jeudi 28 février 2019

UNE CAMPAGNE D’EVANGELISATION DE L’AUMONERIE PROTESTANTE DE LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE A BUMBA


UNE CAMPAGNE D’EVANGELISATION DE L’AUMONERIE PROTESTANTE DE LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE A BUMBA

La police, en tant que levier de défense indispensable dans un pays, a pour mission universelle d’assurer la protection des citoyens et de leurs biens ainsi que le maintien de l’ordre public.
La Police écoutant l'Aumonier

Cependant, une campagne d’évangélisation publique est menée par des agents de la Police Nationale Congolaise venus de LISALA, chef-lieu de la province de la MONGALA. Au centre-ville de BUMBA, c’est au croisement route MANGA et Avenue DU 30 JUIN que la population locale a vécu un moment de prières, de louanges et d’offrandes sans pareil aux côtés des agents de la Police Nationale Congolaise.

Il s’agit bien évidemment d’un éveil  spirituel et moral des agents de l’ordre et des citoyens à accomplir consciencieusement leurs tâches respectives.

Ainsi, cette intervention de la Police dans l’éducation aux valeurs chrétiennes constitue une lutte contre les abus professionnels des agents de l’ordre et un rétablissement de la confiance brisée avec la population.
L'Aumonier de la Police, Révérend Léon Bauli

En outre, Selon l’aumônier provincial protestant Léon BAULI venu de Lisala, la prédication se poursuivra jusqu’à l’installation de nouveaux pasteurs dans tous les territoires de la MONGALA à savoir : BUMBA, LISALA et BONGANDANGA. C’est pourquoi à BUMBA, le cortège pastoral poursuit sa tournée dans les secteurs et commissariats d’ITIMBIRI et de YANDONGI.  
La Police en action

Dès lors, noblesse oblige, l’agent de l’ordre censé être juste, loyal et honnête, doit renouveler son engagement à bien servir les citoyens au lieu de  se servir malhonnêtement de ces derniers.   

 

                                                                                                      Maître  Iluku  Gabriel




mardi 26 février 2019

Décès de Maman Cécile Mosombo


Décès de Maman Cécile Mosombo

     Le 05 février 2019, Maman Cécile Mosombo s’est éteinte à l’hôpital Notre Dame de Bumba après y avoir passé deux semaines suite à une complication cardiaque dont elle souffrait déjà. En dépit des soins médicaux lui administrés et des efforts fournis par le personnel soignant, la victime n’a pas pu avoir la vie sauve et le souffle de vie lui a été ôté. Le corps de la défunte a été exposé sur l’avenue Nyangara (en direction de l’hôtel Ebunde II) au quartier Saint Raphael dont son défunt mari, Papa Louis Buta également décédé le 12 décembre 2017, fut animateur pastoral pour le compte de la paroisse Notre Dame de Bumba et où familiers et bon nombre de chrétiens catholiques ont rehaussé de leur présence en vue de rendre un dernier hommage à cette fervente maman légionnaire de la paroisse Notre Dame.
Mama Mosombo Cécile, Femme du feu Mokambi Buta Louis.

     A quinze heures locales, le corps de la disparue a été emmené à la paroisse Notre Dame où une messe de requiem a été célébrée par le Curé de ladite paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel, en présence de ses enfants biologiques, de ses familiers, des chrétiens catholiques et d’un groupe de mamans légionnaires dont elle faisait partie. Au cours de la messe, quelques mamans légionnaires qui se sont exprimées lors des intentions n’ont pas manqué à exalter la bravoure de Maman Cécile en évoquant les meilleurs souvenirs qu’elles gardent d’elle, entre autres les sages conseils qu’elle leur prodiguait et la ferme vertu qui résidait dans son for intérieur. Fini la messe, la défunte a été conduite dans sa dernière demeure à Yamagwa, village situé à quelques six kilomètres de Bumba où elle a été inhumée.

Le mamans légionnaires autour du cercueil de mama Cécile

    
 
La dernière bénédiction par la P. Curé
 
 
 Mère de douze enfants dont huit encore vivants, Maman Cécile Mosombo est morte à l’âge de soixante-treize ans.

     Bienvenu Balomao    


vendredi 22 février 2019

Portrait des Abbés Moise Mozolomba et Paulin-Henri Dieu le veut Egwake

 

Portrait des Abbés Moise Mozolomba et Paulin-Henri Dieu le veut Egwake

 

          Selon les déclarations fournies par Benjamin Egwake, le frère aîné de l’abbé Egwake, les deux jeunes prêtres se sont connus depuis leur formation au petit séminaire Saint Charles Borromée d’Isamba à Yaligimba.

          Monsieur l’Abbé Moise Mozolomba, le premier à se présenter avant l’autre, est le fils de Papa Mozolomba Lambert et de maman Marie Josée Ligbagba, habitants de Bumba, mais originaires de groupement Bosambi-Yakoy.


          Après son étude primaire à l’Ecole primaire 1 Notre Dame de Bumba du Révérend Père Carlos Rommel, Moise s’inscrit au petit séminaire de Bolongo à Lisala où il étudie jusqu’en 3e secondaire pour venir à partir du second semestre de 3e année continuer ses études au petit séminaire Saint Charles Borromée d’Isamba à Yaligimba au diocèse de Lolo jusqu’à l’obtention du diplôme d’Etat de la section Littéraire, option Latin Philo en 2009.


Evêque Jean Bertin de Lolo avec L'Evêque Emérite Ferdinand et les deux ordonnés avec leurs amis.
          Il s’inscrit alors pour 3 ans de philosophie à Bamanya St Jean Baptiste à Mbandaka de 2009 à 2013. Il fait ensuite la Théologie de 2013 à 2017 au Grand Séminaire Saints Pierre et Paul de Bosogbete de Lisala.

          Après ces études, il rentre au diocèse de Lolo et est accepté pour le stage à la paroisse Sainte Marie Immaculée de Loloka jusqu’à son ordination diaconale le 13 mai 2018. En aout 2018, il est nommé Secrétaire Chancelier académique et professeur à la propédeutique de Lolo.

          Quant à l’Abbé Paulin-Henri Dieu le veut Egwake Mongenzo, il est le fils de Papa Paulin Egwake, ancien chef de secteur Molua et de Maman Bernadette Akwaki. Lui aussi a fait ses études primaires à l’EP1 Notre Dame de Bumba pour poursuivre ensuite au Collège Notre Dame.

          En septembre 2006, quelques mois après la mort de son père, il décida de servir Dieu en intégra le petit séminaire Saint Charles Borromée de Yaligimba, comme son confrère Abbé Moise, jusqu’à l’optention de son diplôme d’Etat en 2010, quelque mois après la mort de sa mère.


Cathédrale Saint Jean Baptiste au Diocèse de Lolo 
          De 2010 à 2013, il fait des études philosophiques au Grand séminaire Saint Jean Baptiste à Bamanya à Mbandaka où il va rejoindre l’auditoire de son collègue Moise Mozolomba qui avait repris le G1 suite à certains problèmes psychologiques.

De 2013 à 2017 : études de théologie au grand séminaire Sts Pierre et Paul de Bosogbete de Lisala.

En septembre 2017, il est accepté pour le stage à la paroisse Saint Willibrord de Moenge jusqu’à l’ordination diaconale le 20 mai 2018.

Tout en étant diacre il assuma certaines fonctions importantes : en aout 2018, il est nommé Recteur au Petit Séminaire Saint Charles Borromée de Yaligimba, l’école qu’il connaissait déjà bien…, et ce, jusqu’à son ordination presbytérale.

                                                                      Antonio Lisuma

                  

 

lundi 18 février 2019

La chorale Monzoto mwa tongo fête ses 46 ans


La chorale Monzoto mwa tongo fête ses 46 ans

La Chorale Monzoto mwa tongo, la principale de la paroisse Notre Dame de Bumba, a fêté son 46e anniversaire au cours d’une messe dite le dimanche 3 février 2019 par le Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, le Révérend Père Carlos Rommel.

A l’avènement de ce dernier comme Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba en septembre 1970, la chorale Monzoto mwa tongo s’appelait alors Chorale Sainte Cécile. C’est en 1973 que le Père Curé conféra le nom de Monzoto mwa tongo (étoile du matin en lingala) à ladite chorale, puisque soucieux de marier harmonieusement  l’activité matinale de la chorale qui chante tôt le matin avec l’une des appellations de la Vierge Marie l’étoile brillante du matin, la patronne de la paroisse.

Cela fait donc 46 ans jour pour jour depuis que la chorale, sous cette appellation, existe à la paroisse Notre Dame, et reçoit chaque année de nouveaux adeptes qui, au bout de cinq ans de prestation, prêtent leur serment pour mieux servir au sein de la chorale.   


Le renouvellement de leur engagement
Cette année, les nouveaux choristes n’ont pas prêté serment mais les anciens ont eu l’occasion de renouveler leurs vœux d’anciens choristes. Ainsi, se sont-ils tous présentés, toutes promotions confondues devant le Curé, peu après l’homélie de celui-ci, et ont renouvelé en chœur leurs vœux en ces termes de langue lingala : « Kristu Mokonzi, oponi ngai nayembela yo o miso ma batu bomoi bwa ngai mobimba, Amen » ; se traduisant par : « Seigneur le Christ, tu m’as choisi pour chanter en ton honneur devant les gens durant toute ma vie, amen. »


La bénédiction du Père Curé.
La chorale s’organise, comme toutes les autres associations pastorales de la paroisse, avec autonomie de gestion, sous la supervision d’une équipe dirigeante. Actuellement le groupe évolue sous la direction de son président Monsieur Molombi qui est à la troisième année de son premier mandat. Il est secondé par Monsieur Willy Metutia, et madame Jeanne Matsi tient la caisse pendant que Guillaume fait le secrétariat.

                                                                       Antonio Lisuma  

 


vendredi 15 février 2019

Bumba : Les agronomes accusés de passivité


Bumba : Les agronomes accusés de passivité

                       Les techniciens agronomes de Bumba sont reprochés d’une attitude passive du fait qu’ils ne parviennent pas à valoriser les travaux de la terre au sein de leur milieu. Ce reproche est formulé par une bonne partie de la population bumbatracienne qui, constatant la rareté de certains fruits et légumes, souhaite voir dans sa contrée l’abondance des fruits, légumes et tant d’autres plantes à partir de la pratique des connaissances acquises dans l’atelier forgeant les spécialistes en agronomie. Cette réclamation est due à la faible production des produits agricoles de consommation courante tels qu’avocat, orange, banane et autres fruits comestibles dont la nécessité s’avère très utile à la santé humaine.

                 Outre le reproche formulé, elle suggère aux techniciens de l’agronomie d’organiser des forums ou d’animer des émissions aux radios locales afin de bannir des lacunes dans les esprits des planteurs de la place qui ne sont pas à mesure de réaliser une récolte abondante ou conforme au travail abattu.
 
 
                    Cependant l’absence au marché des fruits comme la papaye et l’ananas pousse les Bumbatraciens à déplorer ce caractère passif et à inviter les concernés à mettre en pratique leurs connaissances afin que cette pénurie inquiétant la population soit éradiquée et que cette dernière soit toujours pourvue de ce dont elle a besoin comme pain quotidien. Pour ce faire, elle salue l’audace de quelques braves agriculteurs et de quelques agronomes actifs qui font preuve de la maîtrise du savoir agronomique en aidant le marché bumbatracien  à combler quand même son espace vert.

 
                 Nous rappelons que le territoire de Bumba se trouvant dans la province de la Mongala est entouré d’une immense forêt qui n’a toujours été frôlée que par une agriculture artisanale pratiquée par les autochtones qui usent de leur savoir pour approvisionner le territoire en vivres.
 

 
                  Sur ce, nous sommes d’avis que l’intervention des agronomes professionnels auprès de ceux qui sont amateurs pourrait bel et bien gonfler ou abonder le rendement agricole au cas où ces spécialistes de l’agronomie se plongeraient dans les travaux de la terre qu’ils sont sensés maîtriser afin de faire de leur terroir un grenier susceptible d’attirer à son profit la curiosité des régions environnantes.

                                                                                                        Par Bienvenu Balomao      





 

mercredi 13 février 2019

Collation des grades des infirmiers A2 de la 2e promotion de l’ITM Notre Dame de Bumba


Collation des grades des infirmiers A2

de la 2e promotion de l’ITM Notre Dame de Bumba

 

La salle polyvalente de la paroisse Notre Dame de Bumba a de nouveau vibré ce dimanche 20 janvier 2019 à l’occasion de la collation des grades de 9 infirmiers A2, lauréats  de la deuxième promotion de l’Institut Technique Médical (ITM) Notre Dame de Bumba, au bout de quatre ans de formation des infirmiers A2 de l’option hospitalière.
Les Lauréats et les dirigeants de l'école ITM

Pour les 12 finalistes admis à la classe terminale au début de l’année scolaire en septembre 2017, l’ITM a réussi à présenter 11 candidats aux Examens d’Etat de l’édition 2018, à l’exception d’un finaliste qui a désisté par manque des frais scolaires à payer pour toute l’année scolaire, lesquels frais étaient pourtant estimés à environ 300.000 Francs congolais, soit, légèrement moins de 200 $ dollars US.

La première : Guga  Séraphine
Les résultats  publiés aux Examens d’Etat faisaient état de 9 réussites contre deux qui ont courbé l’échine avec 3 échecs aux cours de Santé communautaire, de Pathologie et de Techniques des soins.

Voici ci-après les résultats des onze candidats :

1.    Guga Séraphine : 60,7

2.    Adogo Esau : 60,6

3.    Mbanze Marceline : 58,8

4.    Lenza Aicha : 58,5

5.    Hiba Joel : 58

6.    Zapili Gédéon : 57,6   

7.    Ndoko Francine : 55,7

8.    Mazo Jean Pierre : 55

9.    Masimo Aristote : 54,6

10. Mosuku Camille : 51,8

11. Sabungi Hortence : 51,8

Les cérémonies de collation des grades et de prestation de serment de Florence Nightingale pour les 9 infirmiers présentés ci-haut ont commencé vers 14 heures 30.

De nombreux discours furent prononcés à cette occasion. Docteur Trésor Likenge, le Préfet de l’Institut, était le premier à prendre la parole après l’introduction faite par la dame Yafungu Patience, la femme Proviseur de l’ITM. Il a remercié tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette formation des infirmiers A2, en commençant par le Promoteur de l’école, le Révérend Père Carlos Rommel, en passant par les enseignants professeurs, pour aboutir aux élèves eux-mêmes, ainsi qu’à leurs parents.
Le docteur Likenge Trésor et ses lauréats.

Le docteur a expliqué, entre autres, le bien-fondé de l’école, pourquoi le Promoteur a eu la très bonne idée de créer cette école, le souci majeur de produire des personnels soignants de qualité pour assurer un service de qualité d’abord à l’Hôpital Notre Dame que le même promoteur a créé vers 1986, mais également pour d’autres institutions sanitaires de Bumba en particulier et dans toute la république, en général.


Tous ensemble
Le promoteur de l’ITM Notre Dame de Bumba, le Révérend Père Carlos a également pris la parole vers la fin des discours, et a encouragé les infirmiers de faire de bons travaux, de bien soigner les malades : « Les infirmiers doivent veiller à faire guérir les malades en leur administrant un soin de qualité », a-t-il dit. « Ils ne doivent pas ‘dormir’ pendant leur service de nuit, a renchéri le prêtre, mais toujours veiller et être prêts à accueillir les malades ».
Le joie après le travail

« Aussi les gens doivent-ils s’habituer à amener leurs malades à l’Hôpital, a poursuivi l’homme de Dieu, et ne plus perdre leur temps dans les endroits de culte pour prier Dieu car celui-ci a déjà donné de l’intelligence aux hommes, les uns pour découvrir les médicaments, les autres pour soigner les malades, il ne sert à rien d’aller prier pour que les malades guérissent miraculeusement, cela revient à insulter Dieu ! », a-t-il conclu.

                                                                           Antonio Lisuma





lundi 11 février 2019

EXCLUSION SCOLAIRE DES ELEVES TRICHEURS


EXCLUSION SCOLAIRE DES ELEVES TRICHEURS

Le 15 janvier dernier, au cours d’un rassemblement scolaire, le préfet des études du collège Notre Dame publie la décision du conseil de discipline infligeant un châtiment exemplaire à trois élèves déclarés coupables de « tricherie ». Cette fois ci, ce sont les élèves de 6ème secondaire, tous candidats aux Examens d’Etat de l’option Math Physique. « Qui aime bien, châtie bien », dit-on. Nous rappelons ici que tricher c’est enfreindre les règles d’une épreuve en vue de réussir malhonnêtement.

Dès lors, nous estimons cette décision avantageuse dans un milieu scolaire, quoique les parents d’élèves coupables supportent douloureusement cette peine.


Le Collège a besoin des peintures ! Qui nous aidera !!
Ainsi, cette mesure répressive est un remède nécessaire à l’éducation de la jeunesse sur qui repose l’espoir du pays. Aujourd’hui, ce fléau avec ses corolaires notamment la corruption, la fraude, le vol, le détournement, détruisent gravement  notre société où nous ne cessons de déplorer des diplômés incompétents, des dirigeants corrompus, des cadres détourneurs de fonds publics, etc.

En outre, cette décision est une prévention efficace contre les risques de la prolifération des réussites non méritées dans notre milieu éducatif.

Il est donc vital de condamner fermement la tricherie, la fraude, la corruption en vue de sortir notre société de l’abîme où elle se trouve plongée depuis des décennies.  

                                                               Maitre Gabriel ILUKU.

 

 





vendredi 8 février 2019

Le FC SALONGO bat DCMP de Bumba et se place en tête du classement


Le FC SALONGO bat DCMP de  Bumba et se place en tête du classement

Le Football Club Salongo a humilié son éternel rival le Daring club Motema Pembe de Bumba par un score de 2 buts à zéro au cours d’un match de football joué ce samedi 26 janvier 2019 au stade Père Carlos de la paroisse Notre Dame de Bumba.

Comptant pour la 14ième  journée du championnat local phase retour organisé par le Cercle de football de Bumba, ce match, derby de Bumba, marquait un tournant décisif pour chacun de deux plus importants clubs de Bumba d’autant qu’il permettrait au club vainqueur de se hisser provisoirement en tête du classement du championnat local.


Les fans de Salongo
Chose faite, le club rouge-noir cher à Doudou Ambaya le président, a démontré sa supériorité en battant le team vert-blanc, et se classe provisoirement en tête du championnat avec 35 points devant son éternel rival le DCMP qui perd les pédales et patauge avec 33 points.
Les fans de DCMP

Le DCMP, sous la conduite de Coach Coco avait pourtant accéléré le jeu tout au long du match sans avoir la chance de concrétiser ses ambitions pendant que Mauna Changachule le Coach de Salongo observait attentivement les poussées des joueurs de DCMP, et  finit par découvrir vers la 70e minute de jeu la faille au milieu défensif de DCMP.

C’est alors qu’il fera entrer deux attaquants de pointe qu’il s’est garder jusque-là pour lui apporter du souffle. Il s’agissait de Bokonga-Neymar et Mputu dont l’entrée au terrain renversa la tendance menaçante de DCMP en faveur de Salongo. Vers la 82e minute, Neymar récupère le ballon, fonce dans la défense  de DCMP et passe la balle à Abia-Kalaba le capitaine de l’équipe qui marque par coup de tête sous le vacarme assourdissant du grand public « salongoen » avide de but. C’est l’effervescence du public de Salongo disséminé presque partout dans un stade plein à craquer, surtout aux gradins du côté de l’église Notre Dame.
Le coach COCO avec son DCMP

A la deuxième minute de temps additionnel, l’autre attaquant Mputu fonce avec le ballon dans la défense « daringienne », dépasse le bouillant libero Kevin Boateng de DCMP et passe sa balle à son coéquipier Neymar qui réussit à tromper l’attention du portier Daniel de DCMP en tirant à bout portant au ras du sol ; la balle achève sa course au filet sous la stupéfaction des fans de Motema pembe, tétanisés par ce « coup de grâce ». C’est le deuxième but de Salongo, qui plongea leurs fans dans une euphorie indescriptible. L’ambiance des buts s’est poursuivie même après le dernier coup de sifflet de l’arbitre, à travers les rues où certains « festoyaient » en roulant à tombeau ouvert en motos et « toleka », mais également dans les différents débits de boissons …

                                                                               


L'équipe gagnante : SALONGO
                                                          Antonio Lisuma 



jeudi 7 février 2019

UNE POIGNEE D’ELEVES DE 6EME SECONDAIRE ASSIMILES AUX AUTODIDACTES DES EXAMENS D’ETAT


UNE POIGNEE D’ELEVES DE 6EME SECONDAIRE ASSIMILES AUX AUTODIDACTES DES EXAMENS D’ETAT

            Après avoir été sans motifs valables assimilés aux « autodidactes », une poignée d’élèves réguliers de  6ème secondaire traversent une situation sévère de stress quant à la passation de leurs épreuves historiques d’Examens d’Etat.

            Il résulte de la réalité ci-dessus que les noms de ces élèves ne sont pas repris sur la liste déclarative des élèves finalistes par leurs chefs d’établissements et ce, malgré leur admission aux épreuves d’Examens d’Etat justifiée à l’issue du contrôle de leurs dossiers et le remplissage des fiches d’inscription aux Examens d’Etat appelés communément « Formulaires des Examens d’Etat ».

            Ces élèves de 6ème supposés  depuis lors réguliers, ne sont pas reconnus aujourd’hui à l’Inspection Générale qui vient de publier les listes définitives des candidats finalistes réguliers aux Examens d’Etat. Ils sont sans procès convertis aux autodidactes.


Quelque 'uns de ces finalistes malheureux
            D’ailleurs, ce statut « Autodidacte » peut également offrir une matière à controverse car, un autodidacte est quiconque qui s’instruit seul ou sans maitre; ce dernier ne peut plus être encore un élève régulier en classe. Le cas de ces élèves infortunés est grave et contraire à toute logique pédagogique rationnelle !

Cependant, l’Inspecteur chef de pool du secondaire de Bumba I,    monsieur Boniface KUSAGBA, qui est très indigné de cette triste réalité, assure d’accompagner ces élèves délaissés  durant toutes les épreuves des « autodidactes » dont le préliminaire est prévu le mois de février en cours.

            Tenant compte de la psychose provoquée au sein de ces élèves ainsi que de leurs parents, nous avons estimé nécessaire de fustiger ces abus professionnels insoutenables dont en sont victimes ces élèves très angoissés. Nous implorons également les autorités hiérarchiques compétentes à s’investir davantage aux fins d’aligner comme candidats réguliers tous ces élèves aux épreuves prestigieuses d’Examens d’Etat et ce, aux frais des établissements scolaires respectifs ayant insidieusement commis ce genre d’imprudence grave. Et ce sera le triomphe d’une justice équitable.           
 
                                                                                     Maître Iluku Gabriel

mardi 5 février 2019

Etat d’agitation pour cause de mort à Bumba


Etat d’agitation pour cause de mort à Bumba

La cité de Bumba a vécu un climat inhabituel le dimanche, 27 janvier 2019, suite au décès inopiné d’une femme mariée nommée Pélagie MOSALA, vendeuse d’huile de palme résidant à Ebonda.  

L’infortunée  Pélagie eut une altercation violente avec une certaine Kadiza, elle aussi, femme mariée mais, vendeuse de friperie qu’on appelle localement « tsarangaise ».

De cette vive altercation, une bagarre s’en est suivie au cours de laquelle Pélagie succombera quelques heures dans un centre de santé du quartier bloc SEDEC. Très désolée de ce désastre, Kadiza va se livrer à la justice.

Contre toute attente de ce décès, la famille de la victime fait une descente sur terrain avec une frange d’agitateurs pour vengeance.   Ils se  livrent au pillage des biens, à l’incendie de la maison et d’autres objets trouvés au domicile de la meurtrière.  

Malgré les appels d’apaisement de l’autorité tant locale que coutumière, un état d’agitation violente a fini par gagner le quartier Bloc SEDEC où les manifestants venus d’EBONDA voulaient à tout prix venger cette mort.
On emmène le cercueil

Après un arrangement difficilement trouvé avec la famille de la victime sous les bons offices de l’autorité coutumière autour des frais funéraires, ce sont les femmes qui manifestèrent en dernier lieu  leur indignation quant à  l’état du cercueil jugé très piteux. Elles l’ont flanqué au feu ardent qui flambait encore dans la parcelle alors  que tous s’apprêtaient à  conduire le corps à EBONDA pour l’enterrement.

Le mécontentement des mamans.
Très déterminés, les manifestants ont pris sous la menace d’une forte pluie, le corps de la pauvre maman Pélagie sur un lit pour le conduire à Ebonda, localité d’origine de la défunte située à douze kilomètres de Bumba. Ils passeront par l’Etat-major de la Police Nationale Congolaise où les agents  de l’ordre les ont dispersés par les tirs d’armes à feu. Ils ont bien tenu ferme en allant se procurer un autre cercueil en ville pour l’inhumation de la victime avant de regagner Ebonda.
Le point final du cercueil.

Pour tout dire, nous fustigeons la violence tant verbale que physique des uns et des autres, en déplorant cette mort si désastreuse et bien d’autres dommages matériels collatéraux.


Heureusement la police surveille
 
La paix collective est une vertu qui ne peut se garantir que par la culture de la non-violence, principe cher à Martin Luther. L’Etat a une part de responsabilité de veiller à la protection de la population ainsi que de leurs biens. Recourir aux moyens violents pour trouver des solutions aux différends, c’est se faire juge et partie.  
 
                                                                                      Maître   Iluku  Gabriel