lundi 20 janvier 2025

Les Bakaboli communion de la paroisse Notre Dame fêtent leurs 50 ans d’existence

 

Les Bakaboli communion de la paroisse Notre Dame

fêtent leurs 50 ans d’existence


Le Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, le Révérend Père Carlos Rommel bénit les Bakaboli communion, à l'occasion de 50 ans de l'existence de leur groupe à la paroisse


Les « Bakaboli communion » de la paroisse Notre Dame de Bumba ont jubilé leur 50 ans d’existence au cours d’une messe d’action de grâce dite ce dimanche 19 janvier 2025 par le Curé de la paroisse le Révérend Père Carlos Rommel.



Peu après son homélie centrée sur l’action de Jésus au cours de la fête de mariage de Cana, le Père Curé a nommément appelé une vingtaine de « Bakaboli communion » selon leurs C.E.V et quartiers respectifs (on note que beaucoup de C.E.V de certains quartiers manquent des Bakaboli communion), qui se présentèrent devant l’autel, où ils reçurent de manière particulière les éloges et les félicitations du Père Carlos qui les a bénis, après leurs avoir revêtu le ruban en bandoulière, et encouragés d’aller toujours de l’avant et d’entraîner les autres surtout les nouveaux dans leur service avec dévouement, assiduité et persévérance au service du Seigneur.

Les Bakaboli communion prennent une photo avec le Curé de la paroisse, le Rév Père Carlos Rommel. On  y voit Papa Pierre Mbongo (50 ans dans le groupe) à l'extrême gauche, et maman Apua Augustine (41 ans dans le groupe) à la droite du Père. 


Certains parmi eux ont excellé par la longévité au service. Il s’agit de monsieur Mbongo Alongo Pierre, qui a duré 50 ans de même que le groupe ! Il est suivi de madame Apua Augustine qui totalise 41 ans de service…

Notons que le groupe de « Bakaboli communion » (distributeur de communion, en langue Lingala) est une innovation faite par le Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba. C’est un groupe des chrétiens catholiques que le Père Curé Carlos a mis en place dans sa paroisse pour l’aider à prier chaque dimanche avec des malades et des personnes vivant avec handicap dans leur domicile et de leur faire communier le corps du Christ à travers une petite prière.

Le « Mokaboli communion » devrait d’abord assister à la messe dominicale le matin ; et à l’heure de communion, il reçoit sa propre communion de Curé ou des « Bakambi » (des animateurs pastoraux), ensuite des hosties pour les malades de sa C.E.V vers lesquels il devrait immédiatement se diriger dès sa sortie de l’église. 



Ce service est l’initiative du Curé lui-même. Etant un ancien Mokaboli communion au début de son service comme Curé à la paroisse Notre Dame au début des années 1970, le Père Curé était toujours hanté de voir son troupeau en parfait état, qui se communient régulièrement.  Il s’est fait l’idée de ne plus déplacer les malades de leur domicile jusqu’à l’église pour la messe et la communion. Il les suivait lui-même jusque dans leur domicile avant de confier ce service vers 1975 aux « Bakaboli Communion » qui désormais se sont mis à l’aider dans cette mission apostolique, d’apporter la parole de Dieu ainsi que l’Eucharistie aux chrétiens malades, invalides et aux vieillards restant à domicile. Donc tout cela pour leur préserver encore le peu d’énergie dont ils disposent.

                                                                    Antonio Lisuma

L’arrivée à Bumba de Madame Annick Rommel et de son fils Harold

 L’arrivée à Bumba de Madame Annick Rommel et de son fils Harold

La dame Annick avec son oncle Père Carlos à gauche et son fils Harold, ici à la cure de la paroisse Notre Dame de Bumba

 

Madame Annick Rommel et son fils Harold sont arrivés à Bumba ce samedi 18 janvier 2025, en provenance de la Belgique, pour une visite familiale au Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba.

Fille de Monsieur Jos Rommel, le frère cadet du Révérend Père Carlos, madame Annick vient rendre visite à son oncle paternel le Révérend Père Carlos Rommel. Elle est déjà plusieurs fois arrivée à Bumba pour voir où son oncle travaille comme curé de la paroisse. Sa dernière visite à Bumba était en janvier 2013, à l’occasion du jubilé d’or du Révérend Père Carlos comme prêtre de la congrégation des pères de Scheut.

Cette fois-ci, elle vient, en sus de la traditionnelle visite familiale, pour visiter les œuvres socioculturelles créées par son oncle, à savoir, l’Hôpital Notre Dame, les écoles maternelle, primaires et secondaire, portant le même nom de la paroisse, sans oublier le stade, le marché, etc., mais surtout pour s’imprégner, comme nous l’avons dit dans un article précédent, des réalités difficiles et de crises que traversent les écoles créées par son oncle le Révérend Père Carlos, notamment la baisse de niveau d’enseignement dans presque toutes ces écoles, dont la raison principale serait du fait que lesdites écoles sont maintenant gérées par l’Etat. 

Au cours d'une messe dominicale ce dimanche 19 janvier 2025 à l'église Notre Dame de Bumba


La visite d’Annick est comprise par beaucoup comme le début d’un processus consistant à booster le niveau intellectuel desdites écoles, en passant par le changement du statut de ces dernières ; c’est-à-dire, quitter le statut des écoles publiques agréées par l’Etat, lequel statut connait le fiasco qu’on enregistre maintenant, pour revenir à l’ancien statut des écoles privées agrées, car ce statut des écoles publiques a en conséquence endommagé le niveau intellectuel des élèves.

Annick est parmi les héritiers du Révérend Père Carlos qui veilleront à l’avenir radieux des œuvres socioculturelles de ce prêtre belge  Scheutiste qui, à l’image de Dieu, a toujours songé à un lendemain meilleur de la jeunesse montante de la République Démocratique du Congo en général, et celle de Bumba en particulier. Nous y reviendrons.

                                                                     Antonio Lisuma

samedi 18 janvier 2025

La CNSSAP enregistre les enseignants retraités de Bumba

                     La CNSSAP enregistre les enseignants retraités de Bumba

La délégation de la CNSSAP en plein travail d'enregistrement biométrique
des enseignants retraités de Bumba


Une délégation composée de trois agents de la « Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics de l’Etat » (CNSSAP en sigle) est arrivée à Bumba, en provenance de Kinshasa, et procède depuis le mardi 14 janvier 2025 à l’identification, l’enregistrement biométrique et remise des cartes aux retraités de l’enseignement dans le territoire de Bumba.

Les trois agents sont localement assistés par Monsieur Rodrigue Modandi, un enseignant professeur qu’ils ont incorporé dans leur travail à Bumba ; ils fonctionneront durant deux semaines ici à Bumba, plus précisément dans un hangar à côté du bâtiment administratif du territoire de Bumba.

Sont concernés par cette identification spécifiquement les 112 retraités passifs de l’enseignement dans le territoire de Bumba. C’est-à-dire ceux-là qui avaient reçu la notification de mise à la retraite, c’est-à-dire la notification de cessation de toute prestation, émanant de la hiérarchie scolaire, et avaient déjà pu bénéficier d’une bagatelle somme de 3.131.000 FC (trois millions cent trente un mille Francs congolais), soit un équivalent de 1.100 dollars.

L'enregistrement des données biométriques des enseignants retraités de Bumba


Les retraités devraient être munis des éléments suivants : la lettre de notification de mise à la retraite, photocopie de la première commission d’affectation de l’agent ayant la date du début du travail comme enseignant de la maternelle, du primaire ou du secondaire, photocopie de carte d’électeur, photocopie de l’acte de mariage, photocopie de document sur la composition de la famille (avec nombre d’enfant), et enfin, photocopie de carte de service. La présence physique du concerné est nécessaire pour la capture de ses données biométriques, à savoir les empreintes digitales, l’iris, etc.    

Interrogé à ce sujet à travers la radio « La voix de Bumba » captée le lundi 13 janvier dernier, Monsieur Rodrigue Modandi que ladite délégation avait dépêché auprès de la presse locale, il s’agit ici d’un processus qui avait déjà commencé par la sensibilisation des tous les retraités passifs, et le processus se poursuit actuellement à l’étape de l’identification des retraités passifs, au captage de leurs données biométriques et à la remise des cartes biométriques.

La population de Bumba se réjouit de l’apport du VPM de la Fonction publique Son Excellence Jean Pierre Lihau qui a pesé de tout son poids pour que ladite délégation descente à Bumba pour l’intérêt des pauvres retraités enseignants de Bumba, comme cela s’est effectué dans toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.

Au bout de ce processus d’identification des retraités de l’enseignement, ceux-ci devraient incessamment bénéficier des rappels de 22 mois de salaire mensuel, vu le retard des services administratifs accumulés pour payer convenablement nos pauvres retraités passifs.

 

Monsieur Rodrigue Modandi en train d'enregistrer des enseignants retraités

Notons que la “CNSSAP” est un établissement public créé par Décret n°15/031 du 14 décembre 2015 portant création, organisation et fonctionnement d’un établissement public dénommé Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’Etat, « CNSSAP » en sigle.

Elle a pour objet d’organiser et de gérer les prestations de sécurité sociale qui couvrent deux principales branches :

  • La branche des pensions pour les prestations d’invalidité, de vieillesse et des survivants ;
  • La branche des risques professionnels pour les prestations en cas d’accidents du travail et de maladie professionnelle.

Cependant, la Caisse pourra également couvrir toute autre branche instituée ultérieurement par son Conseil d’Administration après accord du Ministre de la Fonction Publique.

Cet ancien enseignant vient de terminer son processus d'enregistrement biométrique, voila, il exhibe sa carte biométrique 

Pour concrétiser son objet, la CNSSAP s’assure de la réalisation effective de son métier qui comporte les étapes de l’immatriculation des agents publics, celle du recouvrement des cotisations sociales auprès desdits agents ainsi que de l’Etat employeur et enfin celle de la gestion des prestations ou mieux de la prestation de sécurité sociale.

Les agents de carrière des services publics de l’Etat, les militaires et policiers, les enseignants, les fonctionnaires contractuels de l’Etat, les stagiaires et les apprentis liés par un contrat d’apprentissage qui intègrent l’Administration publique sont tous assujettis aux prestations sociales organisées par la CNSSAP.

Pour ce qui est de son organisation, la Caisse comporte trois organes dont le Conseil d’Administration, la Direction Générale et le Collège des Commissaires aux comptes, sous la tutelle du Ministre de la Fonction Publique.

Au regard de ses missions réglementaires, la CNSSAP s’engage donc à « offrir aux agents publics de l’Etat et à leurs familles des prestations de sécurité sociale sur la base des cotisations recouvrées auprès de l’Etat et à contribuer, à terme, au développement économique et social du pays ».

                                                                     Antonio Lisuma

La ville de Bumba sur le point d’être démembrée par l'Autorité provinciale

La ville de Bumba sur le point d’être démembrée par l'Autorité provinciale

Ayant séjourné à Bumba pour accueillir la Vice-Premier Ministre de la Fonction Publique, Son Excellence Jean Pierre Lihau Ebwa qui y était arrivé en provenance de Kinshasa, en compagnie des députés nationaux du territoire de Bumba et du président du caucus des députés nationaux de la Mongala dans le cadre des festivités de Noël et de Nouvel An et de la coupure du ruban de la pelouse synthétique au Stade Père Carlos de Bumba, le Gouverneur Jean Collins Makaka de la province de la Mongala a regagné Lisala, chef-lieu de province mardi 07 janvier 2025.

Carte géographique et administrative du territoire de Bumba

Avant de quitter Bumba, l’Autorité provinciale mongalaise a accordé une interview aux maisons de presse de la ville de Bumba au cours de laquelle il leur a présente le mobile du séjour qu’il a passé à Bumba. Lors de cette interview, le premier citoyen de la Mongala a fait savoir aux chevaliers de la plume de ce coin de la République Démocratique du Congo que sa présence dans la cité de Bumba s’était inscrit dans la cadre de l’accueil des visiteurs de marque qui étaient arrivés dans sa juridiction, notamment les musiciens Michel Bakenda, Robinho Mundibu et Ferre Gola ; les députés nationaux et le Vice-Premier Ministre Jean Pierre Lihau Ebwa.

De prime abord, il a remercié le Dieu Tout-puissant pour avoir protégé la population bumbalaise et tous les visiteurs durant leur séjour à Bumba, car il n’y a eu aucun incident au cours de grandes manifestations qui y étaient organisées, alors qu’il y a eu bain de sang à Lisala et à Bongandanga durant cette période festive.

De surcroit, il a infiniment félicité la population de Bumba pour la solidarité qu’elle a manifesté du 24 décembre 2024 au 01 janvier 2025 en lui demandant de continuer avec cette solidarité et de vivre en paix. Outre la solidarité et la paix, il l'a également appelée au respect des services de sécurité tout en annonçant la sortie des arrêts concernant l’organisation des quartiers, car à l’en croire, la ville de Bumba connaît une forte surpopulation ce dernier temps. Cela donne du fil à retordre aux chefs de quartier. Raison pour laquelle il compte la démembrer en trente quartiers qui seront gérés chacun par un jeune afin d’amorcer les travaux de l’urbanisation et de la sécurisation de la ville de Bumba.

Par ailleurs, il a promis de mettre à la tête de la Direction Générale des Recettes de chacun de trois territoires que compte la Mongala un expert non originaire en soulignant que son régime est celui de l’unité et de l’intégration. Toutefois, il a appelé la population bumbalaise en particulier et mongalaise à l’unité, à la solidarité et à la cohésion provinciale.

Bienvenu Balomao



La CENCO lève le voile sur le délestage de la paie des enseignants dans certains diocèses

La CENCO lève le voile sur le délestage de la paie des enseignants dans certains diocèses

Alors que d’aucuns s’en prennent à la Caritas, opératrice de paie des enseignants des écoles primaires et secondaires dans les diocèses que compte la République Démocratique du Congo, concernant le retard de paie observé dans certaines diocèses sans en connaître les causes, le Secrétariat Général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, CENCO en sigle, qui suit avec attention cette situation lève enfin la voile sur ces accusations injustes des uns et des autres tenant pour responsables la Caritas et l’IFOD et allant jusqu’à profaner l’image de l’Eglise catholique.

Monseigneur Donatien Nshole, Secrétaire Général de la CENCO

Dans un communiqué nous parvenu et dûment signé par Monseigneur Donatien Nshole, son Secrétaire Général, la CENCO éclaire sa lanterne en faisant savoir que « cette situation est causée par le déficit du compte principal de la paie des enseignants à la suite du non-paiement par le Gouvernement des frais bancaires depuis août 2011 jusqu’à totaliser 27 milliards de francs congolais ».

Par conséquent, le délestage s’impose dans quelques diocèses, car « après le prélèvement des frais bancaires, il ne reste pas assez d’argent sur le compte pour que l’IFOD et les Caritas diocésaines couvrent toute la paie dans tous les diocèses ».

En effet, ledit communiqué signale qu’« en décembre 2024, le Gouvernement a payé 8,3 milliards de cette dette, soit un peu moins d’un tiers ». De ce fait, elle dit espérer que ce dernier va poursuivre le paiement pour permettre à l’IFOD (la banque payeuse) de couvrir la paie dans son intégralité et dans le délai.

Cependant, la CENCO s’inquiète du comportement de certains professionnels de la craie blanche qui s’en prennent à l’Eglise Catholique jusqu’au sabotage de certains de ces édifices en la tenant pour responsable de ce désagrément qu’elle-même déplore, en lieu et place de s’adresser à l’Etat congolais. « Qu’il soit entendu une fois pour toute que l’IFOD et la Caritas n’y sont pour rien. C’est l’Etat congolais qui est responsable de ces non-paiements. C’est auprès de ce dernier qu’il faut adresser les revendications. L’IFOD et ses partenaires, les Caritas diocésaines ne sont que des intermédiaires », peut-on lire sur ce communiqué.

Par ailleurs, elle demande aux responsables des Caritas et aux curés des paroisses de ne pas hésiter de traduire en justice les enseignants qui se permettront de vandaliser les biens de l’Eglise catholique en leu et place de revendiquer auprès de l’Etat.  

Bienvenu Balomao



 

 

Bumba : Le Gouverneur Jean Collins Makaka met en garde les journalistes des radios locales

Bumba : Le Gouverneur Jean Collins Makaka met en garde les journalistes des radios locales

Ayant prôné l’unité, la solidarité et la cohésion provinciale à la population de Bumba lors du séjour qu’il y a passé dans le cadre de l’accueil des visiteurs de marque qui y étaient arrivés à l’occasion des festivités de Noël et de Nouvel An, parmi lesquels le Vice-Premier Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public, Son Excellence Jean Pierre Lihau Ebwa qui y a également procédé à la coupure du ruban de la pelouse synthétique au Stade Père Carlos, le Gouverneur Jean Collins Makaka de la province de la Mongala n’a pas manqué à s’adresser aux chevaliers de la plume œuvrant dans les radios locales émettant dans la ville de Bumba avant son retour à Lisala, chef-lieu de cette province de la République Démocratique du Congo.

Le Gouverneur Jean Collins Makaka au Stade Père Carlos de Bumba

Alors qu’il s’apprêtait à embarquer dans son canot rapide, il s’est exprimé au cours d’une interview accordée aux journalistes qui s’étaient présentés au port. Pendant cet entretien, le premier citoyen de la Mongala a fait savoir qu’il compte mettre en place l’instruction pour la gestion du chantier de l’unité et de la cohésion provinciale qui débute dans sa province.

Dans son adresse, il a fustigé le comportement affiché par certains journalistes des radios locales. « Vous, journalistes qui m’écoutez, vous vous êtes transformés en premiers facteurs de division. Comme vous gérez les radios des politiciens, alors vous avez des communications qui cherchent à nous diviser. Je vais vous retirer l’un après l’autre en vous interdisant de prester. Vous, communicateurs ou collaborateurs des politiciens ; collaborateurs de Son Excellence Jean Pierre Lihau Ebwa et de l’Honorable Crispin Ngbundu ; collaborateurs des députés provinciaux et nationaux, des sénateurs, des ministres et des dignitaires politiques qui sont dans le gouvernement central voire provincial ; vous constituez de grands facteurs qui insinuent la division et la haine entre nous. Sans l’aval des autorités, vous passez à la radio pour aggraver une situation qui peut semer des troubles dans la ville », a-t-il reproché les journalistes de la cité de Bumba.

Par ailleurs, il a promis de traduire en justice tout journaliste qui commettra des dérapages médiatiques. « Je vais instruire à la police d’arrêter tout journaliste qui commettra des dérapages médiatiques et je vais le déférer au tribunal. Il sera poursuivi pour incitation à la haine et à la désobéissance. Quiconque s’écarterait à la ligne de l’orbite de l’unité, de la cohésion et de la solidarité provinciale que nous venons de mettre en place dans la province de la Mongala sera poursuivi pour incitation à la haine et à la désobéissance civile. Il ne sera pas incarcéré ici, mais à Angenga », les a-t-il mis en garde.

Outre la mise en garde, le Gouverneur de la Mongala a également demandé aux journalistes suspendus pour incitation à la haine, à la désobéissance et trouble de l’ordre public qui ont repris les activités sans son consentement d’interrompre et d’attendre son autorisation tout en promettant d’agir en cas du non-respect de cette instruction.

Signalons que, l’année 2024 ayant été une période probatoire, à l’en croire ; le Gouverneur Jean Collins Makaka a déclaré 2025, l’année du travail, de la rigueur et de la consolidation des acquis pour faire développer la province de la Mongala. Pour ce faire, il dit avoir besoin du respect mutuel, du respect des autorités, du respect des services de l’Etat et que la paix règne au sein de la population mongalaise.

Bienvenu Balomao  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi 15 janvier 2025

Bumba : Une maison d’habitation incendiée sur l’avenue Mbandaka

Bumba : Une maison d’habitation incendiée sur l’avenue Mbandaka

Nonobstant les mesures sécuritaires mises en place par l’Autorité provinciale pour éradiquer le phénomène Base servant de bastion aux jeunes désœuvrés qui troublent l’ordre public en brillant dans le banditisme, les actes de barbarie ne cessent de s’enregistrer dans le territoire de Bumba, notamment dans la cité de Bumba où ces hors-la-loi sèment la terreur dans le chef de paisibles citoyens.

Photo de la maison incendiée

Prise pour cible par ces malfrats, une maison en paille bâtie dans une parcelle se trouvant sur l’Avenue Mbandaka en face du Collège Notre Dame a été réduite en cendres la nuit du mardi au mercredi 15 janvier 2025 après avoir été brûlée par des inciviques qui demeurent dans l’ombre, car n’étant pas encore dénichés par le service local de sécurité.

A en croire les propos recueillis auprès de Patience Angilasi, la propriétaire de l’habitation incendiée, ces bandits ont mis le feu sur la maison pendant qu’elle était en sommeil avec ses enfants. En effet, tout ce qui s’y trouvait est parti en fumée, car cherchant à se sauver de l’incendie, elle n’a pas pu l’évacuer du feu ardent qui le consumait déjà férocement. Toutefois, aucune perte en vie humaine n'est signalée dans cet incendie.

Signalons que, la semaine dernière, deux autres maisons d’habitation ont été également incendiées par des hommes non encore identifiés sur l’Avenue du 30 Juin en face de l’école primaire Ngito et sur l’Avenue Lolo dans un même quartier.

Inquiète de cette barbarie, la population bumbalaise invite l’Autorité locale à mettre toutes les batteries en marche pour dévoiler et appréhender ces bandits afin de les mettre hors d’état de nuire et de rétablir la quiétude à laquelle est habituée.

Bienvenu Balomao