lundi 28 septembre 2020

L’eau du fleuve menace de plus en plus l’avenue du fleuve à Bumba

 

L’eau du fleuve menace de plus en plus l’avenue du fleuve à Bumba

La première artère principale qui longe le bord du fleuve Congo dans la ville de Bumba, communément appelée "avenue du fleuve", est de plus en plus menacée par l’érosion provoquée par les eaux tumultueuses du grand et majestueux fleuve Congo, mais également par les eaux débordantes des pluies qui se jettent massivement au fleuve lors de grandes précipitations.

L'avenue du fleuve est menacée par les eaux du fleuve et des pluies

Les érosions ainsi provoquées au cours des années ont massivement emporté de la terre et  réduit continuellement la largeur de l’artère, en donnant du fil à retorde à la circulation des personnes et des véhicules le long du fleuve.

Meme si on plantaient des bambous, cela ne suffit pas pour contenir cette érosion

L’avenue qui jadis était parsemée des palmiers et des manguiers au bord du fleuve, où l’on pouvait rouler en voiture à partir du port ONATRA jusqu’à la paroisse Saint André en passant devant les immeubles SEDEC et ex-UNTZA, est aujourd’hui vidée de ses arbres protecteurs qui longeaient le rivage, car tous sont emportés par les eaux ci-haut citées, et devient inaccessible à certains endroits, car le fleuve a tellement érodé toute la largeur de l'avenue et a réussi à la submerger jusqu'à atteindre les immeubles aux environs du quartier SEDEC.

On devrait plutôt construire des bétons au bord du fleuve un peu comme ceux construits au port de l'ONATRA

Les eaux du fleuve ont déjà atteint  le bâtiment de l'ex UNTZA au quartier SEDEC.

Cet aspect des choses illustrent le niveau de l’irresponsabilité de nos autorités, tant locales, provinciales que nationales, qui ne pensent à aucun moment à prendre des initiatives tendant à préserver la ville des dangers qui la guettent, pour freiner définitivement l’avancée des érosions.

Espérons peut-être qu’avec l’intervention du député Jean Pierre Lihau, pour la plaidoirie qu’il a faite auprès du ministre national des travaux publics, celle consistant à annexer aussi la ville de Bumba parmi les villes qui bénéficieront des travaux de la part du gouvernement national pour la réfection de certaines avenues, que le gouvernement prendra enfin ses responsabilités, non seulement d’entreprendre de grands travaux pour freiner tant soit peu cette érosion qui menace le bord du fleuve, mais également d’entretenir cette belle avenue du fleuve, miroir de la ville de Bumba.      

                                                                   Antonio Lisuma

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