population riveraine.

4. R.P. Carlos « Notre Père » (Tata wa biso en lingala)

                        Certes, un virage délicat se réalise affectueusement entre « mon » et « notre » à côté de la dénomination « mon père » comme prêtre de la congrégation de Scheut. D’emblée, ce furent une fois ses anciens boursiers revenus travaillé à ces côtés qui l’appelèrent spontanément « Notre Père » au retour de son séjours en Europe. C’est à ces sujets que Monsieur Gabriel ILUKU l’un de ses anciens boursiers, fondateur de la ligue des anciens Collégiens de Bumba LAC en sigle, qui est actuellement Préfet des Etudes du Collège Notre-Dame, se confie en dévoilant intimement le mystère caché du rôle créateur du R.P. Carlos lorsqu’il contemple profondément les œuvres grandioses réalisées à Bumba sans tirer de profits en retour. De plus, la dénomination « Notre Père » représente sans  cesse ce grand notable de la communauté locale désigné à chaque fois que le besoin d’un homme probe pour travailler au profit des autres se présentait. Cette estime notable de ce grand homme de Dieu dans l’accomplissement des œuvres d’intérêt général justifie amplement l’ascension de l’autorité cléricale de la paroisse Notre-Dame au titre de « Notre Père ».

 

 

 

       D’après Gabriel ILUKU, cité de Roeselare, collection Bumba Notre-Dame,  2017