mardi 12 juillet 2016

L’eau stagnante, un danger pour la population bumbatracienne



L’eau stagnante, un danger pour la population bumbatracienne

Après la pluie, certains coins de la ville de Bumba restent toujours menacés de flaques d’eau qui se transforment en sources intarissables et qui rendent même ces tronçons difficiles à fréquenter pour les passants. Ces eaux stagnantes rendent très sale la ville au point qu’elles constituent des endroits stratégiques où se développent certains microbes et autres facteurs nuisibles à la santé. Elles résultent du bouchage des voies de canalisation qui servent à évacuer  rapidement les eaux.

L'eau stagnante à Bumba

Et comme approche la période pluvieuse, la situation deviendra encore aggravante parce qu’une importante quantité d’eau va quotidiennement s’y ajouter.  Cela risquerait d’avoir des conséquences néfastes sur la population environnante. Si les occupants de ces milieux menacés se mobilisaient dans les travaux d’ensemble appelés communément « Salongo » pour déboucher ces voies de canalisation afin d’évacuer rapidement ces eaux stagnantes vers les ruisseaux, ce travail leur serait très louable et avantageux ; car il assainirait le milieu et les protégerait contre ce danger.                                                                                         
                                                                                                                          
                                                                                                                       Bienvenu Balomao

dimanche 10 juillet 2016

Quinzième dimanche, année C


15ème Dimanche, Année C

Deutéronome 30,10-14 ;  Colossiens 1, 15-20 ; Luc 10,25-37.

Mon Prochain.

            Commençons avec la lecture du Deutéronome. Après les règnes de David et de Salomon, le pays d’Israël se divise en deux. Le Nord avec le roi Jéroboam, et le Sud  avec Roboam. Le règne du nord avec les rois Jéroboam, Achaz et d’autres se détériore et tombe en ruine. « Les rois prennent les champs des citoyens, font des faux jugements, tuent pour rester au pouvoir et cherchent  l’aide militaire d’autres pays ». Rien ne marche et toute la royauté tombe dans les mains des ennemis, le pays est anéanti et la population tuée ou déportée.

            Au Sud les politiciens se réunissent et cherchent des solutions pour ne pas tomber en ruine comme le nord. Le prophète parle : « Faites ce que Moise vous ait prescrit » et  surtout « Ne commencez pas à chercher de l’aide auprès de Dieu en lui offrant des offrandes ou à le prier, n’allez pas non plus chercher de l’aide d’autres pays, tout cela ne servira à rien,  mais observez les  paroles de Moïse qui sont déjà inscrits dans vos cœurs et tout marchera ; notez bien les prescriptions  vous données par  Moïse  ne sont pas difficiles à observer.

            Un  docteur de la loi arrive chez Jésus et lui demande ce qu’il doit faire pour entrer dans le Royaume  de Dieu,  Jésus  lui répond « qu’est-ce que Moïse vous a prescrit ? ». Le scribe lui répond : « Aimez Dieu de toutes vos forces et aimez le prochain comme vous-même. »  « Tu as bien répondu » dit Jésus, « fais cela ».

Mais qui est mon prochain ?

            Jésus de répondre :

Le type qui tombe dans les mains des brigands et qui a besoin de votre aide.

Ne faites pas  comme ce prêtre ou ce Lévite, dans mon récit, mais comme le Samaritain.

Ce Samaritain a fait de cet homme blessé  un prochain.

            Qu’est-ce que nous voyons ! Qui est le prochain des grandes personnes : La famille. Quel pauvre malade est aidé par les autorités ?......... Ou est notre prochain pour l’instant?

            Dans d’autres pays on ferme les frontières aux persécutés et aux blessés physiquement et spirituellement. On  divise ou on se retire  des pays pour « soi-disant » mieux penser à soi-même, et mieux vivre. Les rois d’après Salomon ont pensé de la même façon.

Dans la deuxième lecture,  St. Paul nous  dit : « les paroles de Jésus sont Alpha et Omega ».

            Beaucoup de pays sont fondés sur la doctrine du Christ, mais petit à petit ils  veulent  oublier cette grande sagesse et enlèvent ce symbole des places publiques pour y mettre  d’autres en évidence.

            Si nous construisons les pays sur les paroles du Christ, les pays déborderont de  paix, du miel et du lait.

« Aimons notre prochain comme nous nous aimons nous-mêmes ».

Qui d’entre nous a fait des vrais  « prochains » ?

C.R. Paroisse  Notre Dame

BUMBA

mercredi 6 juillet 2016

Les résultats des examens de fin d'études primaires pour les écoles de la paroisse Notre Dame


Les résultats de TENAFEP des écoles
 de la paroisse Notre Dame de Bumba

La vérification des items à la cérémonie d'ouverture de TENAFEP, le 2 juin 2016
          Les résultats des examens de TENAFEP (test national de fin d’études primaires) organisés le 2 juin 2016 par le Ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et Initiation à la nouvelle citoyenneté sont publiés aux élèves le 2 juillet dernier, c’est-à-dire un mois après la passation des examens, au cours de différentes proclamations de fin d’année scolaire.
L'EP2 Notre Dame, pendant la proclamation du 2 juillet 2016
           Pour les écoles primaires (EP) de la paroisse Notre Dame qui sont sous l’autorité pédagogique et morale du Révérend Père Curé Carlos Rommel, à savoir, les deux EP Notre Dame, les deux EP Mongbama des filles et  les deux EP Ngito des garçons, les résultats sont dans l’ensemble, assez satisfaisants, avec une moyenne de 63 %. 
La directrice Ivette Gbey de l'EP 2 Notre Dame, "le savoir faire fait la différence"
           Parmi ces six écoles primaires, deux sont créées par le Père Carlos, il s’agit de l’EP 1 et de l’EP 2 Notre Dame ; toutes ces deux écoles caracolent en tête des résultats obtenus au TENAFEP, tant par rapport aux écoles de la paroisse Notre Dame que par rapport à toutes les autres écoles primaires du territoire de Bumba.
Les lauréats d'EP 2 Notre Dame au TENAFEP, avec leur enseignant Mr Firmin Mabunga à droite
           L’EP 2 Notre Dame de la directrice Ivette Gbey est la meilleure de Bumba, avec une moyenne de 78 % ! Le premier de cette école, l’élève Milembi Gbadi a eu 88 %, et le dernier en a obtenu 68. 
L'élève Milembi Gbadi, le meilleur au TENAFEP, avec 88 %
           L’EP 1 Notre Dame du directeur Jules Akanga dont l’effectif est le plus volumineux (111 finalistes) vient en deuxième position avec 69 % de moyenne des points (juste au-dessus de l’EP Hélène de Chappotin de la directrice Sœur Kabela Thérèse, école des Sœurs Franciscaines missionnaires de Marie de la paroisse Saint André qui se classe en troisième position avec 68 % de moyenne des points).
Quelques élèves finalistes peu avant de passer le test de TENAFEP
           Le directeur Mabanga Omer de l’EP 1 Ngito des garçons a beaucoup travaillé cette année scolaire en arrachant un 100 %, avec une moyenne de 62 %. Il a fêté cet exploit avec ses élèves et ses enseignants ensemble, durant la proclamation du 2 juillet, pendant que ses voisins de l’EP2 Ngito du directeur Abomaki Louis boudaient à côté, (puisqu’ils utilisent les mêmes bâtiments, les uns dans les avant-midi, les autres dans les après-midi, mais pendant la proclamation, ils étaient tous côte à côte) avec une moyenne de 57 %.

L'EP Ngito (ex Mongbama-garçons, ex-Notre Dame)
          La moyenne d’EP2 Ngito (57 %) est la plus basse de la paroisse. Elle se situe en bas de la liste, plus basse que celle des filles de l’EP 2 Mongbama, de la directrice Manga Henriette avec 59,5 %, et de l’EP 1 Mongbama de la directrice Kumu Elisée, avec 57,5 %. 
          Voici ci-après le tableau résumant les résultats de ces écoles, avec ceux d’Hélène de Chappotin de la paroisse Saint André.

Noms des écoles
Effectif
Réussites
Le premier
Le dernier
moyenne
Le directeur
EP2 Notre Dame
58
100 %
88 %
68 %
78 %
Gbey Ivette
EP1 Notre Dame
111
100 %
83 %
55 %
69 %
Akanga Jules
EP1 Ngito
77
100 %
74 %
50 %
62 %
Mabanga Omer
EP2 Mongbama
64
100 %
69 %
50 %
59,5 %
Manga Henriette
EP1 Mongbama
62
50/62
65 %
50 %
57,5 %
Kumu Elisée
EP2 Ngito
77
67/77
64 %
50 %
57
Abomaki Louis
EP Hélène de Chappotin
76
100 %
86 %
50 %
68 %
Sr Kabela Thérèse
    
                                                                                   Antonio Lisuma

















dimanche 3 juillet 2016

Quatorzième dimanche Année C


14ème Dimanche, Année C

Isaïe 66,10-14 ;  Galates 6,14-18 ; Luc 10,1-12, 17-20.

La Paix.

            Les quatre évangélistes nous parlent de l’envoie apostolique des douze apôtres  et uniquement St. Luc ajoute que Jésus envoie aussi 72 disciples pour faire la même chose. Dans ce temps on parlait que le monde était peuplé de  72 pays, ainsi 72 disciples partent pour mettre la paix dans le monde entier.

            Les conseils de Jésus  aux disciples :

            A/   Il faut être détaché de tout bien matériel. N’emportez pas d’argent, ni  souliers, ni  tuniques.  Rien.  Si vous êtes invités,  mangez et buvez ce qu’on vous donne.  « Ne dites pas, je n’aime pas cela, je n’aime pas cela non plus, ces mots ne peuvent pas se  trouver pas dans votre vocabulaire. Ne commencez pas non plus à enlever la poussière de votre assiette oui de votre ver à boire. Tout cela ne favorise pas l’entente.

            B/ Quel sera votre message : la paix.  Si les gens acceptent votre paix, restez avec eux ; mangez et buvez. S’ils n’acceptent pas votre paix, partez, ne commencez pas à discuter ou à menacer,  partez, n’amenez rien,  même pas la poussière de leur route.   Dites seulement : C’est triste, nous  sommes venus uniquement  pour   vous donner la paix.

            Ecoutons St. Paul aux Galates.

            Saint Paul dit : « seulement le Christ m’intéresse, le nouvel homme, l’homme de paix.  « Je ne veux plus vous entendre discuter :   faut-il  circoncire ou ne pas circoncire les gens. Ne parlez plus de ces histoires. J’en ai marre de vous entendre discuter sur tous ces points. Donnez la paix.  La Paix du Seigneur. Les gens ont uniquement  besoin de la Paix. 

             Mes amis,

            Si nous évangélisons ne commençons pas à discuter : « mariage ou pas mariage de prêtre  » ; « communion aux divorcés ou pas » ;  « Sept sacrements ou pas de sacrements »;« Sacerdoce ou pas de sacerdoce » ; « Prier dans cette église ou dans une autre » ;  «  Une telle liturgie ou une autre. » Laissons  tomber toutes ces histoires.  Le monde a besoin de la paix.  L’essentiel, c’est la PAIX. Mettons la paix dans notre maison, dans notre ville, dans notre pays, et les gens seront dans la joie. Ne discutons pas sur des affaires, qui  n’ont même pas été mentionnées par le Christ.

            Ecoutons le prophète  Isaïe.

            Le Prophète Isaïe prophétise toujours l’espoir. Il s’adresse  aux habitants  de Jérusalem déportés dans le pays de Babylon. Il prophétise : « Un jour nous retournerons à Jérusalem,   là-bas nous serons plein de joie : nous serons allaités et rassasiés par le  sein consolateur de Jérusalem ; avec des délices nous sucerons ses mamelles plantureuses, la paix coulera vers nous comme un grand fleuve, et tous, nous serons heureux comme les   bébés allaitants   les seins de leur mère. »

            Nous sommes tous les disciples du Christ.  « Mettons la paix  et la joie dans le  monde »  C’est notre unique travail.

            Les disciples du Christ reviennent, ils sont très contents parce qu’ils ont vu des changements.  La paix est revenue par ci par là ?  Le Christ de répondre : « Soyez surtout content  que votre nom est inscrit maintenant dans le ciel » 

« Notre nom est inscrit au ciel ? »

            Mettons-nous la paix où nous vivons ?  Mettons-nous la paix dans notre maison, dans notre travail ?   Mettons–nous la paix en étant fonctionnaire de l’état, en étant entrepreneur, en étant multinational, en étant ministre ou député, en étant prêtre, religieux ou évêque ? Ou discutons-nous sur des queues de cerises.   A cause de notre travail, la population est-elle  devenue heureuse comme un bébé buvant le lait du sein de sa maman. ?

Nous sommes tous  disciples du Christ

C.R. Paroisse  Notre Dame

BUMBA