vendredi 13 mai 2016

Un nouveau comité directeur à l'ISEA-LOEKA de Bumba




Un nouveau Directeur Général à la tête de l’ISEA LOEKA à Bumba
Dr Prof. JB Mokoha, Le nouveau DG de l'ISEA Loeka

          L’Institut supérieur d’études agronomiques (ISEA) LOEKA de Bumba vient de connaître à sa tête un nouveau comité dirigé par Monsieur Jean Baudouin MOKOHA Monga Adogo, Professeur d’université et ancien député national, élu en 2006 dans la circonscription électorale de Bumba, son territoire d’origine.
          L’arrêté ministériel du 11 mars 2016 du ministre de l’Enseignement  Supérieur et Universitaire a nommé le nouveau comité directeur pour l’ISEA LOEKA, composé du Directeur Général, Monsieur le professeur Jean Baudouin Mokoha, du Secrétaire général académique, le Chef des Travaux Ebwa Akaba, et du Secrétaire général administratif et financier, Monsieur Mokonda Tinda John.
Dans la cour de Foyer social de Bumba où est implanté l'ISEA Loeka

          Ce nouveau Comité de gestion a commencé ses activités depuis la remise reprise organisée au siège même de l’Institut situé dans les bâtiments du Foyer social (au marché de Bumba) ce jeudi 7 avril 2016, avec l’ancien comité représenté par l’ancien secrétaire général académique Monsieur Tshimbi Eseko André et l’ancien Secrétaire administrateur financier Monsieur Bakafuela César, le directeur général monsieur Alongoli Michel étant mort près de 3 ans plus tôt.
          L’ISEA LOEKA, qui a déjà largué une trentaine de lauréats au marché d’emploi depuis sa réouverture en 2008, comprend deux filières pour les cours enseignés: l’agronomie générale dont les étudiants se répartissent actuellement de la manière suivante : 26 au premier graduat, 20 au deuxième et 10 au troisième, et le développement rural, filière encore en progression comprenant 6 étudiants au premier graduat et 4 autres au deuxième. 
Une séance de prise de contact entre le nouveau comité directeur et les étudiants de l'ISEA

          Pour la petite histoire, l’ISEA LOEKA a connu ses débuts vers l’année 1994 dans la localité d’ISAMBA à Yaligimba dans le secteur d’Itimbiri au territoire de Bumba. Sous la houlette de Monsieur Engala, le premier Directeur général, suivi de son Secrétaire général académique, Monsieur Louis Manzomba le député provincial, qui lui a succédé, l’institut ne comprenait qu’une seule filière, l’agronomie générale, jusqu’en 1997, l’année à laquelle il a dû fermer ses portes pour fuir la rébellion de l’AFDL et les troupes ougando –rwandaises qui chassaient le régime du Maréchal Mobutu.
Le Comité directeur, Mr Mokoha au milieu, entouré de Mr Ebwa à gauche et Mr Mokonda à droite

          En 2008, l’ISEA a rouvert ses portes, cette fois non plus à Isamba, mais sur place dans la cité de Bumba, sous la gestion cette fois du comité dirigé d’abord par le feu Directeur général Alongoli Michel, puis après lui par son Secrétaire général académique, monsieur André Tshimbi qui a en outre réussi à créer une deuxième filière encore en progression, celle du développement rural.  C’est ce comité qui venait de céder sa place à celui dirigé par le tout nouveau Directeur général le professeur Jean Baudouin Mokoha. 
Mr Mwenga, assistant à l'ISEA et chef d'une cellule technique
           Attendant de déménager dans sa propre concession de 455 mètres sur 175 sise vers la route menant au quartier Lokele Mongala ou 3 auditoires sont déjà construits, l’Institut poursuit ses programmes habituels des cours au Foyer Social et ouvre quotidiennement ses portes de 13 heures à 17 heures 30’.  
Un aspect de rencontre étudiant et le nouveau comité
           L’ISEA LOEKA est donc nécessaire pour la formation de la jeunesse de cette population bumbatracienne dont l’activité principale est l’agriculture en plein milieu rural.    
                                                                Antonio Lisuma                

lundi 9 mai 2016

Les jeunes catéchumènes de 1er groupe passent au 2e groupe à la paroisse Notre Dame de Bumba


Les jeunes catéchumènes de 1er groupe célèbrent
la fin de leur première formation

          La paroisse Notre Dame de Bumba organise régulièrement le catéchisme pour préparer et initier les jeunes enfants  à la vie chrétienne. Ces jeunes catéchumènes dont l’âge varie à peu près de 7 à 10 ans suivent graduellement une série de formation annuelle répartie en 4 groupes différents au total sur la foi et la morale chrétienne. 
Les jeunes catéchumènes brandissent leurs cartes de fin de formation
          Au bout d’une année de formation les jeunes catéchumènes célèbrent la passation d’une étape (appelée ‘groupe’) vers une autre étape supérieure. 
Les catéchistes sont fières de leurs services rendus à la jeunesse
          Ce dimanche 8 mai 2016, au cours d’une messe dite par le Curé de la paroisse, le Révérend père Carlos Rommel, 187 jeunes de premier groupe qui ont terminé leur premier degré de formation ont reçu des mains de leurs catéchistes respectifs une carte sanctionnant la formation parcourue au cours de l’année de formation sur les premiers thèmes bibliques sur Dieu, sur la création, et sur les premiers patriarches dont Abraham et sur les autres notions de la doctrine de l’église catholique.
La catéchiste Cécile Ngombe, meilleure catéchiste de 1er groupe
          Les 32 catéchistes venant de 32 cellules ecclésiales vivantes (CEV) que compte la paroisse Notre Dame étaient satisfaits de leur résultat combien louable, d’initiation des jeunes. Une d’entre eux, Cécile Ngombe de CEV ‘Molende’ du quartier Saint Raphaël, un de Quatre quartiers de la paroisse, s’est distinguée par la meilleure qualité de sa prestation : sa présence régulière et ponctuelle aux activités paroissiales, la réussite brillante de ses 10 jeunes catéchumènes au test qu’ont passé tous les 187 jeunes, etc. ; tout cela fait d’elle un bel exemple à suivre pour la réussite de l’éducation chrétienne et morale de la jeunesse dans la ville de Bumba.
                                                              
                                                  Antonio Lisuma   

             






samedi 7 mai 2016


Les examens de Hors session à Bumba

L'Inspecteur Motato

 Les cérémonies marquant l’ouverture des examens d’Etat Hors-session ont eu lieu ce lundi 02 mai 2016 à partir de 8 heures et demie  au Collège Notre Dame de Bumba sous la houlette du tout nouvel Administrateur de territoire de Bumba, monsieur Jean Rigobert Tshimanga Mosungai, qui après divers mots de circonstance, a déclaré ouverte la Hors session des examens d’Etat, édition 2016.

Vérification des questionnaires
 
Sous la modération de monsieur Kusagba, l’Inspecteur Chef de Pool du secondaire de Bumba 1, la première autorité à prendre la parole était monsieur Paulin Agalia, le Chef de sous-division provinciale de Bumba 1, qui a d’abord observé une minute de silence en mémoire de Feu Préfet Alobe Espérant du Collège Notre dame, décédé le 15 avril dernier dans son bureau. Le Chef de Sous division a ensuite encouragé les élèves finalistes, les exhortant à bien travailler leurs examens. Il a notamment présenté le nombre de candidats à cette épreuve, soit 2164 inscrits dont 539 filles, soit un taux de 24.9 % pour les femmes ; une réelle baisse par rapport aux années récentes.

Les finalistes au début de leur examen de dissertation
Ensuite, monsieur Motato, l’Inspecteur principal adjoint chargé de la formation et superviseur provincial de tous les 8 centres de Bumba, a pris la parole pour exhorter les élèves candidats à profiter de ces examens Hors session de dissertation, d’expression orale et de jury pratique qui constituent déjà 15 % des points sur l’ensemble des points des examens d’Etat pour les sections générales comme Pédagogie, littéraire et scientifique, et 40 % pour les sections pratiques ; les autres pourcentages seront pour les examens d’Etat au mois de juin.

Mr Agalia le Sous Proved
 Monsieur Jean Rigobert Tshimanga Mosungai, le tout nouveau Administrateur de Bumba, celui qui vient succéder à l’ancien Administrateur Jean Willy Angali Kabola, était le  dernier intervenant du jour qui a déclaré ouverte la Hors session des examens d’Etat pour les 8 centres de la ville de Bumba. Il a lui aussi encourager les finalistes à faire preuve de compétence, en faisant allusion à ce qui était écrit sur le mur du Collège Notre Dame, à bannir toute forme de fraude, de corruption et de tricherie, car dit-il, l’avenir de ce beau et vaste pays, la RDC, est entre leurs mains.

Mr JR Tshimanga, le tout nouveau Administrateur du territoire de Bumba 
 Nous ne pouvons pas terminer cet article sans faire allusion aux frais exorbitants de participation  à ces premières épreuves nationales à Bumba pour cette année 2016, qui s’élèvent à 32.000 Francs congolais, alors que les frais de participation à ces mêmes épreuves dans les autres provinces avoisinantes sont fixés à 25.000 FC. "Pourquoi cette injustice en défaveur de la population de Bumba ? ", s'en sont indignés les parents d'élèves candidats...       

                                                           Antonio Lisuma     






Le stade de Bumba en réhabilitation
Le tracteur effectue les travaux sur le terrain du stade
Fermé depuis deux semaines, le stade Mobutu de Bumba ne sait plus accueillir, ce dernier temps, les footballeurs et les artistes.

Pourquoi cette fermeture? Cette inaccessibilité est due aux travaux de réhabilitation, besognes financées et lancées par la paroisse Notre Dame sous la houlette du Révérend Père Carlos Rommel, Curé de ladite paroisse.

A quoi consistent ces travaux ? Ils consistent d’abord au débroussaillement de la pelouse, puis au labourage, ensuite à l’ensemencement de la nouvelle pelouse. D’après les informations qui nous sont parvenues, ladite réhabilitation couvrira au moins deux mois, c’est-à-dire elle s’étendra sur une durée d’au moins soixante-deux jours.

                                                                Commentaires de Bienvenu Balomao

 


mardi 3 mai 2016

Evenement

Le préfet espérant Alobe Saidi du collège Notre Dame
est décédé ce vendredi 15 avril 2016

          Monsieur ALOBE SAIDI Espérant, le préfet des études du Collège Notre Dame de Bumba n’est plus ; il est mort ce vendredi 15 avril 2016 dans son bureau même de la préfecture du Collège vers 11 heures.
          Selon les déclarations de  certains témoins, l’incident ayant occasionné la disparition  brusque du préfet Alobe serait une crise cardiaque accompagnée d’une maladie d’hypertension artérielle.
          Le matin même de ce vendredi, le jour de sa mort, il s’est bien réveillé et s’est présenté à son lieu de travail comme d’habitude. Vers 8 heures, il s’est senti un peu mal et a dit à certains professeurs qu’il se sentait mal au niveau du cœur et cette douleur allait jusqu’au bras gauche. Il s’est rendu aussitôt à l’hôpital Notre Dame pour se faire soigner. A son arrivée, le médecin Eugène Pandala a constaté la hausse de tension de 18 sur 12, et lui a demandé d’être interné à l’hôpital, mais Monsieur Alobe a refusé cette idée et proposa de rentrer pour se reposer à la maison. Le médecin lui a alors  prescrit les médicaments et lui exigea d’aller se reposer à la maison.
          Au lieu de rester à la maison comme il s’y était rendu tel que convenu avec le médecin, Monsieur Alobe, animé par l’esprit de travailler pour le bien du Collège, a encore retourné à l’école. Quelques minutes après, il a même conduit seul la moto en destination du bureau de la coordination des écoles conventionnées catholiques pour deux dossiers scolaires qu’il tenait à soumettre à la Coordinatrice. Cette dernière ne put s’entretenir profondément avec le Préfet car elle quittait déjà son bureau pour une réunion à laquelle elle devrait assister au bureau de la Sous-division de l’éducation.     
          De son retour au Collège Notre dame juste à la fin de la recréation, le préfet Alobe a pris le fouet pour faire entrer certains élèves récalcitrants qui tardaient à entrer dans leurs salles de classe. Peu après, le préfet est entré dans son bureau vers 10 heures 50 minutes. Quelques instants après, une dame, parent d’élève du Collège, se tenait devant sa porte pour un entretien avec le préfet ; c’est alors qu’elle entendit le bruit sourd d’un corps qui tombe par terre. Elle aperçut, à travers le coin de rideau de la porte, le préfet tombé par terre tout proche de la porte et alerta aussitôt quelques enseignants qui accoururent et trouvèrent le préfet étendu par terre en train de convulser, et la mort le surprit quelques 15 secondes après. Affolés, les professeurs essayèrent de le réanimer, mais en vain, ils cherchèrent une moto pour l’amener à l’Hôpital Notre Dame, c’était déjà tard, le préfet avait déjà rendu l’âme. C’était alors une panique généralisée dans la cour du Collège, tout le Collège y compris l’école primaire Notre Dame étaient émotionnés, les professeurs et les élèves pleuraient à haute voix…    
     
          Alobe Saidi Espérant est né à Aketi le 11 novembre 1966. Fils de Papa Mosawa Zéphirin et de la maman Nzade Angèle, il est le deuxième enfant dans une famille de dix enfants dont 5 filles et 5 garçons. Originaire de groupement Aboso, dans le secteur de Yoko au territoire d’Aketi, dans la nouvelle province de Bas-Uélé, Monsieur Alobe a fait ses études primaires à l’école primaire Likoti avant de continuer à l’Institut Tokende de la section pédagogique.
          Il poursuivit ses études supérieures à l’ISP Buta pour devenir trois ans plus tard gradué en Anglais et en Culture africaine en 1990. Il est aussitôt engagé comme professeur et directeur de discipline à l’Institut Mbua à Aketi avant de devenir préfet des études au Lycée Molende de Buta de 1992 en 1996.
Il quitte alors Buta et vient s’installer à Bumba. Il enseigne le cours d’Anglais à temps plein à l’Institut Mandoki, et comme visiteur aux instituts Mandio et Assama.
          C’est en 1998 qu’il est engagé au Collège Notre Dame (école privée à l’époque) pour dispenser le cours d’Anglais après avoir réussi brillamment au test d’amission des professeurs. Il fut un éminent professeur de cours d’Anglais qui maîtrise bien son cours ; il avait inculqué en lui les principes de la pédagogie et supportait mal l’échec catastrophique des élèves et donnait le meilleur de lui-même pour récupérer les faibles…
          Comme le Père Fondateur du Collège, le Révérend Père Carlos Rommel, avait constaté des malversations financières de la part de Monsieur Lindimbe Camille,  encore préfet du Collège à l’époque, il avait désigné Maître Gabriel Iluku, Avocat inscrit au barreau de Mbandaka pour lui succéder le 02 juillet 2013 à la tête du Collège Notre Dame. Mais cela n’était pas de l’avis de la Coordinatrice qui préféra placer à la tête de la meilleure institution scolaire du secondaire  de l’Equateur IV un technicien qualifié en pédagogie ; le choix tomba sur Monsieur Alobe Espérant  qui débuta sa fonction du Chef d’établissement au Collège Notre Dame le 02 septembre 2013.
          Le Préfet Alobe était un excellent chef d’établissement. Très ponctuel et prompte dans l’exercice de son métier, homme de dialogue et de haute discipline, il ne prenait pas de décisions unilatéralement, mais il consultait son staff selon le principe de la majorité. Il était toujours souriant, sociable et un bon conseiller. Il n’était pas rancunier, ne savait pas créer des ennuis aux autres et privilégiait le dialogue en travaillant avec honnêteté.
          Il laisse derrière lui une veuve Tsoki Cécile et neuf enfants dont 2 filles et 7 garçons. Le Préfet Alobe nous quitte alors que la jeunesse estudiantine, ses parents amis et connaissances avaient encore grandement besoin de lui. Adieu Monsieur Espérant Alobe. Que la terre de tes ancêtres te soit douce et légères !

                                                            Antonio Lisuma

Evenement

Le préfet espérant Alobe Saidi du collège Notre Dame
est décédé ce vendredi 15 avril 2016

          Monsieur ALOBE SAIDI Espérant, le préfet des études du Collège Notre Dame de Bumba n’est plus ; il est mort ce vendredi 15 avril 2016 dans son bureau même de la préfecture du Collège vers 11 heures.
          Selon les déclarations de  certains témoins, l’incident ayant occasionné la disparition  brusque du préfet Alobe serait une crise cardiaque accompagnée d’une maladie d’hypertension artérielle.
          Le matin même de ce vendredi, le jour de sa mort, il s’est bien réveillé et s’est présenté à son lieu de travail comme d’habitude. Vers 8 heures, il s’est senti un peu mal et a dit à certains professeurs qu’il se sentait mal au niveau du cœur et cette douleur allait jusqu’au bras gauche. Il s’est rendu aussitôt à l’hôpital Notre Dame pour se faire soigner. A son arrivée, le médecin Eugène Pandala a constaté la hausse de tension de 18 sur 12, et lui a demandé d’être interné à l’hôpital, mais Monsieur Alobe a refusé cette idée et proposa de rentrer pour se reposer à la maison. Le médecin lui a alors  prescrit les médicaments et lui exigea d’aller se reposer à la maison.
          Au lieu de rester à la maison comme il s’y était rendu tel que convenu avec le médecin, Monsieur Alobe, animé par l’esprit de travailler pour le bien du Collège, a encore retourné à l’école. Quelques minutes après, il a même conduit seul la moto en destination du bureau de la coordination des écoles conventionnées catholiques pour deux dossiers scolaires qu’il tenait à soumettre à la Coordinatrice. Cette dernière ne put s’entretenir profondément avec le Préfet car elle quittait déjà son bureau pour une réunion à laquelle elle devrait assister au bureau de la Sous-division de l’éducation.     
          De son retour au Collège Notre dame juste à la fin de la recréation, le préfet Alobe a pris le fouet pour faire entrer certains élèves récalcitrants qui tardaient à entrer dans leurs salles de classe. Peu après, le préfet est entré dans son bureau vers 10 heures 50 minutes. Quelques instants après, une dame, parent d’élève du Collège, se tenait devant sa porte pour un entretien avec le préfet ; c’est alors qu’elle entendit le bruit sourd d’un corps qui tombe par terre. Elle aperçut, à travers le coin de rideau de la porte, le préfet tombé par terre tout proche de la porte et alerta aussitôt quelques enseignants qui accoururent et trouvèrent le préfet étendu par terre en train de convulser, et la mort le surprit quelques 15 secondes après. Affolés, les professeurs essayèrent de le réanimer, mais en vain, ils cherchèrent une moto pour l’amener à l’Hôpital Notre Dame, c’était déjà tard, le préfet avait déjà rendu l’âme. C’était alors une panique généralisée dans la cour du Collège, tout le Collège y compris l’école primaire Notre Dame étaient émotionnés, les professeurs et les élèves pleuraient à haute voix…    
     
          Alobe Saidi Espérant est né à Aketi le 11 novembre 1966. Fils de Papa Mosawa Zéphirin et de la maman Nzade Angèle, il est le deuxième enfant dans une famille de dix enfants dont 5 filles et 5 garçons. Originaire de groupement Aboso, dans le secteur de Yoko au territoire d’Aketi, dans la nouvelle province de Bas-Uélé, Monsieur Alobe a fait ses études primaires à l’école primaire Likoti avant de continuer à l’Institut Tokende de la section pédagogique.
          Il poursuivit ses études supérieures à l’ISP Buta pour devenir trois ans plus tard gradué en Anglais et en Culture africaine en 1990. Il est aussitôt engagé comme professeur et directeur de discipline à l’Institut Mbua à Aketi avant de devenir préfet des études au Lycée Molende de Buta de 1992 en 1996.
Il quitte alors Buta et vient s’installer à Bumba. Il enseigne le cours d’Anglais à temps plein à l’Institut Mandoki, et comme visiteur aux instituts Mandio et Assama.
          C’est en 1998 qu’il est engagé au Collège Notre Dame (école privée à l’époque) pour dispenser le cours d’Anglais après avoir réussi brillamment au test d’amission des professeurs. Il fut un éminent professeur de cours d’Anglais qui maîtrise bien son cours ; il avait inculqué en lui les principes de la pédagogie et supportait mal l’échec catastrophique des élèves et donnait le meilleur de lui-même pour récupérer les faibles…
          Comme le Père Fondateur du Collège, le Révérend Père Carlos Rommel, avait constaté des malversations financières de la part de Monsieur Lindimbe Camille,  encore préfet du Collège à l’époque, il avait désigné Maître Gabriel Iluku, Avocat inscrit au barreau de Mbandaka pour lui succéder le 02 juillet 2013 à la tête du Collège Notre Dame. Mais cela n’était pas de l’avis de la Coordinatrice qui préféra placer à la tête de la meilleure institution scolaire du secondaire  de l’Equateur IV un technicien qualifié en pédagogie ; le choix tomba sur Monsieur Alobe Espérant  qui débuta sa fonction du Chef d’établissement au Collège Notre Dame le 02 septembre 2013.
          Le Préfet Alobe était un excellent chef d’établissement. Très ponctuel et prompte dans l’exercice de son métier, homme de dialogue et de haute discipline, il ne prenait pas de décisions unilatéralement, mais il consultait son staff selon le principe de la majorité. Il était toujours souriant, sociable et un bon conseiller. Il n’était pas rancunier, ne savait pas créer des ennuis aux autres et privilégiait le dialogue en travaillant avec honnêteté.
          Il laisse derrière lui une veuve Tsoki Cécile et neuf enfants dont 2 filles et 7 garçons. Le Préfet Alobe nous quitte alors que la jeunesse estudiantine, ses parents amis et connaissances avaient encore grandement besoin de lui. Adieu Monsieur Espérant Alobe. Que la terre de tes ancêtres te soit douce et légères !

                                                            Antonio Lisuma

dimanche 17 avril 2016

Adieu Monsieur le Préfet Espérant Alobe

Le feu Préfet Espérant Alobe et les finalistes de l'année 2014-2015
Le vendredi 15/04/2016, la mort a visité le Collège Notre Dame de Bumba aux environs de 10h30 pour arracher le Préfet des Études, Monsieur Espérant Alobe qui est subitement mort de l'hypertension dans son bureau. Exposé au Collège Notre Dame où la messe d'inhumation a été célébrée par l'Abbé Litambala en présence d'un bon nombre de personnes qui ont assisté au deuil, le corps du défunt a été emmené le samedi 16/04/2016, dans l'après-midi, à Ndima, village où l'enterrement a eu lieu.

Lors de l'enterrement à Ndima
L'inhumation du corps

                                                                          Commentaires de Bienvenu Balomao