Un cas de meurtre signalé dans l’un des quartiers de la cité de Bumba

Un cas de meurtre signalé dans l’un des quartiers de la cité de Bumba

Livrer aux forces de l’ordre sorciers, malfaiteurs, voleurs et tous ceux qui l’offensent par des actes indignes n’est plus pour la population bumbalaise la voie à laquelle elle peut recourir lorsqu’il lui arrive d’appréhender ces inciviques énumérés qui, en dépit des morts affreuses déjà infligées à certains d’entre eux par cette population rdcongolaise de la province de la Mongala, n’arrivent toujours pas à se faire intègres.

La population en train de brûler un présumé voleur au Rond-point Mobutu

Si quelques Bumbalais font preuve de civisme en présentant à la police ou à la gendarmerie les malfrats qu’ils capturent, cela n’est surtout pas une option envisageable pour nombreux autres Bumbalais qui se font juges eux-mêmes en exécutant manu militari tous ceux qu’ils attrapent comme sorciers, voleurs et criminels.

Après l’exécution par égorgement suivi de l’incinération du corps, la semaine dernière, d’un voleur attrapé avec une chèvre au quartier Mobutu et le meurtre en mars 2024 de deux vieilles femmes accusées de sorcellerie et battues à mort au quartier Lokole sur l’avenue Ubangi, un autre cas de meurtre est signalé au quartier Lingode où un homme dont l’identité n’est pas dévoilée a été également battu à mort la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 avril 2024 sur la Onzième Avenue, Direction Poste.

A en croire les informations nous parvenues, la victime aurait passé la nuit chez une femme avec qui il vivait en concubinage depuis un certain temps et qui serait aussi amante d’un autre. Emportés par une jalousie incontrôlée, les familiers de ce dernier sont nuitamment venus s’en prendre férocement au rival de leur frère jusqu’à lui ôter la vie.

La victime ayant rendu l’âme après cette cruelle bastonnade, les meurtriers se sont promptement volatilisés dans la nature afin de ne pas se faire arrêter. Toutefois, une enquête est en train d’être diligentée par l’Autorité locale pour dénicher ces meurtriers qui restent encore dans l’ombre.

Bienvenu Balomao