mardi 31 mars 2020

Des maisons en toitures de chaume un danger pour la déforestation à Bumba !


Des maisons en toitures de chaume
un danger pour la déforestation à Bumba !

Les habitants de Bumba préfèrent construire la plupart de leurs maisons en stick, en terre et en toits de chaume. D’autres préfèrent construire les leurs en matériaux semi durables, c’est-à-dire, les sticks de bois couverts de terre avec des toitures en tôles ondulées. Rare sont ceux qui construisent en matériaux durables tels que briques d’argiles cuites  ou de ciments avec des toits de tôles. Pourquoi cela ?
Marché des pieux au beach du quartier SEDEC, au bord du fleuve Congo
Certes, il existe à Bumba une infime minorité, soit près de 20 % de population, qui construit sa maison en matériaux durables telles que des briques d’argile cuite ou en briques de ciment, et la revête en toiture de tôles ondulés. Mais cela nécessite beaucoup de financement.
Une construction en briques cuites
En effet, pour une maison ordinaire, une maison de trois chambres, un salon, une cuisine et des toilettes, elle coûterait aux environs de 5.000 dollars US.   C’est-à-dire une maison construite avec six mille briques cuites pour une somme de 1800.000 FC, soit 1.034 dollars US (sans compter le transport), avec un lot de 50 sacs de ciment, soit mille $(avec son transport), le tout se reposant sur une fondation des pierres de limonite de huit mètres cubes équivalents à 500 000 FC, soit 300 dollars, y compris le transport ; les 70 tôles de 1.260.000 FC (725 $), les 15 sacs de ciment de pavement (300$), les bois de charpentes et de plafonds, et des clous (500$), les portes, les fenêtres et les latrines et lavabos (500)$, sans oublier les imprévus (1000$), le coût total sera plus de 5359 dollars américains ! 
Les matériaux durables coûtent beaucoup d'argent
       
Une maison en matériaux durables n’est donc pas à la portée de bourse des bumbatraciens. C’est la raison pour laquelle on ne s’hasarde pas à les construire de peur de rester inachavées. C’est un peu comme le dit cet adage en lingala : « Soso emelaka mbumba ekoki na mongongo na yé », ce qui se traduit littéralement par : « la poule n’avale que des graines pouvant passer à travers son œsophage ! » Ce revient à dire que l’on ne peut construire sa maison qu’avec des matériaux qu’on peut acheter, donc à la portée de sa bourse ou ses réserves.
Ventes des pieux ou sticks de bois au marché au beach SEDEC, au bord du fleuve Congo
Cependant certaines gens dont le nombre est estimé à 30 % de la population parviennent quand même, avec 1500 dollars, à s’acheter des tôles qu’ils couvrent sur des maisons faites des sticks de bois, avec un pavement en ciment pour certains et avec de simples terres battus  pour les autres.
La maison semi durable, avec pieux en bois et tôles
Mais la majorité de la population à plus de 50 % se construisent des maisons en sticks de bois sous les toitures de chaume, à la portée de leur bourse bien entendue, moins de 300 $, mais avec la mauvaise conséquence de la déforestation car la bicoque ne pourra perdurer, vu les intempéries ou la force des ouragans tropicaux ; et cela nécessitera à coup sûr une nouvelle reconstruction.
Maison en pieux et toitures en chaume
Les chaumes pour couvrir les toits d'une maison 
Alors la quantité de bois coupés par les vendeurs de sticks qui font d’ores et déjà un bon marché dans le beach du quartier SEDEC, au bord du fleuve Congo, occasionne malheureusement la déforestation de notre chère et belle flore, classée au deuxième rang mondial après l’Amazonie. Un coup dur donc pour l’environnement !
Vente des briques cuites
On devrait encourager les jeunes à fabriquer davantage des briques cuites
Les gens devraient de plus en plus cultiver l’habitude de fabrication des briques en argiles qu’ils devraient ensuite cuire avant d’inonder le marché des briques cuites pour petit à petit habituer la population à construire des maisons en matériaux durables et sécurisants, et du coup, contribuer à la maintenance de notre belle forêt de la RDC et de l’Afrique !
                                                                              Antonio Lisuma

Les hôpitaux de Bumba n’ont pas ce qu’il faut pour combattre le coronavirus !


Les hôpitaux de Bumba n’ont pas ce qu’il faut
pour combattre le coronavirus !


L'Hôpital général de référence de Bumba




Rien n’est envisagé à l’instant pour faire face au coronavirus dans les différentes structures sanitaires du territoire de Bumba, à part cette réunion multisectorielle où ont pris part les représentants de différents hôpitaux et centres de santé autour de l’Administrateur du territoire, laquelle réunion a abouti à la décision de collecte de certaines sommes d’argent pour l’achat de certains matériels tels que savons, papiers-mouchoirs, etc., pouvant servir dans le cadre de la prévention contre le coronavirus, quoique celui-ci ne soit pas encore à Bumba.
Les malades à l'Hôpital général
Les différentes structures sanitaires de Bumba ne disposent d’aucun matériels ni d’équipements médicaux pour tester et soigner des malades atteints de cette pandémie qui sème la désolation et une panique généralisée partout dans le monde.
Un des pavillon des malades à l'Hôpital général de Bumbalégende
A cet instant précis, il n’y a pas d’appareil pour détecter les températures des malades atteints de coronavirus dans les différents hôpitaux et centres de santé de Bumba, ainsi qu’aux entrées et sorties de la cité. Il n’y a aucun appareil respiratoire, pas même de masques pour se protéger des coronavirus, sauf une minime quantité d’ailleurs suffisante uniquement pour le personnel de l’hôpital Notre Dame, la meilleure structure sanitaire de la cité de Bumba.
Selon le médecin chef de zone de santé de la cité de Bumba, le Docteur José Tebandime, rien n’est à sa disposition pour l’instant, pour parer à cette pandémie de coronavirus : aucun médicament, aucun thermomètre de détection de température de personne atteinte du virus, aucun appareil respiratoire…
Docteur José Tebandimé, Médecin chef de zone de santé de Bumba: "Nous allons prendre certaines mesures préventives"
Il serait peut-être en train d’imaginer où l’on pourrait situer le lieu d’isolement des malades…, mais encore il faudrait réunir certain financement. Ses espoirs résideraient d’un côté sur ledit comité multisectoriel tenu par l’Administrateur de territoire, puisqu’il va encore se réunir très prochainement, et de l’autre sur la promesse du gouvernement (qui semble être utopique) qui a promis l’envoie de matériels sanitaires reçus des partenaires internationaux, lesquels matériels seront dispatchés aux 26 provinces que compte la RDC. Attendons voir.  
"A l'instar de ce que l'Honor. JP Lihau a fait, nous allons ajouter d'autres postes de lavage des mains", a dit le Dr José Tebandimé
         
La gestionnaire de l’hôpital Notre Dame, la Révérende sœur Amboyo Régine, ne dispose quant à elle que de quelques masques, comme seuls outils contre ce fameux virus, d’ailleurs en quantités suffisantes uniquement pour le personnel de son hôpital, mais en tout cas pas pour les malades ni pour la population.
La Révérende Sœur Régine Amboyo, "Nous n'avons que quelques masques pour le personnel, rien d'autres"! 
Ce serait donc un malheur si ce célèbre virus se produisait à Bumba avec cette pénurie sanitaire observée dans tous les hôpitaux et centres de santé.

L'entrée de l'Hôpital Notre Dame de Bumba
Que doit-on faire pour soigner les malades et pour éviter ou limiter la propagation, surtout pour cette population qui se laisse facilement intoxiquée par des rumeurs de tout bord autour du virus : certains pensent que c’est uniquement une maladie des pays froids, une maladie due au climat de fraicheur d’Europe ; 
Salle de réception de l'Hôpital Notre Dame

d’autres disent que la chaleur du climat équatorial ou tropical neutralise ou élimine tout naturellement le virus… d’autres encore s’imaginent qu’il s’agit là d’un phénomène eschatologique de fin du monde, ou une catastrophe de prédestination (une fatalité)…
La cour de l'Hôpital Notre Dame de Bumba
Il faut donc la nécessité de l’application des mesures de vulgarisation ou d’explication scientifique à cette nouvelle pandémie. Donc les médecins de Bumba doivent beaucoup mobiliser la presse pour éduquer la population, pour lui expliquer ce que c’est le virus, comment faire pour l’éviter, quel risque elle encourt lorsqu’elle s’entête à se réunir aux églises, aux deuils, aux écoles, etc.
                                                        Antonio Lisuma

dimanche 29 mars 2020

Le vélo comme moyen de transport le plus utilisé à Bumba


Le vélo comme moyen de transport le plus en usage à Bumba

Le "Toleka", moyen principal actuel de transport des marchandises et des personnes à Bumba 

Le transport des produits tant agricoles que manufacturiers s’effectue couramment depuis des années par des vélos (aussi appelés "Toleka") dans la province de la Mongala en général, et le territoire de Bumba en particulier. Il suffit d’observer durant une demie journée les entrées et les sorties, et même les artères principales de la cité de Bumba pour se rendre compte de l’effectivité de cette déclaration. Cette déplorable et inquiétante situation est due principalement par le mauvais état des routes qui desservent les différents coins du territoire et même de la province.
La route nationale n°6, entre Bumba - Lisala en très piteux état !

Des véhicules s'embourbent dans les mauvaises routes
En effet, les routes qui sont en très mauvais état ne favorisent pas la circulation régulière des véhicules et découragent même les hommes d’affaires d’investir dans ce domaine de transport, avec comme conséquences : 1°/ la baisse de production agricole puisque le cultivateur ne pourra pas évacuer de manière profitable ses marchandises de la campagne en ville, et se décourage de cultiver de nouveau, 2°/ les acheteurs non plus ne pourront pas risquer trop acheter lorsqu’il n’y a pas de moyens de transport adéquats, 3°/ le marché local baissera son intensité en défaveur des pauvres cultivateurs, 4°/ le risque que les produits agricoles pourrissent dans les campagnes…
Le transport des sacs de maniocs par vélos! 

Donc, le manque de production agricole actuelle est en grande partie causé par l’état mauvais des routes surtout celles de desserte agricole qui pullulent dans toute la province de la Mongala.


Sans le vélo Bumba Bumba allait mourir de faim
La province allait même sombrer dans le marasme économique ou commercial s’il n’y avait pas de transporteurs cyclistes (et de plus en plus des motocyclistes) qui luttent nuit et jour pour transporter ou évacuer des marchandises de tout genre, tant à l’intérieur du territoire de Bumba (vers les marchés d’Agene, Ndobo, Bokata…) qu’à la province de la Mongala (vers Lisala, Boyange, Busumanzi…), ou de la Mongala vers les autres provinces environnantes telles que le Nord Ubangui, vers Yakoma (le marché-port de Limbongo), et le Bas-Uele, vers Bondo (la carrière de Bayé).
Des casiers de bières se transportent à vélo de Bumba jusqu'à Yakoma au Nord Ubangui 
Pourtant, vers les années 1970, c’étaient une pléthore des véhicules qui assuraient ce genre de transport, car les routes étaient bonnes. Ces nombreux véhicules inondaient les marchés en denrées alimentaires, et réduisaient suffisamment la faim au territoire ; chose qui ne se fait plus aujourd’hui à cause de l’impraticabilité des routes. Cela constitue donc un handicap économique considérable tant pour le territoire que pour la province, et la nation tout entière.
Les motocyclistes emboîtent les pas aux "Tolekistes"

Il se prépare à aller jusqu'à carrière de Bayé /Bondo, à plus de 500 km!
En conséquence, pour relancer l’économie de notre territoire de Bumba, et même celle de la province de la Mongala, il suffit d’améliorer en priorité les routes, surtout celles de desserte agricole, et faire fonctionner tous les moyens de communication routière, fluviale, ferroviaire, etc., 

Le gouverneur de la Mongala devrait déjà commencer à réparer des routes, pourquoi traîne-t-il ?

afin de permettre l’évacuation et la circulation de la production agricole, ce qui entraînera logiquement la montée des activités commerciales, et du coup, celle de la circulation de l’espèce sonnante et trébuchante; ce qui améliorera les conditions sociales des populations...
                                                                         Antonio Lisuma

samedi 28 mars 2020

Bumba : André Alain Atundu met à la disposition des Bumbalais un canot rapide


Bumba : André Alain Atundu met à la disposition des Bumbalais un canot rapide

                         Soucieux de désenclaver son terroir connaissant d’énormes défis dans le secteur de transport, l’ambassadeur André Alain Atundu vient de mettre à la disposition des Bumbalaises et Bumbalais un canot rapide baptisé « Andreal » qui va desservir deux fois la semaine la ligne Bumba-Kisangani et vice versa.

                            Inauguré le dimanche 08 mars dernier dans sa résidence sise sur l’avenue du  fleuve en présence de plusieurs personnalités distinguées parmi lesquelles ont figuré religieux, opérateurs économiques, journalistes et autres ; Andreal dispose de vingt-deux sièges et d’une douche confortable. Mini d’un téléviseur divertissant les passagers lors de la navigation, ce petit bateau vient quand même suppléer à la problématique de manque des moyens de transport rapides sur cette voie fluviale. Pour y prendre part et savourer les merveilles de ce trajet à la fois touristique le long de cette portion du fleuve Congo, un coût de cent dollars américains est fixé pour tout le monde qui en aura besoin.

Ajouter une légende
                        Enthousiasmés par cette initiative aussi louable, Bumbalaises et Bumbalais ont jeté des bouquets de fleurs à Son Excellence André Alain Atundu qui, également, a déjà lancé les travaux de construction d’un espace de villégiature qui abritera une piscine et un restaurant modernes qui seront bientôt mis à la portée des filles et fils du territoire de Bumba. Ils l’encouragent d’élargir ses pensées créatives en vue de faire de son terroir une cité merveilleuse.

                     A en croire les propos recueillis, ce canot rapide inauguré en présence des personnalités remarquables et qui se trouve déjà en marche ne demeure pas le seul à effectuer ces va et vient hebdomadaires. L’ambassadeur André Alain Atundu compte apporter d’autres pour mieux pallier cette difficulté de manque des moyens de transport rapides.

                       Par ailleurs, le jalon posé par le communicateur du Front Commun pour le Congo a suscité auprès de ses bénéficiaires une exhortation ex post facto adressée aux autres poids lourds de cette contrée mongalaise pour qu’ils le rejoignent en envisageant d’autres initiatives palliatives aux défis auxquels y fait face le secteur de transport.
A la Barza

                    Quant aux Bumbalais, un nombre élevé de ces engins maritimes permettra que le coût de transport soit réduit afin que tout le monde y accède, car le milieu étant composé en grande partie de la classe prolétaire qui élève déjà le ton à mi-voix pour réclamer le caractère abordable du coût.


Bienvenu Balomao          

mercredi 25 mars 2020

Les écoles de Bumba fermées face au danger de coronavirus


Les écoles de Bumba fermées face au danger de coronavirus
Ecole primaire Ngito (ex Mongbama garçon)
Obéissant aux instructions fermes du Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo, Son Excellence Monsieur Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur les nouvelles habitudes à adopter afin de limiter la propagation du coronavirus, notamment l’interdiction de tout rassemblement de plus de vingt personnes, les écoles de la localité de Bumba ont suspendu leur fonctionnement depuis ce jeudi 19 mars 2020.
Le président de la république fait son message 
Conscients du danger mortel de la nouvelle pandémie qui nargue la quiétude mondiale, les enseignants de différentes écoles de la cité de Bumba y compris ceux des écoles des milieux ruraux, qui pourtant n’étaient qu’à deux semaines des vacances de Pâques, n’ont pas osé un seul instant à enfreindre aux ordres présidentiels ; ils ont docilement vidé les établissements scolaires après avoir libéré les élèves pour rentrer se confiner à leur domicile respectif, et attendre en familles l’évolution de l’amélioration de la situation sanitaire nationale, mais surtout mondiale, jusqu’au jour où ils seront appelés à reprendre les cours et de récupérer le retard qu’ils auraient accumulés, tout en espérant bénéficier de la totalité de leurs salaires ou primes car cette situation est due indépendamment de leur bonne volonté.
EP Mongbama fille a fermé ses portes
Les églises, toutes tendances confondues, ont également obéi aux instructions des autorités et n'ont pas ouvert leurs portes.
Les églises aussi ont obéi aux instructions, ici la paroisse Notre Dame...

Cependant, certains bumbatraciens, par manque d’informations sur ce qui se passe dans le monde concernant les conséquences fâcheuses et macabres de la nouvelle pandémie, et surtout sur le taux de mortalité dans certains pays comme l’Italie, la France, l’Espagne et maintenant les Etats Unis, ils font fi des instructions présidentielles voire de l’OMS, notamment sur l’interdiction de tout rassemblement de plus de 20 personnes, le commun de bumbatraciens persiste dans ses vieilles habitudes et poursuit ses activités comme à l’accoutumée, comme par exemple, le rassemblement de plusieurs personnes (de plus de vingt) dans les deuils et les veillées mortuaires, les rencontres à plus de vingt personnes dans certaines associations de mutualité, et même dans certains débits de boissons traditionnels où les boissons alcoolisées telles que « lotoko », « agene » et « sese »), se prennent tout en cachant des bouteilles ou des verres, comme si c'est ce genre de boissons qui étaient interdites, et les jeux de football des jeunes sur les avenues, etc.
Le préfet du Collège Notre Dame de Bumba congédie les élèves le matin du jeudi 19 mars 2020
Quel sort se réservent donc les bumbatraciens en se comportant de la sorte ? Si ce fameux coronavirus atterrissait à Bumba, sera-t-il facilement maîtrisé par ceux-ci ? Ne faudrait-il pas discipliner sévèrement ces bumbatraciens qui par leur inconscience idiote favoriseraient la propagation rapide du virus… ? Les services de renseignements, de sécurité et même de santé ont du pain sur la planche…
                                                             Antonio Lisuma

mardi 24 mars 2020

Lutte contre le coronavirus


Lutte contre le coronavirus : L’Honorable Jean Pierre Lihau pourvoit les marchés de Bumba des seaux avec robinets et savons liquides

                        Toujours dans le cadre de la prévention contre le coronavirus, l’Honorable Jean Pierre Lihau vient de doter les marchés et coins stratégiques de Bumba d’un lot de seaux et savons liquides pour que toute personne qui s’apprêtera à fréquenter ces lieux publics s’en serve à l’arrivée comme à la sortie. Cette initiative préventive lancée par cet élu de Bumba appelé affectueusement « Mwana suka » vient appuyer les mesures préventives décrétées par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisedi dans le but de limiter la contagion de cette pandémie qui est en train de faucher des vies chaque jour qui passe.
le Bien faiseur "Mwana suka"

                      Saluant ce geste prouvant l’affection du « Cerveau d’Etat » envers ses électeurs, les filles et fils de Bumba présentent leurs remerciements à ce dernier et se disent très émus du soutien et de l’attention particulière de l’Honorable Jean Pierre Lihau qui, même en distance, se montre préoccupé de sort de ses frères et leur trouve ipso facto une solution intermédiaire en attendant l’appui de l’exécutif central.

                      Cependant, ces mesures préventives décrétées par le Chef de l’Etat sont scrupuleusement respectées dans les établissements scolaires, les édifices religieux et les endroits aménagés pour boire où règnent déjà un silence de cimetière pendant la journée et une obscurité la nuit. En dépit de ces mesures, quelques autorités religieuses de la place ne se lassent pas de leur mission pastorale et évangélique. Ils préfèrent l’accomplir en prêchant la parole du Seigneur à travers des émissions organisées dans des radios locales pour « consolider la foi de leurs adeptes afin qu’ils ne soient égarés pendant cette période difficile ».

                           Par ailleurs, une timidité a été observée le dimanche dernier où les principales artères de Bumba ont été désertes, car la circulation n’étant plus intense comme d’habitude; plusieurs familles sont restées confinées dans leurs domiciles respectifs.

Vue du marché central
                                
 
Quand prendra fin ce fléau dont la durée paraît jusque là indéterminée? La réponse à cette fameuse question dont la lecture se fait entendre quotidiennement sur les lèvres de presque tous les citoyens de la planète reste encore perplexe.

Bienvenu Balomao      

dimanche 22 mars 2020

Mini foot : un sport qui s’attire déjà nombre de fans


Mini foot : un sport qui s’attire déjà nombre de fans

                        Importé à Bumba par le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba et fondateur des œuvres sociales, le mini foot qui, au départ paraissait avoir moins de fans, commence déjà à s’attirer un grand nombre d’admirateurs qui ne cessent de manifester leurs vives admirations à l’égard de ce jeu qui, d’après les déclarations nous parvenues, constitue une véritable pépinière susceptible de produire  de talentueux jeunes footballeurs qui vont renforcer les différents  clubs de football existant à Bumba.


Le coup d'envoie pour la finale
                        Très satisfaits de cette initiative, les admirateurs du mini foot présentent cordialement leurs sincères félicitations au Révérend Père Carlos Rommel pour son dévouement particulier visant à fortifier et perfectionner la jeunesse bumbalaise en particulier et congolaise en général sur le plan tant physique qu’intellectuel. Ils l’invitent également à continuer à étendre ses actions salvatrices en pensant à d’autres initiatives qui s’avèrent nécessaires pour l’épanouissement de la jeunesse bumbalaise et en intéressant les bienfaiteurs passionnés du football s’il y a lieu.

Honorable Jean-Pierre Lihau avec les arbitres qui font "miso ga"
                        Outre les sincères félicitations lui présentées, pal mal de déclarations fusant de différents coins du territoire de Bumba prouvent suffisamment que cette compétition sportive destinée aux jeunes âgés d’au moins une dizaine d’années a terriblement fait écho dans la cité bumbalaise et a suscité auprès de nombreux jeunes amants du football un vif désir d’intégrer massivement le prochain championnat à partir de sa finale qui a récemment lieu en présence du Révérend Père Carlos et de quelques remarquables personnalités bumbalaises parmi lesquelles celle de l’Honorable Jean Pierre Lihau a été la plus remarquée.


L'équipe championne entoure l'Honorable
                        Cependant, ces fans du mini foot déplorent l’absence du sponsoring dans l’espace sportif bumbalais. D’après leurs impressions, il y a des talents dans la jeunesse bumbalaise, mais qui ne sont pas pris en compte. En dépit de leurs efforts et bonnes prestations, ils finissent par s’essouffler sans connaître une carrière fructueuse ; car n’étant pas soutenus. Sur ce, ils appellent les leaders bumbalais à emboiter le pas au Révérend Père Carlos afin que ces talents soient exploités au profit du territoire de Bumba. Très optimistes, ils envisagent que lesdits talents serviraient également toute la république s’ils bénéficiaient d’un mécénat adéquat.


Les "Bakambi" Norbert et Simon, Honorable  Jean-Pierre et Curé Carlos , Frère Eugène
                        Reconnaissants au Curé de la paroisse Notre Dame pour ses réalisations en faveur de cette jeunesse talentueuse, ils lui ont témoigné leur gratitude en ces termes: « Nous remercions infiniment le Révérend Père Carlos Rommel pour tout ce qu’il est en train d’accomplir pour le bien être de notre jeunesse. Que la longévité lui soit accordée pour que les travaux de réhabilitation du stade et d’aménagement du terrain de mini foot qui sont en cours arrivent à leur terme en bonne et due forme. »

                        Il sied de signaler que la récente finale du mini foot est celle de la deuxième édition, car la première a eu lieu l’année passée.

Bienvenu Balomao



    

jeudi 19 mars 2020

Collège Notre Dame : Les collégiennes ont réfléchi sur le mois de la femme


Collège Notre Dame : Les collégiennes ont réfléchi sur le mois de la femme

                               Dédié à la femme, le mois de mars n’a pas laissé indifférent le Collège Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel. Les élèves filles dudit collège ont été en conférence le samedi 14 mars 2020 dans la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame de Bumba où elles ont mûri leurs réflexions sur le thème intitulé « Pourquoi scolariser une fille?». Valorisant la place prépondérante qu’occupe la femme dans la société, les collégiennes ont au préambule fait mention des traitements arbitraires et injustes dont ont été victimes les femmes, à travers l’histoire, dans divers secteurs vitaux tels que l’éducation, le travail, la politique, etc.



                             A en croire leur exposé, la participation active de la femme dans diverses activités vitales et sociales demeure indispensable pour le développement de la société moderne et son éducation s’y avère impérative. Devant leurs condisciples, les collégiennes Lucie Lisaka, Jeovaline Botomwito et Bénédicte Botulu ont l’une après l’autre commenter ce thème se basant sur la scolarisation de la fille en invitant les unes et les autres à encourager celles qui veulent se lasser des études par de sages conseils et à prendre au sérieux les études pour en sortir avec une instruction et une formation de qualité dont l’utilité s’avèrera capitale dans les différents foyers qu’elles auront à constituer dans l’avenir.

                           Outre leur exhortation sur la scolarisation d’une fille auprès des leurs, elles ont déploré le fait que dans certains coins du monde plusieurs jeunes filles continuent encore à être victimes des croyances et contraintes traditionnelles, de violence sexuelle, des guerres et de  pauvreté qui leur privent l’accès à l’école.

                        Il sied de préciser que pendant ladite conférence quelques avantages de la scolarisation d’une fille ont été dévoilées aux collégiennes qui ont scrupuleusement prêté oreilles à cet exposé en y intervenant par des questions du début jusqu’à la fin. Parmi ces avantages ont figuré les titres ci-après : «  Eduquer une femme, c’est éduquer l’humanité ; Le foyer d’une femme scolarisée est plus épanouie ; Elle se protège mieux contre les maladies ; l’économie prospère avec les femmes ; Elle participe à la consolidation de la démocratie. »

                        Signalons enfin que chacun de ces titres susmentionnés a été suivi d’un détail reflétant son quintessence.

Bienvenu Balomao

samedi 14 mars 2020


Paroisse Notre Dame : les jeunes de lumière de la 42e promotion font la promesse

C’est le dimanche 23 février 2020 que les jeunes de la quarante-deuxième promotion du groupe « Jeunes de lumière » de la paroisse Notre Dame de Bumba ont , lors de la messe des jeunes  célébrée par le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse, fait une promesse à Dieu en jurant devant le Curé, les animateurs paroissiaux et plusieurs croyants catholiques d’être toujours des modèles à suivre pour les autres et d’accomplir loyalement la mission qu’ils se sont assignée en prodiguant de sages conseils aux amis, frères et cadets afin qu’ils mettent de côté les futilités et rejoignent Jésus-Christ.

BaYaya : Ebakwa Tamar, Mbinzo Boniface, Mahindo Marie, et Malando Henry
Agrémentée par les voix angéliques de la chorale des jeunes de lumière, cette eucharistie au cours de laquelle huit jeunes dont quatre garçons et quatre filles ont défilé à tour de rôle pendant les cérémonies de leur promesse, a été caractérisée par de vives animations suscitées tant par les choristes que par les fidèles catholiques dont les visages rayonnaient un vif sentiment d’allégresse.

Entourés de leurs aînés spirituels appelés « Bagaza » et « Abugaza », ces huit jeunes devenus « Yaya » ont également interprété en compagnie de ces derniers des chansons et cantiques définissant les lignes de conduite que doivent suivre les « Yaya » et les qualités qu’ils doivent incarner. Etant aussi Bagaza, l’officiant du jour, le Révérend Père Carlos Rommel a exhorté les nouveaux « Yaya » à accomplir loyalement leur tâche même pendant les moments difficiles.

L'arbre "Palmier"
Très reconnaissants envers tous ceux qui ont concouru à leur édification, les jeunes de lumière de la quarante-deuxième promotion n’ont pas manqué à témoigner leur gratitude à ces derniers et surtout au Révérend Père Carlos Rommel qu’ils appellent « Arbre du palmier » en ces termes: « Révérend Père Carlos Rommel, nous vous comparons à cet arbre précité, car vous nous avez marqué tout au long de votre pastorat au sein de notre Paroisse et vous ne cessez de témoigner à notre égard que vous êtes un bon berger qui ne cesse de donner la vie à ses brebis. Nous n’avons rien à vous donner Révérend Père Carlos Rommel, nous implorons le bon Dieu miséricordieux de vous combler la longévité, la prospérité sur cette des hommes. A travers ces mots, recevez nos sentiments de gratitude. »

Ba Yaya : Boliko Léonard, Lituka Elisée, Iduma Victor et Lomami Jeanne
Il sied de rappeler que, créé à Kinshasa en 1974 par Monseigneur Matondo Kwanzambi, introduit au diocèse de Lisala par Monseigneur Jérôme Makila et à la paroisse Notre Dame de Bumba par le Révérend Père Carlos Rommel en 1975 dans le but d’aider les jeunes à éviter la drogue, l’ivrognerie, la prostitution et le banditisme ; le groupe « Jeunes de lumière » encadre les jeunes en vue de les rendre utiles dans la société sur les plans intellectuel, comportemental et spirituel.



Bienvenu Balomao