samedi 30 octobre 2021

Retour chaleureux à Bumba du Révérend Père Carlos

Retour chaleureux à Bumba du Révérend Père Carlos

Parti depuis le mois de juin dernier pour la Belgique, sa terre natale, pour un repos bien mérité, le Révérend Père Carlos, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, est revenu au bercail ce vendredi 29 octobre 2021 à bord d’un vol régulier d’Air Kasai qui dessert souvent Kinshasa la capitale congolaise et la ville de Bumba.

Révérend Père Curé Carlos Rommel, retour au bercail

Peu après l’atterrissage vers 13 heures, heure locale, l’homme de Dieu est aussitôt conduit jusqu’à la cure de la paroisse Notre Dame où un accueil très chaleureux lui était réservé par ses ouailles dont les membres des œuvres socioculturelles créées par lui-même, à savoir l’Hôpital Notre Dame, les écoles du complexe scolaire Notre Dame comprenant les écoles suivantes : la maternelle, trois écoles primaires, un collège de deux sections, ainsi qu’un Institut des techniques médicales.

Une élève de 3e de l'école primaire Notre Dame déclame un poème 
en l'honneur du Père Carlos en lui souhaitant un bon retour à la la paroisse 

Le collégien Basome lit un discours

Après quelques poèmes et discours de bienvenue déclamés par les élèves du complexe précité, le Révérend Père Carlos a reçu des dons lui offerts affectueusement par ses ferventes ouailles constituées de différents mouvements paroissiaux, notamment les mamans légionnaires et catholiques, les Jeunes de Lumière et de légion, les chorales paroissiales, etc., ainsi que les membres desdites œuvres sociales. 

Le Père Curé reçoit des dons, ici les bananes...

 

L’animateur paroissial principal Vincent Magbunda a pris la parole et a au nom de tous les paroissiens souhaité un très bon retour à la paroisse au Révérend Père Carlos, après quatre mois d’absence. Tout en remerciant Dieu d’avoir protégé le Père Curé durant ses vacances en Belgique, le « Mokambi » principal lui a succinctement présenté les différents évènements passés à son absence, lesquels sont consignés par écrit sur un rapport qu’il lui a remis afin que le Père soit suffisamment informé de ce qui s’est passé dans sa paroisse.

Mokambi Principal Vincent Magbunda fait son speech

Le Père a enfin pris la parole et a brièvement relaté son séjour européen. Il commença d’abord par la réalité de la pandémie de corona virus, contre laquelle il était trois fois déjà vacciné avant de quitter la Belgique ; il a en outre signifié que la maladie tend de nouveau à sévir du fait que certaines gens, 5 à 10 %, qui ne s’étaient pas vaccinées, puisqu’elles ne le voulaient pas, commencent à en mourir, et le personnel soignant ne s’y mettent plus tellement au travail…

le don des poulets

Les élèves de l'ITM

                                   

Le Père a ensuite parlé de lui-même, pour ses randonnées en bicyclette, pour ses frères qui se portent bien sauf sa sœur. Il a ensuite abordé ce qu’il lisait au sujet de Bumba et de la paroisse Notre Dame, avec les nouvelles de Père Lenda qui agit bien à son absence, l’accueil de l’évêque, qui s’est bien passé, les bons résultats des écoles primaires. C’est surtout les mauvais résultats des collégiens aux examens d’Etat qui l’ont tellement bouleversé…

Père Lenda a entonné la prière au début de la cérémonie d'accueil du Père Carlos


« Nous devons travailler dur, conclut le Père, pour améliorer le monde, Dieu ne le fera pas à notre place ; pour embellir notre milieu, nous devons bosser dur, avec amour et justice pour le bien de la population… »

                                                  Antonio Lisuma   

vendredi 29 octobre 2021

Bumba : RENAFER en pleine bataille

Bumba : RENAFER en pleine bataille

Un champ de manioc du RENAFER

Opérationnel à Bumba depuis samedi 12 juin 2021, le Réseau National des Femmes Rurales, RENAFER en sigle, déploie de considérables efforts en vue de bien s’enraciner dans le sol bumbalais.

Soucieuse de promouvoir l’agriculture étant d’ailleurs son cheval de bataille, dans le territoire de Bumba en particulier et dans la province de la Mongala en général, cette structure féminine se bat avec toute énergie pour matérialiser sa vision dans cette contrée rdcongolaise.

A en croire Mamie Bedy, la représentante de ce réseau regroupant les femmes rurales, Renafer envisage d’autres activités d’envergure, à part la promotion de l’agriculture. Parmi lesdites activités figure également l’encadrement des filles mères et femmes rurales en vue de les rendre financièrement autonomes vis-à-vis des autres membres de leurs communautés respectives.

Le manioc récolté au champ du RENAFER

Outre cette activité évoquée ci-haut, cette structure féminine brandit aussi quelques projets dans lesquels elle compte se lancer bientôt. Il s’agit de :

Démarcher auprès des autorités politico-administratives en vue d’être en possession des terres cultivables où les femmes rurales vont semer à tour de rôle différentes cultures qui leur seront remises pour la mise en application des connaissances acquises lors des séances de formation,

Organiser des conférences visant l’éducation des filles afin de les aider à bien préparer leur avenir tout en évitant tout ce qui peut soudainement le compromettre,

Vendre positivement l’image de la femme bumbalaise et mongalaise pour la faire connaître au public du monde entier.

Cependant, pour témoigner de sa détermination de transmettre la femme mongalaise en la rendant autonome, le réseau national des femmes rurales commence d’ores et déjà à mettre à la disposition de la population mongalaise quelques-uns de ses produits parmi lesquels on voit huile de palme, bouillie, thé, farine et autres dont la consommation journalière s’élève déjà avec une allure aussi vive.


Par ailleurs, il se bute à certaines difficultés dont la modicité de l’auto-financement et le manque des matériels pouvant l’aider à rendre abondante sa production afin de répondre convenablement au besoin des consommateurs qui épuisent vite les stocks mis à leur disposition dès leur exposition au marché.

Pour subvenir au besoin de ces consommateurs dont la demande s’accroit du jour au lendemain, la représentante dudit réseau sollicite auprès des bienfaiteurs un soutien à la fois financier et matériel en vue de concrétiser toutes les activités prévues dans l’agenda de ladite structure.

Bienvenu Balomao

 


dimanche 24 octobre 2021

Bumba : Papa Nestor Mbongo n’est plus

Bumba : Papa Nestor Mbongo n’est plus

Etranglé par une forte maladie, le chef de la direction provinciale des cultures et arts de la Mongala, papa Nestor Mbongo, a reçu pendant plusieurs jours des soins médicaux en vue de se rétablir. En dépit de divers traitements auxquels il a été soumis, les efforts déployés par sa famille pour lui trouver la guérison sont restés vains.

Mercredi 20 octobre aux environs de cinq heures du matin, il a tiré sa révérence à l’âge de quatre-vingts ans à sa résidence sise sur l’avenue Nyangara au quartier Lokole. Gardé à la morgue de Bumba, son corps a été ramené à son domicile vendredi 22 octobre à quinze heures locales, où familiers, amis et connaissances lui ont rendu les derniers hommages dignes de son rang.

Ayant reçu les hommages les plus déférents en guise de reconnaissance des souvenirs marquants que nombreux parmi les gens ayant pris part à ses obsèques gardent encore de lui, il a été conduit à sa dernière demeure samedi 23 octobre aux environs de Huit heures locales pendant lesquelles un cortège motorisé a quitté Bumba pour Yaligimba, son village natal situé à soixante kilomètres de Bumba sur la route menant au diocèse de Lolo, où l’inhumation a eu lieu.

Bienvenu Balomao





samedi 23 octobre 2021

Cérémonie de saut des jeunes chrétiens dits « Bilenge ya Mwinda » à la paroisse Notre Dame de Bumba


      Cérémonie de saut des jeunes chrétiens dits « Bilenge ya Mwinda »

à la paroisse Notre Dame de Bumba 

Les jeunes de Lumière, appelés souvent en lingala « les Bilenge ya Mwinda » ont procédé à la cérémonie de passation d’étapes, communément appelée « saut » le dimanche 10 octobre 2021 au cours de la messe dite à 9 heures à la paroisse Notre par le Révérend Père Simon Pierre Lenda ; le Curé Carlos Rommel étant en vacance en Belgique.

"...bougie ekopela, moyi mokongala, Yezu ye wana libiki..."
Le Célébrant du jour, le Révérend Père Simon Pierre Lenda lit l'Evangile

Peu après l’homélie de l’Officient du jour, ces « Bilenge ya Mwinda » dont l'âge varie de 13 à 19 ans à peu près, étaient conviés, à travers l’appel nominatif effectué par leur Coordinateur, l’Abugaza Makolo François, à se présenter devant l’autel afin qu’ils répondent à une certaine série des questions du genre catéchétique que le prêtre devrait leur poser, conformément à leur engagement dans le groupe des Bilenge ya Mwinda et leur foi en Jésus-Christ.

"...nayambi buku eke o loboko e ya Anzelu ya Mokonzi..."
Pendant la procession de l'Evangile

 

Bien avant leur dialogue avec le Célébrant principal, l’Abugaza Coordinateur a expliqué le cheminement parcouru par les 35 jeunes dont 14 filles et 21 garçons admis par le collège d’Initiateurs des Jeunes de Lumière à faire le saut au sein du groupe.

Le Père Lenda bénit un jeune avec sa bible...

 

Les 35 jeunes qui viennent d’achever leur première année de formation de l’étape Lucidité 1 au sein du groupe cher à feu Monseigneur Matondo Kwa Nzambi, avaient suivi une série de formation initiatique telle que : Les 16 mystiques (16 règles de bonne conduite), La morale dite « 5 D », où le jeune doit éviter les cinq maux commençant par la lettre D : débauche, détournement, drogue, débit de boisson, et défoulement ; Le faux et vrai voir claire, l’historique de Bilenge ya Mwinda, y compris d’autres sujets les concernant pour une morale chrétienne en vue d’une bonne vie chrétienne sans compromission.     

Les jeunes se regroupent autour du cierge, symbole du Christ la Lumière qui éclaire le monde 

 

Sous la modération de l’Abugaza Coordinateur François Makolo, les 35 Bilenge Ya Mwinda ont procédé à la cérémonie de la passation de l’étape Lucidité 1 vers Lucidité 2 : ils ont d’abord répondit à toutes les questions leur posées par le Célébrant du jour, le Révérend Père Simon Pierre Lenda qui fut également un ancien Elenge ya Mwinda de la paroisse Notre Dame, formé au sein du même groupe à leur époque, vers le début des années 1980, sous la direction du même Curé le Révérend Père Carlos Rommel.

Le Père Lenda bénit une jeune avec sa bible et sa bougie en main

 

Les jeunes ont ensuite reçu des Bibles et bougies émanant de leur C.E.V (cellules ecclésiales vivantes) respectives pour la cérémonie de passation d’étape.

 

Les garçons avant la messe


Revêtus des rubans bleus, car ils deviennent désormais des artisans de pain dans leurs C.E.V et quartiers sous paroissiaux, et munis des Bibles et bougies car ils deviennent aussi disciples de Jésus la Lumière qui éclaire le monde, les Bilenge ont entonné des chants initiatiques d’abord pour la réception de la Bible la parole de Dieu (« Nayambi buku eke e o loboko e ya Anzelu ya Mokonzi… » « Je reçois le petit livre des mains de l’Ange »), mais aussi pour la bougie le symbole de la Lumière de Jésus qui éclaire le monde («Bougie ekopela, moyi mokongala, Yezu ye wana libiki... » « La bougie s’allume, le soleil brille ; C’est Jésus le Sauveur… »).
Les filles avant la messe

 

Les jeunes évolueront ensuite dans leur formation chrétienne au sein du groupe de Bilenge ya Mwinda, cette fois ci en exploitant l’évangile selon Saint Jean dans leur deuxième étape de formation dite Lucidité 2.

La sortie de la messe

Notons que ce groupe des jeunes de Lumière s’est implanté à la paroisse Notre Dame de Bumba vers l’année 1975 par la volonté du Père Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel, une année seulement après la création du mouvement à Kinshasa par Monseigneur Ignace Matondo Kwa Nzambi, alors Curé de la paroisse Saint Alphonse de Matete.

autour d'un verre de rafraîchissement 

Depuis, le groupe a formé de nombreux jeunes à différentes étapes : Lucidité, Option fondamentale, Rayonnement, et Abugaza. Certains parmi ceux-ci ont évolué dans la vocation religieuse et sont devenus des prêtres, des religieux et religieuses, d'autres encore ont embrassé la vocation du mariage... 

                                                                          Antonio Lisuma   

  

 

vendredi 22 octobre 2021

Bumba : le gardien de la morgue molesté par les taximen

Bumba : le gardien de la morgue molesté par les taximen

La morgue de Bumba

Vendredi 15 octobre, les actes de vandalisme ont été enregistrés aux environs de quatorze heures locales à la morgue de Bumba bâtie derrière l’hôpital général de référence de ce territoire mongalais où les taximen ont été aperçus en train de malmener en plein air l’agent qui s’occupe des activités de cette salle froide où sont déposés provisoirement les cadavres avant qu’intervienne l’enterrement proprement dit.

Pourquoi les motards assurant le transport inter-ville se sont-ils comportés ainsi ? Venus récupérer le corps de leur collègue qui y était gardé, ces chauffeurs des mototaxis se sont aperçus que le cadavre n’aurait pas bien été conservé, car n’ayant pas été refroidi, il commençait déjà à subir une certaine décomposition. Fous de rage, ils vont apaiser leur courroux sur le gardien commis à la morgue, connu communément sous le nom de Djo Lititi, qu’ils ont accusé d’avoir détourné le carburant acheté pour faire fonctionner le moteur approvisionnant en courant électrique la morgue, en le molestant terriblement jusqu’à détruire les vitres des portes de cette dernière ainsi que les portes et fenêtres de sa maison.

Ayant reçu le SOS des gestionnaires de la morgue, la police s’est mise ipso facto à la chasse aux taximen qui sont identifiés comme auteurs de ces troubles et actes de violence ayant conduit à la torture et destruction des biens en les arrêtant. Très active, elle a réussi à mettre la main sur quelques-uns qui, pour l’instant, sont gardés dans la prison en attendant la punition qui leur sera infligée.

A en croire les déclarations faites par les gestionnaires de la morgue, le cadavre de ce taximan décédé à Aketi dans la province de Bas-Uelé avait, dès son arrivée, commencé à se transformer suite au temps mis sur ce long chemin impraticable et distant d’au moins deux cents kilomètres. Le moteur alimentant la morgue a bien fonctionné du début jusqu’à la fin du temps qui était prévu. Le gardien est injustement accusé et rossé par des taximen bandits. Pour éviter la répétition de tels actes, ils ont promis de prendre des mesures draconiennes.

Bienvenu Balomao

  

Bumba : une famille victime d’un incendie

Bumba : une famille victime d’un incendie

La case incendiée

Un incendie s’est produit dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 octobre aux environs de vingt-trois heures sur l’avenue Mbandaka en face du Collège Notre Dame. En effet, une maison en paille abritant une famille composée d’un père, d’une mère et de deux enfants s’est consumée jusqu’à se vider complètement de sa toiture. En plein sommeil, ses habitants déjà dans l’ambiance du monde des songes se sont soudainement retrouvés dans un tartare qu’ils ne pourraient s’imaginer.

 Aussitôt réveillés, ils ont vite lancé des cris de secours et de détresse grâce auxquels les voisins sont rapidement venus à leur rescousse après avoir été alertés. En dépit de l’intervention de ces derniers, seules les personnes vivant dans la maison ont eu la vie sauve.

Cependant, tout ce qu’on trouvait dans la maison comme vivres, chaises et ustensiles de cuisine se sont retrouvés calcinés. D’autres objets qui s’y trouvaient ont été également réduits en cendre. Malgré l’enquête diligentée, les présumés auteurs dudit incendie ne sont toujours pas identifiés.

Il sied de signaler que cet incendie survenu sur l’avenue Mbandaka intervient après celui qui avait été enregistré dans la nuit du 16 au 17 mai sur l’avenue du Rail en face de l’hôtel Ebunde 2 où une maman et ses enfants avaient également risqué leur vie après avoir été enfermés dans une case dont la toiture avait pris le feu qu’avaient apporté des inciviques qui sont restés inconnus jusqu’aujourd’hui.

Bienvenu Balomao

Echec massif à l’Examen d’Etat : du fil à retordre pour les géniteurs

 Echec massif à l’Examen d’Etat : du fil à retordre pour les géniteurs

Les élèves finalistes lors du lancement de l'Examen d'Etat


Intervenue vendredi 08 octobre dernier, la publication des résultats de l’Examen d’Etat édition 2021 continue d'indigner bon nombre de candidats qui y avaient participé avec l’espoir d’en sortir avec un diplôme. Chose qui n’est pas faite, car tout a tourné au vinaigre suite à l’échec massif de ces élèves finalistes ayant pris part à ce test national organisé par l’Etat congolais en vue d’octroyer un diplôme sanctionnant la fin d’étude secondaire à tous les élèves finalistes qui y triomphent.

Si d’une part, un grand nombre de participants à ladite épreuve se consolent les uns les autres en compatissant ensemble pour cette circonstance malheureuse leur arrivée, d’autre part les géniteurs à qui reviennent la charge de scolarisation et toutes les dépenses possibles qu’exige l’année scolaire ont pur l’instant du fil à retordre, à en croire quelques-uns qui haussent déjà le ton pour faire entendre leur regret et inquiétude face à cette situation qu’ils jugent pénible. La nouvelle année scolaire ayant déjà débuté, elle les contraint de mettre de nouveau la main dans leur gibecière pour accomplir cette tâche constituant à la fois une obligation et un devoir pour eux, celle de payer les frais scolaires, car le compteur est revenu à zéro.

Par ailleurs, la cause véritable de cet échec massif enregistré dans la ville de Bumba après la publication des résultats de l’Examen d’Etat reste jusque là inconnue étant donné qu’aucune requête pouvant la révéler n’est introduite dans le centre de correction de l’Examen d’Etat dont le siège se trouve à Kinshasa, la capitale du pays.

Cependant certaines voix s’élèvent au sujet de cet insuccès des élèves bumbalais. A en croire ces voix locales dont le ton se hausse, ledit échec se justifierait par les phénomènes labo et frais connexes devenus monnaie courante et pratique inévitable dont se servent la plupart des établissements scolaires surtout privés récemment fondés pour réaliser les cent pour cent en vue de s’attirer un grand nombre d’élèves pendant la rentrée scolaire. Ayant brillé dans la maladresse, les fameux laborantins n’ont pas pu être à hauteur de leur malhonnêteté. Ce qui aurait conduit au gouffre ces élèves aussi imprudents que ceux chez qui ils avaient placé toute leur confiance, au lieu de se contenter d’eux-mêmes en mettant en application les formules et les notions des leçons de chaque discipline leur enseignée en classe.

De tout ce qui précède, ce fiasco enregistré doit interpeller tous les acteurs de l’éducation au sein du territoire de Bumba à qui nous suggérons de prendre des mesures idoines et des dispositions dont l’utilité s’avère impérative pour empêcher à la prochaine fois ce résultat catastrophique qui risquerait de saper la bravoure dont font preuve  toutes les autorités scolaires de cette entité éducationnelle.

Bienvenu Balomao     

mercredi 20 octobre 2021

Le réconfort gouvernemental aux victimes de naufrage d’Engengele


Le réconfort gouvernemental aux victimes de naufrage d’Engengele

La délégation des membres du gouvernement central congolais avec à sa tête le Vice-premier Ministre (VPM en sigle) et Ministre de la fonction publique Jean Pierre Lihau a posé un acte de réconfort à l’endroit des victimes ayant connu la catastrophe lors du naufrage survenu sur le fleuve Congo à Engengele à 24 Km de Bumba. Celles-ci, dont les noms étaient au préalable répertoriés sur une liste par le service humanitaire territorial et approuvée plus tard par le VPM, ont reçu l’aide du Gouvernement au bureau central de la zone de santé de Bumba à l’Hôpital général de Bumba le samedi 16 octobre 2021.

Recueillement des Ministres Jean Pierre Lihau, Modeste Motingia, et Elisé Bokumwana
aux tombes des naufragés d'Engengele enterrés au bord du fleuve Congo
au quartier Lokele Molua à Bumba

A chaque famille des illustres disparus, la délégation gouvernementale a remis une enveloppe contenant une somme importante de 500.000 FC (soit un équivalent de 250 dollars US), selon les indiscrétions. Les membres du gouvernement ont pareillement offert la moitié de ladite somme pour chaque rescapé.

L'arrivée de la forte délégation à l'aéroport de Bumba

Le VPM Jean Pierre Lihau passe les troupes en revue à son arrivée (et sa suite) à l'aéroport de Bumba

Au total, la délégation a payé  232 victimes : soit 52 décédés, 167 rescapés, et 13 disparus, sans compter des victimes payées à Moenge, (la localité du territoire de Basoko, province de la Tshopo, à environ 50 Km en amont de Bumba, sur la rivière Itimbiri, d’où provenait le convoi des pirogues ayant chaviré à Engengele sur le fleuve Congo, peu en aval de l’embouchure de la rivière Itimbiri sur le fleuve Congo), lors de la visite d’une partie de la délégation avec le Député national Faustin Toengao, l’élu de territoire de Basoko, lequel était accompagné de l’Administrateur de territoire de Bumba, Miché Manza, de député Leon Mondolé, et du Dircaba (Directeur de cabinet adjoint) de VPM, Me Gabin Kalala.

A la messe à la paroisse Notre Dame en mémoire des victimes

Il est à noter qu’une somme d’argent était laissée par le VPM Lihau à une commission constituée de Ministre provincial de la santé Didier Manzongo, AT Miché Manza, le Député provincial Vicky Ngoy et l’Abbé Justin Lingboto (le nouveau curé de la paroisse Saint André) pour assister d’autres victimes qui ne se sont pas encore présentées, mais dont les noms figureraient sur ladite liste, car il reste 8 victimes qui ne sont pas encore assistées.

Bien avant cette assistance, la délégation de haut niveau conduite par le Vice-premier Ministre Jean Pierre Lihau a assisté à la messe d’action de grâce organisée en mémoire des naufragés à la paroisse Notre Dame de Bumba du Curé le Révérend Père Carlos Rommel en vacances en Europe. Dans son homélie, le Célébrant du jour, le Révérend Abbé Edouard Litambala a remercié les autorités du gouvernement central et provincial pour la prise en charge de tous les aspects liés au naufrage ainsi que le réconfort et les actions de solidarité posées à l’endroit des victimes du naufrage.

la messe à l'église Notre Dame de Bumba

Prenant la parole à son tour à la messe, le Chef de la délégation gouvernemental le Vice-premier Ministre et Ministre de la fonction publique, Jean Pierre Lihau a souligné la volonté du gouvernement de prendre des mesures qui s’imposent pour que pareille situation ne puisse plus se reproduire dans la province de la Mongala.

La rivière Itimbiri à gauche se jette au fleuve Congo à droite un peu en amont du lieu de drame

Reliant l’acte à la parole, il a aussitôt acheté 7 moteurs hors-bord qui seront respectivement posés sur 7 pirogues qu’il venait également d’acheter pour la sécurité fluviale de la province de la Mongala par les éléments de la force navale, de la police fluviale et du commissariat fluvial. La distribution s’est fait de façon que 3 paires (moteur-pirogue) soient utilisées à Bumba, le lieu où le drame s’est produit, ainsi que deux à Lisala, et deux autres à Bongandanga.

Les malheureux corps des naufragés d'Engengele 

Des motos étaient également achetées et mises à la disposition de la police et de l’administrateur du territoire afin d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. 

Notez qu’en marge de cette visite de réconfort, Jean Pierre Lihau s’est rendu dans les pavillons des malades à l’Hôpital général de Bumba, juste à côté du Bureau central de la zone de santé de Bumba, où il a réglé les factures des membres retenus depuis plusieurs mois à cause de non-paiement de facture par manque des moyens financiers.

Cette occasion lui a également permis de faire un don de 900 bancs et pupitres à remettre aux écoles de Bumba où certains élèves étudient à même le sol.

                                                                    Antonio Lisuma