vendredi 23 avril 2021

Bumba : les portes de la radio Mwana Mboka réouvertes, puis refermées

Bumba : les portes de la radio Mwana Mboka réouvertes, puis refermées

Siège de la Radio Mwana Mboka

Ses portes ayant été réouvertes jeudi 22 avril 2021, la radio Mwana Mboka appartenant au gouverneur déchu Crispin Ngbundu Malengo a fonctionné toute la soirée jusqu’à son heure de fermeture. Le jour suivant, c’est-à-dire vendredi 23 avril, elle a comme d’habitude commencé avec son programme de l'avant-midi. Mais ce dernier, éphémère, n’a pas pu se terminer en bonne et due forme suite à l’arrivée imminente des éléments de la police qui ont vite contraint le personnel de ladite radio d’interrompre dans l’immédiat cette séance de l’avant-midi.

A en croire l’information parvenue à bumbanotredame.blogspot.com, aucune lettre d'autorisation ou permission émanant des autorités provinciales et urbaines n’est adressée ou accordée au personnel de cette radio émettant à Bumba pour sa réouverture. Il a procédé à la réouverture de la radio sans l’accord de ces derniers. Raison pour laquelle l’autorité urbaine n’a pas tardé à intimer l’ordre de la refermer.

Cependant nombre de fervents auditeurs de ladite radio, déplorant cette mesure lui interdisant d'ouvrir ses portes, invitent les autorités tant nationales que provinciales à porter une attention particulière à ce dossier afin de leur éclaircir ce dont il s'agit, car ils ont bobo au cœur en mettant longtemps sans écouter l'écho de Mwana Mboka, leur radio préférée.

Rappelons par ailleurs que la radio Mwana Mboka ne sait plus ouvrir ses portes depuis le 05 février de l'année en cours suite à la décision de l'autorité provinciale. En effet, elle est accusée d'outrage à l'autorité provinciale et d'incitation à la haine. 

Bienvenu Balomao

 

Bumba/Epst : les agents de SECOPE déjà dans les écoles pour un contrôle

Bumba/Epst : les agents de SECOPE déjà dans les écoles pour un contrôle

Vue des écoliers en recréation à l'école primaire Notre Dame

Comme annoncé, les agents de Service de Contrôle et de Paie des Enseignants, SECOPE en sigle, viennent d’amorcer la descente dans les établissements scolaires où ils sont envoyés pour effectuer un contrôle visant l’identification du personnel enseignant.

Toutefois ces contrôleurs qu’accueillent actuellement les écoles primaires et secondaires du territoire de Bumba y arrivent pour chercher à découvrir des écoles fonctionnant avec de faux arrêtés en vue de les fermer.

Outre la détection des faux arrêtés pour la fermeture des établissements scolaires les possédant, ledit contrôle se focalise également sur la correction des données erronées et l’élagage dans les listings de paie des enseignants fictifs qui les allongent inutilement.

Par ailleurs ces agents de SECOPE prennent contact avec chaque enseignant afin de vérifier s’il se présente régulièrement à l’école et si son dossier est au grand complet et comprend de vrais documents.

A les en croire, le travail qu’ils sont en train d’abattre pour l’instant remettra de l’ordre dans le secteur de l’enseignement et permettra au gouvernement central d'avoir le nombre exact de vrais enseignants de toute la république afin de relever les défis majeurs dont souffre le secteur éducationnel dans la République Démocratique du Congo. 

Il sied de rappeler qu’avant que la gratuité de l’enseignement soit décrétée par le président Félix Tshisekedi, plusieurs écoles à but lucratif naissaient comme des champignons avec de faux arrêtés.

Bienvenu Balomao   









lundi 19 avril 2021

Bumba : Jean Pierre Lihau électrifie l’avenue Mbandaka

Bumba : Jean Pierre Lihau électrifie l’avenue Mbandaka

Après avoir ciblé les places fortes et les endroits stratégiques de la ville de Bumba où des poteaux munis des panneaux solaires et des projecteurs ont été posés en vue d’éclairer la ville dès qu’il fait nuit parce que dépourvue d’électricité, son Excellence Jean Pierre Lihau a, cette fois-ci, songé à l’avenue Mbandaka qui a subitement vu des gens mandatés par le « Cerveau d’Etat » dresser et fixer des poteaux dans sa portion allant du marché central depuis la route Manga jusqu’à l’aérodrome.

Toutefois ce geste que vient de nouveau de poser le vice-premier ministre, ministre de la fonction publique du gouvernement Lukonde récemment publié suscite de plus en plus de vives admirations chez les Bumbalais qui l’exhortent d’user pleinement de son sens élevé d’humanisme afin d’émerger son terroir qui figure encore parmi les territoires enclavés et sous-développés de la République Démocratique du Congo.

Signalons par ailleurs que l’avenue Mbandaka qu’apprête tout le monde pour atteindre l’aérodrome de Bumba et qui est d’ailleurs l’une des artères principales de la ville sombrait dans le noir pendant les heures de la nuit. Etant juste intervenue quelques jours après la publication de la nouvelle équipe gouvernementale à laquelle fait partie son Excellence Jean Pierre Lihau, cette importante réalisation délivre d’ores et déjà des ténèbres cette partie de la voie de circulation que fréquentaient timidement les passants après vingt heures suite à l’obscurité qui y régnait.

Il sied de rappeler que son Excellence Jean Pierre Lihau avait également financé en novembre 2020 les travaux d'aménagement de ladite voie dans sa portion comprise entre les directions Poste et Mosquée où avait longtemps stagné une flaque d'eau.

Bienvenu Balomao

 




Bumba/Epst : les enseignants payés, mais pas du tout satisfaits

Bumba/Epst : les enseignants payés, mais pas du tout satisfaits

Un écolier écrivant au tableau

Après avoir traversé le calvaire pendant plusieurs jours, les enseignants du territoire de Bumba ont enfin reçu leurs salaires des mois de février et de mars. C’est depuis samedi 10 mars que la paie a eu lieu dans plusieurss établissements scolaires de la ville de Bumba où chacun enseignant possédant un numéro matricule a été servi.

Vue d'une classe de l'école primaire à Bumba

Cependant pas mal d’enseignants ont déploré ce retard enregistré dans la paie de leur salaire, car une bonne partie de ce dernier est retournée chez les créanciers qui n’ont même pas attendu que les minutes s’écoulent pour qu’ils se déversent manu militari chez les techniciens de l’enseignement en vue de les contraindre à payer comptant toutes les dettes qu’ils avaient prises auprès d’eux.

Les écoliers résolvant les exercices en classe

De ce fait, nombreux sont arrivés à la maison avec une gibecière légère et quasiment vide. « Nous regrettons le fait que les trois quarts de notre salaire soient rendus aux créanciers. Ce qui nous contraint de nous endetter de nouveau, parce que nous n’avons pas le choix, en vue de subvenir aux besoins surtout alimentaires et domestiques. Nous souhaitons que notre détresse atteigne les autorités compétentes afin qu’ils viennent à notre rescousse », ont-ils exprimé leur profond regret.

Une écolière répondant à une question au tableau

Par ailleurs ces enseignants bumbalais appellent les autorités hiérarchiques à s’imprégner de cette affaire afin que le calvaire qu’ils viennent d’endurer ne connaisse plus de cas de récidive.

Vue d'une classe de l'école primaire Notre Dame

Outre l’appel à l’implication des autorités hiérarchiques, ils invitent également le gouvernement central à clarifier le dossier portant sur le statut que revêt actuellement Bumba. A en croire ces enseignants bumbalais, Bumba revêt le statut d’une ville depuis que le pays connaît vingt-six provinces. Etant d’ailleurs la ville stratégique de la province de la Mongala, elle aussi doit jouir des avantages dont jouissent d’autres villes de la République Démocratique du Congo. Et ils estiment que, en tant qu’enseignants de Bumba, ils doivent être payés comme les enseignants d’une ville.

Très touchés par cette affaire, ils comptent également sur l’intervention de son Excellence Jean Pierre Lihau pour qu’ils y obtiennent gain de cause.

Bienvenu Balomao  

 

samedi 17 avril 2021

Bumba : la célébration enthousiaste de la nomination de Jean Pierre Lihau

Bumba : la célébration enthousiaste de la nomination de Jean Pierre Lihau


Intervenu lundi 12 avril  aux environs de quatorze heures, le dévoilement de l’équipe gouvernementale qui sera bientôt pilotée par Jean Michel Sama Lukonde a vivement secoué la cité de Bumba qui a vu les Bumbalais envahir ses principales artères en klaxonnant et en poussant des cris de joie pour célébrer la nomination d’un des fils de leur terroir, l’Honorable député national Jean Pierre Lihau, cité également dans la liste de nouveaux ministres et à qui est confié le ministère de la fonction publique.

Son Excellence Jean Pierre Lihau

Outre les principales artères et les places fortes de la ville, cette célébration enthousiaste a été aussi entendue à la radio La voix de Bumba appartenant à Son Excellence Jean Pierre Lihau et émettant à Bumba où les Bumbalais se sont exprimés l’un après l’autre en tenant des propos traduisant leur sentiment d’allégresse.

Lors d'une conférence à Bumba

« Aujourd’hui, nous sommes très heureux de voir le nôtre élevé au rang des ministres. Nous étions certains qu’il chapeauterait l’un des ministères. Nous attendons sa contribution qui s’avère indispensable pour relever d’énormes défis auxquels se bute notre province de la Mongala en particulier et la République Démocratique du Congo en général. Nous prions le ciel de lui accorder la grâce divine afin qu’il aille toujours de l’avant », ont déclaré quelques Bumbalais à la rédaction de bumbanotredame.blogspot.com.

Les Bumbalais accueillant J.P. Lihau

Par ailleurs, les Bumbalais qui avaient, par l’entremise de son échantillon représentatif, certifié à l’Honorable Jean Pierre Lihau leur soutien total au gouvernement de l’Union sacrée pendant qu’il tenait son récent meeting se disent contents de le voir constitué.

Les Bumbalais écoutant le discours de J.P. Lihau

Cependant ils appellent les ministres constituant ledit gouvernement à prouver à la face du monde le contraire de ce qu’ont fait les différents gouvernements qui se sont succédé en République Démocratique du Congo. A en croire nombre de Bumbalais, ces différents gouvernements qu’a connu la république n’ont pas réussi à améliorer le social des Congolais aujourd’hui classés parmi les citoyens démunis de la planète.

Pendant le meeting

« Nous leur souhaitons fructueux travail et nous les invitons à mettre de côté l’arrivisme dont s’étaient servi leurs prédécesseurs et qui a gangrené l’émergence que devrait subir la chose publique en la plongeant dans le chao » ont-ils ajouté avec un air plein d’espoir.


Il sied de rappeler que lors de son récent voyage à Bumba, son Excellence Jean Pierre Lihau avait promis aux Bumbalais de transmettre leur message de soutien au gouvernement de l’Union sacrée au président Félix Antoine Tshisekedi.

Bienvenu Balomao   







jeudi 15 avril 2021

Promesse des Yaya de la 43e promotion des « Bilenge ya Mwinda » à la paroisse Notre Dame de Bumba

             Seize Yaya de la 43e promotion des « Bilenge ya Mwinda » ont fait la

promesse à la paroisse Notre Dame de Bumba

         Seize jeunes de groupe « Bilenge ya Mwinda » (Jeunes de Lumière, en langue Lingala) de la paroisse Notre Dame de Bumba ont fait leur promesse des Yaya (c'est-à-dire des aînés) de la 43e promotion ce dimanche 11 avril 2021 au cours d’une messe dite à partir de 9 heures par le Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel.

Les 16 jeunes prennent une photo avec le Père Curé Carlos Rommel après la messe

                                                                    


          Ces 16 Yaya dont 10 filles et 6 garçons avaient, avec beaucoup d’autres, intégré le groupe de Bilenge ya Mwinda de la paroisse Notre Dame depuis la cérémonie de « kerygme » en septembre 2018, et ont suivi toute une série de formation au sein du groupe cher à feu Monseigneur Matondo Kwa Nzambi (le fondateur de groupe en 1974), avant de faire leur promesse de Yaya.

...Bandeko somo nyoso nde tobwaka yango, bobele Elimo Santu nde akamba biso
                                                                                        

          Ils ont d’abord suivi pendant un an les premiers enseignements de débutants dont les 16 mystiques des Jeunes de Lumière, avant de faire leur cérémonie de « saut » en octobre 2019 et de passer ensuite à l’étape suivante, au cours de laquelle ils apprirent l’Evangile selon Saint Jean, et bien d’autres enseignements sur la spiritualité chrétienne. C’est au bout de cette dernière étape qu’ils étaient choisis parmi d'autres jeunes par leurs Initiateurs, les Abugaza et les Bagaza, pour faire leur première promesse au sein du groupe Bilenge ya Mwinda comme Yaya de la 43e promotion à la paroisse Notre Dame de Bumba.

             

          Etre « Yaya » dans ce groupe des jeunes chrétiens a en outre un sens traditionnel.  Cela signifie que le jeune, qui a suivi les enseignements cités ci-haut ayant trait avec le changement de comportement vers celui d’un jeune chrétien lucide et responsable, devient de plus en plus « adulte » parmi les initiés, donc « aîné » ou « Yaya » en lingala.

Il enlève le ruban bleu qu'il laisse pour les cadets

Tika moyibi okati ya cité, yo nde Yaya eh...
Tika bondumba o kati ya cité, yo nde Yaya eh

 

          Dans une famille africaine traditionnelle, l’aîné est celui qui s’occupe de ses cadets à l’absence des parents ; et aussi, dans un village les aînés s’occupent des vulnérables lorsque les parents et les adultes sont partis dans une campagne ou dans une activité quelconque… De même au sein du groupe initiatique des Bilenge ya Mwinda, le "Yaya", qui a déjà muri dans la formation initiatique chrétienne, assume parfois certaines responsabilités pastorales et d’encadrement des cadets en formation à l’absence des initiateurs, les Abugaza et les Bagaza.


Abugaza temoin lui tient la croix

          Débutée à neuf heures précises, la messe d’action de grâce dite par le Révérend Père Carlos Rommel Curé et responsable de la formation des jeunes dans sa paroisse, s’est poursuivie jusqu’ à 12 heures. C’est après l’homélie du Curé qu’eurent lieu les cérémonies de la promesse des Yaya.


                                                        

         La première cérémonie consistait pour les nouveaux Yaya d’entonner en chœur un chant initiatique consistant à vaincre toute forme de peur, et de ne se laisser guider que par le Saint Esprit : « Bandeko somo nyoso nde to bwaka yango, bobele Elimo Santu nde akamba biso »., entonnaient-ils… Chacun pouvait ensuite ajouter un couplet de son inspiration, lequel véhicule l’idée de rejeter tout le mal qui l’obsède et l’entraîne souvent à la méconduite.

          A la deuxième étape, celle de la traversée, « Kokatisa ngambo » vers le Christ Jésus, chacun des Yaya enlève son ruban bleu, le symbole signifiant qu’il quitte l’étape de Lucidité où il était jusque-là, chante avec gestes sa strophe du rejet du mal pour devenir un bon Yaya des Bilenge ya Mwinda, et ce, en traversant l’espace devant l’autel jusqu’à atteindre son initiateur témoin, Abugaza ou Bagaza, qui tient pour lui, à l’autre extrémité de l’espace, la croix de Jésus Christ la vedette des Bilenge ya Mwinda.

Liboke se lyoko....

          La troisième cérémonie est celle de la promesse. Ceci se réalise devant le Père Curé Carlos Rommel en personne, Initiateur principal des Bilenge ya Mwinda de sa paroisse. C’est d’ailleurs lui qui a commencé la formation des Bilenge ya Mwinda dans la paroisse Notre Dame de Bumba depuis 1975, une année seulement après la création de ce mouvement national des jeunes en 1974 par feu Monseigneur Matondo Kwa Nzambi.

Au cours de la promesse: "Kristu Mokonzi, oponi ngai, nandimi kolanda yo na motema mobimba, zala mwinda, Bosolo mpe nzela ya bomoi bwa ngai amen.

          Chacun de Nouveau Yaya se présente devant le Curé de la paroisse qui s’assoit devant l’autel, tenant une Bible. Le Yaya s’agenouille devant le prêtre et prononce, la main gauche en l’air, et l’autre sur la Bible tendue par le Père, la promesse suivante en langue lingala : « Kristu Mokonzi oponi ngai, nandimi kolanda yo na motema mobimba, zala mwinda, bosolo mpe nzela ya bomoi bwa ngai amen ». Ceci se traduit par : « Christ Seigneur, tu me choisis, j’accepte de tout cœur te suivre. Sois la lumière, la vérité et le chemin de ma vie, amen ».

Un chant de leur choix

                                                                         

          Le nouveau Yaya entonne ensuite un autre chant de son inspiration, se voit vêtir par son Initiateur, Abugaza ou Bagaza, le témoin et parrain de sa promesse, un autre ruban orange qui symbolise la nouvelle appartenance dans le groupe des Yaya. Son Abugaza Initiateur, témoin de sa promesse, doit l’aider, en plus du Conseiller spirituel qui l’accompagne également dans ce sens, dans son cheminement spirituel dans le groupe, et le jeune choisira s’il veut continuer plus tard dans la vocation religieuse ou pour la vie conjugale au mariage.

Signature dans le livre d'or des Bilenge ya Mwinda

          Ensuite le Yaya tient pendant quelques secondes la bougie symbolisant la Lumière du Christ Ressuscité, car le Yaya doit rayonner par de bons actes partout dans ses activités quotidiennes, à la maison, à l’école, à la paroisse et partout ailleurs. Enfin, le nouveau promettant vient apposer sa signature dans un grand registre dit livre d’or des Bilenge ya Mwinda, à la page des Yaya de la 43e promotion.

                 Après la messe et la promesse, un verre de rafraîchissement était partagé autour du Curé le Révérend Père Carlos Rommel dans la cour de l’école maternelle Notre Dame qui se tient juste à côté de l’église Notre Dame, où les jeunes de lumière ont agrémenté l’ambiance par des chants et danses initiatiques.

 

                                                                  Abugaza Antonio Lisuma

La fête de Pâques avec les Babongoli Mitema à la paroisse Notre Dame de Bumba.

 La fête de Pâques avec les Babongoli Mitema à la paroisse Notre Dame de Bumba.

La paroisse Notre Dame de Bumba a passé dans le calme sa fête de Paque le dimanche 4 avril 2021. La semaine sainte, laquelle commençait à partir de dimanche des Rameaux, l’était également, telle que relatée dans nos articles précédents.

Le Père Curé Carlos Rommel bénit une Mobongoli Motema

                                                                                    
Elle brûle le papier contenant ses péchés avant d'aller devant le Curé

A Pâques, le dimanche qui a clôturé l’ambiance de la semaine pascale a connu à la première messe dite à partir de 5 heures et demie, la cérémonie des « Babongoli mitema » (les chrétiens qui se reconvertissent à l’église), un groupe de 28 chrétiens dont 26 femmes et deux hommes, qui étaient égarés, vu leur comportement qui ne leur permettait pas de se communier avec le Christ à travers la Sainte Eucharistie. Ils se sont donc, à l’occasion de la fête pascale du Christ ressuscité, décidés de se conformer avec les normes de l’église.


                                                                                  
Imposition de mains après bénédiction

Au bout de 40 jours de formation ou de rééducation spirituelle pendant tout le temps de carême, l’heure était enfin venue pour eux de se repentir et de se faire bénir par le Curé de la paroisse à l’occasion de la fête pascale. Au cours de cette cérémonie de repentance peu après l’homélie pascale du Père Curé, les 28 Babongoli mitema se présentent l’un après l’autre devant l’autel et devant l’Officient du jour le Révérend Père Carlos Rommel. 


Ils brulent chacun au feu le petit bout de papier qu’ils tenaient en main, où ils avaient griffonné tous leurs maux dont ils se sont décidé de se débarrasser, pour venir ensuite recevoir la bénédiction du Curé debout devant l’autel, au milieu de ses « Bakambi », les animateurs pastoraux et responsables des quatre quartiers de la paroisse.

                                                                   

Maman Cécile Libanza aussi était de la partie



La joie de recevoir les nouveaux convertis

          Après la bénédiction du dernier parmi eux, les Babongoli mitema repassèrent en file indienne devant l’autel tout en exhibant quelques pas de danse au rythme de chant de bienvenue et de réjouissance qu’entonnait la chorale Monzoto mwa tongo, et firent congratulés d’abord par les quelques membres de leurs Cellules ecclésiales vivantes ou Lisanga qui les attendaient et ensuite par la masse des fidèles qui  y accoururent pour les féliciter et exprimer leur joie de les voir enfin réintégrer la communauté des chrétiens de la paroisse et ressusciter avec le Christ.

                                                                             Antonio Lisuma.