mardi 30 mars 2021

La fête des Rameaux ce dimanche 28 mars 2021 à la paroisse Notre Dame de Bumba.

La fête des Rameaux ce dimanche 28 mars 2021

à la paroisse Notre Dame de Bumba.

La fête des Rameaux s’est passé dans le calme ce dimanche 28 mars 2021 à la paroisse Notre Dame de Bumba. Comme partout dans le monde, les chrétiens de l’église catholique célèbrent avec solennité la fête des Rameaux, ainsi les chrétiens de la paroisse Notre Dame de Bumba, les rameaux à la main, ont-ils massivement accouru durant les deux messes à l’église Notre Dame pour commémorer l’entrée triomphale de Jésus Christ dans la ville de Jérusalem.

L'église Notre Dame au cours de la première messe des Rameaux, les fidèles débordent jusqu'à l'esplanade

A la seconde messe

Dans sa parole introductive au début de la deuxième messe vers 9 heures et demie, le Révérend Père Carlos Rommel, curé de la paroisse et officient du jour, a officiellement déclaré la fin du temps de carême en ce dernier dimanche de carême lequel avait duré quarante jours, le long duquel la paroisse avait dû observer le thème sur la propreté de l’environnement, dont un important slogan était chaque fois entonné par le Curé de la paroisse, et répondu en chœur par les fidèles.

L'Officient du jour, le Rév Père Curé Carlos Rommel et les "Bakambi", au cours d'une prière

Le Curé a vivement félicité ces fidèles qui ont suivi le mot d’ordre et l’ont mis en pratique dans leur vie quotidienne ; c’est-à-dire qu’ils n’ont pas continué à jeter des immondices, des sachets, des eaux usées, des urines et d’autres saletés sur les rues, comme ils en avaient l’habitude, ceci pour éviter tant soit peu de différentes maladies qui les guettent. « D’autres par contre ont écouté ledit message mais ne l’ont jamais observé », a laissé entendre le Curé de la paroisse.

Le Père Curé bénit les fidèles ainsi que leurs rameaux en leur aspergeant de l'eau bénite

L’homme de Dieu a soulevé, et presque fustigé, cette bipolarité ou ce perpétuel dualisme du bien et du mal, où il y a d’un côté ceux qui obéissent à des principes prescrits à l’église ou par Dieu, et de l’autre côté ceux qui ne les observent jamais et tergiversent dans le mal !, et ce, tant à notre époque qu’à celle de Jésus.

La seconde entrée en procession...

Ce dernier, alors qu’il venait d’achever ses quarante jours de méditation et de jeûne au désert, il y a croisé le démon ou le malfaiteur ! C’est autant à notre époque, où les bonnes gens rencontrent ou souvent cohabitent avec les désobéissants et les méchants. C’est à nous en tant qu’enfants de Dieu de choisir quel camp nous pouvons vivre si nous voulons vraiment confirmer notre appartenance divine. 


Commentant l’évangile du jour, le Curé a laissé entendre que Jésus était une personne honnête en qui tout le monde avait confiance. C’est la raison pour laquelle, on lui avait facilement cédé l’ânon pour l’utiliser momentanément, pendant son entrée triomphale à Jérusalem. Si donc à notre monde actuel il y a de cette catégorie de personnes en qui on n’a pas confiance c’est parce que nous nous agissons méchamment les uns envers les autres, et nous utilisons abusivement les biens des autres, parfois nous dérobons les biens d’autrui et commettons des abus de confiance. C’est pourquoi nous manquons de confiance les uns envers les autres ; par conséquent nous sommes loin de Jésus.

Une pièce théâtrale relatant la passion du Christ, ici Jésus parle avec les femmes de Jérusalem

La messe s’est poursuivie après l’organisation d’un théâtre spécifique à la paroisse Notre Dame de Bumba, réalisé par la chorale « Monzoto mwa ntongo », lequel fait revivre la passion de Jésus Christ, en jouant sur scène l’arrestation puis le jugement et la condamnation du fils de Dieu jusqu’à sa mort horrible sur la croix.

...et ici Caïphe condamne Jésus pour soit disant blasphème

Cette fête des Rameaux marque d’office le début de la semaine sainte pascale !

                                                                     Antonio Lisuma

Bumba/Epst : un atelier de formation pour le renforcement de capacité de l’enseignement d’anglais

Bumba/Epst : un atelier de formation pour le renforcement de capacité de l’enseignement d’anglais

Les enseignants d’anglais des écoles secondaires de Bumba ont pris part à un atelier de formation ayant pour but primordial le renforcement de capacité de l’enseignement de cette discipline dans le territoire de Bumba afin de susciter son goût auprès des élèves pour qu’ils s’en servent plus comme langue de communication au même titre que le français qui demeure jusque-là la langue utilisée dans les établissements scolaires, les instituts supérieurs et universités de la République Démocratique du Congo pour transmettre les connaissances. 

Les formateurs

 Débuté vendredi 26 mars 2021 dans la grande salle du lycée Salongo, ledit atelier s’est clôturé dimanche 28 février dans l’après-midi. Résidant à Bumba, les formateurs de cet atelier qui ont également participé à un autre atelier à Kinshasa, la capitale rdcongolaise avaient regagné Bumba la semaine qui a précédé celle pendant laquelle a eu lieu la formation.

Les participants

A en croire les participants, ils ont appris des notions concernant la nouvelle méthodologie de l’enseignement d’anglais qui martèle sur l’usage des matériels didactiques dont doivent toujours se servir les enseignants pendant les différentes leçons de ce cours. Signalons cependant que cette formation n’a concerné que les enseignants qui ont fréquenté jusqu'au bout le département d’anglais.

Ayant acquis de nouvelles connaissances, ces enseignants qualifiés transmettront cette nouvelle méthodologie aux autres enseignants sous qualifiés dans ce domaine afin qu’ils prestent au même pied d’égalité que les bénéficiaires de l’atelier.


Bienvenu Balomao     

 









Bumba : le dimanche des rameaux célébré avec enthousiasme par les fidèles catholiques

Bumba : le dimanche des rameaux célébré avec enthousiasme par les fidèles catholiques

A la paroisse Notre Dame 

Dimanche 28 mars 2021 a été mouvementé dans la quasi-totalité de la cité de Bumba suite à l’enthousiasme né de la célébration de la fête des rameaux par les croyants catholiques de quatre paroisses qu’on y trouve, à savoir les paroisses Notre Dame, Saint André, Saint Vincent et Saint Murumba.

En effet le crépuscule du samedi 27 mars voyait déjà les fidèles catholiques regagner leurs domiciles avec des rameaux qu’ils devraient emmener à l’église à l'occasion de ce sixième dimanche de carême. Et c’est ce qui a été fait pendant cette date susmentionnée.

Le matin du jour j, les artères, les avenues et les ruelles de Bumba ont été envahies par les croyants catholiques qui, munis des rameaux, se dirigeaient vers leurs paroisses respectives pour prendre part à la grande messe de cette fête de commémoration de l’entrée de Jésus-Christ à Jérusalem et de sa passion.

Cependant cette fête à double face a été vive à la paroisse Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel. Commémorant à la fois l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, sa passion et sa mort sur la croix, elle a été agrémentée par une mise en scène du calvaire qu’a enduré Christ avant d’être crucifié devant les fidèles catholiques de cette division ecclésiastique du diocèse de Lisala. Célébrée par le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse, ladite messe a été animée par des chansons et le brandissement des rameaux qu’avait apporté chacun des fidèles.

Au sortir de la messe de ce dimanche précédant celui de Pâques et marquant l’entrée dans la Semaine sainte, chaque croyant catholique a, après avoir reçu la bénédiction auprès du curé, ramené à la maison le rameau déjà béni.

A en croire la tradition chrétienne, les rameaux bénis sont apportés, après la messe, dans les maisons pour orner les croix, geste de vénération et de confiance envers le crucifié.

Bienvenu Balomao















dimanche 28 mars 2021

Bumba/Carême : la paroisse Notre Dame prône l’assainissement de l’environnement

Bumba/Carême : la paroisse Notre Dame prône l’assainissement de l’environnement

Le Révérend Père Carlos célébrant la messe

La période de carême arrivée, la paroisse Notre Dame sous l’égide de son Curé, le Révérend Père Carlos Rommel, fondateur des œuvres sociales, tire la sonnette d’alarme au sujet de l’assainissement de l’environnement bumbalais, sujet d’insalubrité, source de certaines maladies infectant la population de cette contrée rdcongolaise.

Pendant la messe

A travers un chant composé et chanté par sa chorale, elle exhorte en particulier les chrétiens catholiques et tous les Bumbalais en général à tenir toujours sains les milieux dans lesquels ils vivent en vue de se protéger contre les infections de certaines maladies pouvant y survenir.

« Toliya o balabala te ; tobwaka sachet, mayi ya bosoto, nsoi mpe masuba o balabala te », chantent les chrétiens en lingala pendant la messe pour ainsi signifier « ne mangeons pas dans la rue ; ne jetons pas de sachets plastiques, les eaux souillées, les salives et urines dans la rue » pour ne pas attraper les maladies provenant des salissures.

Cependant cette exhortation de la paroisse Notre Dame à l’égard des Bumbalais est due au manque d’usage des poubelles dans des endroits publics comme marché, stade et autres de ladite contrée. Ce qui fait que ces endroits soient parsemés des sachets plastiques et autres salissures dont les peaux de banane et d’orange ainsi que des boîtes de conserve déjà usées.

Vue de la paroisse Notre Dame de Bumba

Par ailleurs, certains foyers ne sachant pas bien canaliser les eaux usées lors de différentes tâches domestiques, les laissent couler dans la rue et traverser quelques ruelles au risque d’exposer les passants et les occupants environnants à des maladies dont l’infection paraît probable puisque devenues sales.

En effet, l’utilité de l’appel de cette division ecclésiastique du diocèse de Lisala s’avère nécessaire pour la santé de cette population bumbalaise appelée à respecter ces mesures préventives.

Bienvenu Balomao

 



vendredi 26 mars 2021

De l’aide qui tourne à la tragique amputation des membres



De l’aide qui tourne à la tragique amputation des membres

Le matin du jeudi 13 février 2020, monsieur Samuel Mokako, un jeune agriculteur de 25 ans résidant momentanément chez sa tante paternelle à Bolikombo, un village situé à une trentaine de kilomètres à l’Est de Bumba, sur la route qui mène vers Yamongili le chef-lieu du secteur de Loeka dans le territoire de Bumba, a failli perdre sa vie pour s’être mis à aider son cousin Wilo Molengi à couper des gros arbres dans le cadre des activités champêtres de ce dernier.

Samuel Mokako après sa deuxième intervention chirurgicale


Samuel Mokako avait naguère quitté ses parents chez qui il habitait dans le territoire de Businga au sud de Gbadolite et il était venu vivre chez sa tante à Bumba, avant d’aller à Bolikombo visiter une autre tante. C’est donc au village Bolikombo que l’incident malheureux dont il s’agit ici s’est déroulé pendant qu’il aidait son cousin dans son champ.

Pouvait-on vraiment appeler cela de l’aide ? Peut-être oui, ou peut-être non, cela dépend de celui qui apprécie ; mais l’on sait que l’infortuné Samuel avait la dette de 1500 Francs congolais (équivalent à 0,75 dollar US) de son cousin Wilo qu’il devrait en quelque sorte acquitter ; ainsi fallait-il qu’il vienne travailler pour s’acquitter de sa dette tel qu’ils ont convenu de venir couper les bois dans le champ de Wilo, où celui-ci devrait planter du maïs, de manioc, etc., au début de la saison de pluie de l’année 2020.

C’est ce qui s’est passé ce matin-là. Samuel Mokako est venu s’acquitter de sa dette de 1500 FC ou de sa tâche comme convenu avec son cousin Wilo Molengi, de venir couper les gros arbres dans le champ de ce dernier, aux environs du village Bolikombo.  Il s’est donc mis à couper le tronc d’un gros arbre, à une certaine hauteur du sol, car il préférait pendant cette exercice grimper à l’arbre, à une certaine hauteur du sol, pour couper facilement l’arbre dans un endroit qui ne ferait pas d’obstacle quant à ce.

Lorsqu’il sentit que l’arbre allait tomber, il était obligé de sauter le premier à terre avant que l’arbre ne s’écroule. Et lorsqu’il voyait que l’arbre tardait à s’écrouler, il essayait de regrimper à l’arbre pour tenter quelques coups supplémentaires de machette ou de hache à l’endroit précis de la coupe, et de sauter de nouveau à terre avant que l’arbre ne s’écroule. Il a ainsi tenté à trois reprises. C’est à la troisième tentative que l’arbre s’écroula enfin, et le tronc de l’arbre tomba malheureusement sur ses pattes, broya le genou gauche et blessa gravement la partie inférieure de la jambe droite, entrainant ipso facto une hémorragie importante.

Son cousin et quelques autres campagnards qui se retrouvaient dans les parages tentèrent les premiers secours, ceux consistant à extraire le blessé du dessous du tronc de l’arbre tombé, de lier ensemble les extrémités de ses chairs éparpillées dans les plaies et de couvrir celles-ci avec des linges de fortune ou des habits de l’infortuné pour contenir tant bien que mal le flot de sang qui jaillissait pitoyablement de ses blessures et de l’évacuer immédiatement vers le village. 

De là, on l’achemina en moto jusqu’à l’Hôpital général de Bumba, distant de près de 30 km, où il faillit mourir car aucun soin ne lui fut administré pendant les quelques instants y passés, hormis la transfusion sanguine effectuée par un des médecins du lieu, un toubib en calvitie, avait-on signalé, car le malheureux perdait beaucoup de sang.

Les médecins de l’Hôpital général ont refusé de soigner l’agriculteur parce que celui-ci n’avait sur lui qu’une modique somme de 25.000 FC (l’équivalent de 12.5 $), l’argent de sa pauvre femme Irène Sidonie Matunga, qui, toute affaire cessante, avait tout laissé pour accompagner son mari à l’hôpital. Les médecins jugeaient le montant beaucoup trop insignifiant, et en revanche exigeaient au préalable le paiement d’une somme de 300.000 FC (l’équivalent de 150 $) avant d’entamer une quelconque prise en charge médicale ! 

Samuel Mokako et sa femme Irène Sidonie Matunga, après la deuxième opération  

Cette décision restant ainsi, telle que l’ont formulée les médecins malgré les supplications d’Irène Sidonie Matunga qui leur proposa même en plus de ladite modique somme de 25.000 FC, de placer en gage son appareil de téléphone portable et un pagne d’habit neuf. Les médecins de l’Hôpital général de Bumba lui opposèrent un farouche refus impitoyable ; le malheureux cultivateur passa la nuit à l’Hôpital général de Bumba sans qu’aucun médecin ni infirmier n’intervienne pour lui ! 

La preuve en est que les plaies restèrent ainsi à l’Hôpital général telles qu’elles y étaient arrivées de la forêt, bandées avec des linges de fortune non stérilisés, autour desquels on avait enroulé des lianes de forêt ou de chikwangue jusqu’au lendemain, sans qu’aucun personnel soignant ne s’en occupe !

Le lendemain matin, c’est-à-dire le vendredi 14 février 2020, la situation du jeune homme allait de mal en pis. Perte de sang et de la force corporelle, les plaies en putréfaction devenant de plus en plus nauséabondes et attirant des mouches de tous bords…

Affolée par l’ampleur de l’évènement, la pauvre dame continua pour la énième fois de supplier les médecins de venir soigner son mari, et décida après consultation avec quelques membres de famille de Mokako se trouvant à l’hôpital, de quitter l’Hôpital général de Bumba pour se rendre à n’importe quel autre centre de santé de la cité de Bumba. Le choix porta sur le Centre de santé CNCA (des protestants) du Quartier Mobutu où ils se dirigèrent aussitôt et furent accueillis par l’Infirmier A0 Nguma qui les orienta sans tergiversation vers l’Hôpital Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel que gèrent les Religieuses de la Congrégation de la Doctrine chrétienne.

C’était déjà vers 15 heures que le cortège du malade arriva à l’Hôpital Notre Dame, l’heure à laquelle certains services ferment (tels que le laboratoire, le bloc opératoire, les radios, etc., sauf en cas d’urgence) pour laisser la place au dispensaire et au service de permanence en vue des soins ambulatoires ou des malades hospitalisées…

Le service d’accueil (des sentinelles) les orienta immédiatement vers le bloc opératoire où deux infirmiers, Papy Mole et Norbert Akpoma trainaient encore, en train de remettre tout à l’ordre avant la fermeture. Ceux-ci les reçurent et étendirent le patient sur le lit de pansement et se mirent immédiatement à délier les lianes et à enlever lesdits linges de fortune imbibés de sang du malheureux. On y voyait tomber par terre des morceaux de chaires humaines au niveaux des plaies béantes après les avoir mises à nu.  

la plaie au genou de la jambe gauche


C’est alors qu’on fit venir en urgence le Docteur Trésor Likenge, le Médecin directeur de l’Hôpital Notre Dame de Bumba qui, peu après son arrivée, et au bout d’un bref diagnostic de la situation, entama les préparatifs d’amputation des pattes du patient, vu l’état de putréfaction dans lequel se trouvaient les plaies. Il faudrait en plus de la préparation chirurgicale de la routine, se procurer une scie à métaux qu’on devrait nettoyer et stériliser, des lianes en caoutchouc communément appelées « lances » pour maintenir en forme la chair de la jambe, etc.

Le patient consentit à regret à cette instruction médicale consistant à amputer ses jambes, mais il la restreignit pour une seule jambe, la gauche, celle qui a subi un degré beaucoup plus haut d’endommagement, et que par contre, sa jambe droite devrait lui être épargnée, disait-il, afin qu’elle soit soumise au traitement traditionnel.



Ce qui lui fut concédé à cet instant. Le docteur Trésor et son équipe se sont mis au travail, et l’opération dura de 22 heures jusque vers 2 heures du matin du samedi 15 février 2020. La jambe gauche du patient fut donc amputée légèrement au-dessus du genou, entre celui-ci et le bassin.  

Les soins traditionnels pour sa seconde jambe, la jambe droite, n’eurent guère de succès escompté car la détérioration ne faisait que s’amplifier. Pour épargner Samuel de tout danger possible qui résulterait de la détérioration de ladite jambe, celle-ci fut également amputée, mais légèrement en dessous du genou, entre celui-ci et le pied, le mercredi 19 février 2020 ! 

Le pied gauche


Au bout d’un mois de lit, vers le mois de mars, Monsieur Samuel Mokako s’est rétabli et a bénéficié d’une chaise roulante offerte par l’Hôpital Notre Dame de Bumba, sur laquelle il se déplaçait. C’est à partir de mois de mai 2020 qu’il s’est mis à se déplacer seul toujours sur sa chaise roulante et à faire certaines activités. Il vendait tantôt des croquettes faites de farine de blé que produisait la Rde Sœur Régine Amboyo, la gestionnaire de l’Hôpital Notre Dame, tantôt des unités prépayés pour la communication par téléphones. Les recettes générées l’aidaient ainsi à se fournir de quoi se nourrir, lui et sa femme, pendant sa convalescence et son long séjour à l’Hôpital Notre Dame, tant ses tantes l’ont abandonné, et même son cousin Wilo Molengi, celui pour qui il a failli mourir en travaillant durement dans le champ.

Son père et sa mère à Businga ont aussi appris la nouvelle d’hospitalisation de leur fils, mais sans qu’ils interviennent, ni pour payer les frais d’hospitalisation, ni même pour venir voir leur fils dans cet état d’amputation des membres. Son père, trop catégorique, menaçait même son épouse de ne pas venir rendre visite à son fils à Bumba sous peine de divorce ! Il s’enflammait contre sa sœur de Bumba pour n’avoir pas interdit à son fils cette « errance dans la campagne », et exige que son enfant lui soit restitué avec toutes ses jambes !

Le pied droit avant l'amputation


Le dimanche 14 février 2021, un an après sa première opération chirurgicale, Samuel s’est rendu à l’église Notre Dame, au cours d’une messe dite vers 5 heures et demie par le Révérend Père Carlos Rommel, pour remercier Dieu ainsi qu’à sa suite, le médecin, les infirmiers ainsi que toute personne et autres amis qui, de près ou de loin, l’ont aidé à survivre jusqu’à ce jour, surtout pour la prise en charge de l’Hôpital Notre Dame, pour la grâce reçue de Dieu ; lui qui, étant moribond, n’a pu survivre jusqu’à ce jour que par la miséricorde divine !

Son oraison, lorsqu’il a reçu le micro, assis sur sa chaise roulante devant l’autel, a ému plus d’une personne à la messe et présageait certes une deuxième intervention chirurgicale qu’il dû subir le lendemain, toujours à l’Hôpital Notre Dame, notamment pour la hernie et le réajustement de sa plaie au niveau de l’extrémité du moignon de la jambe gauche dont l’os avait surgi de la chair.

De gauche à droite: Irène Sidonie Matunga, Samuel Mokako et la sentinnelle de l'Hôpital Notre Dame

 

Notons enfin, comme l’a reconnu Mr Mokako lui-même à l’église, que sa prise en charge médicale et hospitalière était entièrement entre les mains de l’Hôpital Notre Dame, c’est-à-dire l’opération chirurgicale, les soins médicaux, les médicaments, l’hospitalisation, la restauration pour lui-même et pour sa femme, et même les soins de sa femme qui est maintenant grosse, tout cela était à la charge de l’Hôpital Notre Dame, à travers sa gestionnaire la Révérende Sœur Régine Amboyo à qui nous adressons nos vives félicitations pour avoir pensé avant tout à la santé de ce jeune homme, inconnu d’elle, mais une créature de Dieu qui, dépourvu de tout a failli mourir pour des travaux champêtres !

Ainsi, lançons-nous un appel pathétique à toute personne de bonne volonté qui nous lit à travers ce site de bien vouloir penser à ce monsieur qui va bientôt sortir de l’hôpital, qu’il parvienne quand même à s’intégrer facilement à la vie quotidienne, c’est-à-dire, sa locomotion avec un vélo-tricycle, son logement à travers la cité de Bumba, et une petite activité qui pourrait lui procurer un minimum du bien-être.

                                                                 Antonio Lisuma

 

mercredi 24 mars 2021

Play off : DCMP battu de nouveau par le Football Club Salongo

Play off : DCMP battu de nouveau par le Football Club Salongo

Daring Club Motema Pembe

En cours au stade Père Carlos de Bumba, la phase allée du Play off auquel participent les six clubs dont le Daring Club Motema Pembe, le Football Club Salongo, l’Association sportive Lokole, le Football Club Murumba, les T.P. Ndjandja et Ouragan se poursuit à la normale. Samedi 20 mars, le Daring Club Motema Pembe avait de nouveau affronté le Football Club Salongo dans l’après-midi.

Football Club Salongo

Très mouvementée et animée par les cris, les bruits et les acclamations des fans de chacun de ces clubs qui avaient pris d’assaut les arbres plantés, les élevés et les toitures des maisons bâties aux alentours du stade parce que n’y ayant pas accès pour des raisons de covid-19; ladite rencontre, terminée par la victoire du Football Club Salongo qui a réussi à s’imposer sur le Daring Club Motema Pembe avec un score de trois buts à un, a fait écho dans la cité de Bumba lors de la célébration de la victoire comme d’habitude par les fans du Football Club Salongo.

Association Sportive Lokole

Chez les fans du Daring Club Motema Pembe, l’angoisse a été totale, car ils venaient récemment d’être battus par ce même club lors du match qui avait mis fin au championnat local ayant précédé cette compétition sportive qu’accueille actuellement le stade Père Carlos en construction. A la veille dudit match, ils espéraient la victoire, mais cet espoir s’est soudainement envolé suite à la seconde défaite de leur club face au Football Club Salongo.

Football Club Murumba

Cependant dimanche 20 mars a été le tour de l’Association sportive Lokole et le Football Club Murumba dont le score a été également de trois buts à un en faveur de l’Association Sportive Lokole qui avait connu un match nul avec le Tout puissant Ndjandja.

Tout puissant Ndjandja

Outre ces rencontres sportives susmentionnées, le Football Club Salongo et le Tout puissant Ndjandja se sont affrontés l’après-midi du mercredi 24 mars. Et cette récente rencontre s’est terminée par le score d'un but à zéro en faveur du Football Club Salongo.

Bienvenu Balomao  

 

 

 

 

                                                                 

Ce qu’ont dit les députés provinciaux Vicky Ngoy et Alain Egbende aux Bumbalais

Ce qu’ont dit les députés provinciaux Vicky Ngoy et Alain Egbende aux Bumbalais

Les députés provinciaux Alain Egbende et Vicky Ngoy
 
Arrivés à Bumba vendredi 19 mars en provenance de Kinshasa, la capitale rdcongolaise, les députés provinciaux Vicky Ngoy et Alain Egbende ont échangé avec quelques Bumbalais dans la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame. Lors de cet échange, ces élus provinciaux ont signifié aux Bumbalais que le voyage qu’ils avaient effectué à Kinshasa avait pour but de rencontrer les institutions de la république et de leur présenter les défis à relever dans la province de la Mongala ainsi que les difficultés qu’elle traverse afin d’y trouver des compromis.

Les participants

Toutefois ces élus provinciaux ont signalé qu’ils avaient rencontré les députés nationaux Omer Egwake et Jean Pierre Lihau, le sénateur Manza et le doyen André Alain Atundu avec qui ils avaient échangé sur les questions pertinentes du moment et lesobstacles qui empêchent la Mongala de décoller.

Par ailleurs les députés provinciaux bumbalais ont confirmé à la foule qu’ils ont rencontré les institutions de la république. « A Kinshasa, nous avons été reçus par le directeur de cabinet du président de la république, le président du sénat et celui de l’Assemblée nationale. Nous leur avons présenté les difficultés majeures que connaît actuellement la province de la Mongala. Ils ont pris acte et ont promis de venir à notre rescousse dès que le nouveau gouvernement en gestation sera investi », se sont-ils exprimés devant les Bumbalais présents à la salle polyvalente.

Répondant aux préoccupations de certains Bumbalais qui les accusent d’avoir farouchement combattu l’ancien gouverneur Crispin Ngbundu Malengo jusqu’à sa déchéance, ils les ont balayées d’un revers de la main en disant que les élus provinciaux ont privilégié l’intérêt supérieiur de la Mongala en songeant à un autre dirigeant à la tête de l’exécutif provincial.

Pour ce faire, ils se sont rendus à Kinshasa pour rencontrer les institutions de la République et les notables de la Mongala qui y résident en vue de discuter ensemble pour que l’élection du nouveau gouverneur ait rapidement lieu.

Bienvenu Balomao

 

samedi 20 mars 2021

Bumba/Epst : les spécialistes de la craie attendent toujours leurs salaires de février

Bumba/Epst : les spécialistes  de la craie attendent toujours leur salaire de février

Une enseignante de l'école primaire

Recevant par l’entremise de la Caritas le salaire que leur paye l’Etat congolais, les enseignants du territoire de Bumba continuent à atteindre leurs salaires du mois de février qui, jusque-là, ne leur parviennent toujours pas alors que le mois de mars tend également à sa fin. Et ce retard constaté dans la paie des enseignants suscite d’ores et déjà des tollés auprès de ces enseignants qui ne cessent de se plaindre au jour le jour. Pour alléger cette peine qu’endurent ces éducateurs, l’Etat congolais songera-t-il à leur payer les deux mois ? Auront-ils d'abord le salaire de février ? Telles sont les questions que se posent les concernés dont le suspense ne fait que s’accentuer.

Certes, l’espoir fait vivre, dit-on. Mais un ventre affamé n’a pas d’oreilles, stipule un autre adage populaire. Ce qui pousse à dire que ce retard de paie risquerait d’impacter négativement sur le bon fonctionnement des établissements scolaires de la place. Déjà secoué par la covid-19 qui a retenu à la maison les enfants pendant plusieurs jours, l’enseignement a besoin pour l’instant des gestes et actions salvatrices qui éloigneront de ses acteurs et agents la moindre attitude de relâchement.

Les écoliers en classe

Pour ce faire une paie régulière s’avère impérative en vue de stimuler les spécialistes de la craie à accomplir consciencieusement et courageusement leur tâche noble dont l’utilité reste incontestable au vu et au su de tout le monde. En tant qu’éducateurs et formateurs, ils détiennent à la fois le devenir et l’avenir de la nation. Pour que cet avenir et ce devenir soient convenablement préparés, il revient à l’Etat congolais de bien veiller au fonctionnement du secteur éducationnel en évitant tout imbroglio qui pourrait y surgir, car le relâchement des enseignants ouvrirait la porte à une mauvaise formation des enfants et cette mauvaise formation ruinerait totalement la nation parce que dépourvue d’une classe élitiste susceptible de la relever.

Pour pallier cette impasse que traversent les enseignants bumbalais, seule l’intervention ipso facto du gouvernement central s’avère capitale.

Bienvenu Balomao

Bumba : le prix du riz en flambée

Bumba : le prix du riz en flambée

Une vendeuse du riz

Il y a quelques semaines, la ville de Bumba connaît une flambée persistante du prix de riz. Vendu d’habitude à quatre ou cinq cents francs congolais, un guigoz du riz, mesure utilisée localement par les vendeuses du riz, qui autrefois avait un prix stable, vacille pour le moment entre six et sept cents francs congolais pour celui d’une haute qualité. Ce qui ne cesse de soulever de plus en plus l’inquiétude de la population bumbalaise assumant amèrement cette situation aussi déplorable.

A en croire quelques vendeuses du riz qui se sont confiées à la rédaction de bumbanotredame.blogspot.com, la principale cause de ladite flambée demeure le délabrement très avancé des routes de desserte agricole qui ne permettent pas que les récoltes soient abondamment évacuées vers Bumba où elles sont consommées en grande quantité. Bloquée dans les greniers aux villages environnant, cette denrée aux multiples services alimentaires n’arrive qu’en petite quantité, car les camions la transportant de l’endroit de production à Bumba ne savent plus atteindre les villages producteurs faute des voies impeccables. Les quelques véhicules qui y arrivent mettent plusieurs jours en route avant d’atteindre la destination.

Cependant le vélo et la moto restent les moyens de transport appropriés pour approvisionner la ville en cette denrée dont il s’agit et autres vivres. En dépit de l’impraticabilité des routes de desserte agricole, les cyclistes et les motards usent de leur vigueur non seulement pour chercher à obtenir un gain, mais également pour subvenir aux besoins alimentaires de la population bumbalaise.

Par ailleurs, les Bumbalais, abandonnés à leur triste sort, continuent à lancer le cri de détresse au gouvernement provincial pour qu’il leur vienne en rescousse. Insatisfaits, ils invitent ce dernier à leur rendre la tâche facile en remettant lesdites routes en état de praticabilité pour que la ville ne connaisse plus cette persistante hausse du prix.

Il sied de signaler qu’un sac du riz blanc qui autrefois revenait à trente cinq et quarante mille francs congolais se vend actuellement à cinquante-cinq et cinquante-sept mille francs congolais.

Bienvenu Balomao