lundi 25 mai 2020

Encore de l’inondation à Bumba !


Encore de l’inondation à Bumba !
Les eaux du fleuve envahissent l'avenue du fleuve au bloc SEDEC 

Le territoire de Bumba dans la province de la Mongala vient une fois de plus de connaître le cas des inondations des eaux du fleuve et de la rivière Molua qui débordent déjà à certains endroits leur lit habituel et envahissent certains quartiers de la cité de Bumba, notamment l’avenue du fleuve au bloc SEDEC, l’avenue Mobutu aux quartiers Lokole et Kawele.
Le fleuve atteint le mur de certains bâtiment de l'avenue du fleuve au bloc SEDEC 

Après la triste série d’’inondations orchestrées dans la cité de Bumba et ses environs aux mois de décembre 2019 et janvier 2020 aux cours desquelles des quartiers entiers notamment les quartiers SEDEC et Lokele-Molua étaient envahis par les eaux du fleuve et celles de la rivière Molua, où les sinistrés n’ont rien reçu comme secours de la part du gouvernement provincial de Ngbundu Malengo, voici pour la nième fois que les inondations reprennent de nouveau en ce mois de mai.
Les eaux de la rivière Molua débordent et envahit l'avenue Mobutu peu avant le pont Molua au fond

La ville de Bumba étant construite sur une surface plane, presqu’au même niveau du fleuve, connaitra toujours des problèmes liés aux inondations tant des eaux du fleuve Congo que de celles de la rivière Molua, ce qui entraînerait toujours des conséquences malencontreuses pour les populations riveraines. Le gouvernement provincial qui se réclame être populaire ne doit pas faire profil bas dans la résolution de ces catastrophes naturelles.
Les habitations sous l'eau débordée de la rivière Molua

Puisque rien n’était jusque-là fait par le gouvernement provincial pour secourir tant soit peu les populations victimes des inondations de décembre 2019, hormis les dons offerts par l’Honorable député national Jean Pierre Lihau et les quelques piètres boîtes de sardines de Steave Mbikayi, le Ministre national des affaires humanitaires, voici venir l’occasion pour les autorités provinciales de se racheter.
 
Celles-ci (les autorités provinciales) doivent sans tergiversation aucune prendre leur responsabilité en main et se placer naturellement au-devant du problème, s’enquérir des dangers  liés à la submersion lors des crues des terrains avoisinant le lit du fleuve Congo et de la rivière Molua afin de valablement et urgemment trouver des solutions idoines en faveur des populations riveraines victimes, en leur apportant de l’aide de première nécessité et les aider à éviter les épidémies ou les maladies hydriques…
                                                                                        Antonio Lisuma.

vendredi 22 mai 2020

Les violons ne s’accordent plus entre Ngbundu et Ngoy


Les violons ne s’accordent plus entre Ngbundu Malengo et Vicky Ngoy

 Les violons ne s’accordent plus entre le gouverneur de province de la Mongala, l’Honorable Crispin Ngbundu Malengo et son allié de la même plateforme de l’opposition politique Lamuka, le député provincial Vicky Ngoy, tous les deux de territoire de Bumba.
Honorable Ngbundu Malengo, le gouverneur de province de la Mongala, le député national le plus élu de Bumba
Selon les déclarations de ce dernier, captées ce jeudi 15 mai 2020 sur les ondes de la radio Isomene de la cité de Bumba,  l’Honorable Vicky Ngoy n’apprécie plus les activités du gouverneur de province, l’Honorable Crispin Ngbundu Malengo qui, selon lui, ne gouverne pas  convenablement la province de la Mongala.
Honorable Vicky Ngoy, député provincial, élu de Bumba

En effet, depuis un an qu’il est pouvoir, à la tête de la province de la Mongala, Monsieur le gouverneur n’a encore rien fait jusque-là qui rassure ou soit  en faveur de la population de la Mongala en général, et pour le territoire de Bumba en particulier.
Le gouverneur de province, au cours d'un meeting à Bumba

Beaucoup d’abus se réalisent cependant sur le terrain, au vu et au su de sa population qui commence d’ailleurs à se fatiguer de lui : aucune route de desserte agricole n’est réfectionnée, pas un souci pour la réhabilitation de la route nationale n° 6, qui relie Bumba avec Bunduki à l’ouest, avec la province voisine de Bas-Uélé, afin de désengorger cette partie orientale très importante pour l’économie tant du territoire de Bumba que de la province tout entière ; aucun effort pour assurer la paie régulière des agents de certaines institutions provinciales, dont les ministres provinciaux et autres qui accusent huit mois de retard des salaires, etc.
Les routes ne sont pas toujours aménagées

Même les simples ouvriers journaliers commis pour la réfection des certaines avenues de la ville de Bumba, notamment l’avenue Mobutu, ils n’ont touché que deux salaires de 20.000 FC (soit 11.5 dollars) pour les deux premiers mois, mais ils ont  dû dans la suite abandonner le travail à cause des retards accumulés de la paye de leurs maigres salaires pour les mois qui suivent, alors que les taxes provinciales sont régulièrement payées par les paisibles assujettis à travers les services provinciaux tels que la DGEREMO (Direction générale des recettes de la Mongala), dont les agents travaillent même dans l’impayement.
L'Honorable Vicky Ngoy, au cours d'un discours à l'inauguration de sa baleinière  
Le gouverneur se livre sans motif valable, renchérit l’Honorable Vicky Ngoy, à remanier chaque fois son équipe gouvernementale pour une petite durée d’une seule année depuis qu’il est aux affaires ; aujourd’hui il est déjà à sa troisième phase dite « Bolongo 3 », où il a limogé six ministres pour les remplacer par les membres de famille des députés provinciaux, à l’exception de ceux de l’Honorable Vicky Ngoy ; cela, pour former une équipe gouvernementale acquise à sa cause, afin d’échapper à un contrôle sévère, voire à la motion de défiance de la part des députés provinciaux !
La ville de Bumba au bord du fleuve Congo
Le numéro un de la province est aussi accusé de mégestion, du népotisme et de clientélisme caractérisé par une impunité notoire qui ne pourra guère avancer la province, ajouté à cela le manque de collaboration avec certains députés provinciaux, qui pourtant s’activent pour le début de décollage de la province de manière générale, et surtout du territoire de Bumba ! 
Illustrant ses propos par l’exemple, l’Honorable Vicky Ngoy poursuit qu’il a tenté en vain de demander auprès du gouverneur qu’il transporte les matériels électriques de la société nationale d’électricité (SNEL), destinés pour le territoire de Bumba en provenance de Kinshasa, lesquels matériels traînent encore à Lisala !

Avec cette allure, le territoire de Bumba risquera de patauger sur place et n’affichera aucun décollage économique significatif sur le plan de son développement à cette mandature 2019 – 2023, où le gouverneur est du quota du territoire de Bumba ! Celui-ci, qui pourtant était le député national le plus élus de territoire de Bumba, ne doit ménager aucun effort pour reconstruire tant soit peut son territoire de Bumba. 

Faudrait-on croiser les bras et attendre les quotas de Bongandanga et de Lisala, les deux autres territoires de la province de Mongala, pour espérer amorcer un quelconque décollage économique de ce territoire de Bumba ? 

La population bumbatracienne, ouvrez l’œil, et le bon ...



                                                            
Propos recueillis par Antonio Lisuma.        

samedi 16 mai 2020

Bumba/covid-19: les mesures d’hygiène et les gestes barrière de plus en plus bafoués


Bumba/covid-19: les mesures d’hygiène et les gestes barrière de plus en plus bafoués

            Si les deux premières semaines de l’Etat d’urgence décrété par le Chef de l’Etat depuis le mois de mars dernier avaient quand même observé le respect des gestes barrière auprès des Bumbalaises et Bumbalais, cela n’est pas le cas pour celles du mois de mai pendant lesquelles nombre de Bumbalais témoignent de plus en plus d’une attitude de méfiance totale vis-à-vis des gestes barrière prônés au jour le jour afin que les risques de la propagation de la pandémie soient réduits.
 
                             Ce constat que nous avons pu relever se fait plus remarquer et surtout dans les lieux publics tels que parking des conducteurs de taxi, marché et port où accostent hebdomadairement diverses embarcations dont les unes proviennent de Kinshasa, la capitale et les autres de Kisangani, la troisième ville du pays.

                             Cependant la distanciation et les autres conseils prodigués pour se protéger contre ce fléau mondial ayant fauché des milliers de personnes sur la planète sont de plus en plus bafoués dans ces endroits cités ci-haut. Si d’un côté un petit nombre d’individus évite de se tenir les mains lors de la salutation; de l’autre côté nombreux sont ceux qui s’en méfient. Ces derniers se serrent aisément les mains en jugeant d’utopique dans le pays cette calamité. Se confiant à nous sous l’anonymat, quelques-uns se sont exprimés en ces mots: « Si réellement cette maladie existait et décimait les gens dans notre pays, nous verrions à la télé des cadavres en train d’être enterrés et des patients alités. Mais nous ne les voyons pas. » Le port des masques brille d’une absence remarquable. Outre le doute émis, certains conducteurs des mototaxis vont également plus loin en transportant sur une même moto plus de deux personnes.

           
                      Par ailleurs, ces diverses embarcations s’arrêtant ou transitant dans cette ville stratégique de la nouvelle province de la Mongala en provenance de ces deux villes susmentionnées arrivent avec des passagers en grand nombre à bord. Ce qui consolide davantage ce doute ayant déjà élu domicile dans le mental de ces Bumbalais contestant l’existence de la pandémie dans la république. Et s’il faut parcourir le marché central et quelques coins les plus fréquentés de la ville qui étaient pourvus des lave-mains et savons liquides financés par l’honorable Jean Pierre Lihau, on finira par découvrir que ces matériels de la lutte contre le covid-19 ont vite disparu.

        
                       Pour parer à cette criante confusion, la balle revient au camp des journalistes qui doivent intensifier la sensibilisation sur le covid-19 pour que soient ramenés à la raison tous ceux qui s’en foutent de ce redoutable fléau en sachant qu’Il existe bel et bien cette pandémie dans notre pays; car le cumul des cas présenté quotidiennement par l’équipe de riposte du docteur Jean Jacques Muyembe ne faisant que s’alourdir, la contrée courrait un énorme danger.

Bienvenu Balomao        

 

dimanche 10 mai 2020

Bumba : quelques artères frappées d’érosions


Bumba : quelques artères frappées d’érosions

            Ce dernier  temps, quelques artères de Bumba subissent de fortes pressions d’érosions au point qu’ils donnent du pain sur la planche aux usagers de la route qui sont contraints de contourner ou de dévier ces tronçons rendus soudainement impraticables. Les contours et les déviations ne demeurent pas les seuls exercices au quotidien pour tous ceux qui opèrent dans ces voies ou qui envisagent d’apprêter ces artères délabrées. Pour ceux qui s’efforcent d’y passer, de terribles montées et descentes parfois accompagnées des culbutes sont également observées au menu de ces gymnastiques forcées.
Avenue principale  MOBUTU SESE SEKO  à Bumba

            Le cas le plus illustratif se fait visualiser sur l’avenue Mobutu surtout dans sa portion comprise entre la direction Moseka et celle de l’hôpital général de Bumba où les érosions s’intensifient du jour au lendemain. La dernière en date reste la démolition d’un petit pont en bois qui y était jeté sur la direction Aundu à proximité du siège de l’UNADES. Rongé par l’érosion, il ne connaît plus son existence. Si on avance un peu de quelques pas vers l’hôpital général, on se rendra compte que le même phénomène avait eu lieu là où s’arrête la direction Mosquée. Mais il vient d’être atténué par la pose des buses. En dépit de cette atténuation, le vrai problème demeure jusque là irrésolu, car seuls les piétons y accèdent et non les motards parce que les buses posées ne leur permettent pas d’y passer.
S'Il la voyait …………………………...

            D’après les observations faites, l’absence des voies de canalisation ou des caniveaux pouvant évacuer rapidement les eaux de pluie serait à quatre-vingt-dix pourcents la cause principale de cette dégradation progressive des sols étant donné que certains endroits qui autrefois réservés comme bassins dans lesquels pouvaient se déverser les eaux de pluie émanant de différentes canalisations, abritent actuellement des constructions telles que maisons d’habitation, établissements scolaires et autres. Ce qui justifie ladite dégradation, car ne trouvant quasiment pas de voies de canalisation, ces eaux de pluie coulent dans des voies inappropriées au point qu’elles rongent le sol.
Il dirait ……………………………………………….

            Que faire pour radier ce phénomène rendant impraticables ces artères bumbalaises afin que ces dernières reprennent leur praticabilité d’antan? Au vu et au su de bon nombre d’analystes, la réponse à cette pertinente interrogation revêt un caractère perplexe, car l’opération consistant à ramener ces tronçons à leur état initial et surtout à vider ces endroits abritant des constructions fera couler beaucoup d’encre et salives. Mais si la bonne foi et le dévouement des autorités compétentes s’imposent, tout ira bon train grâce à l’ordre qui sera rétabli.

            Rappelons par ailleurs que c’est depuis longtemps que la portion susmentionnée de l’avenue Mobutu ne sait plus voir passer les véhicules.  A en croire l’inquiétude des Bumbalais, elle ne devrait pas demeurer pendant longtemps dans cet état de délabrement étant donné qu’elle fait partie de la nationale numéro six. Une lueur d’espoir de la revoir praticable était revenue lorsque les cantonniers financés par l’exécutif provincial y étaient placés. Mais elle s’est vite effacée  suite à la disparition progressive des caniveaux tracés manuellement qui accueillent régulièrement des sables et sédiments transportés par les eaux de pluie.

Bienvenu Balomao   

 



Bumba/Marché central : les vendeuses des vivres s’inquiètent


Bumba/Marché central : les vendeuses des  vivres s’inquiètent



                         Si les vendeuses  des vivres du marché dépôt dont les travaux de construction ont été entrepris sous la houlette du Révérend Père Carlos Rommel, curé de la paroisse Notre Dame, se retrouvent bonnement assises et protégées contre les intempéries avec leurs marchandises exposées sur des étalages bien bâtis ; cependant ce n’est pas le cas pour leurs collègues du marché central. Celles-ci vendent sous quelques hangars dépourvus d’étalages sur lesquels elles peuvent exposer les denrées.
 

                         Inquiètes, elles ne cessent de dévoiler le manque de tranquillité qu’elles ressentent depuis que ces bâtiments sans murs ont été construits. Faute d’étalages, elles sont contraintes d’exposer leurs marchandises au sol ou sur quelques lattes de roseau éphémères posées sur des pieds fourchus. Se confiant à l’un des rédacteurs du site web Bumbanotredame.blogspot.com, elles se sont exprimées en ces mots: « Nous déplorons les conditions dans lesquelles nous procédons à la vente des marchandises. Nous manquons de quiétude lorsque s’abat une pluie accompagnée d’un vent, car nous sommes obligées de couvrir nos articles et de manœuvrer pour chercher comment se protéger contre l’intempérie. Exposer les denrées  au sol  ne nous arrange pas. Pendant la propagande, nous avons toujours été visitées par des politiciens qui nous laissent en suspens avec leurs promesses fallacieuses. »
 

                     « D’autres nous ont même pris des photos et des images en nous promettant qu’ils reviendront nous pourvoir de ce dont nous avons besoin dans quelques jours. Mais depuis qu’ils sont partis, ils ne se font pas entendre et ne nous font même pas signe. Ils ne font que nous mentir. Nous vous prions de propager notre inquiétude afin que les autorités politico-administratives s’en rendent compte et qu’ils nous viennent en aide », ajoutent quelques vendeuses de manioc râpé avec un ton de mécontentement.
 

                         Signalons que ces propos relatant l’inquiétude des vendeuses du marché ont été recueillis lors d’un petit tour que nous avons effectué dans cet espace commercial dans le cadre d’une curiosité intellectuelle et surtout suite à la demande des concernées qui ont souhaité que nous palpions du doigt cette réalité pour qu’elle soit transmise ex post facto.
 

Bienvenu Balomao