La patate en voie de se trouver une bonne place dans la gastronomie bumbalaise

La patate en voie de se trouver une bonne place dans la gastronomie bumbalaise

Figurant parmi les contrées rdcongolaises à vocation agricole, le territoire de Bumba est connu comme une région où l’on cultive le manioc, l’igname, le maïs et surtout le riz qui rayonne cette renommée agricole dont jouit ce territoire de la province de la Mongala.

Toutefois l'ethnie  Budja qui en est originaire se penche plus vers le manioc dont elle se sert comme aliment de base sous l’appellation « Malemba » après l’avoir bouilli, râpé et dilué. Pour secourir ce dernier lors des repas, elle recourt au riz et à l’igname qui est également admiré par les Bumbalais dont bon nombre en font un repas spécial pour le midi.

Cependant, la patate douce dont la culture semblait quasiment dissimilée puisque n’y étant pas beaucoup pratiquée s’est soudainement dévoilée au vu de la population bumbalaise dont une bonne partie n’arrivait pas encore à déceler sa véritable saveur, car n’étant habitué qu’au riz, à l’igname et à la banane plantain frite qui est surtout consommée pendant des festivités.

Une vendeuse des patates

Après la vraie découverte du goût de la patate douce, les Bumbalaises et Bumbalais viennent d’insérer cet aliment parmi les mets qu’ils prennent au quotidien. Cela s’est fait plus remarquer depuis la seconde moitié de l’année 2022 jusqu’à aujourd’hui. En effet, dans plusieurs coins de la cité de Bumba se postent les femmes vendeuses de patate douce. D’autres encore longent les artères de la ville avec des plateaux pleins de patates posés au-dessus de leurs têtes.

Interviewées par Bumbanotredame.blogspot.com, quelques femmes vendeuses des patates ont laissé entendre que cette forte consommation de la patate douce dans la cité de Bumba tire son origine chez les commerçants et vendeurs Nande venus de la province du Nord-Kivu notamment de la ville de Butembo. Prenant de la patate au haricot comme repas du midi, ces derniers y ont apporté cette culture que copient d’ores et déjà nombre de Bumbalais qui s’en nourrissent régulièrement.

Bienvenu Balomao