dimanche 10 mai 2020

Bumba : quelques artères frappées d’érosions


Bumba : quelques artères frappées d’érosions

            Ce dernier  temps, quelques artères de Bumba subissent de fortes pressions d’érosions au point qu’ils donnent du pain sur la planche aux usagers de la route qui sont contraints de contourner ou de dévier ces tronçons rendus soudainement impraticables. Les contours et les déviations ne demeurent pas les seuls exercices au quotidien pour tous ceux qui opèrent dans ces voies ou qui envisagent d’apprêter ces artères délabrées. Pour ceux qui s’efforcent d’y passer, de terribles montées et descentes parfois accompagnées des culbutes sont également observées au menu de ces gymnastiques forcées.
Avenue principale  MOBUTU SESE SEKO  à Bumba

            Le cas le plus illustratif se fait visualiser sur l’avenue Mobutu surtout dans sa portion comprise entre la direction Moseka et celle de l’hôpital général de Bumba où les érosions s’intensifient du jour au lendemain. La dernière en date reste la démolition d’un petit pont en bois qui y était jeté sur la direction Aundu à proximité du siège de l’UNADES. Rongé par l’érosion, il ne connaît plus son existence. Si on avance un peu de quelques pas vers l’hôpital général, on se rendra compte que le même phénomène avait eu lieu là où s’arrête la direction Mosquée. Mais il vient d’être atténué par la pose des buses. En dépit de cette atténuation, le vrai problème demeure jusque là irrésolu, car seuls les piétons y accèdent et non les motards parce que les buses posées ne leur permettent pas d’y passer.
S'Il la voyait …………………………...

            D’après les observations faites, l’absence des voies de canalisation ou des caniveaux pouvant évacuer rapidement les eaux de pluie serait à quatre-vingt-dix pourcents la cause principale de cette dégradation progressive des sols étant donné que certains endroits qui autrefois réservés comme bassins dans lesquels pouvaient se déverser les eaux de pluie émanant de différentes canalisations, abritent actuellement des constructions telles que maisons d’habitation, établissements scolaires et autres. Ce qui justifie ladite dégradation, car ne trouvant quasiment pas de voies de canalisation, ces eaux de pluie coulent dans des voies inappropriées au point qu’elles rongent le sol.
Il dirait ……………………………………………….

            Que faire pour radier ce phénomène rendant impraticables ces artères bumbalaises afin que ces dernières reprennent leur praticabilité d’antan? Au vu et au su de bon nombre d’analystes, la réponse à cette pertinente interrogation revêt un caractère perplexe, car l’opération consistant à ramener ces tronçons à leur état initial et surtout à vider ces endroits abritant des constructions fera couler beaucoup d’encre et salives. Mais si la bonne foi et le dévouement des autorités compétentes s’imposent, tout ira bon train grâce à l’ordre qui sera rétabli.

            Rappelons par ailleurs que c’est depuis longtemps que la portion susmentionnée de l’avenue Mobutu ne sait plus voir passer les véhicules.  A en croire l’inquiétude des Bumbalais, elle ne devrait pas demeurer pendant longtemps dans cet état de délabrement étant donné qu’elle fait partie de la nationale numéro six. Une lueur d’espoir de la revoir praticable était revenue lorsque les cantonniers financés par l’exécutif provincial y étaient placés. Mais elle s’est vite effacée  suite à la disparition progressive des caniveaux tracés manuellement qui accueillent régulièrement des sables et sédiments transportés par les eaux de pluie.

Bienvenu Balomao   

 



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