mardi 31 décembre 2019

Bumba : Le Ministre de l’action humanitaire retourne, la crue s’accentue.


Bumba : Le Ministre de l’action humanitaire retourne, la crue s’accentue.



            En mission de service au mois de novembre dernier en vue de palper du doigt les dégâts résultant des eaux de l’inondation qui avaient imprégné une bonne partie de la province de la Mongala du Gouverneur Crispin Ngbundu Malengo afin de venir en aide aux victimes, le Ministre de l’action humanitaire, Son Excellence Steve Mbikayi avait foulé le sol bumbatracien où il avait personnellement visité les sites frappés de cette catastrophe naturelle pour communier avec les sinistrés.
            A son arrivée, il avait trouvé ces eaux presque remises dans leurs lits. Mais les traces de l’inondation témoignaient encore de l’immersion qui avait bel et bien gagné certains coins de Bumba tels que le quartier Lokele Molua, le bloc SEDEC, etc. Répondant aux questions des journalistes qui l’avaient interviewé, le Ministre avait promis que les victimes de cette catastrophe bénéficieront d’une aide de la part du gouvernement central après son retour.
            Quelques semaines après ledit retour, la situation s’est encore aggravée. La crue a cette fois-ci repris avec courroux.  Ayant quitté leurs lits, les eaux de l’inondation ne font que s’amplifier. Les habitants des cases et maisons battues à proximité du pont Molua jeté sur la rivière portant le même nom sont contraints de déserter l’endroit pour se mettre à l’abri ailleurs. Ceux du bloc SEDEC procèdent également à la même gymnastique.
Son Excellence Steve Mbikayi
            Cependant quelques-uns continuent à endurer sur le lieu du drame, car ils ne savent où aller. Evoquant la conjugaison d’efforts de leurs représentants tant provinciaux que nationaux dont la plaidoirie auprès du gouvernement central est vivement sollicitée, les sinistrés lancent de nouveau les cris de détresse pour qu’une aide nécessaire leur soit octroyée le plus possible.

                                                                                                                          Bienvenu Balomao  

samedi 28 décembre 2019

Bumba: Le prix du carburant perd sa stabilité


Bumba: Le prix du carburant perd sa stabilité

                   Depuis deux semaines, le prix du carburant n’est plus stable dans toute la ville de Bumba. Il ne fait que hausser au jour le jour. Ladite hausse se justifie par la soudaine carence qui affecte déjà pendant plusieurs jours les établissements de livraison des produits pétroliers de la place qui se retrouvent parfois sans stock.

                   En effet, le bonheur des uns fait le malheur des autres, dit-on. Cette pénurie profite plus aux petits revendeurs dont la plupart se font pêcheurs en eau trouble. Une fois le stock de son couloir vidé, on s’attire un monopole exceptionnel en se rendant l’unique distributeur du coin. Ce qui permet à tout le monde de se fixer n’importe quel tarif au détriment du tarif normal reconnu sur le marché. A titre illustratif, un litre d’essence qui se vendait quotidiennement à 2100 francs congolais revient actuellement à 2500 francs dans les heures du matin. A midi, il passe à 2700 francs pour les uns et à 2800 francs pour les autres. Le soir, à cause de l’intensité de circulation, il monte à 3000 francs congolais voire plus dans les bidonvilles où les établissements de livraison sont rares.

            
              Par conséquent, la situation tourmente les motocyclistes et plus précisément les conducteurs des mototaxis qui  sont contraints d’augmenter le coût de transport. Une course qui coûtait moins sur un court trajet s’élève pour le moment au double du coût normal surtout lorsqu’il s’agit des tours vespéraux ou nocturnes. Quant aux autres motards qui se sentent nerveux, ils préfèrent garer leurs bagnoles à domicile pour faire le pied ou prendre un moyen de transport moins coûteux comme le « Toleka » (taxi-vélo). Et aucune solution palliative ne s’observe jusque-là.

                                                                                                          Bienvenu Balomao    

Gratuité de l’enseignement : les non payés et les nouvelles unités vont en vacances avec dédain.





Gratuité de l’enseignement : les non payés et les nouvelles unités vont en vacances avec dédain.

                   C’est depuis le 18 décembre que les établissements scolaires ont fermé les portes sur toute l’étendue du territoire national de la République Démocratique du Congo pour une détente d’au moins deux semaines afin qu’éduqués et éducateurs se régalent allègrement à l’occasion de deux célèbres fêtes pointant à l’horizon : le Noël et le Nouvel an.
Plus de cours supplémentaires  , il n'y a plus d'argent

            Mais cette régalade dont il s’agit se sent déjà absente voire éloignée dans le camp des enseignants non payés et nouvelles unités du secondaire qui sont allés en vacances avec dédain, car insatisfaits de l’impaiement qui les burine depuis le début de l’année scolaire suite à l’effectivité de la fameuse gratuité de l’enseignement de base dans toutes les écoles publiques de la république.
Remplis d’un profond sentiment de mépris, les non payés et les nouvelles unités de la ville de Bumba ne cessent de dévoiler leur mécontentement face à ce traitement qu’ils jugent désolant et qu’ils qualifient d’un sacrifice cautionné à leur défaveur. Quelques-uns que nous avons croisés le dernier jour ayant précédé le début de la détente se sont exprimés en ces mots : « Comment allons-nous festoyer ? Car nous logeons le diable dans nos poches. Nos petites gibecières d’épargne sont toutes trouées. Quelles explications fournirons-nous à nos conjointes et à nos enfants  dont les regards sont complètement braqués vers nous. Le dé est déjà jeté. Maintenant, nous rentrons sans sou et nous voyons comment les festivités nous passeront inaperçues. Nous déplorons cette façon d’agir de nos dirigeants. Pourquoi y a-t-il seulement des enseignants non payés et nouvelles unités, alors qu’il n’y a jamais eu de députés, sénateurs et ministres NP et NU. »
Pas d'exercices supplémentaires,  , il n'y a pas d'argent.

                                   C’est ainsi que d’aucuns craignent que cette insatisfaction impacte négativement sur la qualité de prestation des concernés pendant la reprise des cours prévue au début du mois de janvier, car un ventre affamé n’a pas d’oreilles, dit-on. Au vu de cette situation que traversent ces éducateurs congolais, les répercussions fragiliseraient la formation adéquate de la jeunesse congolaise qui constitue l’avenir même de la chose publique. Pour remédier à cette impasse ; seule la matérialisation des promesses faites par son Excellence, Monsieur le Président de la République lors de son discours sur l’état de la nation s’avère indispensable.

                            Pour rappel, le Président de la République a, lors de son discours sur l’état de la nation, hautement promis devant les deux chambres du parlement que les non payés seront tous payés au mois de janvier.
                                                                                                                  Bienvenu Balomao

mardi 24 décembre 2019

Bumba: L’hôpital Notre Dame endeuillé


Bumba: L’hôpital Notre Dame endeuillé

               Une entité des œuvres sociales du Révérend Père Carlos Rommel, l’hôpital Notre Dame, vient d’être frappée d’une triste nouvelle: la mort de l’infirmier laborantin Fidèle Ayoga, décédé le lundi 16 décembre dans l’après-midi au sein dudit hôpital après y avoir passé au moins deux semaines pendant lesquelles il subissait les soins intensifs.

Infirmier  Fidèle  Ayoga






































             Plus d’une personne regrette profondément cette disparition, car à en croire nombre de patients en particulier et en général tous ceux qui se soignent à l’accoutumance dans l’hôpital Notre Dame de Bumba, l’infirmier défunt figurait parmi les infirmiers très hospitaliers et s’affichait toujours en homme taciturne, charismatique et gentil. Ne laissant personne indifférente dans les œuvres sociales dont fait partie cet établissement curatif, cette mort inopinée a également accablé tous les membres desdites œuvres qui compatissent cordialement avec la famille de l’illustre disparu.
Sorti de la morgue le jeudi 19 décembre, le corps a été exposé à sa résidence sur l’avenue du 30 juin. Le vendredi 20 décembre, il a été conduit à l’hôpital Notre Dame où les derniers hommages lui ont été rendus. Les hommages finis, le défunt a été emmené à Botsoli, village situé à quinze kilomètres de Bumba, où a eu lieu l’inhumation.  

             
                Si d’un côté les œuvres sociales du Révérend Père Carlos Rommel en général et l’hôpital Notre-Dame en particulier pleurent le talentueux infirmier ; cependant de l’autre côté l’OCC/BUMBA et la famille Bosenge se fondent en larmes suite à la mort aussi inattendue de Papa  Jean Pierre Bosenge, père biologique de Platini Bosenge, l’un des arbitres du cercle de football de Bumba ; mort survenue à la même date que la susmentionnée après une crise cardiaque.

            
                           Rappelons que le laborantin Fidèle Ayoga et Papa Jean Pierre Bosenge se sont éteints pendant que le territoire de Bumba ressent encore la profonde douleur de la disparition de Bovary Mbanza, chef de secteur de Molua ; de Robert Mbumbilayi, ancien préfet de l’Institut Likana et du notable Mongenzo de tribunal de paix. Que les âmes de ces dignes fils de la République Démocratique du Congo reposent en paix et que la terre des ancêtres leur soit douce et légère.
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                                                                                             Bienvenu Balomao    

mercredi 18 décembre 2019

Paroisse Notre Dame de Bumba : les jeunes du groupe «Légion de Marie » renouvellent les vœux




Paroisse Notre Dame de Bumba : les jeunes du groupe «Légion de Marie » renouvellent les vœux

            A l’occasion de la fête de l’immaculée conception de la vierge Marie célébrée chaque 08 décembre  par les fidèles catholiques, les jeunes du groupe « Légion de Marie »ont procédé au renouvellement de leurs vœux par lesquels ils ont réitéré, devant le Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel, l’officiant du jour, les animateurs paroissiaux  et les chrétiens catholiques présents à la messe, leur ferme engagement d’accomplir loyalement leur mission d’apostolat en demeurant toujours les braves disciples de Christ

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Implorant la lumière de Jésus Christ en vue de paraître exemplaires, ces jeunes s’assignent, dans leur noble mission, comme tâches la consolidation de foi auprès des croyants ou fidèles présentant les signes de relâchement dans la vie religieuse, l’assistance aux personnes vulnérables, le conseil aux jeunes délinquants pour qu’ils intègrent la vie religieuse et l’encadrement des jeunes au sein de la paroisse afin qu’ils suivent Christ.


          

  Signalons par ailleurs que, créé en 1921 par l’Irlandais Frank Duff, le groupe « Légion de Marie » a débuté à la paroisse Notre Dame en 2000 et connaît actuellement douze promotions.


                                                                                              Bienvenu Balomao   

lundi 9 décembre 2019

Marché central/Bumba : inquiétude de petits négociants


Marché central/Bumba : inquiétude de petits négociants
            

         Si jadis l’écoulement d’articles s’effectuait à la vitesse de croisière en faveur de petits négociants voire certains marchands de carrière dont se trouvent respectivement éventaires et établissements commerciaux le long et au sein de la halle bumbalaise (bumbatracienne); cependant  ce n’est pas le cas pour l’actuelle période où ces marchands ont du pain sur la planche pour maximiser d’énormes recettes autrefois capitalisées en peu de temps. Cette information nous est parvenue par le truchement de nombre de vendeurs qui nous ont présenté leur inquiétude et diverses déclarations traduisant leur insatisfaction profonde face à cette situation qui les contraint à vivre avec la peur au ventre. Nombreux sont ceux qui, parmi eux, craignent le danger pointant à l’horizon, celui de voir leurs éventaires se vider progressivement à leur défaveur suite au faible pourcentage de clientèle.




            Stupéfait, s’exprime l’un de marchands sous l’anonymat : « Le marché que nous connaissons aujourd’hui n’est pas ce qu’il était autrefois. Nos recettes journalières ne sont plus à hauteur de ce que nous encaissions dans les années antérieures. Elles ne font que s’amoindrir. Parfois nous passons même des journées entières sans écouler ne fût-ce qu’un article. »

       A son tour, frappée de dédain, une marchande des babouches qui a également requis l’anonymat, s’indigne en ces termes : « Pour le moment, le marché ne nous sourit que pendant la rentrée scolaire où les fournitures scolaires sont mieux vendues par rapport à d’autres articles et lors de la fermeture de l’année scolaire où le marché est envahi par bon nombre de parents qui achètent les vêtements et chaussures que leurs enfants mettront le jour de la proclamation des résultats scolaires. Après ces deux périodes, les allées de la halle sont souvent désertes. »

          
          A quoi est due cette lenteur observée dans la vente d’articles sur la place du marché ?   La réponse exacte à cette fameuse question paraît perplexe, car multiples sont les avis qui peuvent en découler. Néanmoins les analystes avertis ne sauront pas aller par quatre chemins pour dévoiler ou détecter la principale cause de cette situation que traversent ces passionnés du commerce. Ils parleront simplement de la pénurie pécuniaire rongeant cette contrée de la République Démocratique du Congo.
            Que faire pour remédier à cette carence? Chacun pourrait y apporter sa contribution selon les réalités du milieu. Quant à notre humble avis, une implication responsable des autorités compétentes et experts demeure indispensable à ce stade étant donné que l’enclavement de ce territoire constitue une véritable barricade à l’affluence régulière vers Bumba d’une bonne partie de la population environnante qui se ravitaille régulière dans le marché bumbalais en y dépensant son gain.

                                                                                                                      Bienvenu Balomao

samedi 30 novembre 2019

Bumba : les élus tant nationaux que provinciaux appelés à l’agilité et l’unité




Bumba : les élus tant nationaux que provinciaux appelés à l’agilité et l’unité

            Soucieuse de l’émergence de son territoire, la population bumbalaise (bumbatracienne) ne cesse d’interpeller ses délégués tant nationaux que provinciaux dont la conjugaison des efforts s’avère impérative s’ils éprouvent réellement dans leur for intérieur l’envie de vendre positivement l’image de leur province en général et en particulier de leur terroir qui figure actuellement parmi les territoires enclavés de la République Démocratique du Congo. Pour la matérialisation de ce rêve quotidien, les Bumbalais (Bumbatraciens) appellent leurs députés nationaux et provinciaux à l’agilité et l’unité en vue de se mobiliser comme un seul homme pour mieux traiter, dans leurs sièges respectifs, les questions en rapport avec les fléaux qui gangrènent et ruinent au jour le jour leur coin d’origine.
            Ladite apostrophe se fait plus entendre ces derniers jours à la presse locale à travers les différentes émissions y animées pendant lesquelles pas mal d’intervenants dévoilent diverses opinions cadrant toujours avec le souci de voir leurs délégués marcher à l’unisson et bannir les divergences pouvant mettre le bâton dans la roue pour que Bumba ne sache plus décoller. Quant aux mobiles suscitant cet appel à l’agilité et à l’unité ; l’état de délabrement criant des voies terrestres, le manque d’électricité, la démolition des ponts dont la plupart ligneux, le chômage et autres s’affichent en première position. Le délabrement du pont Londo à 18 kilomètres de Bumba sur le tronçon menant vers Kisangani demeure le cas illustratif à en croire les usagers dudit tronçon.

            La crainte continuelle de la population bumbalaise est que ses nouveaux légats, issus des élections du 30 décembre 2018 ayant marqué l’alternance pacifique au sommet de la chose publique, se servent de la routine de leurs prédécesseurs qui a longtemps dissimilé la visibilité de cette ville de la Mongala sur l’échiquier national, d’après le dire de bon nombre de ses habitants. Aller en ordre dispersé enfoncerait à un pourcentage très élevé le territoire du vaillant général Mbunza Mabe immortalisé par ses hauts faits toujours mémorables, estiment les Bumbalais. Ce qui justifie d’ailleurs l’agilité et l’unité hautement prônées par ces derniers.

                                                                                                     Bienvenu Balomao

mardi 26 novembre 2019

LES ELEVES INCONTROLES DE RUES


LES ELEVES INCONTROLES DE  RUES


            A Bumba
Notre enquête sur les conséquences des mesures de la gratuité de l'enseignement de base nous fait découvrir que dans les milieux scolaires de la cité, beaucoup d'élèves tant du niveau primaire que du secondaire ne s'arrêtent de divaguer durant les temps de l'école. Les alentours des établissements scolaires regorgent  des élèves dès les premières heures de classes. Chaque samedi, le nombre d'élèves dans les rues de Bumba s'accroit parce que  quelques écoles partagent les mêmes bâtiments et équipements scolaires où toutes leurs activités doivent se dérouler avant midi.         

  
            En effet, les mesures de la gratuité de l'éducation de base bien que salutaires pour notre pays,  n'ont fait qu'empirer le mal de l'enseignement Congolais. Devant de grands embarras financiers de la gratuité de l'enseignement, un relâchement professionnel justifié des enseignants affaiblit considérablement la discipline scolaire. Avec un afflux d'élèves dans les écoles mal équipées, beaucoup manquent de bancs pour s'asseoir. A l'intérieur tout comme en dehors des écoles, les élèves vont çà et là pour s'amuser à jouer au Football, aux billes, aux sauts de fil et autres jeux du milieu qui gênent les passants. 
D'autres élèves principalement les garçons s'adonnent à fumer le tabac ou le chanvre. Les accidents de circulation des vélos, des motos et des véhicules occasionnés par ces élèves dans les rues sont devenus fréquents. Il y a constamment des cas de bagarres, des blessures, des injures, et des insanités graves. Les garçons se livrent au jeu de hasard. En outre, les cas de noyade des élèves sur le Fleuve Congo continuent. Sous ce climat de dévergondage scolaire, le copinage expose dangereusement les filles pubères aux grossesses indésirables. Ces enfants en uniformes scolaires bleu blanc sont devenus de véritables dangers sociaux à cause de leurs libertinages excessifs. Pourtant, leurs parents pensent qu'ils sont aux écoles.
            Parmi les grands foyers des élèves incontrôlés de Rues de Bumba, nous considérons principalement les alentours de points de jeux de hasard à l'instar de " pari Foot ", les proximités de la Paroisse Notre Dame où il y a une dizaine d'écoles et les périphéries de la Résidence Privée du Gouverneur de la Mongala à Bumba avec environ cinq écoles  environnantes. Mais, Jusqu'où ces élèves vont-ils errer dans les rues de Bumba?
            Au regard de cet égarement de la jeunesse, nous sommes déterminés de sonner l'alarme pour l'avenir de notre société. Pour ce faire, nous sollicitons à l'Etat et aux bonnes volontés non seulement de bien vouloir équiper suffisamment les établissements scolaires de bancs, mais également de rendre la noblesse de la profession enseignante d'antan en payant convenablement les agents. La mise en place d'un mécanisme de contrôle des mouvements des élèves est indispensable pour juguler le dévergondage scolaire dans notre milieu.  La gratuité de l'enseignement doit non seulement pallier au nombre d'écoles et équipements scolaires encore insuffisants surtout au niveau de l'éducation de base, mais également freiner cette vague d'élèves incontrôlés dans les rues.
 Sur une population Bumbatracienne estimée à environ 300 mille hab., nous imaginons en même temps 150 mille élèves que 200 écoles bien équipés avec 500 élèves chacune suffiraient pour contenir la population scolaire de Bumba. Malheureusement, le territoire de Bumba n'a même pas atteint une centaine d'écoles pour l'éducation de base. De même, nous évoquons le dégoût de l'école lié aux sensations naturelles des enfants ainsi que les difficultés économiques des parents démunis et incapables de subvenir à quelques frais et besoins scolaires. Toutefois, quant aux mesures punitives scolaires  souvent ignorées par les parents, l'absence de collaboration entre l'école et les parents favorise la continuité de ce triste phénomène. Enfin, notre souhait est que les sanctions soient infligées aux responsables de l'éducation diffuse de notre  jeunesse.   
                       
D'après Gabriel ILUKU, BUMBA 7 JOURS LE FLAMBOYANT, Novembre, 2019.


samedi 23 novembre 2019

UNE CENTRALE ELECTRIQUE BIOMASSE BIENTOT A BUMBA


UNE CENTRALE ELECTRIQUE BIOMASSE BIENTOT A BUMBA
            Ce mardi, 19 Novembre 2019 vers 13 heures, nous nous sommes entretenus amicalement à l'hôtel PADENI/P.P.N.Z de Bumba avec son Excellence Ministre Provincial des Infrastructures, travaux Publics et Reconstruction (I.T.P.R en sigle) de la Mongala, Benoît Prosper LIHAU NGBONDU en compagnie de Monsieur Clovis DUNIA ENGWANDA, chargé de mission du gouverneur de la Province de la Mongala. Nous avons voulu savoir l'objectif de leur mission au terme d'un séjour de cinq jours à Bumba.
                En effet, deux centrales électriques Biomasses seront érigées à LISALA et à BUMBA. Ce type d'électricité provient de la fermentation des résidus et tourteaux organiques. Le présent projet d'électricité fut l'œuvre de l'honorable Sénateur Louis MBONGA MAGALU alors gouverneur de la province de la Mongala. Ainsi, dans le cadre de la continuité de l'Etat, son Excellence Monsieur le gouverneur Crispin NGBUNDU MALENGO l'actuel patron  de la Mongala, saisit la balle au bond pour relancer sa Province en rendant effectif le projet. Quelques transformateurs, câbles et poteaux sont déjà disponibles au dépôt de la Société Nationale d'Electricité de Bumba (S.N.E.L). En termes de réalisation, c'est la société privée belge dénommée PUTMAN ayant son siège à Bruxelles (avec environ 3000 employés) qui produit l'électricité qui sera distribuée par la S.N.E.L sous le contrôle Provincial de La Mongala.
Concession  SOCAM
A la Résidence de l'Administrateur.
                Après une visite éclaire de la délégation à Yaligimba le dimanche 17 Novembre à la société des huileries FEROGNA ( située à environ 60 Km de Bumba ), la journée du lundi 18 novembre a permis à la délégation de se rendre à MADINA situé à 3 km du centre de la cité de Bumba précisément dans la concession de SOCAM N.T avec l'objectif de cibler le site d'implantation de la centrale électrique qui comportera deux fours de fermentation à béton armé chacun avec 6 mètres de hauteur et 14 mètres de diamètre. La prospection dans ce lieu était aussi motivée de se rendre compte de l'état de concession du Programme National de Riz (P.N.R en sigle)  pour la culture des plantes énergétiques. C'est dans la matinée de ce mardi, 19 Novembre que Monsieur CHRISTIAN D'ARGENT, responsable de la société PUTMAN, s'est vite rendu à Kisangani au moyen d'un Hors-bord affrété à ce sujet.



                Nous précisons ici la nécessité d'avoir une superficie de 400 ha pour la culture des plantes énergétiques permettant à la centrale de produire une puissance de deux mégawatts (2 MW) de courant électrique. Parmi les consommateurs probables, nous ciblons d'abord les opérateurs économiques ayant des rizeries, des scieries, savonneries, boulangeries, les hôtels ensuite les sociétés telles que REGIDESO, S.E.P ainsi que les ménages. L'avantage de ce type d'  électricité  est qu'elle est moins coûteuse par rapport à l'usage des carburants dont le coût semble de plus en plus élevé pour ces jours.
                Le territoire de Bumba étant un milieu à vocation agricole, nous pensons que La réussite du projet offrira des avantages énormes à la population paysanne dans l'accroissement de leurs productions agricoles. Ce projet entraine également la création de sous-emplois en ce sens que les communautés urbano-rurales  du territoire de Bumba seront les grands fournisseurs des résidus de leurs ménages qui seront utilisés dans la centrale biomasse. Enfin, le recyclage des déchets énergétiques contribue aussi à réduire la pollution de l'environnement et l'insalubrité publique. 

D’après Monsieur Gabriel Iluku Aundu, Bumba 7 jours le « FLAMBOYANT »  Novembre 2019

mardi 19 novembre 2019

LA CITE DE BUMBA SINISTREE D'INONDATIONS


LA CITE DE BUMBA SINISTREE D'INONDATIONS
            Depuis la fin du mois d'octobre de l'année 2019, la crue avait atteint sa plus grande élévation qu'il y a eu en 2014 à Bumba. Ce grand fleuve du centre de l'Afrique sortit de son lit sous la surprise générale de la population Bumbatracienne. La rivière Molua débordée des eaux du Fleuve Congo coule très doucement vers ce dernier. Les Quartiers de Bumba tels que LOKELE MOLUA, LOKELE MONGALA et LINGONDE sont les plus touchés. Toutefois, nonobstant la diminution rapide de ces eaux, les conséquences sanitaires ne sont pas exclues. Ces ordures ménagères déposées dans les rues, et à présent répandues un peu partout,  accentuent les risques de maladies hydriques telles que Choléra, Diarrhée, Fièvre Typhoïde et autres. L'augmentation du taux de prévalence du paludisme dans la cité de Bumba devient indiscutable à cause des eaux de pluies stagnantes devenues des milieux de reproduction des moustiques.         
            Durant deux semaines, les chemins de desserte agricole surtout l'axe Bumba- Ebonda  ou Bumba-Bandala étaient coupés par le débordement des eaux. Les déplacements de la population furent quasiment difficile où Les pirogues servirent à franchir l'aire sinistrée. Les marchés riverains de subsistance sont submergés par le débordement d'eaux. Les denrées alimentaires se vendent le long des routes. Les matériaux locaux de construction tels que les graviers fluviatiles et les sables sont devenus très rares et très  coûteux.  Nous signalons ici  les déménagements de quelques habitants de Quartiers riverains  à cause des états piteux de leurs maisons construites dans les marécages.
            L'inondation étant un phénomène périodique, la  situation reste plus déplorable lorsque la misère s'accentue par les eaux de pluie non canalisées. En vérité, les éléments déterminants de cette triste réalité sont notamment les sachets plastiques et bien d'autres immondices souvent jetés sur le sol, les constructions anarchiques des maisons dans les marécages, la négligence des directives urbanistiques, le manque de rigoles ainsi que le défaut de nettoyage de quelques Canaux d'eaux nous
 laissés par les colonisateurs. Nous pensons également que Les lits du Fleuve Congo et de toutes les Rivières de Bumba perdent de plus en plus leurs profondeurs à cause de sachets plastiques et ordures y amassés au fil du temps.  De même, le manque de drague ou bateau dragueur tel que le baliseur KAUKA en vue de curer le Fleuve Congo et ses Rivières précisément à Bumba, serait aussi fatal pour cette population riveraine. En plus, hormis le Port de l'ONATRA, les Ports de Bumba ne comportent pas de mur de protection de débordement des eaux comme ailleurs.
            Bumba 7 Jours "Le Flamboyant" se dit préoccupé de l'indifférence notoire de l'Etat toujours insensible à la misère de la population. Combien de fois décrierons-nous encore le mauvais état des infrastructures routières de la cité de Bumba? Du moins, nous sollicitons une action humanitaire conséquente pour le territoire de Bumba. Il ne suffit pas seulement de  distribuer des moustiquaires, des lits, des bâches ou des denrées alimentaires à la population riveraine comme ce fut en 2014, mais également de construire et entretenir les infrastructures d'adduction et de protection de tout débordement des eaux de pluies, de Rivières et du Fleuve Congo, draguer régulièrement les lits de Cours d'eau, faire respecter les directives urbanistiques en interdisant les constructions des maisons dans  les marécages.  
 
                                                                                  Maître Iluku  Gabriël

vendredi 15 novembre 2019

Quelques conséquences de la gratuité dans l’enseignement primaire


Quelques conséquences de la gratuité dans l’enseignement primaire

                En Septembre 2019 l’état congolais proclame qu’ ‘il y a une gratuité totale dans toutes les écoles primaires de la République Démocratique du Congo.

Comment l'enseignement primaire fonctionne-t-il au Congo ?

                Depuis longtemps le taux de naissance d’enfants au Congo est très élevé et parce qu’il n’y a pas assez de bâtiments scolaires, l’Etat a accepté, il y a longtemps,  d’admettre deux différentes écoles dans un même bâtiment scolaire.  Donc, une école le matin et une autre l'après-midi. Ainsi : Les enfants du Congo se trouvent environ quatre heures par jour à l’école.  Ou bien, un avant midi, ou un après midi. Les enseignants travaillent aussi ou bien l’avant-midi ou bien l’après-midi. Résultat : Le niveau intellectuel des écoles diminue.

                A la paroisse Notre Dame de Bumba, en l’année 1990, avec la permission de Monseigneur Nganga Louis, nous avons commencé avec toute une nouvelle école, qui fonctionne et l’avant midi et l’après-midi. Les parents se battent pour mettre leurs enfants dans cette école ainsi pour l’instant nous avons trois écoles primaires chacune de  15 classes, donc en tout, nous avons 45 classes dans nos écoles primaires.. Les enseignants travaillent et le matin et l'après-midi et ils sont payés par l'État. Étant donné que les enseignants travaillent  et l’avant et après midi, nous demandons une contribution aux parents. Depuis 1990, les parents nous aident en donnant une contribution pour
·         Motiver les enseignants à bien donner cours.        
·         Acheter du matériel didactique.   
·         Savoir réparer des bâtiments, château d’eau, tuyaux d’eau et robinets -, fabriquer      ou réparer des bancs. etc.   
·         Compléter les bibliothèques des nouveaux livres ou revues. Et acheter des manuels scolaires   
·         Savoir procurer aux enseignants et à leur famille des soins médicaux gratuits.

Maintenant.

                L’état congolais déclare le 10 ou le 15 septembre de cette année 2019  que l'éducation dans toutes les écoles primaires devienne gratuite.

Que se passe-t-il maintenant avec nos trois écoles primaires d'environ 2400  élèves.

Comme nous l'avons dit,  l'État paie les enseignants, mais il y a des imperfections. Pour le moment, l'Etat ne paie que 24 enseignants de nos 45 classes,  donc 21 enseignants ne sont pas payés.

                Nous avons commencé avec les inscriptions vers le 15 août, les parents sont venus payer, mais le jour du "total gratuit", vers le 10 septembre, les parents ont cessé de payer, mais continuaient à inscrire leurs enfants. Nous ne pouvions pas refuser. À la radio, on disait même qu'il fallait  rendre l'argent aux parents. Aucun parent n’est venu chercher son argent.
            Le 4 novembre, le Sous-réget, responsable de l'éducation à Bumba, nous a dit que le ministre de l'Éducation à Lisala, province de la Mongala, nous  oblige de rendre l'argent aux parents.
           
Notre réponse.

            La direction du « complexe scolaire Notre Dame » notamment : Les 3 trois écoles primaires (2400 élèves) la Maternelle (500 enfants),  le Collège, section math-physique et littéraire (600 étudiants) et l’ITM (100 étudiants)  s’est réuni   le 5 novembre pour parler de toutes ces difficultés, et elle a  renvoyé les enfants à la maison. Le six novembre tous les parents se sont réuni au Complexe et ont décidé de parler de tous ces problèmes le samedi 9 novembre.
            Normalement, Si tout reste comme l’état l’a demande, la situation deviendra au premier décembre comme suite dans nos trois écoles primaires: 
·        21 enseignants ne viendront  plus donner cours  parce que nous n'aurons plus les moyens de les payer. Donc, environ 1120 enfants seront dans la rue, ou viendront sur-peupler les classes restantes 100 élèves par classe.
·        Les 24 autres enseignants ne recevront que l’argent de l’état de sorte que leur salaire sera réduit de 40 % et travailleront que l’avant midi, comme toutes les autres écoles.
·        Les enseignants et leur famille ne recevront plus des soins médicaux gratuits. 
·        Le matériel didactique deviendra insuffisant.
·        Le niveau va baisser rapidement à cause de la non-motivation des enseignants.
·        Les bâtiments ne seront plus réparés, ni les toilettes, ni les bancs
·        Si nous devons encore rendre l'argent aux parents, la direction devra décomposer certains toits de classes, et vendre les tôles. 

La réunion des parents le 9 novembre.

Les parents ont décidé
·        de payer chaque mois 5.000 FC.
·        de récolter des signatures et de les envoyer, accompagnés d’une lettre   au Gouverneur de la Province.
·        D’attendre la décision du Gouverneur.

Voilà la situation actuelle.
P. Carlos Rommel