vendredi 13 mai 2022

L’électricité est de nouveau revenue au complexe scolaire Notre Dame de Bumba

     L’électricité est de nouveau revenue

au complexe scolaire Notre Dame de Bumba 

Après quatre mois d’obscurité passés au Complexe scolaire Notre Dame de Bumba du Fondateur le Révérend Père Carlos Rommel, le courant électrique y est de nouveau revenu ce jeudi 12 mai 2022 grâce aux efforts de ce dernier qui avait commandé des nouvelles batteries de la Belgique.

La salle des professeurs au Collège Notre Dame de nouveau éclairée

Il s’agissait de remplacer les quatre batteries abîmées que l’Ingénieur Belge Johan Berghman avait installées depuis le mois de mars 2019 au bâtiment administratif du Collège Notre Dame de Bumba, en connexion avec les huit panneaux solaires photovoltaïques placés sur le toit.

Le technicien Yenga de la cure paroissiale est en train d'installer les nouvelles batteries

Ceux-ci captent de l'énergie solaire par le biais de modules (de grands rectangles) recouverts de cellules de silicium, un matériau semi-conducteur. L’énergie ainsi captée est conduite sous forme de courant continu vers les quatre batteries qui l’accumulent. Puis, le transformateur en système onduleur transforme le courant continu en courant alternatif, et celui-ci se distribue vers les différents bâtiments scolaires du Collège Notre Dame, les deux écoles primaires Notre Dame 1 et 3, ainsi que l’Institut technique médical (ITM).

L'Ingénieur Johan Berghman à gauche avec le Père Carlos Rommel

 

C’était une erreur de croire au départ que lesdites écoles étaient « des petites consommatrices de l’énergie », comparativement à l’Hôpital Notre Dame et la cure paroissiale, d’où il faudrait les associer. C’est-à-dire toutes les trois écoles devraient dépendre de l’unique production de l’énergie produite par les huit panneaux connectés aux quatre batteries de 214 AH chacune pour une production de 2000 voltampères !, selon les calculs faits par l’Ingénieur Johan.

Le bâtiment administratif de l'EP 1 Notre Dame, on peut remarquer les 8 panneaux à la toiture de l'autre bâtiment

 

Mais, l’usage de ce courant électrique insuffisant pour les trois écoles n’avait guère permis la longévité des batteries : les autorités scolaires utilisaient ce courant pour faire fonctionner la pompe aspirante pour l’eau destinée au service de la salle polyvalente ainsi que pour les installations hygiéniques des trois écoles ; l’usage inopportun par certains agents des appareils comme le fer à repasser et la charge d’autres petites batteries…

Le bâtiment administratif du Collège Notre Dame et au fon la salle des professeurs


Le bâtiment de l'ITM Notre Dame

De tels usages ont vite détruit les batteries déjà insuffisantes pour supporter la charge desdites écoles.

Le Père Carlos donne des injonction pour mieux gérer l'électricité produite, ici en 2019, en présence de l'Ingénieur Johan

 

Maintenant que les quatre batteries détruites viennent d’être remplacées par quatre nouvelles commandées à partir de la Belgique par le Révérend Père Carlos, il serait souhaitable qu’une certaine rigueur soit appliquée dans la gestion de l’énergie produite pour que des erreurs du passé ne se reproduise plus.

Les panneaux solaires photovoltaïques de l'Hôpital Notre Dame

Il faudrait aussi que chaque entité scolaire dispose de ses propres installations photovoltaïques pour éviter tout débordement dans l’utilisation abusive de l’énergie produite afin d’assurer tant soit peu une gestion saine de l’énergie électrique.

                                                                  Antonio Lisuma

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