dimanche 22 février 2015

PROMESSE DES ABUGAZA DE LA 33e PROMOTION DES BILENGE YA MWINDA DE LA PAROISSE NOTRE DAME DE BUMBA
Les Nouveaux Abugaza de la 33e promotion le 15 février 2015 à la sortie de la messe. De gauche à droite: Abu Prosper Mokwele, Abu Martine Wayambole, Abu Medi Mahinga et Abu Soeur Pauline Olinga 

          La Paroisse Notre Dame de Bumba a encore vibré le dimanche 15 février 2015 au rythme de la fête des Bilenge ya Mwinda (les jeunes de Lumière), sous la houlette de son Curé le Père Carlos Rommel.
          En effet, 4 jeunes de Lumière qui venaient de terminer leur formation initiatique de près de 5 ans au sein du groupe cher à Mgr Matondo Ignace ont prêté serment devant le « Bagaza » ou l’Initiateur Principal des Bilenge de la paroisse Notre Dame, le Révérend Père Curé Carlos Rommel. Il s’agissait des jeunes suivants : Sœur Olinga Pauline, Wayambole Martine, Mahinga Medi (Merveille de Dieu), et Mokwele Prosper. On remarque que tous ces jeunes ont au moins un diplôme d’Etat, et la Sœur est même graduée en science de l’éducation.
Les Futurs Abugaza évoquent l'Esprit Saint de Dieu: "Bota biso bota biso ...."
          Les cérémonies de la promesse de nouveaux Abugaza de la trente-troisième promotion des Abugaza eurent lieu après l’homélie et le kyrie. Elles se déroulèrent de la manière suivante : les 4 nouveaux Abugaza évoquent l’intervention divine les mains en l’air et tournées vers le haut, vers Dieu, pour que l’Esprit de Dieu descende en eux afin de naître de nouveau en Christ : « Bota biso, bota biso na Elimo wa yo », « Engendre-nous en ton Esprit Saint » ont-ils chanté…
 
Les Abugaza reçoivent la médaille de Shaloom et la croix du Christ
          Les nouveaux Abugaza enlèvent ensuite les rubans oranges qu’ils portent jusqu’alors, geste qui indique qu’ils viennent d’achever l’étape des « Yaya », c'est-à-dire, l’étape des aînés dans l’initiation des jeunes de Lumière, et ils viennent ensuite déposer ces rubans entre les mains de leurs Initiateurs, les anciens Abugaza qui se présentent devant l’autel. Ceux-ci les remettent à leur tour aux autres yaya cadets dans la formation, qui deviennent d’office les successeurs de nos futurs Abugaza.
Présentation de la bougie après le chant de l'inspiration propre
          Puis, les nouveaux Abugaza s’approchent un à un devant le Père Curé et reçoivent de lui une médaille de « Shaloom » (la paix en hébreux) et une croix pour qu’ils se comportent durant toute leur vie en artisan de paix et en fervent disciple du Christ.
          Vint ensuite l’étape de la cérémonie de la promesse proprement dite où les nouveaux Abugaza prêtèrent serment en termes suivants : « Kristu Mokonzi, mokolo nakulaki kotisa nayebaki yo malamu te, sik’oyo nayebi yo, nalingi kozala apôtre wa yo, tinda nga bipai binso olingi nazali prêt ». Ces mots en lingala la langue locale se traduisent en ces termes : « Christ Seigneur, le jour de ma confirmation je ne te connaissais pas bien, maintenant je te connais, je veux être ton apôtre, envoie-moi partout où tu veux, je suis prêt ».
Prestation de serment des Abugaza
          Après la promesse ils citèrent un passage biblique de leur inspiration avant d’entonner un cantique que la chorale et la masse répercutèrent avec enthousiasme. Ils apposèrent enfin leur signature dans le livre d’or des Abugaza de la paroisse Notre Dame, dans sa trente-troisième  promotion, depuis l’implantation du groupe à ladite paroisse en 1975.
Signature au livre d'or des Abugaza, ici la 33e promotion
          Après la promesse et la messe, un cocktail fut partagé autour du Curé de la paroisse et l’ambiance festive se poursuivit sous une animation aux chants initiatiques…

                                                                Antonio











jeudi 19 février 2015

Des exécutions sommaires ou extrajudiciaires,
de plus en plus fréquentes à Bumba


          La cité de Bumba connait de plus en plus des scènes de tueries populaires et des exécutions sommaires ou extrajudiciaires des certains voleurs.
          Ces genres d’assassinat deviennent de plus en plus fréquents dans la cité de Bumba au point qu’il ne se passe pas une semaine sans qu’on soit informé de l’exécution  ou de la tentative d’exécution d’un voleur, ou d’un homme attrapé en flagrant de lit d’adultère, ou d’un quelconque malfaiteur.
Le cadavre de Bighens calciné

          Il y a quelques mois un voleur était nuitamment lynché et tué vers la paroisse Saint Murumba, au quartier dit des « Moscoulins » ! Un autre voleur a subi le même sort au quartier Lokole ; un autre encore au quartier Mobutu, non loin du marché, et ainsi de suite.
Un autre voleur tué vers le quartier des Moscoulins
et le corps jeté au terrain de la paroisse Saint Murumba
          La dernière exécution en date est celle qui eût lieu vers l’avenue Banalia, sur le terrain  de l’aviation, non loin de la mosquée de l’avenue Masobe, le dimanche 15 février 2015 vers 4 heures du matin.
          Le malheureux Bighens, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fut capturé par la population des environs qui accourait sur le lieu à la suite des cris de détresse d’une dame qui voulait qu’on arrête pour lui « le voleur » qui l’a dévalisé sur l’avenue du MPR. Aussitôt capturé, aussitôt exécuté aux coups de pierres et de gourdins puis entraîné vers la plaine d’aviation de la RVA dans le but d’y être achevé sous le feu, de façon à ce qu’il soit rapidement rendu méconnaissable par sa famille, et du coup éviter des représailles éventuelles de la part de ses membres de famille ou de l’enquête des policiers.  
          Selon les informations diffusées à l’émission « Politique Konzo » de l’animateur – journaliste Olivier Yenga Kokoze le mardi 17 février 2015 à la radio Mongala, le jeune homme Bighens âgé de 19 ans accompagné de sa concubine, une dame de 65 ans rentraient tous les deux vers les petites heures d’une soirée des amoureux de Saint Valentin à laquelle le couple avait bien profité de l’ambiance. Arrivés près de l’avenue du MPR, non loin du domicile de la femme (puisque le jeune homme y était « Mario », c'est-à-dire qu’il vivait logé chez la femme) les deux amoureux se mirent à se chamailler sur des problèmes conjugaux les concernant, au point que la vieille dame se retrouva au sol et blessée à la main. C’est alors que cette dernière se mit à crier « au secours, arrêtez-moi ce voleur ».
          A Bumba, il y a ce dernier temps une solidarité incroyable à laquelle personne presque ne prive l’autre : celle d’attraper un voleur dans le quartier, à la suite des cris d’une personne victime de vol, avec l’idée de se faire justice avant que l’affaire n’arrive à la police.
          Le jeune homme Bighens, qui a commis l’imprudence de tenter de s’enfuir, fut immédiatement appréhendé et exécuté malgré ses vives protestations désespérées, disant qu’il n’était pas voleur. Son corps fut peu après conduit vers l’avenue Banalia sur le terrain de l’aviation de la Régie de Voie aérienne où il fut brûlé.
          Chose étonnante, aucune arrestation n’a eu lieu depuis l’assassinant du dimanche jusqu’à ce jour, et les enfants du quartier où l’exécution eût lieu continuent à vaquer librement à leurs occupations, sans se faire appréhender par la police, ne fût-ce que pour la raison d’enquête… 
          Ces exécutions sommaires deviennent monnaie courante du fait que la police de Bumba ne garde pas dans les prisons pour une longue durée des prisonniers condamnés par le tribunal de paix de Bumba, et ceux-ci recouvrent aussitôt la liberté, et on les voit, en un laps de temps après leur arrestation, circuler de nouveau librement à travers la cité et reprendre les mêmes sales besognes pour lesquelles ils étaient arrêtés. La plupart d’activités criminelles de ces malfaiteurs est le vol souvent à main armée.
          Pourquoi la police de Bumba ne parvient-elle pas à séquestrer pour une longue durée selon les cas les prisonniers arrêtés et condamnés jusqu’à l’achèvement de leurs sanctions ? C’est la question que tout le monde se pose ici, et les réponses sont multiples.
La prison centrale de Bumba

          La principale raison est le manque d’une bonne prison digne de son nom à Bumba, ayant plusieurs chambres ou salles dont le bâtiment est bien clôturé et bien sécurisé. Puisque la prison centrale de Bumba, construite vers années 1930 à l’époque coloniale, se retrouve actuellement dans une situation de délabrement avancée.
Cette prison était construite vers 1930 à l'époque coloniale 

           D’autres raisons sont soit d’ordre financier, comment nourrir tous ces prisonniers si on les gardait pendant des années, soit d’ordre judiciaire, concernant le jugement rendu non pas d’une manière juste et équitable, de la part des responsables de la police ou des juges, ou que ceux-ci se laissent facilement corrompre…
                                                           Antonio Lisuma


   

mercredi 11 février 2015

Grogne des cyclistes « Tolekistes » de Bumba

Les cyclistes Tolekistes après l'entretien avec le Chef de Cité au stade de Bumba
          Les Tolekistes de la cité de Bumba ont manifesté ce lundi 02 février 2015 leur mécontentement au sujet des tracasseries dont ils sont victimes de la part des services de l’Etat ainsi que ceux de leurs encadreurs qui leurs imposent de lourdes taxes, ne leur permettant pas d’évoluer dans leurs activités de transport des personnes à travers la cité de Bumba.
Les Tolekistes au stade Mobutu de Bumba
          En effet, depuis le 6 octobre 2012, la date de la création de l’« Association des Tolekistes de Bumba (ATB en sigle) dont le siège est provisoirement situé au chantier du marché en contruction, laquelle création eut lieu après l’autre révolte des Tolekistes en juin 2011,   la taxe annuelle des cyclistes était fixée à 3000 FC et se collectait facilement par les représentants de l’ATB selon la convention obtenue de l’Administrateur du territoire Monsieur Jean Angali Kabola.

          Les Représentants des Tolekistes devraient ensuite aller verser les taxes collectées moyennant quittances délivrées par les autorités en place auprès des services appropriés d’abord du territoire en 2012 et ensuite du Bureau de la cité depuis début 2013.
La plaque de l'immatriculation des Tolekiste (en dessous de phare)

          En plus des taxes prélevées pour les trésors publics, les Tolekistes payaient aussi les 1000 FC de la plaque d’immatriculation les identifiant chacun au sein de l’ATB, l’unique association des cyclistes de l’époque, ainsi que les 500 FC de carte obligatoire de membre ou de cycliste. Ce qui fait un montant total de 4500 FC, soit l’équivalent de 4.8 dollars. Sans compter d’autres amendes infligées aux tolekistes qui s’absentent aux réunions de l’association.  Cela se déroulait jusque-là un peu à l’amiable, comme en famille, entre les tolekistes et leurs dirigeants au sein de l’ATB.



          Mais, à partir de 2014, à l’avènement du nouveau Chef de Cité de Bumba, Monsieur Pius Alunga Ezwa Masokpo, les choses commencent à se compliquer pour les Tolekistes.

          D’abord il n’y avait plus une seule association des Tolekistes, l’ATB, car trois autres se sont ajoutées : ACTMB (Association des cyclistes transporteurs modérés de Bumba) dont le siège se situe en face de l’école primaire Hélène de Chappotin,  CMTB située près du pont Molua et ACTB/EBO dont le siège est à Ebonda à 12 km.
Les Tolekistes pendant leur mécontentement

          Le nouveau locataire de la Cité de Bumba n’accepte plus que les quittances de l’Etat puissent transiter entre les mains des personnes (toutes ces associations des Tolekistes) qui ne sont pas des agents de l’Etat au risque de voir, selon lui, des quittances parallèles incontrôlées circuler avec l’intention de voler les trésors de l’Etat. C’est ainsi qu’il décida d’engager ses propres percepteurs qui assureront désormais la collecte des taxes des Tolekistes au même montant de 3000 FC.
Monsieur Willy Ngoma Ilimaka, secrétaire de l'Association des Tolekistes de Bumba (ATB)

          Le nouveau Chef de Cité de Bumba exigea aussi des Tolekistes l’exécution obligatoire sous peine d’une amende de 200 FC en cas de refus des travaux d’entretien de la cité prévus tout le samedi matin.

          L’exécution, d’un côté, par les agents de la cité des ordres du Chef de Cité sur terrain aux différentes artères et avenues, ainsi que de l’autre côté des Représentants des Tolekistes pour les autres taxes et amendes citées ci-haut,  ont poussé les Tolekistes à effectuer une marche de protestation qui a abouti à la convocation d’une rencontre avec le numéro un de la cité au stade le lundi 02 février 2015.

Face à face Pius Alunga et les Tolekistes de Bumba
          Réunis en masse au stade pour exprimer leur mécontentement à Monsieur Pius Alunga Ezwa Masokpo, le Chef de Cité de Bumba, après une journée de marche organisée trois jours plus tôt, les Tolekistes ont bruyamment manifesté leur dégout au numéro un de la cité de Bumba, de voir sur les voies publiques les agents collecteurs de l’Etat s’interposer pour ladite taxe de 3000 FC des cyclistes, alors que leurs propres représentants effectuaient dans l’amiable la même collecte.


          Monsieur Pius Alunga, le Chef de cité de Bumba réussi tant soit peu à atténuer la colère des tolekistes en suspendant momentanément la taxe pour le mois de février 2015 en cours, mais avec la ferme décision de la reprendre au mois de mars prochain. Quant à ce qui concerne les travaux d’entretien de la cité, le Chef de cité les a exhortés à venir massivement travailler chaque samedi matin pour assurer la propreté de la cité de Bumba.
Le Chef de Cité Pius Alunga Ezwa Masokpo

Une vue du Chef de Cité pendant son entretien avec les Tolekistes

          Reste à savoir si Monsieur Pius tiendra sa parole pour ce mois de février, et si les tolekistes répondront massivement à l’appel du chef pour le « salongo » !

             La taxe prélevée sera-t-elle réellement canalisée aux trésors publics ?

                                                                 Antonio Lisuma 





















samedi 31 janvier 2015

Mot des œuvres sociales Notre Dame au Révérend Père Carlos,
à l’occasion de son retour de soins de santé de l’Europe le 14 janvier 2015.


          Révérend Père Curé, Promoteur et Initiateur des œuvres sociales Notre Dame à Bumba, Avant toute chose, permettez-moi, au nom de toutes les œuvres sociales et au mien propre, de présenter à vous tous ici présents, nos cordiaux et sincères remerciements, pour avoir bien voulu abandonner vos multiples occupations et vous joindre à nous, au clergé de la paroisse Notre Dame par votre présence massive, accueillir chrétiennement le R.P. Carlos de son retour de soins médicaux.

L'élève Stève Lileke de 6e scientifique du Collège Notre Dame
          Auguste assemblée, les œuvres sociales se trouvent profondément réjouie dans sa chair comme dans son âme du retour de son promoteur bien aimé, le Révérend Père Carlos Rommel.
          De la paroisse Notre Dame, siège des œuvres sociales, en passant par Lisala, chef-lieu de diocèse portant le même nom jusqu’à Kinshasa la capitale de la RD Congo, vieillards, jeunes, hommes, femmes et enfants ayant connu de près ou de loin le Révérend Père Carlos sont aujourd’hui le plus consolés, le plus satisfaits depuis non seulement l’annonce du recouvrement de la santé du Révérend Père Carlos, mais aussi et surtout, de son retour effectif en terre de ses paroissiens à Bumba.
          Révérend Père Curé et Promoteur des œuvres, s’il a plu à la coordination des œuvres sociales d’organiser votre réception en marge de nos traditions d’ d’antan, c’est en souvenir de ce voyage en catastrophe que vous avez effectué au milieu de l’année scolaire contre toute attente.
          Pour une petite histoire, alors que la soirée du 18 novembre 2014 se clôturait sans trop d’inquiétude, à croire les gens qui vous avaient fréquenté, la nuit du même jour nous avait réservé une surprise désagréable : vous aviez été terrassé par une maladie. La communauté sous la bannière de la Révérende Sœur Antoinette Mbilia a jugé opportun de vous conduire à Kinshasa pour des soins appropriés. Et de là vous étiez conduit jusqu’en Belgique. Une consternation envahit toutes les œuvres sociales.
          Dieu aidant, vous avez recouvré votre santé. D’où la première essence de notre présence en ce lieu sacré est de louer et de magnifier l’Eternel Dieu, la Providence pour sa haute protection et son grand amour vous assurés dans ce long et périlleux voyage Afrique – Europe et Europe – Afrique.
          Unis dans nos prières comme dans nos larmes du cœur, larmes invisibles, larmes sans couleur ni odeur, nous ne savons que implorer le Seigneur Dieu de vous combler de ses grâces et bénédictions afin de continuer encore avec force, courage, santé et foi la réalisation de vos nobles projets, salut de toute la population riveraine de Bumba.
          Tout en vous présentant au nom de toute la communauté chrétienne ici présente et au mien propre nos meilleurs vœux pour l’an 2015, nous saluons chaleureusement votre retour parmi nous et vous en souhaitons la bienvenue.
         Encore une fois, santé, paix, joie, succès et longévité à vous et à toutes vos entreprises.
Vive le retour du Révérend Père Carlos !
Vive les œuvres sociales Notre Dame !
Vive la paroisse Notre Dame !
                                               
                                               Pour les Œuvres sociales Notre Dame

                                               Stève Lileke.
                                               Elève de 6e scientifique.

                                                 




 

vendredi 23 janvier 2015

Les cérémonies d’accueil du P Carlos à l’église Notre Dame de Bumba.

Le Révérend Père Carlos s'exprime

          Après que le Père Carlos ait pris place à l’intérieur de l’église Notre Dame, dès son arrivée à la paroisse Notre Dame de Bumba le mercredi 14 janvier dernier, les cérémonies de son accueil débuta par le chant de louange et de reconnaissance envers Dieu, « lelo nde mokolo Nzambe akelaki, mokolo mwa esengo mpe mwa nsai mpo ya biso… » (c’est aujourd’hui le jour que Dieu a créé, le jour de joie et de plaisir pour nous) chanté en lingala par la chorale Monzoto mwa tongo (étoile du matin) entrecoupé des couplets de la choriste Hélène Ekwaki.

          Monsieur Adélard Mokobe, un des Animateurs paroissiaux (Mokambi) et dirigeant du Quartier Saint Raphael, était le commentateur de la cérémonie.
          Il accorda la parole à son collègue du quartier Saint Paul, Abugaza Vincent Magbunda, qui fit quelques prières avant de remercier l’Eternel Dieu, pour avoir exaucé et assisté tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la guérison du Curé, il s’agit notamment des médecins et des infirmiers de l’Hôpital Notre Dame, des religieuses de la congrégation de la Doctrine chrétienne, la famille du père Carlos, les transporteurs-aviateurs, les paroissiens de notre Dame pour leurs prières, etc.

          Le commentateur invita ensuite ceux qui ont prévu certains mots de circonstance de passer devant pour les prononcer ; deux discours étaient donc prévus, en plus de mot du Révérend Père. 
L'élève Lileke lit son discours
          L’élève Lileke Stève de 6e scientifique du Collège Notre Dame se présenta et prononça le discours au nom des membres des Œuvres socioculturelles Notre Dame, organisation regroupant les différents personnels des œuvres sociales fondées par le Père Carlos, à savoir : l’école maternelle, les deux écoles primaires Notre Dame, le Collège Notre Dame, l’ITM Notre Dame, l’Hôpital Notre Dame et les ouvriers de la paroisse Notre Dame.
          Ensuite, monsieur Norbert Endoto, l’Animateur du quartier Saint Pierre, prononça au nom de tous les paroissiens de Notre Dame le mot de remerciement, de bienvenue et présenta ses vœux de Bonne Année 2015. Les deux discours seront prochainement présentés en toute intégralité.

          Le Père fut à son tour invité pour dire un mot concernant son périple européen. Il expliqua ses consultations ainsi que les traitements qu’il a suivis à l’Institut tropical d’Anvers, et ce, depuis le début jusqu’à sa totale guérison, laquelle guérison sembla se faire aussi rapidement que possible au point que s’étonnèrent ses médecins d’Anvers : « Vous avez de la chance Révérend Père Carlos, vous êtes complètement guéri, rien ne peut plus vous retenir à l’Hôpital, vous n’avez plus de plaies à votre foi, ni aucun amibe… », Ont-ils déclaré, laissa insinuer une guérison miracle…
Une brebis offerte au Père Carlos par le personnel de l'Hôpital Notre Dame

          Ainsi, le père termina-t-il son speech en remerciant tous ses fidèles pour la prière faite pour lui et réprima difficilement un sanglot qui fit couler certaine larme de ses fidèles.
Les ouvriers de la paroisse Notre Dame et leur cadeau au RP Père

          Enfin, le commentateur invita la masse d’apprêter les cadeaux pour les présenter au père Curé, pour que ce dernier s’en serve pendant sa convalescence au sein de sa paroisse. Aussitôt dit aussitôt fait. La foule s’exécuta de manière spontanée et se présenta avec engouement et en ordre selon les différentes organisations paroissiales. On y voyait les mamans légionnaires, les mamans catholiques, les jeunes de Lumières, les jeunes légionnaires, le groupe KA (Kizito et Anuarite), les choristes, les catéchistes, les Balendisi (dirigeants des C.E.V. ou sous-quartiers de la paroisse), les représentants de différentes écoles au sein de la paroisse Notre Dame, etc.  

L'ensemble des cadeaux présentés au Révérend Père Carlos
          C’était une démonstration d’amour particulier des fidèles de la paroisse Notre Dame envers leur aimable curé Carlos Rommel qui est revenu complètement guéri et revigoré.  
 
                                                                                       Antonio Lisuma



















vendredi 16 janvier 2015

Accueil enthousiaste du Père Carlos à Bumba

Accueil  triomphal du Révérend Père Carlos Rommel
à la paroisse Notre Dame de Bumba ce mercredi 14 janvier 2015.

Mot de souhait de bienvenue au RP Carlos,
écrit à l'intérieure de l'église Notre Dame en face de l'autel 

          Le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, est triomphalement accueilli ce mercredi 14 janvier 2015 par ses ouailles paroissiens, à l’issue d’un long voyage de deux mois qui l’a conduit en Belgique pour des raisons de santé.
A l'aéroport de Bumba
Arrivée du père à la paroisse Notre Dame

          Revenu vers 14 heures à bord de la Compagnie Africaine d’Aviation CAA, le septuagénaire Curé Doyen de Bumba, le Révérend Père Carlos était aussitôt conduit de l’aéroport à sa paroisse où attendait une foule de fidèles qui scandaient avec joie les chants de bienvenue, saluant le retour de leur pasteur parti depuis plus de sept semaines pour se faire soigner d’une surprenante maladie  d’abord à Kinshasa, ensuite en Belgique.
Accueil très chaleureux du Curé de la paroisse par ses ouailles

          Les cérémonies d’accueil étaient contrairement aux autres accueils antérieurs, organisées à l’intérieure même de l’église Notre Dame, le seul endroit convenable pour la circonstance, vu le nombre élevé des fidèles qui attendaient avec enthousiasme le retour de leur aimable Curé.
l'ambiance de l'accueil à l'entrée de l'église

          Dès sa descente de la jeep qui l’a ramené de l’aéroport à la paroisse, la foule a vibré avec éclat à la vue du père, complètement rétabli ; les salutations fusaient de partout. Certains l’embrassaient, les autres le saluaient de mains, les autres à distance ; c’était des retrouvailles de joie.
Le RP s'assied devant l'autel face au public enthousiaste, attendant les cérémonies de l'accueil 

          C’est dans ce décor que l’homme de Dieu pénétra dans l’église que des fidèles remplissaient déjà spontanément, et il marcha en continuant ainsi de saluer des fidèles de part et d’autres jusqu’au siège aménagé pour la circonstance devant l’autel, où il s’assit au milieu des autorités paroissiales et des représentants de différentes organisations au sein de sa paroisse, 


à savoir le vice président et animateur paroissial, Papa Mbombo Luc, les autres Bakambi, les représentants des écoles du complexe scolaire Notre Dame, les représentants de l’Hôpital Notre Dame, ainsi que ceux des écoles Mongbama filles et garçons ; pendant ce temps la chorale Monzoto mwa tongo animait des chants de bienvenue.  Dossier à suivre.


                                                            Antonio Lisuma















dimanche 11 janvier 2015




                      Le Website Bumbanotredame a le réel plaisir de présenter bien que tard à tous ses fidèles lecteurs ses meilleurs voeux de bonheur, de prospérité et de longévité à l'occasion de la fête de Nativité et du Nouvel An 2015

                      Que Dieu vous bénisse !