mercredi 31 août 2016

Les clubs de football de Bumba confient la gestion financière à la paroisse Notre Dame de Bumba


Les clubs de football de Bumba confient la gestion financière
à la paroisse Notre Dame de Bumba

Il était 16 heures et demie lorsque les clubs de football de Bumba se sont réunis à la paroisse Notre Dame ce lundi 29 aout 2016 pour confier à la paroisse la mission de gérer financièrement les recettes générées par les rencontres sportives au stade de la paroisse Notre Dame.
Mr Pengele Cédric, l'Administrateur Adjoint en charge de l'ECOFIDE

Cette réunion fait suite à celle initiée par Monsieur Pengele Cédric, l’Administrateur du territoire adjoint en charge de l’économie, finance et développement, qui, dans le souci majeur d’installer un climat d’entente mutuelle entre les représentants sportifs de Bumba afin de promouvoir et de développer le football de Bumba, a jugé bon que ceux-ci se réunissent et mettent fin à cette crise.
Salutation après une rencontre avec l'Administrateur de Territoire Adjoint

Or, la crise principe qui handicape le football de Bumba est celle de la mauvaise gestion financière des recettes générées par les rencontres sportives. C’est la cause principale qui a poussé les clubs à désavouer le comité exécutif sortant à travers leur pétition. Il était tout à fait logique de confier à titre expérimental cette gestion financière à un organe neutre de gérer en toute transparence les recettes de football de Bumba.


C’est dans cette logique que les clubs ont décidé à l’unanimité de confier à la paroisse Notre Dame la gestion financière du stade. La paroisse va concrètement organiser financièrement les matches, c’est-à-dire imprimer les billets d’entrée, les estampiller conjointement avec le type de la DGRAD (la taxe de l’Etat), vendre les billets, assurer la garde aux différentes portes d’entrée au stade, s’occuper des 20 % des recettes brutes générées au cours d’une rencontre de football, payer les bénéficiaires, c’est-à-dire les arbitres, les gardes d’entrée, etc., avec bien sûr, la collaboration du nouveau comité exécutif de cercle qui sera élu le 30 aout 2016. 
Un match opposant Ouragan au DCMP, photo d'archive
La victoire était de DCMP
Il revient maintenant à la paroisse à travers son comité de gestion du stade de s’occuper de cette lourde responsabilité lui confiée, de constituer l’équipe qui s’occupera de cette gestion financière.
                                                                              Antonio Lisuma











mardi 30 août 2016

Vers la résolution de la crise au sein du Cercle de football de Bumba


Vers la résolution de la crise au sein du Cercle de football de Bumba
L'Administrateur Adjoint, Mr Pengele préside une réunion avec les représentants sportifs
          Le Cercle de football de Bumba est secoué par une crise qui dure depuis la fin du championnat local de football de Bumba, édition 2015. Cette crise a débuté avec la pétition écrite au début de cette année 2016 par les clubs pour désavouer le comité exécutif de cercle de football de Bumba, accusé de malversation financière.

          Les clubs l’ont fait savoir au cours d’un entretien avec Monsieur Pengele Cédric, l’Administrateur du territoire adjoint en charge de l’économie, finance et développement (Ecofide), qui a présidé le jeudi 25 août 2016 une réunion à laquelle ont pris part tous les représentants sportifs du football de Bumba, à savoir, les clubs, les arbitres, les joueurs, le comité exécutif déchu de cercle, le comité de gestion du stade, sans oublier le chef de service de sport.   
La réunion a eu lieu au bureau de l'A.T.A.
          Les clubs ont expliqué à l’autorité territoriale les motifs qui les ont poussés à démettre les membres de cercle de football de Bumba. « Ceux-ci ont détourné de l’argent généré à chaque rencontre sportif et n’ont fait que partager les miettes aux clubs bénéficiaires, ont-ils laissé entendre ».
Un aspect de la réunion
          Par exemple, la part normale qui revient à un des clubs populaires comme FC Salongo ou DCMP/Bumba à l’issue d’une rencontre sportive qui les oppose et après le partage des recettes nettes est estimée à près de 500.000 FC (soit, 500 $ US), s’il n’y a pas de détournement des recettes. Mais, pendant le dernier championnat local organisé par le comité exécutif désavoué du Président Vicky Ekongo, de son 2e Vice-Président José Madoka et du Secrétaire Adjoint André Lokaya, lesdits clubs populaires (pour ne citer qu’eux) recevaient chacun une bagatelle de 60.000 FC (l’équivalent de 60 $ US), soit le 1/10e de la part normale. Somme nettement inférieure même à la dépense engagée par le club !
Le stade de Bumba, la pelouse récemment plantée grandi déjà
Le mur du stade
          Et pourtant, le nombre de spectateurs ayant entré par la porte présage avoir une recette nette qui permettrait au club populaire de jouir de sa part normale de près de 500 $. Ce qui n’était pas fait. Cela sous-entend alors qu’une bonne partie des recettes est détournée par l’organisateur financier du match de football. Ceci était aussi confirmé par le Comité de gestion du stade qui a fait savoir par son président qu’il avait organisé un système de pointage des spectateurs qui entraient par les portes (sans tenir compte de ceux qui escaladaient les murs), pour. Ce système a confirmé que le nombre de personnes ayant entré au stade par la porte était à 70 % supérieur au nombre présenté sur document financier par l’organisateur du match, c’est-à-dire le comité exécutif du Cercle de football. Ce qui appuie la thèse des clubs qu’il y a eu bel et bien détournement massif des recettes au cours du dernier championnat local de football de Bumba. 
Une photo souvenir prise après la réunion devant le bureau de l'Administrateur adjoint, on y voit, entre autres, quelques représentants des clubs
 
          Face à ces plaintes qui jaillissaient de partout contre le comité exécutif sortant : les arbitres qui n’étaient pas souvent payés à l’issue de plusieurs matches, les clubs ainsi que le Comité de gestion de stade qui ne recevaient pas entièrement la part qui leur revenait selon la clé de répartition officielle en vigueur, l’Administrateur a jugé bon que tous les membres sportifs se réunissent de nouveau et très prochainement pour tenter tant soit peu d’harmoniser avec transparence un bon système d’organisation financière des matches de football de Bumba.
                                                                     Antonio Lisuma
        

jeudi 25 août 2016

L’actualité footballistique à Bumba



          L’actualité footballistique à Bumba

Au terrain du T.P NZANZA


          Bien que les travaux de réhabilitation entrepris par la paroisse Notre Dame ne permettent pas aux joueurs de fouler la pelouse du stade, cependant les footballeurs et tous les amoureux du football  bumbatracien ne cessent de se préoccuper des activités footballistiques. Des séances d’entraînement continuent à avoir lieu dans de différents petits terrains de la ville. 


Lors du match qui a opposé les quartiers Far West et Ngamanzo
Les spectateurs au terrain du T.P NZANZA

          Pour permettre aux joueurs de conserver leur talent, un championnat inter-quartier a été organisé au terrain du T.P Nzanza. Lors de ladite compétition, plusieurs matchs amicaux ont été livrés par les footballeurs de différents clubs bumbatraciens repartis chacun dans son quartier respectif. Et la finale a eu lieu le vendredi 19/08/2016 à 15h entre les quartiers Far West et Ngamanzo qui a remporté la coupe grâce au but marqué dans les quinze dernières minutes par Trésor Baggio du DCMP/BUMBA.


                                                                               Bienvenu Balomao




mercredi 24 août 2016

Un tolekiste retrouvé mort chez lui


Un tolekiste retrouvé mort chez lui

          Un transporteur cycliste communément appelé « tolekiste » répondant au nom de Cédric est retrouvé mort, apparemment pendu et les mains ligotés, dans sa chambre chez monsieur René Bangoy son beau-frère à l’avenue Monga Ndenge dans le centre-ville de Bumba, non loin de la poste le matin du mardi 23 aout 2016.  
          Selon les renseignements fournis par les voisins et quelques membres de la famille du défunt, le Tolekiste Cédric s’est chamaillé la veille avec sa femme qu’il soupçonnait vivre dans la débauche, malgré sa grossesse. Après une dispute conjugale violente avec des coups et des gifles, l’épouse du Tolekiste a pris nuitamment la fuite en emmenant toutes ses affaires chez sa famille.

         Le Tolekiste est resté seul durant cette nuit dans sa chambre, hormis un petit garçon qui passait la nuit au salon. Le matin, les autres membres de la famille du défunt, habitant dans la pièce voisine de la maison, étaient  surpris de retrouver la porte du salon ouverte, et même celle de la chambre de Cédric ; et celui-ci presqu’assis sur son lit, avec les mains ligotés, la corde au cou et reliée jusqu’aux toits de chaume, la tête légèrement inclinée vers le bas, en position de prière. 

          Cédric est-il assassiné, ou il s’est tout simplement pendu ? Cette dernière hypothèse ne parait pas possible d’autant que le cadavre avait les mains ligotées, et la corde du cou n’était pas tendue car sa tête était inclinée. En plus, la hauteur de la toiture ne pouvait pas permettre au niveau de la chambre d’effectuer une chute libre avant d’atteindre le sol, car en se tenant debout, on pouvait toucher le toit. La corde du cou n’était pas aussi forte pour résister sans se casser pendant la chute.


          Donc, l’hypothèse la plus plausible est celle de l’assassinat du tolekiste, mais par qui ? Directement par sa femme ? Elle était rentrée chez sa famille, en plus elle n’était pas assez forte, avec sa grossesse pour tuer un homme. Peut-être par les frères de sa femme. Si tel est le cas, la scène s’est-elle déroulée dans la chambre sans que les  autres membres de la famille occupant une pièce voisine n’en écoute le bruit ?  Même pas le petit garçon passant la nuit au salon ? Peut-être que Cédric s’est déplacé lui-même chez sa femme, et là il était achevé par ses beaux-frères qui ont ensuite ramené le corps jusque dans sa chambre pour monter précipitamment la scène de pendaison… Sinon, ce serait par quelqu’un d’autre, mais qui ? 


          En tout cas l’affaire est entre les mains de la police à laquelle la population demande d’effectuer une enquête sérieuse, car la femme et quelques membres de famille de celle-ci sont aux arrêts pour raison d’enquête.  
          Pendant ce temps, les tolekistes  de Bumba se sont organisés pour acheter le cercueil et enterrer leur collègue, mais faisant un certain cortège de colère, laquelle colère avait commencé tôt le matin, dès l’annonce de la mort …
                                                                 Antonio  Lisuma  

mardi 23 août 2016

La SNEL Bumba en état d’inactivité


La SNEL Bumba en état d’inactivité

          Contrairement à la REGIDESO qui essaie de redonner de l’espoir à la population de Bumba par les divers travaux de réfection de l’usine de traitement d’eau et du bâtiment administratif que la société effectue, la société nationale d’électricité, la SNEL, quant à elle,   n’est plus que l’ombre de lui-même. 
Le bâtiment abritant le siège de l'agence SNEL/Bumba

          Aucun travail de réhabilitation n’est en jour. Il suffit de jeter un coup d’œil au bâtiment abritant le bureau administratif ou le siège de l’entreprise génératrice de l’énergie électrique à Bumba, pour se rendre compte de son inactivité totale.
          Le bâtiment est dans un délabrement avancé. D’aucuns se demandent s’il existe du personnel de la SNEL à Bumba, ou s’il y a une représentation locale de cette entreprise paraétatique ? Sinon, pourquoi cette entreprise est abandonnée à son triste sort au point que même les mauvaises herbes envahissent l’intérieur du bureau à travers un mur écroulé ?
Les mauvaises herbes envahissent les bureau à travers un mur écroulé

          Est-ce que les autorités hiérarchiques provinciales ou même nationales de cette société savent ce qui se passe à Bumba concernant l’état de délabrement avancé du bâtiment de la SNEL Bumba et même du générateur ?
          Il y a quelques années, 5 ou 6 années passées, ce groupe générateur fonctionnait, et le courant électrique produit était consommé par les clients d’alentour, mais l’énergie électrique fournie, sans aucune installation de transformateur survolteur, était insuffisante pour couvrir le besoin d’une population bumbatracienne estimée à près de 100.000 âmes, sans compter les rizeries et les autres moyennes usines de la ville ! 
Le bâtiment de groupe générateur de la SNEL

          Trop vite, l’entreprise est tombée en faillite (puisque le courant était distribué à un grand nombre de gens au point d’abimer même le générateur) et l’énergie, n’étant pas de bonne qualité, ne pouvait pas vraiment générer des recettes. Tout était arrêté, le bureau fermé, et même le mur du bureau s’est mis à écrouler…
          Quel triste « chantier de la révolution de la modernité » clamée presque partout en RD Congo mais sans que ce leitmotiv soit aussi entonné ici en Equateur, pardon, ici à la Mongala et surtout à Bumba !
          Une délégation de la SNEL venue de Kinshasa vers les années 2010 avait effectué une certaine prospection sur la possibilité d’ériger un barrage hydroélectrique sur la rivière Molua, une petite rivière se jetant au fleuve Congo à l’ouest de la ville de Bumba. Cette initiative a fortement réjoui la population, mais depuis, l’initiative est tombée dans les oubliettes, tant la faisabilité d’une telle entreprise sur une rivière n’affichant aucune chute d’eau nécessite des grands capitaux.
La rivière Molua peu en amont du pond

          Dans l’entretemps, la population, délaissée, essaie tant bien que mal de se prendre en charge. Certaines avec leurs petits générateurs produisent du courant électrique qu’elles distribuent aux voisins, non sans certains risques de contact mortel avec le fil électrique pendant des pluies et des vents, moyennant paiement journalier d’un litre de gasoil, et d’autres se débrouillent avec des batteries, des panneaux solaires ainsi que des convertisseurs. Le soleil est quand même gratuit pour tout le monde …  
                                                                  Antonio Lisuma