jeudi 31 décembre 2015


La rive SEDEC et le pont Molua après l’inondation

Après avoir couvert pendant au moins deux mois les surfaces terrestres situées aux alentours de la rive SEDEC au bord du fleuve Congo et du pont Molua y compris le quartier Kawele, contrée située à quelques mètres de la ville de Bumba sur les routes Ebonda ainsi que Bandala et faisant partie des communes de la ville; les eaux de l’inondation se sont complètement retirées et ont rejoint leurs lits normaux dans lesquels ils coulent maintenant.


Les restes de l'inondation

Cependant plusieurs familles ont joyeusement regagné leurs domiciles abandonnés pendant bon nombre de jours après qu’ils eurent longtemps séjourné à l’hôpital général de Bumba qui a constitué pour les habitants de la rive SEDEC un lieu d’asile par excellence et dans une partie de la commune Lokole. Bien que séchés et habitables, ces habitations se sont retrouvées dans un état critique avec des murs délabrés et écroulés, des toitures en paille démolies, des chambranles et portes obliques.



L'échantillon des toitures démolies.

Ecœurés et soucieux de nos compatriotes frappés de cette calamité, nous prions les autorités tant politiques que religieuses et même les bienfaiteurs qui jetteront un coup d’œil sur cet article de pouvoir intervenir matériellement, financièrement voire médicalement afin d’aider et soigner cette couche de la population bumbatracienne qu’un danger est en train de guetter suite aux mauvaises conditions dans lesquelles ils ont presque longtemps vécu.
                                                                             


                                                              Commentaires de Bienvenu Balomao   

jeudi 24 décembre 2015


                       L’ordination sacerdotale du missionnaire Pierre Akola LIZUBA

Mgr Nkinga et le missionnaire Pierre Akola
                    Le dimanche 22/11/2015, la paroisse Notre Dame de Bumba a connu un grand événement qui a regroupé un grand nombre de chrétiens dont la majorité constituée de croyants catholiques et une petite partie de sectaires des confessions religieuses confondues. Pourquoi ce regroupement d’hommes? Cependant, la réponse à cette petite question a constitué une grande fête pour l’église catholique en général et pour les quatre paroisses du doyenné de Bumba en particulier. Il s’agit de l’ordination sacerdotale de Pierre Akola Lizuba, fils de Fréderic Akola Lizuba, un enseignant de l’école primaire Notre Dame, et de Marie Thérèse Apua Lionge. Nous signalons que, né d’une famille de six enfants dont cinq filles, l’unique garçon de la famille, le missionnaire de la Congrégation du Cœur Immaculée de Marie fut baptisé, communié et confirmé à la paroisse Notre Dame de Bumba. 

Le missionnaire étalé devant l'autel
                    Quant à la vocation du nouveau prêtre, elle trouve son début dans sa famille, une famille chrétienne catholique. Plus clairement, il a commencé à penser un peu à cette vocation en cinquième année des humanités au moment où il devait faire la promesse des options fondamentalistes, une étape de formation dans le groupe dénommé « Les jeunes de lumière » et à l’occasion de laquelle il était demandé à chacun d’exprimer par écrit son désir dans les années 2001-2002. Très passionné de la vie religieuse, l’ancien collégien avait bel et bien choisi de passer le reste de sa vie dans la prêtrise. C’est depuis ce jour-là qu’il avait commencé à s’intéresser au curé de la paroisse Notre Dame, le Révérend Père Carlos ROMMEL, cicm et autres scheutistes qui passaient à Bumba pour l’une ou l’autre raison. 

L' une des étapes de l'ordination
Le nouveau prêtre portant la soutane
Le missionnaire Pierre Akola en train de saluer les chrétiens
                    Nous signalons que c’est au sein du groupe « Jeunes de lumière » que le scheutiste a pu murir sa vocation religieuse missionnaire partant du témoignage de la vie de son curé ainsi que des expériences d’un bon nombre d’ainés dudit groupe. Après son baccalauréat en 2003, il passa deux ans à l’aspirantat cicm à Gemena, une contrée congolaise. Admis au prénoviciat cicm en 2005, au noviciat en 2008 à Kinshasa, puis au théologat à Ngoya en 2009, il fut nommé comme missionnaire dans la province cicm de l’Afrique et de l’Ouest en 2013. Il commença son stage à Yaoundé à la Paroisse Saint Pierre apôtre de Messamendongo pour la finir à Batouri où il fut ordonné diacre le 13 juin 2015 par Mgr Faustin AMBASSA à l’église Saint Martin.

Le Révérend Père Carlos Rommel et Mgr Maemba
Le Révérend Père Carlos embrassant le Pierre Akola
La chorale " Monzoto"
Mgr Nkinga, Mgr Maemba, Révérend Père Carlos, Père Akola et alii en pleine fête
 Enfin, c’est à cette date susmentionnée qu’il fut ordonné prêtre à Bumba, en République Démocratique du Congo, à la paroisse Notre Dame de Bumba par Mgr Louis Nkinga, évêque émérite du diocèse de Lisala, en présence de Mgr Maemba, évêque émérite du diocèse de Lolo, et devant le Révérend Père Carlos ROMMEL et plusieurs autres religieux.
                                                                                                                                                                                                               Propos recueillis et présentés par Bienvenu BALOMAO    














samedi 7 novembre 2015


Le débordement excessif d’eau après la pluie à Bumba
Ce dernier temps à Bumba, on ne sait plus se promener après la pluie, car plusieurs endroits de la ville se transforment en mares, les tronçons reliant les avenues en rivières et tant de ruelles en ruisseaux. Le ciel nuageux et le vent annonçant la pluie plongent les habitants de ces milieux menacés dans une profonde angoisse, crainte due à la destruction méchante des domiciles et à la perte considérable des biens domestiques ainsi qu’à l’immersion totale des cours domestiques pendant des journées et semaines entières.
    
La cour domestique immergée

Une rue transformée en rivière
Cette situation demeure encore très inquiétante, embarrassante et suscite toute une litanie de questions et réflexions qui, jusque là, n’aboutissent à aucune piste de solution. Pas mal d’habitations se retrouvent actuellement isolées et abandonnées parce que l’étendue sur laquelle elles sont construites s’est complètement transformée en contrée marécageuse. D’autres encore sont devenues des centres stratégiques où les grenouilles livrent joyeusement des concerts dont les bruits constituent pour eux un acte prestigieux et ennuyeux pour les occupants des alentours. Cela s’aperçoit après chaque pluie, torrentielle ou pas, qui s’abat quotidiennement en couvrant une bonne moitié de l’avant-midi et celle de l’après-midi dans son entièreté.
Une cuisine abandonnée
Cependant quelques rumeurs véhiculent certaines causes supposées être à la base de cette stagnation des eaux de pluie; eaux qui, autrefois, s’écoulaient et disparaissaient à la hâte après la pluie. Parmi ces mobiles de stagnance, nous relevons le bouchage des canaux qui, jadis, servaient de caniveaux et aussi le rétrécissement du lit normal de Lingode, un ruisseau qui traverse plusieurs avenues de la ville avant son jet à la rivière Molua. 

Un fléau désastreux

Les secours de nos dirigeants, de nos défenseurs, de nos délégués ainsi que de nos autorités politico-administratives s'avèrent extrêmement indispensables dans ce dossier qui inquiète et tourmente, actuellement, bon nombre de Bumbatraciens, sujets et victimes de ce fléau désastreux. S'ils éprouvaient la bienveillance de déboucher ces canaux et d'évaser le lit de ce ruisseau, la ville de Bumba qui, aujourd'hui, complètement inondée, connaîtrait rapido-presto l'émersion. Nous espérons que nos supplications trouverons un écho favorable auprès de ces géants précités.


                                                                           Une rédaction de Bienvenu Balomao