Marché
central/Bumba : inquiétude de petits négociants
Si
jadis l’écoulement d’articles s’effectuait à la vitesse de croisière en faveur
de petits négociants voire certains marchands de carrière dont se trouvent
respectivement éventaires et établissements commerciaux le long et au sein de
la halle bumbalaise (bumbatracienne); cependant
ce n’est pas le cas pour l’actuelle période où ces marchands ont du pain
sur la planche pour maximiser d’énormes recettes autrefois capitalisées en peu
de temps. Cette information nous est parvenue par le truchement de nombre de
vendeurs qui nous ont présenté leur inquiétude et diverses déclarations
traduisant leur insatisfaction profonde face à cette situation qui les
contraint à vivre avec la peur au ventre. Nombreux sont ceux qui, parmi eux, craignent le danger pointant à l’horizon, celui de voir leurs éventaires se vider progressivement à leur défaveur suite au faible pourcentage de clientèle.
Stupéfait,
s’exprime l’un de marchands sous l’anonymat : « Le marché que
nous connaissons aujourd’hui n’est pas ce qu’il était autrefois. Nos recettes
journalières ne sont plus à hauteur de ce que nous encaissions dans les années
antérieures. Elles ne font que s’amoindrir. Parfois nous passons même des journées
entières sans écouler ne fût-ce qu’un article. »
A son tour, frappée de dédain, une marchande des
babouches qui a également requis l’anonymat, s’indigne en ces
termes : « Pour le moment, le marché ne nous sourit que pendant
la rentrée scolaire où les fournitures scolaires sont mieux vendues par rapport
à d’autres articles et lors de la fermeture de l’année scolaire où le marché
est envahi par bon nombre de parents qui achètent les vêtements et chaussures
que leurs enfants mettront le jour de la proclamation des résultats scolaires.
Après ces deux périodes, les allées de la halle sont souvent désertes. »
A
quoi est due cette lenteur observée dans la vente d’articles sur la place du
marché ? La réponse exacte à cette fameuse question
paraît perplexe, car multiples sont les avis qui peuvent en découler. Néanmoins
les analystes avertis ne sauront pas aller par quatre chemins pour dévoiler ou
détecter la principale cause de cette situation que traversent ces passionnés
du commerce. Ils parleront simplement de la pénurie pécuniaire rongeant cette
contrée de la République Démocratique du Congo.
Que
faire pour remédier à cette carence? Chacun pourrait y apporter sa contribution
selon les réalités du milieu. Quant à notre humble avis, une implication
responsable des autorités compétentes et experts demeure indispensable à ce
stade étant donné que l’enclavement de ce territoire constitue une véritable
barricade à l’affluence régulière vers Bumba d’une bonne partie de la
population environnante qui se ravitaille régulière dans le marché bumbalais en
y dépensant son gain.
Bienvenu
Balomao
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