lundi 31 août 2020


Passation des examens de dissertation ce lundi 31 aout 2020 à Bumba

Comme partout à travers la RD Congo, les finalistes des écoles secondaires du territoire de Bumba ont passé ce lundi 31 aout 2020 les examens préliminaires d’Etat, de la 54e édition, plus particulièrement les épreuves de dissertation.
Près de 2500 finalistes candidats dont près de 900 filles étaient inscrits et répartis dans les 10 centres que compte la division provinciale Bumba 1 et 3 (9 centres à Bumba et 1 à Lolo) dirigée par le Proved Paulin Agalia Makundu. 
Mr le Proved Paulin Agalia Makundu
Les cérémonies de lancement de ces épreuves nationales ont eu lieu au Collège Notre Dame de Bumba où est implanté un des 9 centres de Bumba, en présence des quelques-unes des autorités qui ont pris la parole avant que l’Administrateur du territoire Monsieur Miché Manzia Lambi la Mene ne vienne lancer de manière officielle le début des épreuves de dissertation, de jury pratique et technique (qui iront du 31 aout au 4 septembre 2020.
Le numéro un du territoire de Bumba, qui vient juste d’être réhabilité de sa fonction  d’Administrateur de territoire après trois mois de suspension décidée par le Gouverneur de province, Mr Crispin Ngbundu Malengo, a, de prime abord, remercié le Président de la République Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour avoir permis l’organisation de ces épreuves nationales, lesquelles épreuves avaient failli rater pour cette année scolaire à cause de la pandémie de Corona Virus lequel avait plongé le pays dans le confinement.
L'Administrateur du territoire de Bumba, Mr Miché Manza Lambi La Mene
Il a par la suite remercié les autres autorités provinciales et territoriales, tant politiques que scolaires, pour avoir concouru, chacune en ce qui la concerne, pour la réalisation de ces épreuves préliminaires d’Etat, de dissertation, et autres jury pratique…                              
S’adressant enfin aux finalistes, Monsieur l’Administrateur leur a souhaité du succès; il les a exhortés à travailler avec sérénité, en respectant toutes les consignes possibles qui leur seront édictées : respecter les gestes barrières contre le corona virus, éviter à se fier à des réponses venant de l’extérieur ou d’une tierce personne, et ne se fier qu’à soi-même afin de réussir, car notre territoire de Bumba a besoin d’hommes et de femmes intègres et dignes pour son développement.
Les Finalistes entendent les différents discours avant leurs examens de dissertation
ici au Collège Notre Dame de Bumba
Après cela, l’Inspecteur Chef de pool du secondaire Monsieur Boniface Kusagba qui assurait aussi la modération au cours de la cérémonie a fait intervenir deux élèves pour l’ouverture de la malle contenant les items des épreuves de dissertation dûment scellés pour que les élèves eux-mêmes constatent l’intégrité des questionnaires.
Les surveillants et candidats étaient enfin conviés à se rendre dans leurs centres respectifs disséminés à travers la ville de Bumba : au Collège Notre Dame, aux écoles primaires Notre Dame, Mongbama, Ngito et Hélène de Chappotin.
Les parents d'élèves sont quand même soulagés pour la passation de ces épreuves des examens d'Etat de leurs enfants, vu la situation de confinement dans laquelle on était enfermé, malgré le coût total trop élevé pour la participation de chaque finaliste, soit 96000 FC, un équivalent de 46 dollars!   
                                                                    Antonio Lisuma  

Monsieur Miché Manza Lambi la Mene réhabilité à son Poste d’Administrateur de territoire de Bumba


Monsieur Miché Manza Lambi la Mene réhabilité à son
Poste d’Administrateur de territoire de Bumba


Le Gouverneur de province de la Mongala, Monsieur Crispin Ngbundu Malengo vient de réhabiliter Monsieur Miché Manza Lambi La Mene à son poste d’Administrateur de territoire de Bumba au bout  de trois mois de suspension.
L'A.T Miché Manza à gauche reçoit le sceau du territoire lui tendu par l'A.T.A Christophe Nzongolo
c'est le symbole de passation de pouvoir vers l'A.T titulaire.
La brève cérémonie de remise et reprise a eu lieu ce  lundi 31 août 2020 au bâtiment administratif de territoire de Bumba en présence de tous les représentants et membres de services territoriaux œuvrant dans le territoire de Bumba.
La cérémonie se passe derrière le bâtiment administratif, en présence des membres des services de territoire de l'autre bâtiment 
Avant de remettre symboliquement le sceau du territoire à son titulaire réhabilité, Monsieur Christophe Nzongolo Pape ya Makpobo, l’Administrateur de territoire adjoint, en charge de l’Administration politique, a laissé entendre au cours de son mot de circonstance qu’il n’a joué que le rôle dévolu au balai, celui de nettoyer des sols lorsqu'on l’exige, après lequel il doit être rangé à côté.
L'AT remet le sceau au secrétaire du territoire

S’il a pardonné tous ceux qui de près ou de loin l’ont offensé, il ne s’est pas en outre empêché de remercier tous ses collaborateurs avec qui il a eu à prester aux commandes du territoire de Bumba, malgré les moments difficiles de confinement suivi de déconfinement dû au covid 19.  
La franche collaboration commence entre le titulaire et son adjoint
La population de Bumba a quand même remarqué à Mr Christophe Nzongolo, et même souvent apprécié son sens de travail en matière d’entretien des résidences et des avenues communément appelé salongo.
Au bureau de l'A.T
Monsieur Miché Manza Lambi la Mene a donc repris les commandes de son territoire de Bumba et a promis la collaboration avec tous, dans un esprit de patriotisme pour le développement de son beau territoire de Bumba.
Le batîment administratif de territoire de Bumba, datant de 1930
construit par les Colons belges
L’on notera que ce dernier était suspendu de son poste d’Administrateur de territoire de Bumba à cause de sa passivité face à des tumultes et débordements médiatiques et politiques orchestrés avant le mois de juin dernier par certains journalistes et personnalités politiques dans la cité de Bumba à l’issue desquels certaines radios étaient momentanément fermées, et certains journalistes et politiciens mis aux arrêts.  
                                                                   Antonio Lisuma

samedi 29 août 2020

Mongala: les travaux de réfection du tronçon Bunduki-Bumba lancés par le gouverneur Crispin Ngbundu


Mongala: les travaux de réfection du tronçon Bunduki-Bumba lancés par le gouverneur Crispin Ngbundu

            C’est depuis le jeudi 13 août 2020 que les travaux de réfection du tronçon Bunduki-Bumba ont été lancés par Crispin Ngbundu Malengo, gouverneur de province de la Mongala. La cérémonie de la pose de pierre pour le lancement desdits travaux a eu lieu en présence de quelques élus provinciaux de la Mongala, de l’administrateur du territoire a.i de Bumba, du chef de secteur d’Itimbiri et des ouvriers de Paradigma, entreprise ayant gagné le marché auprès du gouverneur.

            Ayant été entendue à Bumba, la nouvelle du déroulement de ces travaux de réfection de route a été vivement saluée par tous les usagers de cette portion de la route nationale numéro six qui ont cordialement exprimé leur soulagement en jetant des fleurs au gouverneur et en l’exhortant d’étendre ces travaux d’envergure afin que la Mongala soit totalement tirée du gouffre du désenclavement dans lequel elle patouille depuis l’effectivité de la décentralisation.

            Quant à la population bumbalaise en particulier, l’utilité de cette tâche que vient d’amorcer le premier citoyen de la province s’avère impérative vu le cul-de-sac né du délabrement de ce tronçon qui perdure depuis longtemps. En effet, la praticabilité de cette voie avait avantageusement relié la Mongala au Bas-Uelé, à la Tshopo et autres provinces orientales par le biais des va et vient réguliers des véhicules dont les voyage étaient hebdomadairement programmés. Ce qui maintenait la stabilité du prix des vivres comme le haricot, l’oignon et autres produits provenant surtout de Butembo.

            Cependant l’impraticabilité de la voie interdisant les véhicules d’atteindre Bumba, les vivres susmentionnés ont vu leur prix flamber à la vitesse de croisière sur la place du marché. Un guigoz (mesure locale) de haricot qui, autrefois, revenait à mille cinq cents francs congolais s’achète pour l’instant à trois mille cinq cents francs congolais. La même situation s’observe du côté des articles d’habillement et des appareils électroniques qui ont également connu une hausse du prix.

            Par ailleurs, enclavés, les différents secteurs que comprennent les trois territoires de la Mongala connaissent d’énormes difficultés d’impraticabilité des voies de circulation qui ont toujours donné du fil à retordre aux usagers de la route. En dépit des cris de détresse de ces derniers, la situation demeure encore alarmante. Même le parcours sur les quelques kilomètres reliant les villes de la province constitue du pain sur la planche.

            L’espoir du désenclavement reposant sur le dévouement et la bravoure dont témoigne déjà le gouverneur Crispin, la population mongalaise souhaiterait que les leaders politiques de toute la Mongala tournent le regard vers le chef de l’exécutif provincial en le soutenant financièrement pour que cette impasse rongeant la province atteigne son terme.

A en croire les informations nous parvenues, ces travaux de réfection des routes lancés par le gouverneur de province couvriront une durée de trois mois. Pour ce faire, l’agilité des ouvriers de Paradigma serait vivement sollicitée par les usagers potentiels du tronçon concerné dont l’impatience tend déjà vers un niveau élevé.

Bienvenu Balomao

 



Bumba : les motards invitent les revendeurs des produits pétroliers à leur faciliter la tâche


Bumba : les motards invitent les revendeurs des produits pétroliers à leur faciliter la tâche

            Depuis qu’il avait connu une hausse, le prix du litre d’essence souffre pour le moment d’une instabilité constante. Chacun des revendeurs de ce produit pétrolier se fixe le prix qui lui semble bon ou qui est à son gain. Ce qui fait varier le prix d’un endroit à l’autre. Au centre-ville, il nage dans les deux mille deux cent cinquante ou deux mille trois cents francs congolais.

            Au fur et à mesure qu’on s’éloigne du centre-ville, on constate en même temps une augmentation progressive du prix allant d’un quartier à un autre. Ici, il revient à deux mille quatre cents ou deux mille cinq cents francs congolais. Quand on se rend dans les bidonvilles, on trouve une tarification autre que la précédente. Au lieu de deux mille cinq cents francs congolais, il se vend à deux mille six cents voire deux mille sept cents francs congolais.

            Toutefois, cette instabilité du prix qui a élu domicile dans la ville de Bumba est mal digérée auprès des consommateurs dont une bonne partie se compose des conducteurs des mototaxis appelées communément taximen. Mécontents, ces derniers invitent les revendeurs des produits pétroliers à uniformiser le prix et surtout à leur faciliter la tâche avec une tarification abordable qui serait bénéfique pour tout consommateur dudit produit.

            Au demeurant, ces taximen se disent contents d’avoir ressenti un ouf de soulagement après la réouverture des églises et la reprise des cours pour les élèves finalistes, car la maximisation des recettes journalières qui, autrefois amoindrie, commence déjà à retrouver son rythme journalier habituel suite à la normalisation de la circulation qui reprend également petit à petit son intensité.

            Quant aux autres motards, seule la régularisation de l’impasse dont il s’agit s’avère indispensable pour éradiquer cette inquiétude aussi tourmentante.

            Il sied de rappeler qu’un litre d’essence revenait à deux mille deux cents francs congolais les jours passés. Pendant les dernières semaines de l’état d’urgence sanitaire qui vient de s’achever, il s’était même vendu à quatre mille francs congolais à cause de la pénurie qui avait affecté le milieu. La carence ayant quand même pris fin, ses retombées secouent encore la ville.

Bienvenu Balomao

jeudi 27 août 2020

Passation de TENAFEP à Bumba ce mercredi 26 août 2020


Passation de TENAFEP à Bumba ce mercredi 26 août 2020

Le test national de fin d’études primaires (TENAFEP en sigle) s’est organisé à Bumba tout comme dans toute l’étendue de la République démocratique du Congo ce mercredi 26 et jeudi 27 octobre 2020.
Les élèves finalistes de Bumba en plein TENAFEP
A Bumba, près de 8700 élèves finalistes dont 4400 garçons répartis dans sept centres étaient attendus pour passer leurs examens afin d’entamer leurs études du secondaire.
Si le premier jour, les élèves ont eu à travailler les disciplines ayant trait avec la langue et la culture générale, ainsi que l’histoire et la géographie, le second jour les finalistes se sont affrontés avec les épreuves de maths, de physique et d’autre calcul arithmétique…

Avant la passation dudit test, une cérémonie d’ouverture s’est déroulée à l’école primaire Notre Dame où divers discours se sont prononcés par quelques autorités scolaires, avant celui de l’Administrateur du territoire a.i qui a lancé le début des épreuves de tous les centres de passation de TENAFEP dans le territoire de Bumba.  
L'ambiance des élèves à la sortie de leurs examens, ici sur l'avenue Mbandaka.

Le mot de circonstance du nouveau Chef de Division provincial Mr Paulin Agalia Makundu a presque résumé l’essentiel de la cérémonie ; il a d’abord remercié les autorités du pays, notamment le président de la république pour avoir permis l’organisation de ces épreuves nationales dans toute la république malgré la pandémie de corona virus, qui a presque paralysé le bon déroulement des activités scolaires 2019 – 2020, laquelle pandémie est presque maitrisée par les autorités politiques et sanitaires grâce à des mesures d’urgence décrétées en amont par la Présidence de la République.
Speech de Mr Paulin Agalia Makundu,
le nouveau Directeur provincial de l'EPST/ Mongala basé à Bumba
Monsieur Agalia a conclu son speech en exhortant les élèves à bien passer leurs examens dans la sérénité, tout en évitant à se livrer à la tricherie et à la fraude.

Distribution des items pour les 7 centres de TENAFEP de Bumba 
L’Administrateur du territoire a.i, Monsieur Christophe Nzongolo Papé Ya Makpobo a aussi a abondé presque dans le même sens que son prédécesseur : remerciement des autorités dont la présidence et exhortation aux élèves de bien faire leurs examens, et surtout d’observer les gestes barrières contre le covid 19.
L'Administrateur de territoire a.i Mr Christophe Nzongolo
avec des élèves qui vérifient l'état des enveloppes des items
Notons la satisfaction affichée par les parents des finalistes des écoles publiques de l’Etat qui n’ont payé aucun frais de participation de leurs enfants à ces épreuves nationales car ils bénéficient des mesures de gratuité prônées en vigueur par le président Félix Antoine Tshisekedi. 
La Rvde Sœur Charlotte Gupa, la Coordinatrice des écoles catholiques et Mr Losso, le Sous Proved
Seuls les élèves finalistes des écoles privées ont eu à payer 15 000 FC pour leur participation au TENAFEP.  Ce qui entrainera à coup sûr l’exode massif des élèves vers les écoles publiques.
Dorothée Lihau, Agent de l'Inspection, elle est perceptrice des 15000 FC
des élèves des écoles privées au cours de TENAFEP

Que l’Etat prenne donc les dispositions nécessaires pour accueillir tous ces élèves !   
                                                               Antonio Lisuma

AU RYTHME DE L’ORDINATION DIACONNALE


AU RYTHME DE L’ORDINATION DIACONNALE

Telle qu’une mère enfante, la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie, en date du 21 août 2020, a donné à l’Église quatre nouveaux diacres dont : Divine TACAY, Henri BOLAMPETI, Joseph ABOMAKI et Marcel MUKUNA.  



En effet, c’est dans un contexte de respect des mesures barrières dues au Corona virus, qu’a eu lieu à Kangu, la messe d’ordination diaconale de nos frères précités en date du 21 août 2020. C’est à 9h30’ que débuta la messe. Ont pris part à cette dernière, quelques confrères CICM de la province CICM de Kinshasa, quelques représentants paroissiaux de Saint Kizito à Kingabwa (Kin), les novices de Kangu qui ont agrémenté et animé la messe comme chorale.

Outre ces participants, nous signalons également la présence du supérieur Provincial de Kinshasa, le Père Didier BADIANGA TONA et du Père Godefroid MOMBULA, tous deux CICM. Les membres du clergé de Boma aussi y étaient. Mais également les sœurs ICM d’en face en l’occurrence la Révérende Sœur Judith APUA. Enfin, le prince de l’Eglise en la personne de son Excellence Monseigneur Cyprien MBUKA, cicm comme célébrant principal qui présidait la dite Eucharistie.


Le moment tant attendu arrivé, l’Evêque Cyprien MBUKA invite donc les futurs diacres à se consacrer au Seigneur dans toute leur vie et particulièrement comme diacre. Ce qui lui permit de leur rappeler les fonctions du diacre dans l’Eglise et aussi aux participants de porter dans leurs prières les futurs diacres, afin qu’ils soient à la hauteur de leur charge dans l’Eglise. Telle a été l’homélie circonstancielle de son Excellence Monseigneur Cyprien MBUKA, CICM. Cela étant, les cérémonies d’ordination commencèrent et la messe continua comme à la coutumière.

Tout compte fait, il a été un moment inoubliable pour l’Eglise du Christ, pour nos quatre diacres et une allégresse pour la congrégation du Cœur Immaculé de Marie. La congrégation a mis au monde quatre nouveaux diacres pour la mission confiée à l’institut. Nous souhaitons ainsi un fructueux ministère aux nouveaux diacres : Joseph ABOMAKI, Henri BOLEMPETI, Marcel MUKUNA, Divine TACAY. Quelle belle et bonne mission ! Vas, Dieu t’accompagne .

Emile ONYUMBE Ohetsha, prénovice

mardi 25 août 2020

Situation catastrophique du secteur de Yandongi dans le territoire de Bumba


Situation catastrophique du secteur de Yandongi

dans le territoire de Bumba


Le secteur de Yandongi, tout comme les cinq autres secteurs du territoire de Bumba, connaissent depuis belle lurette une situation économique catastrophique et déplorable, laquelle situation nécessite une urgente et particulière intervention de la part des autorités tant provinciales que nationales et même internationales. Toutefois, la participation paysanne locale pour son redressement économique reste très souhaitée.

Il faut traverser
Selon le récit fourni par un habitant de Yandongi, l’agronome Germain Alembi Kumu Egoni, ressortissant du village Yandongi-Monene dans le groupement Yambuku au secteur de Yandongi, avec qui nous cheminerons dans cet article, la situation est devenue tout aussi invivable d’autant que tous les paramètres du développement socio-économico-politique sont au clignotant rouge : pas de route, pas d’accès ni à la santé, ni à l’eau potable, pas de politique agricole…

Né vers la fin de l’année 1950, l’agronome Germain Alembi qui a passé toute sa vie dans le secteur de Yandongi reste un incontestable témoin de tous les évènements qui s’y sont succédé durant les périodes allant de la fin de la colonisation belge jusqu’à nos jours.

Les autorités coloniales belges, qui avaient sans doute une vision assez nette du développement socioéconomique de la colonie à l’époque, avaient construit et aménagé des routes qui désengorgeaient ce vaste secteur de Yandongi. L’on sentait également la participation massive de tous les autochtones à la cause du développement malgré les résistances de certains récalcitrants, qui d’ailleurs étaient  vite contraints par tous les moyens de changer d’avis, et de se ranger aux côtés des autorités coloniales.

Cela devient très difficile
Les ouvriers travaillaient habituellement à la main à l’époque, sans une quelconque intervention des engins ni d’autres machines de construction ; les routes étaient partout bien entretenues, vu la bonne politique de maintenance et d’entretien routier en exercice. En conséquence, l’on pouvait aisément circuler à bord d’une voiture, si petite soit-elle, dans tous les secteurs du territoire de Bumba et même vers d’autres milieux de la colonie congolaise.

Les autorités coloniales belges veillaient également à la mise d’une bonne politique agricole en faveur de la population paysanne pour la promotion de l’économie des  colonisés. On se rappellera la rigueur avec laquelle l’un des derniers Administrateurs belges de territoire de Bumba, Monsieur Gérance, et son compatriote belge l’Agronome Laby, imposaient à la population pour une bonne production agricole.

Elles se déplaçaient en tout moment, entrainant à leur suite les juges coutumiers, le chef de secteur et le chef de groupement  pour suivi et contrôle de différentes tâches assignées à chacun des paysans, à savoir : réparer les routes, couper les mauvaises herbes, améliorer les cultures…

L’Etat colonial venait en aide aux agriculteurs et fermiers ; il leur allouait des redevances et autres matériels tels que houes, bèches, machettes, limes, etc., et leur accordait des primes et autres gratifications significatives pouvant les motiver à la poursuite de leurs activités champêtres. Chaque paysan avait sa culture, et celle-ci se diversifiait d’une région à l’autre selon les traditions et les réalités du sol et du milieu. Et ceci aboutissait à la diversité des cultures. L’on pouvait compter les productions de café, de cacao, du riz, du maïs, de l’huile de palme, etc. 

Les entreprises commerciales telles que Nogueira et Griza accédaient partout dans les recoins du secteur par leurs véhicules, car les routes étaient très bonnes pour permettre à leurs usagers d’évacuer les produits agricoles et d’élevages. Ce qui encourageait les agriculteurs et les fermiers à produire et à économiser davantage. L’économie était donc très florissante ; il n’y avait pas de crise très ressentie comme aujourd’hui.

Des sanctions sévères exprimées par des amandes avec emprisonnement étaient infligées à quiconque fuyait les travaux de route et de champ ! Le Conseil du territoire assurait le contrôle de la caisse de l’Etat, et le salaire était suffisant et régulier pouvant permettre aux cultivateurs de nouer les deux bouts de mois. 
La catastrophe

Mais depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, et les troubles politiques qui s’en sont suivis, ainsi que de mauvais régimes dictatoriaux qui s’y étaient installés,  cette politique de rigueur dans les constructions et l’aménagement de route, ainsi que la politique obligatoire de l’agriculture pour tout le monde ne sont plus observée.

Le président Mobutu avait vivement souhaité prioriser le secteur de l’agriculture par rapport à la production minière, car celle-ci occupait la première place. Elle s’évaluait à plus de 60% dans l’économie du Zaïre. Tout son effort limité au simple slogan avait sombré et jeté dans les oubliettes, car il y manquait du pragmatisme malgré ses très bonnes intentions dans le domaine agricole. En outre, sa politique de zaïrianisation a tout détruit de fond en comble. Et depuis, rien n’a marché. Tout était détruit.

La même situation chaotique a atteint des proportions inquiétantes pendant les deux autres régimes d’insécurité des Kabila sénior et junior qui se sont succédé au pays.
Nous sommes passés !!!!

Aujourd’hui, il n’y a plus aucune route pouvant désengorger le secteur de Yandongi et permettre la circulation des véhicules et des marchandises ; les seules personnes qui se débrouillent encore sont des cyclistes, rare sont les motocyclistes qui tentent tant bien que mal de transporter des sacs de maniocs et autres produits agricoles ou manufacturiers, mais non sans détruire leurs propres vélos ou motos !
Préparation pour un champs de riz.

« Quel avenir en perspective pour notre beau territoire de Bumba en général, et notre secteur de Yandongi en particulier ?», s’est exclamé notre pauvre agronome.

Actuellement la population souffre, les paysans ne savent plus quoi faire ; ils ne peuvent plus cultiver de grandes étendues car les produits ne seront pas évacués faute de routes ; à quoi bon fournir tous les efforts lorsque les produits agricoles ne sont pas évacués vers les marchés importants, et qui, du reste, se vendent plutôt à bas prix ?

En plus, l’Etat ne fournit aucun effort pour redonner de l’espoir aux paysans ou aux pauvres cultivateurs, aucune initiative pour réparer et entretenir par exemple les routes de dessertes agricoles, ou pour octroyer des redevances ou des subsides en espèces sonnantes et trébuchantes ou en matériels de travaux de l’agriculture comme bèches, houes, machettes, limes … Au contraire, l’Etat inflige sans vergogne des taxes significatives et impitoyables sur tout vélo des pauvres paysans ou autres « tolekistes » « kwamouteurs » qui se débrouillent encore en tentant tant bien que mal la longue et pénible tâche d’évacuation des produits champêtres ci-haut énumérés.

Bon courage mes amis.
Tous les projets entrepris et financés à travers le gouvernement congolais pour relancer l’agriculture et l’élevage dans le secteur de Yandongi comme PRAPE (Programme de relance agricole dans la province de l’Equateur), et PARRS (Projet d’Appui à la Relance et la Réhabilitation du Secteur Agricole), etc., ne marchent pas car soit l’argent est en grande partie détourné, soit il y manque un organe permanent de contrôle et de suivi.    

Terminons cette approche par la revendication majeure de la population de Yandongi qui veut de plus en plus sortir de ce carcan dans lequel elle est enfermée. Celle-ci a ce souci majeur : 

Ø  Que l’Etat s’occupe de façon permanente et significative à la construction et l’entretien des routes de desserte agricole.

Mission de Yambuku, (secteur Yandongi) où l'ébola virus a commencé en l'année 1976 
Ø  Que le gouvernement intervienne par l’installation d’une politique de relance agricole pragmatique permanente, nationale ou internationale, où les agriculteurs auront à bénéficier des subsides ou redevances ou encore des primes d’encouragement pour leur permettre de produire davantage des produits agricoles ou d’élevage.

Ø  Que l’Etat facilite la présence des marchés importants pour l’achat ou l’évacuation des produits agricoles…

                                                                          Antonio Lisuma






samedi 22 août 2020

Bumba: la reprise des cours enfin effective


Bumba: la reprise des cours enfin effective

                 Comme annoncée par le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique, Willy Bakonga, la reprise des cours a été effective dans toute la ville de Bumba le lundi 10 août 2020. Vêtus en noir et blanc respectivement couleurs de leurs pantalons ou culottes et chemises, sacs aux dos et cartables en mains, les finalistes du primaire et du secondaire assoiffés des enseignements n’ont pas tardé à saisir cette opportunité tant attendue après maints annonces et reports. Le matin de ladite journée, ils ont débouché de différents coins de la ville pour rejoindre leurs établissements scolaires respectifs.

                    
                    Du côté de l’école maternelle, le même engouement a été observé chez les écoliers de la grande section qui ont également repris le chemin de l’école avec profonde satisfaction débusquée par la lecture curieuse faite sur le visage de chacun d’eux qui s’y est rendu en compagnie de son géniteur ou tuteur. Comme chez ceux du primaire et du secondaire, le port des masques a été aussi respecté tel qu’exigé par l’équipe de riposte contre la covid-19.

                 En effet, ladite reprise a soulagé pas mal de parents en balayant d’un revers de la main la douloureuse inquiétude qui sévissait dans leur for intérieur. A en croire quelques-uns qui se sont prononcés à propos de ce sujet, ils se posaient multiples questions sur le sort que pourraient subir les enfants au cas où serait annoncée une année blanche. Maintenant qu’elle est effective, ils saluent la promptitude du président Félix Antoine Tshisekedi, de l’équipe de riposte contre la covid-19 et du ministère de tutelle.

                           Au complexe scolaire Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel, cette reprise des activités a été caractérisée par la ponctualité du personnel enseignant et des élèves finalistes qui ont strictement respecté les mesures barrières telles que le port des masques, l’usage des lave-mains et du savon et la distanciation.

                          Rappelons par ailleurs qu’à Bumba, les élèves finalistes du secondaire avaient repris les cours le vendredi 05 juin de l’année en cours. Mais cette reprise soudaine n’avait connu qu’une seule journée après que la hiérarchie eut intimé l’ordre de surseoir dans l’immédiat les activités scolaires.

Bienvenu Balomao

mercredi 19 août 2020


Bumba: le FCC s’est exprimé à travers la rue

            Affluant vers le lieu de rencontre le mercredi 12 août 2020, les militants et partisans du Front Commun pour le Congo se sont d’abord regroupés devant le bureau de la cité de Bumba bâti en face du marché central et derrière le stade Père Carlos. C’est de là qu’ils ont amorcé aux environs de dix heures la marche prévue après que le go a été donné par le coordonnateur du FCC/Bumba, monsieur Louis Manzomba.

            Vêtus en tricots portant mentions et effigies des partis politiques et de leurs leaders membres du Front Commun pour le Congo, plate-forme pilotée par Joseph Kabila, les militants et partisans ont longé l’avenue Mbandaka en brandissant des banderoles, calicots et bannières des partis composant ladite plate-forme.

            Sur les banderoles tenues par les partisans occupant la première position au cours de la marche, il était écrit « le Front Commun pour le Congo Bumba réitère son soutien à l’autorité morale Joseph Kabila Kabange ; Le Front Commun pour le Congo soutient le respect de la constitution; Le Front Commun pour le Congo soutient tous ses élus nationaux et provinciaux » et sur une autre portant l’effigie de la présidente de l’assemblée nationale, Jeannine Mabunda, s’est retrouvée la mention « Bumba soutient les institutions établies et dit non au dialogue, au glissement et au partage ».

            Après l’avenue Mbandaka, la route Manga et l’avenue du fleuve ont été également prises d’assaut par cette procession kabiliste qui y a fait retentir les sons des tambours du début jusqu’à la fin de ce trajet réalisé à pied qui a eu pour terminus la résidence de l’administrateur du territoire où le memo  a été lu par le coordonnateur du FCC/Bumba devant les militants qui ont bénéficié d’un pourboire avant de vider le lieu.

            Toutefois, la pandémie du coronavirus sévissant encore dans la république, le respect des gestes barrières et mesures hygiéniques reste de rigueur malgré la levée de l’état d’urgence. Mais pendant cette marche, les partisans et militants ont brillé dans l’irrespect des gestes barrières tels que le port des masques et la distanciation.

            Signalons par ailleurs que, bien encadrée par les éléments de la police, cette marche dite de soutien aux institutions et à la constitution, s’est terminée sans incident.

Bienvenu Balomao  




 

dimanche 16 août 2020

Bumba/Assainissement : l’administrateur du territoire s’impose


Bumba/Assainissement : l’administrateur du territoire s’impose

            La dernière semaine du mois de juillet de l’année 2020, les différents quartiers de la ville de Bumba ont subi la pression du dévouement rigoureux de l’administrateur du territoire a.i, monsieur Christophe Nzongolo, qui s’est montré sévère au sujet de la lutte contre l’insalubrité. Pensif de rendre saine son entité, il y a procédé à un contrôle strict des trous d’ordures et des latrines en déployant les forces de l’ordre dans chaque quartier. En effet, les responsables des domiciles n’étant pas en possession d’égouts et latrines ont été soumis à des sanctions afin qu’ils ne retombent plus prochainement dans ce manquement.

            Cependant, les traces très visibles de ce travail aussi remarquable paraissent actuellement très éloquentes dans les ruelles, les avenues et les différentes artères de la ville de Bumba, mais également dans chacun des quartiers dont les parcelles sont maintenant toutes munies des latrines, égouts et poubelles. Bon nombre de rues  sont vidées des immondices  qui s’y trouvaient. Même les branches d’arbres plantés près ou le long des avenues sont complètement coupées. Ce qui permet aux Bumbalaises et Bumbalais de bien apercevoir l’horizon  une fois postés au milieu d’une voie de circulation.

            Par ailleurs, la population bumbalaise se dit contente et satisfaite de cette tâche d’envergure abattue par l’administrateur du territoire a.i et l’exhorte également à poser autres actes judicieux qui pourraient bel et bien  concourir à l’émergence de leur territoire. Raison pour laquelle elle l’invite à garder encore son œil sur cette opération afin que l’insalubrité soit totalement éradiquée sur l’ensemble du territoire de Bumba.


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            Il sied de signaler que la question de la lutte contre l’insalubrité avait été également évoquée par le gouverneur Crispin Ngbundu Malengo qui, lors de son message aux Bumbalais à l’occasion du lancement des travaux de réfection de principales artères  de Bumba, les avait invités à tenir sains leurs domiciles en les débarrassant des immondices et toute autre forme de salissure pour tenir également propre la ville.

            Par contre, les immondices se font encore voir dans certains coins et artères de la ville qui continuent à garder toujours leur état impropre. L’un des cas notoires demeure celui de la voie reliant l’avenue du 30 juin à l’avenue Yambenga sur la direction de l’hôtel Ebunde I où jonchent les détritus. Ce qui pourrait certifier que, en dépit de son implication dans ladite lutte, cette portion de voie se trouvant en plein centre-ville lui aurait quand même échappé aux yeux.

Bienvenu Balomao