Bumba :
quelques artères frappées d’érosions
Ce
dernier temps, quelques artères de Bumba
subissent de fortes pressions d’érosions au point qu’ils donnent du pain sur la
planche aux usagers de la route qui sont contraints de contourner ou de dévier
ces tronçons rendus soudainement impraticables. Les contours et les déviations
ne demeurent pas les seuls exercices au quotidien pour tous ceux qui opèrent
dans ces voies ou qui envisagent d’apprêter ces artères délabrées. Pour ceux
qui s’efforcent d’y passer, de terribles montées et descentes parfois
accompagnées des culbutes sont également observées au menu de ces gymnastiques forcées.
Avenue principale MOBUTU SESE SEKO à Bumba |
Le
cas le plus illustratif se fait visualiser sur l’avenue Mobutu surtout dans sa
portion comprise entre la direction Moseka et celle de l’hôpital général de
Bumba où les érosions s’intensifient du jour au lendemain. La dernière en date
reste la démolition d’un petit pont en bois qui y était jeté sur la direction
Aundu à proximité du siège de l’UNADES. Rongé par l’érosion, il ne connaît plus
son existence. Si on avance un peu de quelques pas vers l’hôpital général, on
se rendra compte que le même phénomène avait eu lieu là où s’arrête la
direction Mosquée. Mais il vient d’être atténué par la pose des buses. En dépit
de cette atténuation, le vrai problème demeure jusque là irrésolu, car seuls
les piétons y accèdent et non les motards parce que les buses posées ne leur
permettent pas d’y passer.
S'Il la voyait …………………………... |
D’après
les observations faites, l’absence des voies de canalisation ou des caniveaux
pouvant évacuer rapidement les eaux de pluie serait à quatre-vingt-dix
pourcents la cause principale de cette dégradation progressive des sols étant
donné que certains endroits qui autrefois réservés comme bassins dans lesquels
pouvaient se déverser les eaux de pluie émanant de différentes canalisations,
abritent actuellement des constructions telles que maisons d’habitation,
établissements scolaires et autres. Ce qui justifie ladite dégradation, car ne
trouvant quasiment pas de voies de canalisation, ces eaux de pluie coulent dans
des voies inappropriées au point qu’elles rongent le sol.
Il dirait ………………………………………………. |
Que
faire pour radier ce phénomène rendant impraticables ces artères bumbalaises
afin que ces dernières reprennent leur praticabilité d’antan? Au vu et au su de
bon nombre d’analystes, la réponse à cette pertinente interrogation revêt un
caractère perplexe, car l’opération consistant à ramener ces tronçons à leur
état initial et surtout à vider ces endroits abritant des constructions fera
couler beaucoup d’encre et salives. Mais si la bonne foi et le dévouement des
autorités compétentes s’imposent, tout ira bon train grâce à l’ordre qui sera
rétabli.
Rappelons
par ailleurs que c’est depuis longtemps que la portion susmentionnée de
l’avenue Mobutu ne sait plus voir passer les véhicules. A en croire l’inquiétude des Bumbalais, elle
ne devrait pas demeurer pendant longtemps dans cet état de délabrement étant
donné qu’elle fait partie de la nationale numéro six. Une lueur d’espoir de la
revoir praticable était revenue lorsque les cantonniers financés par l’exécutif
provincial y étaient placés. Mais elle s’est vite effacée suite à la disparition progressive des
caniveaux tracés manuellement qui accueillent régulièrement des sables et
sédiments transportés par les eaux de pluie.
Bienvenu
Balomao
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