jeudi 17 avril 2014

Fête d'anniversaire


Le 1e anniversaire de la mutuelle des
 parents des scheutistes de Bumba

Une photo des parents des jeunes scheutistes de Bumba,
au centre le Père Carlos avec le théologien Didier  Mbombo

          Le 2 février 2013, le 2 février 2014, cela fait un an jour pour jour, depuis qu’est née l’association des parents des jeunes Scheutistes originaires de Bumba.
Le rond-point de Bumba, à droite le Nganda Nunes.
 
          La journée de dimanche 6 avril 2014 fut choisie par les membres de ladite association pour manifester l’immense joie qui les anime tous, afin de se mettre tous autour d’une table et de festoyer leur premier anniversaire.
L'entrée du Nganda Nunes
 

          Le Nganda Nunes connu pour son sens d’organisation dans de pareilles circonstances s’est offert l’exclusivité d’accueillir tous les membres de ladite association dont la quasi-totalité des membres étaient présents.
Arrivée du Père Carlos qui est salué par les parents des scheutistes
          L’association a eu l’honneur d’accueillir le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba et un des prêtres missionnaires scheutistes, ainsi que le séminariste Didier Mbombo, un théologien scheutiste congolais, actuellement en séjour des vacances à Bumba en provenance des Philippines où il fait ses études d’anglais et de théologie depuis octobre 2011. 
Papa Mbombo Luc,

          La cérémonie commença par le mot de bienvenue prononcé par le président de l’Association, Papa Luc Mbombo.  Celui-ci traça brièvement la petite histoire de l’Association qui vit le jour grâce à l’initiative du Père Fambio Bienvenu, prêtre et secrétaire provincial des missionnaires scheutistes de la RDC, pendant son séjour à Bumba, à l’occasion de la fête du Jubilé d’or du Père Carlos Rommel.
Le théologien Didier Mbombo et ses parents

          Le groupe qui se réuni une fois par mois se porte à merveille. On se rencontre à tour de rôle chez chaque membre dans le but de se connaître, de se découvrir. Une rencontre commence toujours par une petite prière, après laquelle on procède à l’appel nominal de tous les membres, suivi du sujet à débattre ou à développer, et quelques cas d’assistance aux membres en difficulté. La rencontre se termine après avoir versé les cotisations de la rencontre.


          Le président a terminé son mot de bienvenue par la présentation de tous les couples des parents des jeunes scheutistes, avant de donner la parole au théologien Didier Mbombo.    


          Le théologien Didier Mbombo n’est autre que le dernier fils né de papa Mbombo Luc, celui-là même qui lui accorda la parole. Il relata son séjour aux Philippines : il a quitté Kinshasa le 20 octobre 2011 pour Manille aux Philippines, via Nairobi. Les Philippines, pays d’Asie du Sud-Est, donnant sur l’océan Pacifique et sur la mer de Chine méridionale, sont un archipel composé de plusieurs îles. Son économie repose sur l’agriculture du riz et les taxes à tous les échelons. Les routes sont bonnes, et il y a de l’électricité ainsi que de l’eau pour toute la population. Un huissier reçoit 17000 Pesos, soit l’équivalent de 400 dollars US ! La population est essentiellement chrétienne, elle parle l’anglais et le tagalog. On compte  actuellement près de 125 Scheutistes philippins.

          Didier s’est émerveillé de peuples philippins  durant ses deux ans et demi passés aux Philippines pour poursuivre les études de théologie. Il les a trouvés un peuple très pacifique et sympathique qui ne se chamaille presque pas.
Une vue des membres de la mutuelle pendant le repas

          A la fin du mot du théologien Mbombo, Papa Angbunda Emili le Secrétaire de l’association, a pris la parole et a invité toute l’assistance à partager un repas pour fêter ensemble, autour du Père Curé Carlos, le tout 1e anniversaire de la Mutuelle des parents des Scheutistes de Bumba.


          Le Père Carlos conclut la cérémonie par un petit mot, faisant allusion aux déclarations de Didier Mbombo : « On a entendu les déclarations de Didier qui parlait des Philippines, un petit pays mais qui s’organise déjà mieux pour le bien de sa population : l’accès à l’eau potable, l’électricité pour la population, routes en bon état… Voilà le minimum de ce qu’un Etat devrait faire pour sa population. Ce qui n’est pas encore effectif pour notre société congolaise, car on patauge encore dans la corruption généralisée, et le détournement des fonds publics, etc., obstacles à tout développement du pays… Les congolais de tout rang social (même le bas peuple) doivent à tout prix éviter ces antivaleurs qui gangrènent encore leur société pour espérer amorcer l’élan du développement social, c’est une affaire de la nation tout entière pas uniquement ses dirigeants… ».
                                                                                       Propos recueillis par Antonio
                                                                                       lisumaantonio@yahoo.fr
                                                                                  00243 997 72 9413,   00243 810692982

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