Bumba : ce qu’a dit le député national Jean Pierre Lihau Ebwa à l’occasion de la séance inaugurale de la législature 2024-2028

Bumba : ce qu’a dit le député national Jean Pierre Lihau Ebwa à l’occasion de la séance inaugurale de la législature 2024-2028

Tenue lundi 29 janvier 2024 à Kinshasa, la capitale rdcongolaise, la plénière inaugurale de la législature 2024-2028 a réuni dans l’enceinte du palais du peuple à l’Assemblée nationale les députés nationaux nouvellement élus devant lesquels a été installé le bureau provisoire.

L'honorable député national Jean Pierre Lihau Ebwa

A l’instar des autres parlementaires, son Excellence Jean Pierre Lihau Ebwa, l’élu du territoire de Bumba n’a pas eu sa langue dans sa poche. En tant que défenseur du peuple bumbalais en particulier et rdcongolais en général, il n’a pas hésité à dévoiler ce qu’il pense pour la réussite du second quinquennat du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Aux micros des journalistes qui l’ont interviewé à la fin de cette séance, il s’est exprimé en ce mot : « …Moi, j’avais proposé lors de la législature passée la mise en place d’une commission chargée d’évaluer l’exécution des lois et des recommandations de l’Assemblée nationale parce que j’avais estimé à l’époque que l’Assemblée nationale avait eu à adopter plusieurs lois qui, en réalité, souffraient de l’inexécution. Donc, il est temps que l’on puisse bien évaluer ; mais en même temps, cette fois-ci, j’ai l’intention de proposer qu’au sein de l’Ecofin, c’est-à-dire de la Commission économique et financière de l’Assemblée nationale que l’on puisse instaurer une sous-commission qui doit être chargée de l’accroissement accrue des recettes, mais aussi et surtout de l’amélioration de la qualité de la dépense dans notre pays. »

Poursuivant son allocution, le « Cerveau d’Etat » a ajouté ceci : « Je persiste à penser qu’il est nécessaire de dégraisser l’Etat dans notre pays. L’Etat est obèse, je le dis comme ça. L’obésité de l’Etat freine à coup sûr le développement de notre pays. Alors, ce qu’il faut faire, c’est surtout socialiser la dépense publique. Ça veut dire qu’essayer de se débarrasser des structures qui sont budgétivores, des pratiques, des missions notamment à l’extérieur qui sont inutiles et infructueuses pour essayer d’orienter le budget vers l’essentiel. C’est l’Assemblée nationale qui est l’Autorité budgétaire. Et donc, ensemble avec le gouvernement, il faut mettre en place un dispositif strict de contrôle des dépenses pour que ces dépenses-là soient socialisées. »

Bienvenu Balomao