mardi 21 septembre 2021

Bumba : l’hôpital général de référence hoché par la grève des infirmiers

Bumba : l’hôpital général de référence hoché par la grève des infirmiers

Vue d'un bâtiment de l'hôpital général de Bumba

Déclenchée depuis le 13 août de l’année en cours, la grève des infirmiers se poursuit dans l’hôpital général de Référence de Bumba.

Vue du parking de l'hôpital général de Bumba

A en croire quelques infirmiers qui se sont confiés à bumbanotredame.blogspot.com, sont à la base de cette cessation d’activité quelques revendications dont l’augmentation de salaire et de prime de risque des infirmiers qui demeure encore dérisoire par rapport à celle des médecins, la paie des infirmiers possédant des numéros matricules, mais ne touchant ni salaire ni prime, la paie des infirmiers qui, en dépit de leur prestation, ne bénéficient ni de salaire ni de prime de risque ainsi que la paie de prime de risque aux infirmiers qui en sont dépourvus.

Tenant mordicus à sa revendication, le personnel infirmier qui ne foule plus ce dernier temps le sol de cet établissement de production des soins et de services liés à la santé y a abandonné les patients dont la prise en charge revient pour l’instant aux médecins qui sont contraints d’assumer les différents services rendus par les infirmiers, car n’ayant pas le choix.

Vue de l'hôpital général de référence de Bumba

D’après les propos recueillis chez le médecin directeur de l’hôpital général de référence de Bumba, Docteur Ali Ramazani Jonathan qui s’est également confié à la rédaction de bumbanotredame.blogspot.com, le boulot s’est endurci depuis qu’a débuté ladite grève. Au nombre de sept, les médecins actuellement affectés à l’hôpital général de référence de Bumba travaillent d’arrache-pied pour le moment parce qu’ils sont en train d’exécuter les tâches qu’assument les quatre-vingt infirmiers que comprend l’hôpital général.

Dr Ali Ramazani Jonathan, médecin directeur de l'hôpital général 

Au sujet de ce qui précède, il s’est, lors de cet entretien eu avec lui, exprimé en ces termes : « Nous sommes contraints d’assumer cette corvée qui nous est soudainement imposée. C’est très dur, mais nous n’avons pas le choix parce que nous avons le devoir et l’obligation de soigner les patients qui sont à notre disposition et tous les autres malades qui se présentent à l’hôpital. Nous nous occupons de tous les services qu’on y trouve. Et nos patients se sentent aisés avec le traitement que nous leur administrons. »

Quant à la levée de cette grève qui semble paralyser le bon fonctionnement de l’hôpital général de référence de Bumba, elle reste jusque là inconnue, car les grévistes, très décisifs, disent attendre une surprise positive de la part de l’exécutif central dont la bonne réaction dans le délai s’avère impérative.

Bienvenu Balomao

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