dimanche 31 janvier 2021

Un nouvel orchestre voit le jour à Bumba

                       Un nouvel orchestre voit le jour à Bumba

Les guitaristes de Metro Musica

Amant de la musique et soucieux de relever la culture musicale dans le territoire de Bumba et dans la province de la Mongala en vue d’adjuver des jeunes mongalais qui témoignaient d’ores et déjà d’un certain talent en se produisant sans instruments qu’exigent la musique classique par le système connu sous l’appellation « Play back », Christian Adoula, l’un des fils du terroir, vient de mettre à place un orchestre baptisé « Metro Musica » avec des instruments musicaux nécessaires pour que ces talentueux jeunes hommes puissent livrer des concerts d’une manière harmonieuse en combinant le son agréablement à l’oreille tel que le stipule la définition de la musique.

Christian Adoula, le patron de Metro Musica

Composé de vingt et un musiciens, l’orchestre Metro Musica compte huit chanteurs avec une chanteuse, deux animateurs, quatre danseuses et six défenseurs qui organisent hebdomadairement des séances de répétition du lundi jusqu'au jeudi à partir de dix heures, séances qui se terminent à seize heures dans la concession où est bâti le Metro Bar dont la renommée est connue de tout Bumba.

Pendant le concert

Cependant les soirées de vendredi et de dimanche sont les moments propices pendant lesquels les ténors de l’orchestre Metro Musica exhibent au public bumbalais leurs talents en lui présentant les acquis maîtrisés lors de ces séances de répétition dans l’enceinte du Metro Bar situé sur la route Manga derrière le bureau territorial du Mouvement de Libération du Congo, parti cher à Jean Pierre Bemba Gombo.

A en croire Christian Adoula, le patron de Metro Musica, sa vision sur l'avenir de l'orchestre est que ce dernier atteigne le même niveau que tous les autres orchestres de la République Démocratique du Congo qui sont en train de faire écho au niveau national comme international. Et que tous ceux qui en auront besoin lors de différentes manifestations puissent l'inviter lorsqu'il est nécessaire. En effet, le leader de Metro Musica ne dissimile pas son désir de voir un jour son initiative traverser des mers et océans pour livrer des concerts dans divers coins de la planète.

Signalons par ailleurs que les mélodies du groupe Metro Musica qui interprète également les captivants titres des orchestres nationaux tels que Quartier latin de Koffi Olomide, Wenge BCBG de J.B. Mpiana, Wenge Maison Mère de Werrason et autres attirent déjà l'attention de pas de Bumbalais surtout jeunes qui répondent massivement à ces rendez-vous vespéraux de vendredi et de dimanche en vue de savourer les plats leur offerts par cet orchestre bumbalais qui vient à peine de voir le jour.

Le groupe Metro Musica en plein concert

Il sied de préciser que le groupe Metro Musica a vu le jour le 18 septembre 2020 à Bumba grâce aux efforts de Christian Adoula, son président.

Bienvenu Balomao





samedi 30 janvier 2021

Le marché sur les rues, une activité économique rentable !

Le marché sur les rues, une activité économique rentable !

Le marché central de Bumba, celui situé entre les avenues du 24 Novembre et Nyangara, sur la direction-prison ou Lobo, étant en construction d’abord par le Feu Général Mahele Lieko Bokungu au début des années 1990 et ensuite par la volonté magnanime du Révérend Père Carlos Rommel depuis 2004, toutes les activités commerciales étaient emportées depuis vers l’autre marché situé entre le Bureau de cité et la route Manga.

Les magasins et boutiques sur la route Manga, entre av Lolo et du 24 novembre 

L'entrée du marché en face de Bureau de cité

Celui-ci n’avait certes pas de dimension grandiose de l’autre marché en construction mais pouvait quand même regorger de nombreux commerçants, qui avaient d’ailleurs construit beaucoup de magasins et de boutiques tout autour du marché, avec les ouvertures à l’intérieur de la concession du marché, au point que pour s’acheter des marchandises, il faudrait d’abord entrer dans la concession du marché et s’acheter ensuite ce dont on avait besoin.

Les commerçants dont la majorité étaient des autochtones de Bumba, ou du moins des habitants de Bumba, se sont regroupés dans une mutuelle dite Association des commerçants de Bumba, (ACBU, en sigle.), laquelle était forte et assurait la protection de ses membres.

Mais à l’arrivée massive des commerçants Nandé vers les années 2006, depuis le gouvernement 1+4, après la guerre et la réunification de la RDC, il y eut changement de situation : les Nandé ne voulurent pas se créer de l’espace ou se meuler avec ACBU à l’intérieur du marché, mais résolurent d’ouvrir leurs magasins en dehors du marché et au bord des rues environnant le marché, c'est à dire soit sur la route Manga, soit sur l’avenue du 24 Novembre, du Trente juin, Yambenga ou sur l’avenue Mobutu autour du Rond-point.

En conséquence, les commerçants Nandé connurent un succès foudroyant, car les clients achetèrent plus les marchandises au bord de la route, surtout chez eux, puisque les marchandises y étaient bon marché ! Certains parmi eux parvinrent à s’acheter des parcelles qui les ont hébergés pour leur commerce, même à 50.000 $, je dis bien cinquante mille dollars, pour une parcelle sur les rues précitées à Bumba !

Les Nandé l'ont acheté à 50.000 $ !

Désolés, les membres de l’ACBU ne surent plus à quels saints se vouer, car leurs marchandises, souvent vendues à des prix exorbitants ne s’écoulèrent plus comme avant ou pendant les guerres dites de libération. Certains fermèrent leurs magasins pour se réfugier dans les villes avoisinantes comme Lisala et surtout Gemena ;

Les boutiques ACBU désertées

mais l’ironie du sort, ils s’y retrouvèrent encore avec d’autres Nandé qui les rejoignirent ! Les autres liquidèrent leurs marchandises soit pour cesser le commerce et entamer d'autres activités, le champ par exemple.

Les magasins en ruine

Les magasins ainsi abandonnés à leur triste sort tombèrent en ruine, ou se transformèrent en dépotoirs du marché, sous les yeux indolents du gérant du marché qui ne sait pas vraiment son rôle. 

...magasins transformés en dépotoirs 

Des magasins transformés en dépôt des bananes 

D’autres magasins devinrent des dépôts de bananes, car les mamans vendeuses des bananes au marché profitent de certains espaces abandonnés pour stocker leurs précieux fruits ou pour les jaunir avant de les exhiber aux étalages…

                                                                      Antonio Lisuma

vendredi 29 janvier 2021

Deux artistes musiciens bumbalais immortalisent le Révérend Père Carlos Rommel

Deux artistes musiciens bumbalais immortalisent le Révérend Père Carlos Rommel

Révérend Père Carlos Rommel

Pendant qu’il fêtait, dimanche 15 novembre 2020, ses cinquante ans depuis son installation à la paroisse Notre Dame comme curé de cette division ecclésiastique, le Révérend Père Carlos Rommel avait reçu une pluie d’hommages fusant de différents coins de la République Démocratique du Congo en particulier et du monde entier en général pour son dévouement dans la pastorale ainsi que ses réalisations salvatrices qui ont largement contribué à l’épanouissement de la population bumbalaise.

Ecole primaire Notre Dame


Collège Notre Dame

Ecole maternelle Notre Dame

Cependant, les œuvres remarquables du Révérend Père qui vendent positivement l’image de Bumba tant au niveau national qu’international n’ont pas laissé indifférents deux jeunes artistes musiciens talentueux de la ville de Bumba. Il s’agit de Vivien Mukulu et Vinit de son. Très reconnaissants envers le patron des œuvres sociales Notre Dame, ces jeunes chanteurs bumbalais n’ont pas manqué à lui présenter l’expression de leur gratitude à travers un morceau musical intitulé « Destin réalisé ».

Vivien Mukulu et Vinit de Son

Dans cette chanson de huit minutes, ces jeunes musiciens bumbalais exhortent les jeunes à s’approprier le Carlosisme, l’idéologie du Révérend Père Carlos Rommel : « Eriger un monument est un hommage, donner le nom du Révérend Père Carlos aux enfants est une gratitude, baptiser une avenue du nom du Père Carlos n’est pas mauvais ; mais moi Vivien Mukulu, je vous exhorte, les jeunes des générations d’aujourd’hui et de demain, à être les compagnons de l’idéologie du Révérend Père Carlos, de ses bonnes initiatives », martèle Vivien que les mélomanes bumbalais appellent « Poids lourd ».

Le marché de Bumba

De son côté, Vinit de Son lance un vibrant appel aux Bumbalais : « Ensemble, mettons-nous debout et soutenons le Révérend Père Carlos Rommel, le vaillant prêtre, l’héritier d’un banquier qui a accepté de porter la soutane pour servir les autres comme prêtre. Moins nombreux sont des gens pareils », chante-t-il.

A en croire ces talentueux musiciens bumbalais, ils gardent du Révérend Père Carlos les attributs ci-après : un homme de Dieu, l’image du Christ, meilleure légende vivante, le premier notable de l’ordre Dikpo Carlos dans la ville de Bumba.

Institut technique médical Notre Dame

Hôpital Notre Dame

Salle polyvalente Notre Dame

Par ailleurs ces deux chanteurs bumbalais ont, dans le « Destin réalisé » dont le second volet est chanté en dialecte budja, évoqué également les œuvres du Révérend Père Carlos qui sont l’école maternelle Notre Dame, les écoles primaires I, II et III Notre Dame, l’hôpital Notre Dame, le collège Notre Dame, l'institut technique médical Notre Dame, la salle polyvalente, le marché central et le stade Père Carlos en construction.

Stade Père Carlos en construction

Bienvenu Balomao



 

 



Une tribune moderne en construction au stade Père Carlos de Bumba

Une tribune moderne en construction au stade Père Carlos de Bumba 

Débutés en avril 2016, les travaux de la réhabilitation et de la construction du stade Père Carlos de Bumba se poursuivent lentement mais surement. Ils sont actuellement à l’étape de la construction d’une tribune moderne d’un grand standing, longue de 36 mètres, comportant une tribune d’honneur et deux tribunes latérales, avec plus de 700 sièges des spectateurs sous une toiture solide pour parer au soleil et à la pluie.


L’élévation des murs et des gradins de ladite tribune ayant touché à sa fin, les travaux évoluent actuellement à la pose de la charpente de bois et de métal. Celui-ci se fait minutieusement pour constituer une toiture solide en vue de résister à toute menace due au déchaînement des vents forts et des cyclones tropicaux.


La charpente s’est posée sur 36 poteaux métalliques dont douze de 6,20 mètres de hauteur positionnés au-devant, vers l’aire de jeu, douze autres de 4,20 mètres au milieu, et douze autres de deux mètres qui sont plantés en arrière-plan, sur le béton au sommet des gradins, à cinq mètres du sol, faisant au maximum une hauteur totale de 7 mètres ! 



 



Sous la supervision du Révérend Père Carlos Rommel Curé de la paroisse Notre Dame (où se situe le stade), le financier et l’exécutant du projet de la réfection du stade qui porte son nom, lequel est de temps en temps secondé techniquement par Monsieur Mogolo Richard et la logistique de Monsieur Willy Bodele, le chef du personnel, les ouvriers se sont démenés, à partir de ce mercredi 27 janvier 2021, à poser douze poutres en bois (ou ce que l’on peut appeler "arbalétriers") d’une longueur de 8,50 mètres au-dessus des poteaux déjà plantés, lesquels poutres sont parallèlement placés sur les trois poteaux alignés de différentes hauteurs ci-haut cités.

Le Rév Père Carlos Rommel et Mr Mogolo Richard

Les travaux se poursuivent à ce moment avec la pose des pannes mesurant 36 mètres, la longueur de la tribune, lesquelles pannes relient les douze arbalétriers (ou poutres) déjà placés ; ce qui permettra plus tard la pose des tôles ondulées pour former une belle infrastructure sportive jamais construite dans l’ex province de Grand Equateur !

Coup de chapeau au Révérend Père Carlos Rommel pour son amour pour la ville de Bumba, de lui doter cette belle infrastructure sportive de haut niveau !   Dossier à suivre...

                                                                      Antonio Lisuma

 

 

 

     

 

mardi 26 janvier 2021

Bumba : les géniteurs agacés par l’omniprésence des enfants à la maison

Bumba : les géniteurs agacés par l’omniprésence des enfants à la maison

Les géniteurs dans la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame

Impatients de reprendre le chemin de l’école, les enfants bumbalais ne cessent de témoigner de leur dédain face au séjour prolongé à la maison qu’ils sont en train de connaître. Ne sachant où se rendre pour se réconforter, ces derniers sont contraints d’y passer des journées entières les uns aux côtés des autres et parfois avec leurs parents.

Cependant la tâche née de cette circonstance improvisée par le coronavirus ne paraît pas du tout facile pour pas mal de géniteurs que l’omniprésence de ces gens en uniforme agace suite à certaines exigences leur imposées par ceux-ci. N’ayant pas où aller et ne pouvant rien faire, les futurs cadres habitués aux va et vient continuels du matin et de midi font du manger leur meilleure distraction.

Ce qui donne du fil à retordre aux tuteurs et géniteurs. « Avec ces enfants omniprésents à la maison, nous sommes coincés par les dépenses journalières qui sont actuellement revues à la hausse. Un sac de riz qui pouvait facilement relier les deux bouts du mois s’épuisent rapidement dans quelques jours, car la consommation que nous connaissons maintenant n’est plus celle d’autrefois. Le budget alimentaire se voit perturbé au jour le jour », s’indigne Joseph, l’un des géniteurs bumbalais avec un ton plaintif.

Par ailleurs, soucieux de l’avenir de leurs enfants, bon nombre d’autres parents d’élèves disent constater que certains apprenants commencent à perdre le goût de la science à forcer de passer plusieurs jours sans fouler la cour scolaire. A en croire ces géniteurs, la dissipation a emporté beaucoup d’élèves qui ne songent même pas à revoir ou réviser les leçons qu’ils venaient d’apprendre à la veille de la détente. « Maintenant que vient de débuter les matchs du championnat africain de football, les enfants qui s’y sont toujours intéressés, deviendront davantage distraits ; car ils ne se rendent pas à l’école », souligne Beatrice dont les enfants étudient au complexe scolaire Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel.

Enfin, la reprise des cours dont se soucient les géniteurs bumbalais finira à avoir lieu étant donné qu’au niveau de l’enseignement supérieur et universitaire, le feu vert vient d’être accordé aux institutions afin que reprennent les activités académiques.

Bienvenu Balomao

 






samedi 23 janvier 2021

EPST : La date de la reprise des cours inconnue, les Nouvelles Unités de plus en plus indignées

EPST : La date de la reprise des cours inconnue, les Nouvelles Unités de plus en plus indignées

Les écoliers de l'E.P. Notre Dame

Depuis qu’avait commencé la détente anticipée de Noël et de Nouvel An de l’année scolaire en cours suite à la pandémie de coronavirus, elle n’est pas encore à son terme. Ce moment de répit des activités scolaires qui devait prendre fin le 05 janvier ne fait que se prolonger en attendant que les autorités compétentes se prononcent sur sa levée.

Cependant cette prolongation indigne davantage les enseignants n’étant pas en possession de numéro matricule connus sous le vocable N.U signifiant Nouvelles Unités. Ces éducateurs dont la prise en charge est assurée par les parents d’élèves se sentent de plus en plus stupéfaits, car leur vécu quotidien déjà en péril se détériore d’un jour à l’autre au point qu’ils ne se retrouvent plus dans leur assiette.

Les élèves du Collège Notre Dame après un rassemblement

Sentant également l’approche de la fin du mois de février, ils imaginent le degré d’angoisse auquel ils seront confrontés puisque leurs bienfaiteurs n’ayant versé aucun sou dans la caisse scolaire, car les portes des écoles continuent à être fermées. En effet, ils ne bénéficieront pas de leur prime à la fin de ce mois vu qu’ils n’y ont effectué aucun travail. 

Au Collège Notre Dame

Et cette situation qu’ils déplorent tant les plonge dans un embarras total de choix. Que faut-il faire pour survivre pendant cette période post-festive où la crise financière vient d’atteindre le sommet ? Faut-il continuer de se nourrir de la patience et de l’espoir jusqu’au jour où la situation sera réglée ? Faut-il demeurer dans ce navire quasiment bloqué ou embrasser soudainement une autre carrière qui paraîtra fructueuse ? Telles sont les interrogations qui oscillent dans le mental des concernés qui ne cessent de lancer leur cri de détresse à travers les radios locales émettant à Bumba.

En effet, « un ventre affamé n’a pas d’oreilles », dit-on ; seront-ils en forme lorsqu’interviendra cette fameuse reprise impatiemment attendue? Quelques-uns envisagent déjà embrasser le travail de la terre en se lançant dans le jardinage. D’autres souhaitent se plonger dans le motocyclisme à but lucratif afin de subvenir aux besoins primordiaux.

De tout ce qui précède, l’attention particulière de l’autorité de tutelle s’avère indispensable à ce problème pour que l’indignation de ces enseignants lésés trouve enfin un écho favorable.

Bienvenu Balomao    






Les Jeunes Légionnaires de Marie font la passation d'étapes à la paroisse Notre Dame de Bumba.


 Cérémonie de passation d’étapes des Jeunes légionnaires de Marie

à la paroisse Notre Dame de Bumba.

Les jeunes légionnaires de Marie ont procédé à la cérémonie de passation d’étapes ce dimanche 10 janvier 2021 au cours de la messe dite à 9 heures à la paroisse Notre par son Curé le Révérend Père Carlos Rommel.

15 jeunes légionnaires prêtent serment et passent à la seconde étape de leur formation  

Peu après l’homélie du Curé, les jeunes légionnaires du groupe dit « Bilenge ya Légion » (les jeunes de Légion) se sont présentés devant l’autel pour leurs cérémonies de passation d’étapes, sous la modération du docteur Trésor Likenge, le responsable dudit groupe au sein de la paroisse Notre Dame.

La chorale était assurée par les autres jeunes Légionnaires 

Au bout d’une formation consacrée sur les 10 premiers chapitres de l’Evangile selon Matthieu et d’autres enseignements en rapport avec leur charisme en Marie la mère de Jésus, consignés dans les livres des Légionnaires dits « Manuel », « Salela », Tinda biso », etc., les 15 jeunes doivent maintenant quitter la première étape de formation dite « Bobyangemi » (‘appel’ en langue Lingala) pour passer à la seconde étape dite « Libanga » (pierre) qu’ils occuperont désormais pour la prochaine année initiatique où ils auront à poursuivre la formation avec les autres chapitres de l’Evangile selon Matthieu y compris d’autres enseignements tels qu’énumérés ci-haut.

Mise en scène de Jésus qui s'adressait à ses disciples...

Avant la cérémonie de prestation de serment, les jeunes ont présenté sous forme d’une pièce théâtrale à travers laquelle ils entonnaient en chœur les différentes paraboles de Jésus telles que consignées dans l’Evangile selon Matthieu, où Jésus Christ, revêtu d’une certaine puissance divine, s’adressait à la foule en faisant allusion aux Scribes et Pharisiens en ces termes : « Vous avez entendu qu’il a été dit…, mais Moi je vous dis… »

Ils entonnaient en chœur les différentes paraboles de Jésus...

 C’est alors qu’intervint la cérémonie proprement dite de promesse dont la parole était libellé en ces termes de langue Lingala: « Nalingi kozala elenge ya Légion, tina yango nakobomba maloba mana ma Yezu ; Santu Maria abatela ngai ». Ce qui se traduit par : « Je veux être jeune légionnaire, c’est pourquoi je vais garder ces paroles de Jésus ; que la Sainte Marie me protège ».

Notons que ce groupe des jeunes légionnaires s’est implanté à la paroisse Notre Dame de Bumba vers les années 2004 par la volonté du Père Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel. Au départ, le groupe formait les jeunes en se basant uniquement sur les manuels des légionnaires. 

Rév. Père Curé Carlos Rommel

C’est vers les années 2012 que, soucieux de les doter également à l’instar de l’autre groupe des jeunes, les Bilenge ya Mwinda (les jeunes de Lumière), d’une connaissance biblique sur la vie de Jésus, que le Père Curé Carlos a instauré pour ces jeunes Légionnaires une formation assez approfondie sur la vie de Jésus, en étudiant l’Evangile selon Matthieu. C’est ce qui se poursuit encore maintenant. Et le jeune qui termine toute l’Evangile de Matthieu peut alors faire la dernière promesse des Jeunes légionnaires et devenir « Molakeli » (promettant), membre de la dernière étape d’initiation.

                                                                                    Antonio Lisuma    

Chance Sports Betting, pari et emploi consolateur des chômeurs


Chance Sports Betting, pari et emploi consolateur des chômeurs

Depuis son installation à Bumba, Chance Sports Betting appelé communément Pari Foot ne cesse de s’attirer des clients dont la passion éprouvée envers ce dernier s’accroît du jour au lendemain avec une allure aussi exceptionnelle. Si d’une part il paraît comme un simple pari, d’autre part nombreux sont ceux qui en font d’ores et déjà un métier à part entière les aidant à survivre et à se procurer du pain quotidien.

Toutefois les raisons et les causes suscitant la vive passion du Pari Foot auprès d’autant de Bumbalais restent partagées. Pour les uns, le manque d’argent et la pauvreté rongeant la population du milieu occupent la première position parmi ces raisons dont il s’agit. « Je me suis lancé dans le Pari Foot à cause de manque d’argent. Avec mes cinq cents francs congolais, je parie avec l’espoir de gagner au moins cinq mille francs congolais », laisse entendre un jeune homme de dix-huit ans sous l’anonymat.

Le programme des matchs

Quant aux autres, l’amour excessif qu’on ressent pour le football reste au centre de ce plongeon dans le Chance Sports Betting. « Amant du football et soucieux de bien maîtriser ses différents championnats qui ont lieu dans le monde entier ainsi que les différents clubs, je m'intéresse plus au Pari Foot. En exploitant attentivement le programme des matchs que je reçois au guichet, je découvre pas mal de clubs de football et je cherche à connaître également les pays auxquels ils appartiennent », avoue un parieur d’au moins vingt ans.

Expliquant pourquoi ils s’intéressent au Chance Sports Betting, d’autres parieurs évoquent le chômage ou manque d’emploi comme la cause principale de l’adhésion massive des Bumbalais à ce pari axé sur les scores des matchs de différents championnats du monde entier. A en croire ces derniers, ils ne se livreraient pas à cette aventure s’ils étaient embauchés ou s’ils avaient des occupations rémunérant. Faute d’embauche, ils sont contraints de s’y intéresser. 

Les parieurs au guichet d'un poste de Chance Sports Betting

En dépit de ces diverses raisons avancées par les uns et les autres, le manque d’emploi s’affiche comme la vraie cause du plongeon massif des Bumbalais dans le Chance Sports Betting selon bon nombre de parieurs qui ont tristement répondu à nos questions de curiosité. Néanmoins, il paraît comme un divertissement par excellence pour ceux qui se sentent aisés.

Bienvenu Balomao