vendredi 3 juillet 2020

Les retombées de l’Etat d’urgence sanitaire inquiètent les Bumbalais


Les retombées de l’Etat d’urgence sanitaire inquiètent les Bumbalais

            Décrété depuis le mois de mars dernier en République Démocratique du Congo suite à la pandémie du coronavirus, l’Etat d’urgence sanitaire ne cesse de soulever un tollé d’inquiétudes auprès des Bumbalais qui se sentent coincés par les retombées de cette période qu’ils jugent de calvaire à cause des difficultés qui en découlent, rendant ainsi la vie difficile. Les prorogations successives qu’est en train de subir ledit Etat amplifient extrêmement le chagrin dans le for intérieur de bien des habitants de cette contrée mongalaise. A en croire leurs différentes déclarations fusant de partout, ces derniers déplorent le ralentissement des activités dont ils sont victimes.

            Conducteur de mototaxi dans la ville de Bumba, Jules n’est pas épargné de ces retombées. « Depuis que les églises, les écoles et les bars sont fermés, mes recettes journalières se voient toujours amoindries, car mes courses vers ces lieux ne sont plus effectives. Grâce à ces dernières, je réalisais des recettes satisfaisantes », se plaint-il avec un visage traduisant l’expression de déception.

            Inquiète, Jeannette, enseignante d’une école primaire privée de la place, s’est plongée dans le petit commerce. « Maintenant qu’il n’y a pas école et que je n’ai pas de matricule, je m’efforce de vendre les beignets le matin et de prêter des gobelets de Soja à mes clients pour que j’aie ne fût-ce qu’un petit rien pour subvenir au besoin primordial comme le manger. Si je croise les bras, je vais peiner comme mes amies qui ne se montrent pas souples », lâche-t-elle.


            Par ailleurs, quelques détaillants vendant les articles d’habillement au marché central n’ont pas également dissimilé leur mécontentement face à cette situation dont s’inquiètent nombre de Bumbalais. «  Ce dernier temps, nous traversons un moment pénible. Nos marchandises ne se font plus bien écouler comme d’habitude, elles ne s’achètent presque pas. Il nous arrive parfois de ne rien vendre toute la journée », ont-ils déclaré avec un air triste.

            Cependant la covid-19 ne faisant que gagner du terrain sur le sol congolais, cette inquiétude emballant les Bumbalais demeure persistante étant donné que la date précise où seront levées ces mesures sévères reste encore inconnue.

Bienvenu Balomao       



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire