jeudi 31 mars 2022

Les femmes bumbalaises clôturent le mois de la femme par une messe d’action de grâce

Les femmes bumbalaises clôturent le mois de la femme par une messe d’action de grâce

Ayant pris part à diverses cérémonies parmi lesquelles conférences et manifestations culturelles  organisées le long du mois de mars reconnu comme mois dédié à la femme, à l’occasion de laquelle les femmes bumbalaises de différentes classes sociales ont brillé dans le port de pagne, symbole valorisant l’honneur et la dignité de la femme africaine, les femmes bumbalaises qui avaient célébré la journée du 08 mars aux côtés de Madame Sylvie Manzembe Masongi à la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame où avait été développé un thème axé sur le changement climatique intitulé « Autonomisation des femmes et des filles et la protection de l’environnement : gage d’un développement durable de la Mongala » ont également songé à la protection divine sans laquelle toutes les exhortations faites sur ledit thème seraient nulles.

Pour ce faire, elles ont, avant que passe ce mois de la femme, pris part jeudi 31 mars aux environs de neuf heures locales à une messe d’action de grâce à la paroisse Saint André après l’avoir sollicitée auprès du Curé de ladite paroisse, l'Abbé Justin Lingboto, pour que le Dieu Tout-Puissant exauce leurs prières et les accompagne dans les différentes activités qu’elles vont entreprendre dans le but de matérialiser les projets qu’elles se sont fixés.

Signalons qu’au sortir de la messe, elles ont toutes été conduites au bureau du territoire de Bumba où elles ont procédé à la lecture de leur mémo avant que chacune regagne son domicile.

Bienvenu Balomao











 

 

Le prix des produits de première nécessité en flambée

Le prix des produits de première nécessité en flambée

L'arachide

Quand sera-t-il mis un terme au délabrement avancé des voies reliant la ville de Bumba aux secteurs et villages qui l’approvisionnent en vivres et denrées alimentaires ? Telle est la préoccupation qui fait parler ce dernier le for intérieur de nombre de Bumbalais contrariés par la flambée que connaît actuellement sur les halles du marché bumbalais les prix des produits de première nécessité.

Le riz

Certes, la population bumbalaise qui a fortement accru ces dernières années par le truchement de l’exode rural constate pour l’instant à la place du marché une réalité autre que celle vécue précédemment. Habituellement vendues à bas prix, les denrées alimentaires telles que riz, farine de manioc, arachide et autres voient leurs prix hausser à une vitesse aussi élevée au point d’atteindre le double même du tarif connu de tout le monde. Pour illustration, un guigoz (mesure localement utilisée pour la vente de blé, céréale et haricot) du riz qui revenait à cinq ou six cents francs congolais se vend pour le moment à mille et mille deux cents francs congolais, tandis que celui d’arachide qui s’élevait à sept ou huit cents francs congolais s’achète à mille cinq cents voire mille six cents francs congolais.

La farine de manioc

A en croire les Bumbalais qui suivent de près cette situation autour de laquelle ils se font beaucoup d’analyses, cette hausse des prix des vivres et denrées alimentaires résulte à quatre-vingt-dix pourcents de la détérioration des routes de desserte agricole qui bloque l’évacuation en grande quantité de ces produits agricoles qui de fois pourrissent dans des greniers faute de transport adéquat.

Les bananes

Les femmes vendeuses de malemba

Par ailleurs, l’imbroglio sévissant encore au sein de l’exécutif provincial et la question étant pertinente, les cris d’alarme des Bumbalais comme des paysans ne cessent de se faire retentir de part et d’autre avec l’espoir de resonner également dans l’oreille de l’autorité compétente au niveau provincial comme national afin que des mesures palliatives soient dans peu de temps envisagées par cette dernière.

Bienvenu Balomao 













 

Les Bumbalais exhortés à protéger la forêt de la RDCongo

Les Bumbalais exhortés à protéger la forêt de la RDCongo

Les conférenciers

Annoncée quelques jours avant, la conférence-débat-climatique organisée par le Centre des réflexions scientifiques pour la renaissance du Congo a enfin eu lieu mercredi 30 mars dans l’après-midi dans la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame après avoir été avortée, car elle devrait plutôt se tenir le 26 mars d’après le premier communiqué des organisateurs.

Les participants

S’articulant sur le thème principal « Les résolutions de la Cop 26 dans la consolidation des ODD : quelles incidences pour la province de la Mongala ? », cette rencontre à caractère scientifique a regroupé opérateurs économiques, religieux, Bumbalais curieux et tant d’intellectuels de la place parmi lesquels ont été aperçus étudiants, journalistes, enseignants, membres de la société civile et autres qui ont pu y rehausser de leur présence afin d’échanger avec les organisateurs sur des questions ayant trait au climat et à la forêt.

Au podium de l’auditoire, cinq conférenciers en liesse ont développé l’un après l’autre un sous-thème durant une quinzaine de minutes après que la parole leur a été accordée par le chargé de la modération de la conférence. Parmi les orateurs du jour, nous avons vu le Professeur Norbert Mbula, Christian Lifula, le coordonnateur du Centre des réflexions scientifiques pour la renaissance du Congo, Cédric Ekutsu, Josué Biningwa et Steve Mato qui ont chacun harangué les participants à travers un exposé consistant.

Quant à l’essentiel de la thématique de ladite conférence, il s’est résumé par la protection de l’environnement dans lequel nous vivons ainsi que celle de la forêt de la République Démocratique du Congo dont nombre d’espèces rares sont en voie de disparition suite à une exploitation abusive des autochtones et des expatriés.

Par ailleurs, il sied de vous signaler que les détails de différentes allocutions faites au cours de cette rencontre scientifique vous parviendront dans nos prochaines rédactions.

Bienvenu Balomao








  

mercredi 30 mars 2022

La bureautique informatique, une entreprise qui réussit






                La bureautique informatique, une entreprise qui réussit

Les avenues de Bumba se jonchent de plus en plus de bureautiques informatiques qui aident la population à résoudre des problèmes liés à la saisie des textes et à leurs impressions, à la photocopie des textes et des documents divers, ou encore à l’impression des photos sur des papiers-photos ou même sur des habits T-shirt.

Une bureautique sur l'avenue du 24 Novembre

Ces entreprises prolifèrent dans la cité de Bumba, tant elles rapportent des intérêts colossaux, surtout si l’on s’y investit à part entière, et elles constituent actuellement une main d’œuvre non négligeable, et allègent tant soit peu le taux toujours élevé de chômage des jeunes qui terminent les études universitaires.

Certains jeunes bumbatraciens ont déjà profité des revenus générés par lesdites bureautiques car ils y ont mis du sérieux. Ils ont pu, grâce à l’argent récolté dans ce domaine, évolué dans d’autres commerces, y compris l’immobilier.


Cependant d’autres domaines de productions des revenus semblent être oubliés par les jeunes ; il s’agit par exemple des domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, et tant d’autres, qui peuvent faire des congolais, comme l’a souhaité le Président de la République, des millionnaires…, car ils constituent aussi de vastes domaines d’investissement.

Ces occupations constituent à coup sûr le genre de l’entrepreneuriat pour lequel les jeunes devraient se livrer pour affronter la bataille du développement, et non seulement attendre du gouvernement.

                                                               Antonio Lisuma   

 

   

Bumba/Epst: Le mois d’avril, la ligne rouge

Bumba/Epst: Le mois d’avril, la ligne rouge

Attendant impatiemment l’applicabilité du texte du récent accord de Mbuela Lodge issu de la rencontre du banc syndical des enseignants et du gouvernement national selon lequel la paie des enseignants affectés dans les écoles publiques de la République Démocratique du Congo et y travaillant sans numéro matricule interviendrait à la fin du mois d’avril de l’année en cours qui va bientôt débuter, les professionnels de la craie ne rêvent que de la matérialisation de la promesse leur faite par l'exécutif national.

Les agents du SECOPE au Collège Notre Dame pour le contrôle physique des enseignants

Dans le chef de ces professionnels de la craie connus sous l’appellation Nouvelles unités, s’est depuis cette annonce faite au sortir des assises de Mbuela Lodge au mois de novembre dernier enraciné un espoir aussi fort les poussant à compter à bout des doigts les jours de la semaine en souhaitant en même temps un écoulement très rapide de ces derniers afin que le jour j soit vite arrivé pour faire de leurs rêves et pensées de ce dernier temps une véritable réalité.

L'enseignement à l'école primaire Notre Dame

Cependant, les nouvelles unités qui s’accrochent farouchement au texte de cet accord susmentionné ne sont pas les seuls à y tenir mordicus. Si d’un côté ces dépourvus des matricules de la province éducationnelle Mongala 2 espèrent comme les autres professionnels de la craie rdcongolais les avoir directement avec salaires à la fin de ce mois pointant à l’horizon, de l’autre les enseignants payés jouissant déjà des salaires s’attendent quant à eux à l’augmentation des salaires toujours à la fin de ce même mois.

Lors des examens du premier semestre au Collège Notre Dame

Par ailleurs, le mois et la date de ladite paie étant à quelques jours d’être atteints, ils nous diront encore plus sur ce que sera le sort de ces agents de l’enseignement primaire, secondaire et technique qui se font jour et nuit un ferme espoir accompagné d’un certain optimisme et pour qui le mois d’avril paraît en quelque sorte comme une ligne rouge à ne pas franchir.

Bienvenu Balomao







       

mardi 29 mars 2022

Le tournoi interscolaire féminin se poursuit

 

Le tournoi interscolaire féminin se poursuit

Le tournoi interscolaire féminin tel qu’organisé par Trésor Emeka, le Président du Cercle de football féminin de Bumba (CFFBU en sigle), s’est poursuivi l’après-midi de ce mardi 29 mars 2022 au stade Père Carlos de Bumba avec d’autres clubs féminins.

Les Lycéennes de Salongo

A 14 heures justes, les clubs du Complexe scolaire Iteku  et de l’Ecole d’application EDAP/ISP Bumba se sont neutralisés par un score de parité d’un but partout avant de procéder aux séances de tir aux buts qui se sont soldées par la victoire de trois buts à un en faveur de CS Iteku.

Les élèves de CS Iteku


A 15 heures 30, les derniers clubs en compétition, l’Institut de l’Enseignement médical de Bumba, basé à l’Hôpital général, et le Lycée Salongo se présentèrent au terrain. A l’issue des 60 minutes imparties pour les jeux, en raison de 30 minutes par mi-temps, le score resta vierge, et l’arbitre central envoya les deux clubs à procéder comme les deux précédents, aux séances des tirs au but, lesquelles connurent la victoire des Lycéennes de Salongo de trois buts contre un.

Les élèves infirmières de l'IEM Bumba

La demi-finale étant connue, elle connaîtra la participation des clubs ayant gagné pendant l’éliminatoire ; il s’agit des élèves des écoles suivantes : L’Institut Mandio, CS Mbuwacam, CS Iteku et Lycée Salongo. 

Les élèves de l'EDAP/ISP Bumba

 

La compétition se poursuivra vendredi prochain après la petite pause de mercredi et de jeudi, le temps pour les clubs en compétition de play-off de l’Entente urbaine de football de Bumba de s’exécuter selon leur calendrier fixé en avance. Et la finale se produira lundi prochain.

Les spectateurs à la tribune du stade Père Carlos 

                                                               Antonio Lisuma

Taxe à l’improviste pour les « Tolekistes »

                                     Taxe à l’improviste pour les « Tolekistes »

Les cyclistes transporteurs communément appelés « Tolekistes » se sont soulevés contre les autorités sectorielles de la Loeka à cause de la taxe vélo leur imposée à l’improviste par le Chef de Secteur de Loeka, Monsieur Emile Ngubu Liaki Moussa, ce lundi 28 mars 2022.

Les Tolekistes en colère se dirigent vers l'Administrateur du territoire

Depuis l’amorce du processus de l’installation des nouvelles structures politiques et administratives en République démocratique du Congo en 2015, où certaines agglomérations de la province de l’Equateur, telles que Basankusu, Boende, Gemena, Lisala, Mobayi-Mbongo, ainsi que Bumba, deviennent des villes autant qu’ailleurs dans toute la RD Congo,  la cité de Bumba est provisoirement administrée par le Secteur de la Loeka, en attendant des élections locales, pendant lesquelles le maire de ville et les conseillers municipaux et sectoriels seront votés.

Les Tolekistes sur l'avenue Mbandaka se dirigent vers d'autres regroupement avant d'aller chez l'AT

 

Les autorités sectorielles de la Loeka s’étaient réunies le samedi 26 mars 2022 à l’ex bureau de cité de Bumba pour entériner la décision du gouvernement provincial de la Mongala de mettre en exécution le prélèvement de la taxe annuelle de vélo de 5000 FC (soit 2.5 dollars U.S) à tous les usagers de vélo, tant aux transporteurs des marchandises appelés localement les « Kwamouteurs », qui font des navettes de la ville de Bumba vers l’intérieur dans les secteurs (il en existe 6 qui sont : Itimbiri, Loeka, Molua, Monzamboli, Yandongi, et Banda yowa), ainsi qu’aux « Tolekistes », c’est-à-dire les taximen-cyclistes, qui assurent le transport dans la cité de Bumba.

Un percepteur des taxes vélo à l'ex-Bureau de cité

Cette décision sectorielle de percevoir à l’improviste la taxe annuelle de 5000 FC aux paisibles usagers de vélo n’a pas du tout plu aux Tolekistes qui sont habitués à verser hebdomadairement les 500 FC à leur comité organisateur, c’est à dire : 300 FC pour le « salongo » de samedi, c’est-à-dire les travaux manuels que la population est sensée faire sur les avenues, que les Tolekistes ne le font pas, et payent en lieu et place ce montant de 300 FC à leur responsable, ainsi que les 200 FC autres pour leur caisse toujours au niveau de leur comité responsable.



Ils se regroupèrent aussi vite que possible, après l’arrestation de certains parmi eux par le Chef de secteur, et allèrent en masse voir l’administrateur du territoire de Bumba, Monsieur Miché Manza Lambi la Mene, qui, en bon père de famille décida en leur faveur de retarder à un mois la paie de ladite taxe par les Tolekistes.


Un cycliste "Kwamouteur" arrêté devant le bureau de cité pour la taxe de 5000 FC 

Cependant les autres usagers de vélo, dont les pauvres « Kwamouteurs », ceux qui aident régulièrement la population bumbatracienne à acheminer tant bien que mal des produits vivriers et agricoles vers la cité de Bumba, pendant ce moment difficile de manque de routes de desserte agricole, où les véhicules ne fonctionnent plus, continuent à être pourchassés par les commis à cette perception forcée et imprévue, sans un délai préparatoire ; cette perception qui, pour la plupart, ne se canalise pas en entièreté dans la caisse de l’Etat, mais finit sa course dans les poches de certaines autorités…

Un cycliste en arrestation

                                                                     Antonio Lisuma

 

 

 

 

 

 

L’Olympic Club de la Mongala battu par le TP Ouragan

L’Olympic Club de la Mongala battu par le TP Ouragan

OCM( en rouge et blanc) et TP Ouragan(en noir) en plein match

Sous un engouement un peu fort, le stade Père Carlos de Bumba a de nouveau vibré dans l’après-midi du dimanche 27 mars au rythme du public bumbalais comprenant les spectateurs et fans de différents clubs de football de la place qui ont massivement répondu présents au rendez-vous ayant marqué la rencontre de l’Olympic Club de la Mongala et du Tout-puissant Ouragan pour la continuité du play-off.

Dur comme le fer envers les clubs géants du milieu tels que Daring Club Motema Pembe, Football Club Salongo et autres, l’Olympic Club de la Mongala a en dépit de son opiniâtreté eu du mal à terrasser son adversaire, le Tout-puissant Ouragan. Avec un seul tir aussi lent mais compliqué puisqu’ayant totalement échappé au contrôle du gardien de l’Olympic Club de la Mongala, le Tout-puissant Ouragan a facilement battu ce dernier en inscrivant un but à la première période.

 

Cependant, tous les efforts fournis par chacun de ses clubs le long de la seconde mi-temps afin d’alourdir le score ou d’égaliser le match n’ont quasiment rien produit, car ce but marqué s’est maintenu jusqu’à la fin de la deuxième période. Ainsi, la rencontre s'est clôturée par ce score d'un but à zéro en faveur du Tout-puissant Ouragan.

Signalons par ailleurs que la rencontre du Daring Club Motema Pembe et du Football Club Salongo qui interviendra mercredi 30 mars suscite d’ores et déjà une forte polémique auprès des fans de chacun de ces clubs qui n’attribuent la victoire qu’au leur.

Bienvenu Balomao









lundi 28 mars 2022

Le tournoi interscolaire pour la clôture du mois des femmes

Le tournoi interscolaire pour la clôture du mois des femmes

Dans le cadre de la clôture du mois de mars appelé communément le mois de la femme, lequel mois avait commencé avec la grande célébration de la journée internationale du 8 mars dédiée à la femme du monde, le Cercle de football féminin de Bumba (CFFBU en sigle) du président Trésor Emeka organise, sous le financement de l’Honorable député national Isidore Monzia,  un tournoi interscolaire qui connaitra la participation des filles de huit écoles suivantes : Complexe scolaire Iteku, CS Les Tisserins, Collège Notre Dame, Institut Médical Bumba, Institut Mandio Elikya, Lycée Salongo, Institut Mbwacam, et Ecole d’application ISP/Bumba.

Les élèves de l'Institut Mandio, vainqueures des collégiennes

Le tournoi vient de démarrer dans l’après-midi de ce lundi 28 mars 2022 au stade Père Carlos de Bumba par les deux premiers matches qui ont mis aux prises d’abord les collégiennes du Collège Notre Dame qui étaient tenues en échec par les filles de l’Institut Mandio Elikya par un score assez lourd de deux buts à zéro.

Les collégiennes de Notre Dame (mathématiciennes et gens de Lettres), battues par les pédagogues de Mandio Elikya

 


La finn de la rencontre entre Collégiennes et Mandio Elikya

Ensuite, les élèves de Mbuwacam ont eu raison sur les filles de Tisserins par un score étriqué d’un but à zéro.

Les Filles de Mbuwacam victorieuses sur les oiseaux Tisserins 

Si cette défaite des collégiennes ne se justifie pas tellement par leur taille beaucoup trop maigre par rapport à l’imposante taille de leurs adversaires de l’Institut Mandio, puisque les élèves de Mbuwacam sont presque petites par rapport aux filles de Tisserins, mais elles ont battu celles-ci, mais c’est surtout parce que les filles du Collèges ne pratiquent aucun sport, même pas le simple marathon ! Donc l'éducation physique ne se donne plus. Par quelle magie devront-elles battre leurs adversaires ? Que les autorités scolaires du Collège Notre Dame se penchent un peu à la discipline sportive pour leurs élèves.

Les oiseaux tisserins ont perdu 0-1 face aux Mbuwacam

En plus de la journée de lundi où le tournoi a démarré, les autres rencontres se dérouleront le mardi, et le vendredi prochains, c’est-à-dire les jours de repos pour les clubs en compétition par l’Entente urbaine de football de Bumba.

Duel entre Mbuwacam et Tisserins

Les collégiennes ont essayé de percer la défense des Tisserins mais en vain 

Notons que le tournoi qui vient de commencer avec lesdites rencontres, se poursuivra durant une semaine, jusqu’au 4 avril prochain, avec les cinq autres rencontres, c’est-à-dire les deux autres matches de l’élimination directe, suivi de deux demi-finale et de la finale le 4 avril.


                                                         Antonio Lisuma

dimanche 27 mars 2022

Collège Notre Dame : le mois de la femme clôturé par une conférence des collégiennes

Collège Notre Dame : le mois de la femme clôturé par une conférence des collégiennes

Henriette Mokea, Judith Misange et Botulu

Ayant été quasiment absentes mardi 08 mars, date pendant laquelle l’univers entier a été secoué par la célébration de la journée dite de la femme souvent accompagnée des conférences et tant d’autres discours dans lesquels les principaux thématiques oscillent autour du vécu quotidien de la femme ainsi que les traitements que lui réservaient autrefois ou lui réservent encore les contraintes traditionnelles d’un milieu à un autre, les élèves filles du Collège Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel ont à leur tour saisi l’après-midi de la journée du dimanche 27 mars pour méditer sur la journée de la femme en organisant une conférence dans la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame.

Les collégiennes en train d'écouter les conseils leur prodigués

S’appesantissant sur le thème « l’autonomisation des femmes et filles dans le contexte de la lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes », les collégiennes ont abordé ce dernier sur le plan traditionnel et politique. A en croire la collégienne Judith Misange de la sixième scientifique, conférencière du jour, « la femme était autrefois liée à sa seule fonction de mère non éduquée et gardienne des enfants dans son foyer et ses principales occupations traditionnelles étaient de tenir ménage, puiser de l’eau, couper les bois de chauffage et labourer les champs. Elle était trop soumise à son mari en lui servant tout ce dont il avait besoin. Parfois, elle était même négligée voire rejetée par celui-ci ».

Les collégiennes écoutant l'exposé

Sur le plan politique, elle a souligné que « la femme n’avait pas droit d’accéder à la vie publique. Aujourd’hui, elle y a quand même accédé, car on voit actuellement les femmes prendre position et défense dans certaines affaires qui engagent leur société ou communauté, mais cela connaît encore un faible pourcentage. Elle se bat avec toute énergie afin d’obtenir une émancipation totale dont jouiront dans l’avenir les femmes surtout instruites ».

Prenant la parole, la collégienne Henriette Mokea de la sixième littéraire a prodigué quelques bons conseils à ses amies collégiennes en les invitant à ne pas se laisser manipuler par les hommes qui vont vite gâcher leur avenir et à s’adonner plus aux études grâce auxquelles elles mèneront une vie heureuse. La conférence terminée, un cocktail par lequel les collégiennes ont célébré la fête de la femme a bel et bien clôturé la cérémonie.

Bienvenu Balomao

















 

L’heure du départ n’est plus respectée par les pirogues motorisées


L’heure du départ n’est plus respectée par les pirogues motorisées

Les pirogues motorisées qui font régulièrement le trafic fluvial entre la cité de Bumba et la localité de Moenge, telles que les pirogues de Monsieur Sule et de Nasibo (qui a remplacé celles de Lekone qui ne fonctionne plus après le nauffrage), ne respectent plus l’heure du départ de Bumba pourtant clairement fixée par une décision du Conseil de sécurité du territoire de Bumba juste au lendemain des naufrages survenus le 5 octobre 2021 où 9 pirogues motorisées avaient chaviré en amont de la localité d’Engengele, une localité au bord du fleuve Congo, à 24 Km en amont de Bumba.

Le convoi des pirogues motorisées de Sule quittent le beach "3 Manguiers" de Bumba vers 17 heures ce dimanche 27 mars 2022 en destination de Moenge

Le conseil de sécurité du territoire de Bumba avait pourtant stipulé que toute embarcation faisant des navettes autour de Bumba et les localités environnantes devrait quitter le port fluvial ou du moins les beachs de Bumba au plus tard à 15 heures justes, heure locale. Cette mesure était scrupuleusement respectée les premiers mois après le naufrage !

Mais l’on assiste depuis un certain temps, vers février et mars 2022, à peine après quatre mois seulement à une sorte de relâchement de cette mesure disciplinaire, laquelle permettait pourtant à contrôler en plein journée le tonnage des marchandises ainsi que des personnes à embarquer à bord des pirogues ainsi que le niveau de tirant d’eau des embarcations.

Vers 16 heures 30 le Convoi de Nasibo encore au beach "Trois manguiers" de Bumba

Les pirogues se dirigeant vers Moenge se permettent de quitter vers 17 heures le beach dit « Trois manguiers » de Bumba, situé vers « Bopoto », le sous-quartier du quartier Mobutu, et elles font la majorité de leur trafic en pleine nuit, pour arriver à Moenge vers les petites heures de la nuit.  

Notons que des pirogues motorisées qui quittent Bumba le dimanche après-midi en destination de Moenge embarquent surtout des commerçants avec leurs marchandises manufacturées destinées pour le marché dit de « L’an 2000 » de Moenge qui se vent les lundis, et reviennent à Bumba le mardi matin en ramenant des vivres frais, des sacs des produits agricoles comme du manioc, du maïs et du café…

Lorsque Sule quittent, alors Nasibo aussi lâche les cordes

C’est surtout sur le trajet retour, lorsque les commerçants et autres voyageurs reviennent à Bumba avec des produits vivriers ci-haut cités qu’il y a beaucoup plus de surcharges à bord des pirogues. Heureusement que les marins commis au beach de Moenge tentent de respecter scrupuleusement cette mesure de ne voir aucune pirogue quitter leur beach la nuit ou sillonner nuitamment sur la rivière Itimbiri en passant par leur localité.

Sule en train de quitter le beach 3 manguiers

Et toute pirogue motorisée voulant quitter le port de Moenge ne devrait plus le faire le lundi soir après le marché, mais doit attendre vers 4 heures du matin de mardi pour recevoir l’autorisation de quitter cette localité du territoire de Basoko et de la province de la Tshopo, afin de permettre aux voyageurs de circuler pendant la journée, mais aussi et surtout avec un tonnage acceptable. Coup de chapeau à ces marins de Moenge !

                                                                                    Antonio Lisuma