jeudi 30 janvier 2020

Grogne des enseignants du Collège Notre Dame de Bumba


Grogne des enseignants du Collège Notre Dame de Bumba

Les enseignants du Collège Notre Dame de Bumba ont exprimé leur ras le bol au sujet du rabais de leur salaire à partir du mois de janvier en cours. C’était au cours d’une réunion faite au sein de leur école le samedi 18 janvier 2020, lorsque l’un d’eux a reçu la triste nouvelle émanant des autorités du SECOPE (service du contrôle et de paie des enseignants).

Les enseignants du Collège au cours d'un rassemblement
Depuis la mise en application des mesures de gratuité par le président de la République dès le début de cette année scolaire en cours 2019-2020, des mauvaises surprises ne cessent de planer à l’endroit des enseignants des écoles publiques de l’Etat de manière générale, et de ceux du Collège Notre Dame de Bumba en particulier, au sujet de leurs salaires.
En effet, avant la gratuité, les enseignants du Collège Notre Dame de Bumba recevaient un salaire double, c’est-à-dire la prime des parents et le modique salaire de l’Etat, à telle enseigne qu’un enseignant touchait au total une affaire de 300 mille Francs ou plus, de quoi nourrir sa famille pendant quelque deux semaines, et de bien travailler pendant les deux vacations, l’avant et l’après-midi, en vigueur dans cette meilleure école de la province de la Mongala.  
Les enseignants du Collège Notre Dame
Mais, avec l’application de la gratuité, l’enseignant du Collège Notre Dame a vu son salaire réduit à moitié puisqu’il ne reçoit plus la prime des parents, et ne se cantonne qu’au modique salaire de l’Etat, même avec l’ajout de 35 000 FC que le gouvernement vient de majorer depuis septembre dernier. Cela ne le permet plus de nourrir convenablement sa famille, et même de travailler comme naguère, en double vacation pendant une journée.
Certes, le malheur ne vient jamais seul, dit-on. En plus de cette mauvaise surprise, l’enseignant du Collège Notre Dame a vu lui retirés certains avantages qui lui revenaient trois mois durant, du fait de son statut de l’école enregistrée dans la ville de Lisala.  

Les enseignants du Collège Notre Dame assis derrière le préfet de l'école pendant un rassemblement
En effet, étant mécanisé depuis 2007 au statut des écoles de Lisala, donc de ville, et ce, par mégarde ou par « bonne foi » de la part des agents de SECOPE, le Collège Notre Dame de Bumba a vu ses enseignants bénéficier en conséquence du bonus de transport de 100.000 FC accordé par l’Etat (gratuité oblige) aux enseignants des villes depuis septembre 2019.
Ce qui n’a plus du tout plu à la « bonne foi » des agents de SECOPE de Bumba. Trop jaloux devant les avantages conférés à ces enseignants du Collège, ils se sont permis d’écrire méchamment des lettres accusatrices à leur hiérarchie, afin d’exiger malencontreusement le changement d’adresse et de statut du Collège Notre Dame de Bumba  afin que celui-ci redevienne l’école de Bumba, donc de brousse, (et non plus de Lisala, il l’était depuis sa mécanisation) pour que lesdits pauvres enseignants ne jouissent plus de ce bonus de 100.000 Fc.
Les Collégiens de 7e A
Mais d’aucuns se posent la question : où étaient ces écrivains de malheur depuis tout ce temps (depuis 2007) que le Collège Notre Dame était inscrit à l’adresse de Lisala ; surtout lorsqu’à un moment, après l’opération de contrôle biométrique, où ces enseignants du Collège souffraient, quand ils quittaient Bumba pour se rendre jusqu’à Lisala, avec ce mauvais état de route, pour aller retirer leur salaire auprès des agents de Raw bank ? A cette époque, il ne valait pas la peine, pour ces agents de SECOPE, de prendre leur stylos pour écrire au détriment des autres ?...
Voilà le mal des bumbatraciens, qui ne veulent pas de bonheur des siens…
                                                         Antonio Lisuma

2 commentaires:

  1. C'est ça le mal des congolais et précisément les bumbatraciens.Dommage!Courage mes frères!

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  2. Bonjour, je suis en train de faire une recherche sur un italo-congolais nommé LODOVICO LONGO (ou ABRATA BATHA LONGO) né à Ysambi le 15 octobre 1912. Son père s'appelait Giuseppe Longo et travaillait comme fonctionnaire pour les mines et sa mère était une femme de la province de Bumba. Est-ce que vous savez où je puis trouver le certificat de naissance de Lodovico? Je vous rémercie beaucoup. Vous pouvez me répondre à l'e-mail: lucamartera@gmail.com

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