dimanche 26 mai 2013


Quid de la correction des examens dits TENAFEP

et du niveau des écoles primaires à Bumba ?

          La brillante réussite des élèves finalistes des écoles primaires au Test National de Fin d’Etudes Primaires (TENAFEP en sigle), communément appelé "examen de sondage", organisé chaque année par le gouvernement congolais à travers le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP), laisse susciter bon nombre des questions tant au sujet du niveau de composition des questionnaires des tests qu’à celui de sa correction, si on comparait cette brillante réussite des élèves face à l’échec orchestré par les mêmes élèves au bout de leurs premiers six mois en première année secondaire.
 
          En effet, Monsieur Kalonda le Préfet des Etudes du Lycée Salongo, une école secondaire de la place, bien apprécié par les parents d’élèves qui fréquentent son école, a, dans le cadre de suivi des retombées desdits tests au niveau de première année secondaire, fait l’analyse comparative entre les résultats obtenus au TENAFEP par les élèves inscrits cette année scolaire en première année de son école et leurs résultats scolaires à la fin du premier semestre de cette année scolaire en cours. Il a constaté avec amertume un grand écart entre les deux résultats : près de 40 % de différence.
Mr Michel Kalonda Kabundji, Préfet des études du Lycée Salongo de Bumba


 
          Au TENAFEP, les élèves ont brillamment réussi avec une moyenne de 75 % des points, tandis qu’ en première année secondaire, ils échouent lamentablement avec une moyenne de 30 %.




Le Lycée Salongo du préfet Kalonda Michel
 
          Le préfet des études illustre son constat par l’exemple de 29 élèves venant de l’E.P. La Rizière et qui se sont inscrits à son école sur les 132 que compte actuellement l’Institut en 1ère année. Lesdits élèves ont obtenu 79,9 % de moyenne au TENAFEP, presque 80 %. Mais à l’école les mêmes élèves échouent en une moyenne de 34 % des points ! Quel écart !


Le bâtiment du lycée comprenant le bureau de la prefecture
 et les classes de 3e, 4e, 5e et 6e pédagogique
 
          Dans l’ensemble, les 132 élèves inscrits en première année au Lycée Salongo n’ont pas pu prouver leur prouesse de TENAFEP ; ils ont presque tous échoué hormis 20 élèves parmi lesquels on compte un venant de Kisangani qui a brillé avec 72 %, suivis de trois élèves qui ont respectivement obtenu 66, 63 et 61 %, et les seize autres qui ferment la marche entre 57 et 50 %.


Le bâtiment des classes de 2e secondaire; au fond celui des classes de 1ère année.
          Eu égard à tous ce qui précède, il y a lieu de se poser de sérieuses questions, tant au sujet du niveau de la composition des questionnaires du TENAFEP, à la viabilité de sa correction, qu’au niveau de l’enseignement des nos actuelles écoles catholiques, protestantes, musulmanes ou officielles.

Le devant du Lycée Salongo
          Beaucoup d’efforts doivent donc être entrepris pour améliorer tant soit peu la qualité des tests du TENAFEP afin d’avoir des résultats convenables, honnêtes et probants, retraçant en toute exactitude le niveau intellectuel de chaque élève, d’autant que les parents ne ménagent aucun effort de leur part pour payer les frais d’admission de leurs enfants pour le TENAFEP, les frais qui se fixaient à 6000 FC l’année dernière et qui se paieront désormais à 8000 FC pour le prochain TENAFEP prévu au début du mois de juin prochain.
 
                                                                                         Antonio Lisuma      

lundi 20 mai 2013


Les jeunes catéchumènes de 2e groupe ont eux-aussi célébré

la fin de leur formation annuelle  à la paroisse Notre Dame




 
L'Eglise Notre Dame
 
Catéchumènes de deuxième groupe brandissant leurs cartes

          La paroisse Notre Dame a de nouveau vibré ce dimanche 19 mai 2013 au cours d’une messe d’action de grâce par son Curé le Révérend Père Carlos Rommel au rythme de la fête sanctionnant la fin de la formation annuelle des jeunes catéchumènes de deuxième groupe qui viennent de terminer avec succès leur étape de formation.
L'infatigable Curé Carlos Rommel
 

          En effet, comme nous avons dit dans notre dernier article, les jeunes catéchumènes doivent suivre avec succès le cycle complet de formation catéchétique que le Père Curé a particulièrement reparti en quatre groupes dans sa paroisse Notre Dame de Bumba. Ces jeunes qui viennent de terminer en ce dimanche 19 mai 2013 leur formation de catéchèse de deuxième groupe passent désormais à la troisième étape de formation qu’ils débuteront en septembre prochain, laquelle formation se sanctionnera plus tard  par le sacrement de communion.
    
L'entrée des catéchistes et leurs catéchumènes

          Ils étaient donc 188 jeunes venus de tous les quatre quartiers de la paroisse Notre Dame. Ils ont jubilé de joie en brandissant leur attestation de réussite en dansant au rythme des chants initiatiques chantés par la chorale des Bilenge ya Mwinda de la paroisse Notre Dame.
 
La chorale des Bilenge Ya Mwinda
 

          Mais bien avant cette cérémonie, les catéchistes et leurs initiés ont reçu les résultats de leurs activités de formation, proclamés par le Curé de la paroisse ainsi que les Bakambi de chaque quartier.
 
Nous avons terminé notre formation de 2e groupe
 

          Le quartier qui a brillé par la performance des ses catéchistes et de ses catéchumènes est le quartier Saint Raphaël de Mokambi Buta Louis, qui a réalisé la moyenne de 70 % des points. Il est de près suivi par le quartier Saint Pierre de Mokambi Jacques Ludunago, qui a obtenu 66 % des points.
Les meilleurs catéchistes de la paroisse Notre Dame, quartier Saint Raphaël
 

          La meilleure catéchiste pour tous les quatre quartiers de la paroisse à avoir obtenu le meilleur score pour toutes les épreuves, soit une moyenne de 98 % des points est madame Ngbale Noël de la C.E.V ou Lisanga Mobondi du quartier Sainte Caroline. Celle-ci a bien recueilli et protégé vingt jeunes catéchumènes qui ont réussi au test ; elles assistait aussi régulièrement avec ses initiés aux messes matinales de la semaine, son cahier de présences bien tenu, etc. Voilà un bel exemple à suivre.  
Je m'appelle Catéchiste Ngbale Noël, je suis la meilleure de la paroisse
 
Le Curé dans la joie d'avoir formé beaucoup des jeunes catéchumènes de 2e groupe
 

 
                                                                Propos d'Antonio Lisuma
 

 

 

 

 

 

 

 

mardi 14 mai 2013


Cérémonie de fin de formation des jeunes catéchumènes

 de premier groupe à la paroisse Notre Dame
.

          La paroisse Notre Dame à travers son Curé le Révérend Père Carlos Rommel a célébré  au cours d’une messe d’action de grâce la fin de la formation annuelle des jeunes catéchumènes qui ont terminé avec succès leur première initiation catéchétique les préparant à l’avenir au sacrement de la première communion, puis à celui de la confirmation.
La paroisse Notre Dame, le 12 mai 2013
 

          Notons que dans leur cheminement vers l’obtention du sacrement de communion et de confirmation, les jeunes catéchumènes doivent suivre avec succès le cycle complet de formation catéchétique que le Père Curé a particulièrement reparti en quatre groupes dans sa paroisse Notre Dame de Bumba.
Le Curé de la paroisse lit l'homélie du jour.
 
 
Maître Gabriel Iluku en train de lire la lettre des évêques de la province de l'Equateur
qui étaient  réunis sous la houlette de Mgr Kumuondala de Mbandaka Bikoro
 
          En effet, le premier et le deuxième groupes, comprenant généralement des enfants de 2e et 3e primaires, initient ceux-ci à la maîtrise d’une certaine dose de formation, à savoir l’histoire de peuple de Dieu qui a conduit à la naissance de Jésus Christ.
Le Célébrant principal le Père Curé Carlos Rommel
 
          Le troisième et le quatrième groupes, regroupant pour la plupart des enfants de 5e et 6e primaires, approfondissent la personne de Jésus Christ, sa vie et ses œuvres salvatrices, sans oublier la mission apostolique des apôtres. A l’issue de cette formation, les catéchumènes de troisième groupe auront leur première communion et ceux de quatrième la confirmation.
Les Jeunes catéchumènes brandissant leurs attestations de fin de formation de 1e groupe de catéchèse
 
 
          Après la lecture de l’évangile par le Père Curé concernant l’ascension de Jésus, ainsi que celle de la lettre ouverte des évêques de la province de l’Equateur qui étaient réunis sous la houlette de Son Excellence Monseigneur Kumuondala Mbimba Joseph, Archevêque de Mbandaka Bikoro, laquelle lecture était effectuée par le Maître Gabriel Iluku et dont le sujet concernait l’appel aux chrétiens de la province de l’Equateur de se réveiller consciencieusement face à la situation catastrophique que traverse la province de l’Equateur, laquelle situation est occasionnée par la mauvaise gestion des autorités politiques provinciales de l’Equateur qui dilapident les biens publics au détriment de la population, le Curé a procédé à la proclamation des résultats des épreuves réalisées à la fin de ladite formation.
 
Le Père Carlos Rommel entouré de ses "Bakambi"
 
Maman Misio Josephine, responsable des catéchistes de 1e groupe.

          De ces épreuves, les jeunes du Quartier Sainte Caroline de l’animateur Norbert Gongu sont sortis les meilleurs avec une moyenne de 71,6 %. Ils sont suivis de près par ceux du quartier Saint Raphaël de l’animateur Louis Buta qui ont obtenu 71.2 %. Les jeunes des quartiers Saint Pierre et Saint Paul sont ex aequo et ferment la marche avec 70,6 %. La meilleure catéchiste pour tous les quatre quartiers de la paroisse à avoir obtenu un bon score à toutes les épreuves, soit une moyenne de 92 % des points est Mosala Jeanine de la C.E.V ou Lisanga Bolingani du quartier Saint Pierre.
Les Catéchistes du quartier Sainte Caroline, les meilleurs !
 
 
 
Le Père Carlos Rommel joyeux avec ses jeunes. Ici à la sortie de la messe
 

                                               Propos recueillis par   Antonio Lisuma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi 8 mai 2013


Accident de circulation à Bumba
Le véhicule de Mr Kolokota, renversé par l'imprudence du chauffeur
 

          La Cité de Bumba vient de connaître un accident de circulation routière ce lundi 06 mai 2013 qui a conduit à la mort d’homme et à plusieurs cas de blessures graves.
          Tout a commencé par la mort de Patience Mbaya, une vendeuse de riz dont le deuil s’est tenu sur l’avenue Mbandaka, direction. La famille de cette dernière décida d’aller l’enterrer à Yamaluka, à 24 km vers l’Ouest de la cité de Bumba, à côté de la tombe de son défunt père. Deux véhicules étaient donc réquisitionnés pour le transport du cadavre ainsi que de nombreuses personnes venues assister la famille endeuillée.

La défunte Mbaya Patience

          Arrivé à environ 7 kilomètres de Bumba (vers Ebonda) le premier véhicule qui contenait à son bord le cercueil du cadavre y compris une foule des personnes  se renversa au bord de la route, sur une pente pourtant petite, suite à une maladresse du conducteur qui regardait derrière, d’abord par le rétroviseur, ensuite en sortant la tête par la fenêtre, essayant de gueuler sur un passager qui voulait remonter à bord après avoir récupéré son chapeau qui était tombé peu après avoir traversé le petit ruisseau dit « Maï pembe ». Le chauffeur imprima ensuite un coup violent au volant tentant de virer pour redresser le véhicule qui quittait déjà la route, celui-ci tangua et se renversa à côté, les pneus en l’air.
          Les passagers qui se tenaient au bord de la carrosserie se cognèrent contre le métal de celle-ci. Les uns se virent les jambes broyées, les autres la mâchoire et la poitrine fracassées. L’un d’eux, qui se retrouva coincé entre le véhicule et la terre, trouva la mort sur place.
Ajouter une légende
                   
 
La jambe droite  et les testicules fracassés


          A la vue de la scène macabre occasionnée par son imprudence, le conducteur du véhicule renversé prit la poudre d’escampette, laissa derrière lui les gémissements de toute mélodie. L’autre, celui du second véhicule qui arrivait aussitôt ne pouvait plus poursuivre sa route à la vue de cette scène de désolation ; les blessés débordaient de part et d’autre de la route, les uns implorant la grâce divine, les autres gémissant à s’étouffer. Avec le concours de ses coéquipiers, il décida de les faire monter sur son véhicule pour les conduire d’urgence aux centres de santé et hôpitaux de Bumba.
                


          Arrivé à Bumba, c’est les pleurs généralisés. Le mort qui s’appelait Mira était le fils de Mauro Maurice, un pasteur connu du public bumbatracien. Les blessés se dirigèrent, les uns à l’hôpital Notre Dame, les autres à l’hôpital général de Bumba. Le bilan provisoire est d’un mort et d’une vingtaine de blessés. Il pourra aussi s’alourdir…          

Mira, le fils de pasteur Mbondo Maurice mort sur le lieu d'accident, était ramené chez son père
 
Propos recueillis par Antonio Lisuma
 
Adresse mail: lisumaantonio@yahoo.fr
Tél.: +243 997 729 413
        +243 810 692 982
 

 

 
 

 

 

 

lundi 6 mai 2013


 JACQUES NUNES N’EST PLUS !
Le Regretté Jacques Nunes

          La famille Nunes est dans la profonde tristesse d’annoncer aux amis, frères et connaissances la mort de leur Père Jacques Nunes, mort survenue le samedi 04 mai 2013 à Kinshasa où il s’est rendu avec son épouse madame Chantal LIANI depuis le mois de février dernier pour des soins intenses.
Les 6 enfants de Nunes à Bumba, 4 autres sont à Kinshasa. Derrière, de gauche à droite: Simone, Artemis, Madeleine, Seti. Devant, Jacques et Casimir
 

          Selon sa fille Simone Nunes, collégienne pré finaliste de Notre Dame, son père Jacques Nunes souffrait depuis 2008 de la maladie de cirrhose de foie, laquelle maladie l’avait autrefois amené à Kinshasa pour se faire soigner. Aussitôt rétabli quelques années après, il avait regagné Bumba pour poursuivre ses activités quotidiennes jusqu’au mois de février dernier quand la maladie a repris de nouveau. Cette fois, la maladie s’est aggravée du fait qu’elle était associée à la malaria qui continue encore à sévir dans le territoire de Bumba, tout comme dans toute la république.     
Le deuil se tient dans le Nganda Nunes même!

          Interné depuis février 2013 à l’Hôpital "Centre Nganda" aux environs de cimetière de Kintambo à Kinshasa, monsieur Jacques Nunes s’est éteint le samedi 04 mai 2013 vers 17 heures.

Devant la parcelle de Jacques Nunes, près de Rond-point de Bumba.

          Avec sa femme Chantal, le regretté Jacques a eu dix enfants dont 6 filles et 4 garçons qu’il laisse au monde. Ces derniers sauront-ils gérer comme leur défunt père le très populaire « Nganda Nunes », un des meilleurs dancing-bars de la cité de Bumba, celui-là même qui a succédé au redoutable « Nganda Semeki » de Simone Nunes la défunte mère de Jacques et Sœur du Regretté Seti Yale, également décédé récemment ?
          Que l’âme de Jacques Nunes repose en paix !   

                                                      Antonio Lisuma 

 

 

 

samedi 4 mai 2013


Routes et avenues de la Cité de Bumba

en très mauvais état

 
          La cité de Bumba connait de graves problèmes liés à l’entretien des routes et des avenues. A l’heure actuelle, aucune politique sérieuse d’aménagement et d’entretien des routes et des avenues n’est ni planifiée ni arrêtée par les autorités politico administratives, tant du territoire q
 
ue celles de la cité de Bumba.
Av. du 24 nov. vers Molua, peu après la pluie

 
La direction Milona, des nids de poules
 
          Les rues et grands artères de Bumba sont remplis des immondices de tout genre, pratique entretenue par la population elle-même. Celle-ci, par ignorance,  est traditionnellement habituée à jeter sur les rues et les avenues les emballages et les sachets d’eau vides y compris les saletés ramassées  soit dans sa parcelle, soit dans ses boutiques et magasins qui jonchent les marchés et les artères de Bumba.
          Des rues et de grandes artères de Bumba sont également pleines de nids de poule et certaines sont rongées par des érosions en cette  saison de pluie que nous traversons. 
         L’avenue Mobutu, la route principale qui relie les territoires voisins d’Aketi à l’Est et de Lisala ou de Yakoma à l’Ouest ou le Nord, n’est plus praticable par des véhicules. Un petit pont s’est écroulé, et personne ne s’en occupe, le Chef de Cité non plus !                    
L'avenue Mobutu axe principale de Bumba, impraticable.
 Un petit pont s'est écroulé et personne ne s'en occupe, sauf un voisin.

          Une promenade au bord du fleuve peut vous faire couler des larmes aux yeux en  constatant le dégât causé par les eaux du fleuve qui réduisent petit à petit la largeur de l’avenue du fleuve. Certains tronçons de cette avenue ne sont plus praticables ni par des véhicules ni même par des motos ou des bicyclettes, le fleuve ronge déjà les murs des maisons comme celles d’où abouti l’artère menant à l’hôpital général de référence au-delà de la concession CEDEC… 

L'eau du fleuve ronge déjà la maison ex bureau de l'UNTZA, située sur la direction hôpital général
L'érosion des eaux du fleuve Congo
 
          Si vous essayez de comparer l’état actuel de cette triste avenue du fleuve à la belle époque où, large et bordée des palmiers faisait la fierté de Bumba Lokole Miteba , il y a de quoi se poser des questions au sujet de la gestion faite par les autorités locales qui ont dirigé cette belle oasis de Bumba et même au sujet de la réaction des habitants de Bumba qui voient sans agir leur cité en train de se détériorer …  
L'av. du fleuve, les immeubles Scibe-Zaïre (au fond) et Nogueira.


          Il suffit qu’il pleuve dans la cité pour voir comment les avenues et les axes principaux deviennent désagréables et impraticables, même à pieds. Des rues entières pleines de ruissèlements et des flaques d’eau provoquant des masses spongieuses, boueuses et nauséabondes !  Cela est dû en grande partie de l’absence totale d’une politique urbaine sur l’entretien et l’aménagement des avenues et des artères principales, sur le drainage et la canalisation des eaux usées et de pluie, dans une ville de près de 100 000 âmes.  
Devant le bureau de poste, impraticable


          De par sa situation géographique au bord du plus grand fleuve d’Afrique, la cité de Bumba est naturellement construite sur la plaine de la cuvette centrale africaine, parsemée par endroit des marécages et autres marres qui, avec l’absence totale de la politique de canalisation des eaux, engendrent le débordement sur les rues et les avenues pendant des fortes précipitations. 
Même devant le bureau de l'Office de Routes ...

          Pourtant les taxes sont régulièrement payées par les paisibles habitants de la cité Bumba, une des principales villes commerciales de la province de l’Equateur, lesquelles taxes sont sensées être utilisées pour les divers travaux de l’organisation de la cité. Mais, on les voit canalisées, les unes vers la province, sous les « bonnes mains » du Gouverneur de province, les autres vers le territoire et la cité, sous « la protection » de l’Administrateur du territoire et du Chef de la Cité. Ces taxes dont la valeur semestrielle est estimée à plusieurs millions de Francs congolais profitent-elles à la population bumbatracienne ?   

                                                         Antonio Lisuma