Bumba : Des fonctionnaires dédaignent devant la Rawbank

Bumba : Des fonctionnaires dédaignent devant la Rawbank

Quand prendra fin cette difficulté à laquelle nous faisons toujours face chaque fois qu’intervient la paie ? Cette interrogation demeure la fameuse inquiétude de pas mal de fonctionnaires bumbalais dont la paie s’effectue à la Rawbank, l’unique banque commerciale opérationnelle dans la ville de Bumba depuis l’an 2020.

Ne disposant que de deux distributeurs automatiques dont l’un fournit le franc congolais et l’autre le dollar américain, la Rawbank n’arrive surtout pas à se débarrasser à temps des clients qui se présent en grand nombre devant ces distributeurs. Cependant, étant plus exploité par les fonctionnaires dont les comptes sont alimentés en franc congolais, le distributeur fournissant le franc congolais s’arrête à tout moment.

En effet, ces arrêts à répétition donnent du fil à retordre à ces fonctionnaires en les contraignant de rester pendant plusieurs heures devant la banque afin d’attendre l’agent chargé de faire fonctionner cette machine. « Nous sommes ici depuis le matin, mais nous ne parvenons pas à accéder au distributeur à cause de l’engouement. Ceux qui accèdent au distributeur mettent beaucoup de temps. A leur sortie, l’agent de sécurité qui nous appelle à tour de rôle dit que la machine s’est arrêtée tout en nous demandant de patienter durant plusieurs heures », s'expriment quelques fonctionnaires lassés et déçus.

De surcroit, plusieurs autres fonctionnaires n’étant pas encore servis craignent de passer affamés la grande fête de l’année suite à cette difficulté qu’ils rencontrent à cette banque qui profite énormément à la population bumbalaise. Pour ce faire, ils invitent la Rawbank à installer d’autres distributeurs afin d’éradiquer ce fléau. « Nous demandons au chef de la Rawbank/Bumba de mettre à notre disposition un ou deux autres distributeurs pour nous faciliter la tâche. Avec cet engouement qui n’arrive pas à finir, nous risquons de mal passer la fête », ont également dédaigné d’autres fonctionnaires rencontrés devant la banque.

Bienvenu Balomao

  

L’an 2024 : Ça sent l’arôme de la fête de Nouvel an à Bumba

L’an 2024 : Ça sent l’arôme de la fête de Nouvel an à Bumba

Comme à l’accoutumée, la cité de Bumba reste polluée par l’arôme de la fête de Nouvel an qui sent dans la quasi-totalité de ce coin de la République Démocratique du Congo qui se localise dans la province de la Mongala. En effet, cette fête se prépare dès le début de l’année précédente pour nombre de communautés formant les différentes classes sociales composant ladite cité.

Les membres d'une communauté bumbalaise procédant au partage de la viande de boeuf

Afin de la célébrer avec succès, ces communautés débutent au lendemain de la fête précédente avec de petites contributions que chacun apporte au quotidien ou mensuellement. Cela s’effectue au sein de différentes couches sociales se trouvant dans ce territoire stratégique de cette province née du démembrement de la province du grand Equateur.

Après onze mois, ces petites contributions quotidiennes ou mensuelles parviennent à constituer une somme importante susceptible de répondre aux besoins des contributaires, notamment l’achat des bêtes, des denrées alimentaires et de la boisson qui sont consommées avec joie et ambiance totale pendant la journée de la fête, c’est-à-dire le premier jour du mois de janvier.

la viande de boeuf

La période en question arrivée, elle s’accompagne de cet arôme susmentionné et se sent à travers l’abattage des vaches, chèvres, moutons, coqs et autres oiseaux de la basse-cour qu’observe dans toute la cité de Bumba qu’est en train de secouer l’ambiance festive dont les bruits se font entendre partout.

Cependant, le milieu n’ayant pas assez de fermes et d’éleveurs, la viande de bœuf se présente comme le propre des personnes aisées et fortunées. Constituant un luxe pour les démunis dont nombreux préfèrent surtout consommer le jour de la fête, un kilo de cette viande se vend pour l’instant à vingt mille francs congolais (20.000 FC).

Bienvenu Balomao

     

Bumba : Une voie impraticable en plein centre-ville

Bumba : Une voie impraticable en plein centre-ville

Reliant l’avenue Mobutu à l’avenue du Fleuve en traversant les avenues du Rail, Mongandenge et Mama Yemo, la voie communément appelée Direction Ebunde I qu’on trouve en plein centre-ville de Bumba se revêt jour après jour d’une impraticabilité qui semble échapper au regard de l’autorité compétente, dans sa partie allant de l’avenue du Rail à l’avenue Mongandenge.

Très fréquentée durant les années antérieures, cette artère était apprêtée par nombre d’usagers qui se rendent aux magasins et ports se trouvant le long de l’avenue du Fleuve. Hormis les usagers, les véhicules assurant le transport entre le port et la cité de Bumba s’en servaient également. Ce qui ne saura pas se faire pour le moment suite à l’état auquel elle se trouve.

Couverte d’herbes qui y ont poussé abondamment, cette voie de circulation quasiment en voie de disparition ressemble pour l’instant à un sentier menant à un champ tel que l’on voit à la campagne puisqu’elle ne fait que se rétrécir. A cela s’ajoutent aussi des flaques d’eau boueuses qui contraignent les usagers à des sauts lorsqu’ils y sont en circulation. Pour échapper à cette gymnastique, beaucoup de Bumbalais évitent ce tronçon en apprêtant d’autres artères parallèles.

Avant que ce délabrement dont nous parlons atteigne son point culminant, l’intervention imminente de l’autorité locale s’avère indispensable pour mettre fin à cette situation qui  échappe encore à ses yeux. Bénéficiant d’une pluie d’éloges que lui adresse au quotidien la population bumbalaise pour ses bonnes initiatives qui confirment d’ores et déjà leur raison d’être, elle ne manquera pas à focaliser son attention sur cette voie délabrée qui salit la nouvelle robe dont il revêt le territoire de Bumba.

Par ailleurs, la question étant soulevée, nous osons croire que ce cri d’alarme finira par résonner aux oreilles du premier citoyen de la ville afin qu’il étende ses actions à cet endroit comme il l’a fait sur les avenues Mbandaka et Mobutu où les usagers lui jettent des fleurs.

Bienvenu Balomao

    

La culture de la morgue s’enracine dans le sol bumbalais

La culture de la morgue s’enracine dans le sol bumbalais

Dépourvue autrefois de la culture de la morgue puisque son terroir ne possédait pas cette dernière, la population bumbalaise s’en approprie du jour au lendemain depuis une dizaine d’années. En effet, le recours à l’institut médico-légal ne cesse de s’enraciner dans le territoire de Bumba en devenant l’apanage de nombre de communautés qu’on y trouve.

Un corbillard de la morgue de Bumba

Contrairement années antérieures où les cadavres étaient vite ensevelis faute d’endroit destiné à les conserver avant les préparatifs de l’inhumation, le moment actuel permet aux ménages et communautés éplorés de garder pendant quelques jours les morts dans la morgue afin d’organiser pour les défunts une cérémonie des funérailles dignes de leur rang. Pour ce faire, les cadavres y sont directement emmenés chaque fois que survient un décès.

Cependant, un problème se pose au sujet du volume de la morgue qu’on trouve dans ce territoire rdcongolais qui se situe dans la province de la Mongala. Construite par la Fondation Jacques Mokako dans la concession de l’Hôpital Général de Référence de Bumba, cette morgue dont il est question ne peut accueillir que quelque trois ou quatre cadavres. Ce qui contraint nombreux à inhumer les leurs le jour suivant celui où a été intervenu le décès.

Outre la question de volume, se pose également celle d’énergie faisant fonctionner cette morgue profitant énormément à la population bumbalaise. La contrée étant dépourvue d’une centrale hydroélectrique, cet institut médico-légal reste opérationnel grâce l’électricité lui fournie par un groupe électrogène fonctionnant grâce au carburant qu’apportent les personnes éprouvées.

A en croire les informations parvenues à la rédaction de Bumbanotredame.blospot.com, les responsables de cette morgue exigent vingt-cinq litres de mazout par jour et cent mille francs congolais à tous ceux qui s’y présentent pour conserver un cadavre. Toutefois, ce tarif paraît élevé pour les communautés démunies qui, n’arrivant pas à l'honorer, demeurent toujours dans la coutume d’autrefois.

Par ailleurs, la population de cette contrée rdcongolaise exhorte ses leaders politiques à entamer des démarches susceptibles de la pourvoir d’une centrale hydroélectrique qui pourrait en même temps faciliter la construction d’une morgue qui sera à mesure de contenir plusieurs corps.

Bienvenu Balomao

Des vives réactions des laïques contre l’autorisation de pape de bénir les couples des homosexuels

Des vives réactions des laïques contre

l’autorisation de pape de bénir les couples des homosexuels

De gauche à droite: Monsieur Balomao Bienvenu, Monese Eric et Londimwate José : Quelle mouche a piqué au Pape d'avoir la mauvaise idée de bénir les homosexuels et pédérastes? 

De vives réactions se sont faites entendre sur le continent africain depuis l'autorisation par le Pape François de la bénédiction hors liturgie catholique des couples irréguliers dont celui des homosexuels le 18 décembre 2023.

Plusieurs évêques africains ont déjà contesté cette déclaration, et certains refusent de bénir ces couples.

Voici quelques réactions formulées par des laïcs ou des enseignants du Collège Notre Dame de la paroisse Notre Dame de Bumba, lesquelles se montrent être farouchement opposées à cette décision papale.

Selon Abugaza Limengi Rufin, le Pape est devenu trop vieux ; avec son âge de plus de 80 ans, il commence à déraisonner. Le Pape ne devrait pas à partir des pratiques homosexuelles en vogue dans le monde occidental chercher à les valider sans tenir compte des principes divins qui les combattent et qui marchent d'ailleurs avec certaines cultures en usage dans d'autres parties du monde dont l'Afrique.     

Papa Londimwate José affirme que cette pratique homosexuelle est contre nature, car Dieu avait déjà bien préparé le mariage normal entre l’homme et la femme ; bénir les homosexuels, c’est encourager ces derniers à poursuivre leurs actes ignobles.

Quant à Monese Eric, avec cette décision de bénir lesdits couples, le Pape ne déraisonne pas, mais il veut plutôt tester la réaction du monde. C’est comme s’il est sous pression de ses proches collaborateurs qui veulent à tout prix avaliser à toute l’humanité cette pratique ; c’est comme si le Pape est en train de préparer les esprits afin que ceux-ci acceptent de légaliser de manière officielle le mariage des homosexuels dans la liturgie de l’église catholique.

Pour Balomao Bienvenu, quel est le plaisir qu’un homme chrétien peut ressentir de s’accoupler à quelqu’un de même sexe que lui ? C’est aller à l’encontre de la loi de la nature, de l’attirance envers le sexe opposé. Donc faire une quelconque bénédiction à ces malfrats, c’est les entrainer à continuer avec leur impudicité...

Monsieur Richard Mogolo à gauche: "Le Pape veut détruire la foi catholique..."

Monsieur Mogolo Richard déclare avec acuité que le pape avec sa décision veut détruire la foi de l’église catholique ; il est en train de détruire même l’église. « C’est la honte pour nous les chrétiens catholiques de soutenir la bénédiction en faveur de telles unions illégales ; et cette pratique est même contre les principes divins consignés dans la Bible », a-t-il laissé entendre.   

 Nous pouvons conclure ces différentes réactions contre la décision du Pape François en lisant dans Lévitique 18, 22 : « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination ! »

                                                                     Antonio Lisuma

Un petit rien pour les sinistrés de Bumba

                                  
                                Un petit rien pour les sinistrés de Bumba

Bernard Iduma, habitant de Kawele, bénéficiaire du don gouvernemental des sinistrés

Le Gouvernement central de la République démocratique du Congo à travers le Ministère des affaires humanitaires vole au secours des sinistrés de la cité de Bumba, lesquels étaient frappés, et continuent d’ailleurs à l’être par l’inondation des eaux du fleuve Congo, l’un de plus grand fleuve d’Afrique.

Les seaux pour les sinistrés

Les personnes chargées de distribuer de l'argent aux bénéficiaires

 

Une somme de 50.000 FC (cinquante mille Francs Congolais), soit un équivalent de 19,2 $ (dix-neuf dollars US), et deux seaux d’eau ainsi qu’une assiette et un gobelet en plastique étaient distribués pour les 3640 ménages ayant été frappés desdites inondations. Les opérations de distribution s’effectuent depuis cinq jours déjà à l’Hôpital général de référence de Bumba au siège administratif de la zone de santé de Bumba.

La foule des sinistrés se massent dehors en train d'attendre l'appel nominal

 

Parmi les 21000 sinistrés enregistrés au préalable par les autorités locales dans les quartiers inondés par les eaux du fleuve, à savoir les quartiers Lokele-Molua, Kawele, Lokele-Mongala, Bloc SEDEC, etc., seuls 3640 de tous ces quartiers seront bénéficiaires des dons gouvernementaux apportés à Bumba par le Docteur Aimé Mongulu, Ministre provincial en charge de la santé et des affaires humanitaires dans la province de la Mongala.

Selon le Chef de division territoire des affaires humanitaires, cet effectif des sinistrés bénéficiaires est largement revu à la baisse en fonction de l’enveloppe apportée à cet effet par le gouvernement, car elle ne pourra pas satisfaire à tous les 21.000 sinistrés enregistrés. « En plus, avait poursuivi le Chef de division, l’aide gouvernementale n’est pas destinée uniquement pour les victimes de l’inondation de Bumba, mais aussi pour celles habitant dans plusieurs autres localités riveraines le long du plus puissant fleuve d’Afrique.

Le quartier SEDEC complètement inondé jusqu'au rail, à la direction de l'Hôpital général

L'Administrateur de territoire de Bumba en personne vérifie le sinistré appelé pour bénéficier du don

 Qui sait si l’argent n’est pas déjà été détourné par les autorités hiérarchiques, avec ce long chainon intermédiaire : du gouvernement central, en passant par le gouvernement provincial, pour atteindre les autorités locales en charge de la distribution… L’avenir nous le dira sans doute !

                                                                   Antonio Lisuma

Les travaux de pose de la pelouse synthétique se poursuivent au stade Père Carlos de Bumba

 Les travaux de pose de la pelouse synthétique

se poursuivent au stade Père Carlos de Bumba

Les travaux de filet d'eau autour de l'aire des jeux au stade Père Carlos sont achevés, il reste à présent de couler des dalles pour couvrir les caniveaux 

Lancés depuis le 1^er décembre 2023 par le Vice Premier Ministre et Ministre de la Fonction publique, Excellence Jean Pierre Lihau Ebwa Kalokola, les travaux de la pose du gazon synthétique au stade Père Carlos de Bumba se poursuivent lentement mais sûrement.

Le jour de lancement des travaux par le VPM Jean Pierre Lihau

Au cours des trois premières semaines d’intenses activités techniques et ouvrières au stade Père Carlos, les techniciens ont eu de prime abord à faire le désherbage de la pelouse naturelle plantée à l’aire des jeux. 

Le désherbage de gazon naturel 

C’était un travail exécuté en grande partie par les mamans ; celles-ci ont largement contribué au déracinement du gazon avant son évacuation par des engins de transport amenés par le VPM.

L'évacuation du gazon naturel déraciné

Ensuite, les jeunes garçons et autres ouvriers se sont présentés pour les travaux du génie civile ou de la maçonnerie, lesquels ont consisté en la construction du filet d’eau, c’est-à-dire les caniveaux qui délimitent l’aire des jeux en quatre côtés pour permettre l’évacuation des eaux de pluie, car même s’il pleut abondamment à Bumba, le terrain du stade Père Carlos sera en mesure de poursuivre le match 15 minutes seulement après la pluie.

Les eaux de pluies seront évacuées dans ce caniveau vers les puits de rétention d'eau
du côté des avenues du 24 novembre et de Mbandaka

Selon le technicien Abdel Aziz Saliboko Ferry (le Technicien FIFA) qui s’occupe des travaux au stade Père Carlos, l’évacuation des eaux de pluie du stade vers l’avenue Mbandaka ne se fera plus comme cela était fixé à l’avance, puisque l’avenue Mbandaka étant trop bas par rapport au niveau du stade, il faudrait donc creuser un canal de plus de 120 ou 150 cm de profondeur à partir du stade, ce qui n’est pas souhaitable. 

Le technicien reconnu par FIFA : Ir Abdel Aziz Saliboko Ferry. Il a aussi posé la pelouse au stade Tata Raphael de Kinshasa (ex 20 mai), maintenant il est au stade Père Carlos de Bumba 

Mieux serait de creuser les puits de rétention d’eau aux coins du stade. On aura donc deux puits de rétention d’eau de 4 mètres cubes. Ces puits d’eau serviront aussi à arroser la pelouse car avec la température ambiante dans les après-midi dans les milieux tropicaux, le gazon va se chauffer au point de gêner les athlètes ; d’où il faut le refroidir de temps en temps.

Les ouvriers en train de préparer le ciment pour le caniveau

A moins qu’on y installe en lieu et place le système automatique d’arrosage de la pelouse synthétique, avec un coût supplémentaire de 10.000 (dix mille) dollars ; ce qui n’est pas prévu.

Le point de jonction entre caniveau de l'aire de jeux et le canal vers le puits de rétention des eaux

 

Comme les travaux de filet d’eau sont achevés, l’heure est au nivellement de l’aire des jeux pour obtenir un terrain vraiment horizontal avant la pose de la terre dure limoniteuse… en attendant l’arrivée de la pelouse synthétique, car celle-ci traine encore au Bas-Congo, elle vient d’être dédouanée au port de Matadi.

                                                            Antonio Lisuma 

Bumba : Les électeurs inquiets face aux retombées des irrégularités des scrutins du 20 décembre 2023

Bumba : Les électeurs inquiets face aux retombées des irrégularités des scrutins du 20 décembre 2023

Les retombées des scrutins du 20 décembre 2023 organisés par la Commission Electorale Nationale Indépendante sur l’ensemble du territoire  national rdcongolais, dont le caractère paraît chaotique, à en croire certaines confessions religieuses et le camp de l’Opposition y compris quelques mouvements citoyens, notamment LUCHA( Lutte pour le Changement) qui demande à la Cour Constitutionnelle de rejeter les résultats définitifs qui en résulteront, seraient en train de pousser comme des champignons  dans certains coins de la République Démocratique du Congo.

Les électeurs devant un bureau de vote de la cité de Bumba

En effet, ce caractère chaotique serait également observé dans la cité de Bumba où des irrégularités seraient enregistrées. Selon des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, certains candidats malhonnêtes auraient bien monnayé des voix auprès de certains agents cupides de la Commission Electorale Nationale Indépendante en les corrompant. Le pot de vin ayant été reçu, ces derniers étant encore en possession des machines voter, auraient procédé au vote avec des bulletins n’ayant pas été utilisés pendant l'opération de vote proprement dit afin de gonfler les voix de ces candidats criminels.

Cependant, ce dessein machiavélique aurait été dévoilé grâce à la vigilance de la population bumbalaise qui, s’étant aperçue de ce que manigançaient ces agents corruptibles, aurait le plus vite possible alerté la police nationale congolaise dont les éléments auraient réussi à appréhender quelques-uns de ces faussaires. « Que ferait la Police avec ces agents inciviques de la CENI s’ils sortaient vraiment coupables après l’établissement des faits ? Quelle peine leur serait-il réservée ? Les vidéos que nous voyons sur des réseaux sociaux et les rumeurs faisant écho dans toute la ville nous prouvent que les élections ne s'étaient pas bien passées. En dépit de cela, nous demandons à la Commission Electorale Nationale Indépendante de ne pas laisser impunis tous ceux qui seront impliqués dans cette affaire », ont lâché quelques habitants du quartier Lokole avec une humeur teintée de mépris.

Par ailleurs, nombre d’électeurs bumbalais dont l’inquiétude face aux retombées du caractère chaotique de ces scrutins au cours desquels ont été votés le président de la République, les députés nationaux et provinciaux ne cessent de douter de la crédibilité de ces élections. " Avec ces irrégularités, ceux qui ne seront pas débusqués pourraient bel et bien être proclamés députés nationaux ou provinciaux avec ces voix obtenues frauduleusement", ont également déploré d'autres électeurs déçus rencontrés dans une place publique de la ville.

Bienvenu Balomao

   

La fête de Noël dans la paix à la paroisse Notre Dame de Bumba

 La fête de Noël dans la paix

à la paroisse Notre Dame de Bumba

 

Le Père Curé Carlos Rommel baptise un enfant au cours de la messe de Noël

La fête de Noël qui commémore la naissance de Jésus Christ de Nazareth s’est passée dans la paix à paroisse Notre Dame de Bumba du Curé le Révérend Père Carlos Rommel.

Après quatre semaines de méditation pendant lesquelles le Père Curé a clairement expliqué durant ses homélies dominicales le thème de chacune des quatre semaines en allumant de façon progressive de la bougie selon le nombre de semaines cumulées durant la période de l’Avent ; la première semaine une bougie, la seconde deux bougies et ainsi de suite, en suivant un thème pour chaque semaine.

Les différents thèmes interpellatifs exploités durant les quatre semaines de l’Avent étaient respectivement formulés de la manière suivante : « Nous devons améliorer nos services et nos travaux », « Portons les ‘chaussures’ de Jésus », c’est-à-dire appliquons de la justice et de la paix dans nos familles, et dans nos milieux, « Ce travail nous concerne tous, mari et femme, jeunes et vieux, frères et sœurs, etc. », et « Suivons l’exemple de Jésus » : que les enfants deviennent des Jésus !

 A la messe de veille de Noël passée le dimanche 24 décembre 2023 au soir à partir de 18 heures et demie, les fidèles étaient émerveillés de suivre une pièce théâtrale organisée par les jeunes de Lumière « les Bilenge ya Mwinda », une pièce à travers laquelle ceux-ci ont relaté sentencieusement les circonstances ayant entraîné la naissance de Jésus Christ à Bethléem dans une crèche de bétail, l’annonce de la naissance du Messie aux bergers par l’Ange Gabriel, la satisfaction du vieillard Siméon, ainsi que les prophéties de la vieille prophétesse Anne...

A la deuxième messe de Noël le lundi 25 décembre 2023, l’homélie du prêtre Curé était centrée sur le modèle de famille où est né le fils de Dieu : Un fils de Dieu simple, né dans une mangeoire des bêtes, par Marie sa mère, une femme chaste et respectueuse, aux côtés d’un papa Joseph, un homme de paix, travailleur et honnête. Cette famille devrait inspirer nos foyers d’aujourd’hui pour que des enfants Jésus y naissent et que les gens se distinguent par de bons actes de justice et de paix qui en découlent pour le bonheur de notre société.

Peu après l’homélie du Célébrant, ce dernier a baptisé neuf enfants issus de quatre couples des fidèles de la paroisse. Il s’agit de couples suivants : 1) Le Mangaya Héritier, le tout nouveau Mokambi (Animateur paroissial) du quartier Saint Pierre qui a fait baptiser ses 4 enfants,

2) Le couple Lisika Jean Paulin, le secrétaire de la paroisse, qui a fait baptiser ses trois enfants, 3) Le couple Vicky Ngoy, le député provincial, qui a amené un enfant, et 4) Le couple Alain Mandio qui a lui aussi fait baptiser un enfant.

Les neuf enfants ont reçu l’autorisation du Curé de se faire baptiser par lui car ils sont issus des parents qui se sont religieusement mariés au préalable. Les enfants nouveaux baptisés sont sensés recevoir de leurs parents mariés religieusement de bonnes éducations morales et chrétiennes, pour un avenir radieux.

Quant aux autres enfants issus des couples non religieusement mariés, leur éducation chrétienne n’est pas garantie, par conséquent, ils ne peuvent recevoir le baptême qu’au bout d’une série de formation catéchétique selon le programme annuel établi par la paroisse.

Les fillettes de groupe K.A ont chanté pour la louange de l'enfant Jésus né à Bethlehem 

Les jeunes de groupe K.A (Kizito et Anuarite) ont, avant la bénédiction finale du Père Curé, bouclé la grande rencontre de la messe de Nativité par des chants entonnés pour la louange à l’Enfant Jésus à la crèche, laquelle était traditionnellement dressée à côté de l’Autel, mais aussi par un chant de souhait à l’occasion de la fête de Nativité adressé à tous les fidèles à la messe.

                                                   Antonio Lisuma 

Bumba : la flambée de prix du carburant s’accentue

Bumba : la flambée de prix du carburant s’accentue

Le coût élevé du vécu quotidien de la population bumbalaise prend de plus en plus un caractère multidimensionnel étant donné que le franc congolais, la monnaie locale, perd du jour au lendemain son pouvoir d'achat sur la place du marché. En effet, sa forte dépréciation face au dollar américain plonge d’un côté les vendeurs et de l’autre, les acheteurs dans une impasse en les soumettant aux conséquences néfastes de cette dernière.

Un conducteur de tricycle se ravitaillant en carburant dans une station-service de la cité de Bumba

La période festive arrivée, elle semble empirer la situation qui s’était déjà détériorée bien avant. Certainement, les fêtes de Noël et de Nouvel an auraient bel et bien contribué à la hausse excessive du prix des denrées alimentaires et des articles de coquetterie tels que vêtements, chaussures et consort que la plupart des géniteurs sont contraints d’offrir à leurs enfants parfois à eux-mêmes puisque cela paraissant comme une coutume de la contrée et quasiment partout en République Démocratique du Congo.

Motivés par l’affluence à la place du marché des clients venus de différents coins de la cité de Bumba et de villages environnants afin de se procurer les articles qu’ils trouvent indispensables pour la célébration de ces fêtes précitées, bon nombre de marchands campent sur leurs positions en vendant surtout chèrement les articles les plus convoités.

Une station à essence à Bumba

Comme si cela ne suffisait pas, un autre produit d’usage quotidien vient s’ajouter aux côtés de ces articles chèrement vendus. Faisant face à une pénurie improvisée, le territoire de Bumba connaît pour l’instant une forte flambée de prix du carburant. Vendu à quatre mille cinq cents franc congolais (4.500 FC) les jours passés, un litre d’essence se vend actuellement à sept mille francs congolais (7.000 FC).

Toutefois, cette situation donne du fil à retordre aux motards et surtout aux conducteurs des mototaxis dont un grand nombre ne savent sur quel pied danser. « Avec cette forte flambée de prix de l’essence, nous sommes également contraints de hausser nos tarifs en fonction des distances que nous parcourons, mais nous nous sommes butés à des obstacles selon lesquels pas mal de clients que nous transportons ne veulent pas se conformer à cette tarification. A l’allure où vont les choses, nous finirons par garer nos motos à la maison jusqu’à ce que le prix baisse », se sont exprimés quelques taximen rencontrés à une station-service de la cité de Bumba.

Bienvenu Balomao

 

Inondation 2023 à Bumba : les sinistrés de plus en plus inquiets

Inondation 2023 à Bumba : les sinistrés de plus en plus inquiets

Victimes d’un débordement excessif des eaux du fleuve Congo et de la rivière Molua ayant abouti à l’immersion de certains coins de la cité de Bumba depuis deux mois, les habitants des quartiers Lokele Molua, Lokele Mongala, Kawele, le bloc SEDEC et d’une moitié de l’avenue du Fleuve ont dû abandonner leurs domiciles respectifs afin de chercher asile auprès de leurs familiers, proches et connaissances habitant les quartiers n'étant pas touchés par l'inondation.

Devant le bâtiment administratif du territoire de Bumba

Cependant, nombreux sont également des sinistrés qui ne savent où aller puisque n’ayant pas de proches et connaissances chez qui ils peuvent facilement trouver refuge. Pour ce faire, ils sont contraints de se démener comme un diable dans le bénitier en vue de résister aux supplices leur infligés par cette inondation dont les eaux peinent à regagner les lits des cours d’eau d’où elles sont venues.

En effet, cette situation calamiteuse rend jour après jour inquiets des sinistrés qui ne cessent, d’un côté, de se plaindre de la paralysie de leurs activités lucratives qui s’effectuaient aux endroits immergés et de l’autre côté, d’exprimer leur impatience face aux aides humanitaires que peuvent leur apporter les exécutifs national et provincial.

L'avenue Mobutu près de la rivière Molua

Se confiant à Bumbanotredame.blogspot.com, José, l’un des sinistrés de Kawele, l’un des quartiers inondés, a révélé les conditions difficiles dans lesquelles vivent les sinistrés de ce quartier qu’on trouve à l’ouest de la cité de Bumba. « Une portion de ma parcelle n’est pas bien immergée et c’est là que je me suis refugié avec tant d’autres sinistrés dont les cases et maisons sont complètement immergées. Certaines cases commencent d’ores et déjà à s’écrouler, car leurs murs se trouvent tous dans l’eau. En observant, la grande quantité d’eau qui traîne encore dans ces parcelles immergées, je sens que sa diminution prendra aussi beaucoup de temps. Ainsi, nous lançons un SOS à l’exécutif national voire provincial pour qu’il nous vienne en aide le plus vite possible », a-t-il fait savoir.

A en croire les informations parvenues à la rédaction de Bumbanotredame.blogspot.com, une aide de l’exécutif central est déjà envoyée à ces sinistrés bumbalais dont chaque ménage bénéficie d’une enveloppe de cinquante mille francs congolais, d'une marmite et d’une touque. Toutefois, la distribution a débuté samedi 23 décembre 2023 avec les sinistrés du bloc SEDEC.

Bienvenu Balomao

   

Jean Pierre Lihau installe une première chaine de télévision émettant en direct de Bumba !

 Jean Pierre Lihau installe une première chaine

de télévision émettant en direct de Bumba !

La chaine de Télévision Mongala émettant sur UHF 479,25 MHZ

Le Vice premier Ministre et Ministre de la fonction publique, Excellence Jean Pierre Lihau vient d’installer une nouvelle chaîne de télévision dans la cité de Bumba, il s’agit de la Télé Mongala, émettant en direct sur UHF 479,25 MHZ.

Une production en direct le soir du lancement officiel, le 19 décembre 2023

La chaine de Télévision Mongala vient s’ajouter, en partageant le même bâtiment sur l’avenue du 30 juin, non loin de la direction de l’Hôpital général de référence de Bumba, à l’autre station de Radio dite La voix de Bumba FM, œuvre de Jean Pierre Lihau, émettant sur 88,1 MGH.

La population admire la production en direct de la Télé Mongala le 19 décembre 2023,
le soir du lancement officiel des émissions

Pour réaliser une telle œuvre, le VPM Jean Pierre Lihau a fait venir de Kinshasa toute une équipe des techniciens et des formateurs en télécommunication, afin de réussir l’installation des antennes sur les pilonnes de la radio La Voix de Bumba, mais aussi pour monter le studio technique, ainsi que disposer le plateau de la télévision pour les animations et le journal des émissions en direct.

Dans la salle des techniciens de la Télé Mongala

Un technicien venu de Kinshasa donne des enseignements aux cameramen de Bumba  

 Cela exige certes un budget colossal pour l’achat des matériels et équipements de la télécommunication et des groupes générateurs d’électricité, le déplacement des ingénieurs techniciens, la formation des techniciens, des animateurs et les journalistes locaux en matière de la télécommunication. Ce budget colossal ne représente rien pour un homme comme Jean Pierre Lihau qui se soucie toujours du développement de son terroir.

Le VPM Jean Pierre Lihau, promoteur de la Télévision Mongala, ainsi que de la radio La voix de Bumba FM.

La population bumbatracienne amoureuse de belles émissions télévisées telles que les journaux, le sport, la musique, le cinéma, etc., produites en direct de Bumba, ou relayées d’autres chaines de télévision, ne peuvent plus que s’acheter de l’antenne mini portative à annexer à leur poste téléviseur pour capter tout naturellement la chaine de la Télévision Mongala, laquelle émet sur UHF 479,25 MHZ.  

                                                        Antonio Lisuma