vendredi 25 novembre 2022

Les souvenirs que garde le Professeur Jean Baudouin Mokoha de la feue Sœur Charlotte Gupa

Les souvenirs que garde le Professeur Jean Baudouin Mokoha de la feue Sœur Charlotte Gupa

Le Professeur ordinaire Jean Baudouin Mokoha

Alors que les enseignants des écoles conventionnées catholiques de la province éducationnelle Mongala 2 commémoraient dans l'enceinte des écoles primaires 1 et 2 Notre Dame la mort de la Coordinatrice provinciale, la Révérende Sœur Charlotte Gupa décédée samedi 27 Août 2022 dans l’après-midi pendant que la ville de Bumba était en ébullition née de la célébration de la réussite à l’examen d’Etat par les finalistes, après avoir pris part à une messe de requiem organisée en mémoire de l’illustre disparue par la Coordination diocésaine desdites écoles que dirige le Révérend Abbé Adélard Egbegbe ; la parole était également accordée à l’une des figures emblématiques du territoire de Bumba, le Professeur ordinaire Jean Baudouin Mokoha qui faisait partie des invités de marque ayant réhaussé de leur présence à cette cérémonie commémorative.

Révérend Abbé Adélard Egbegbe

Toutefois, dans son speech de circonstance, le Professeur de la faculté des lettres de l’université de Kinshasa a pu relayer quelques témoignages et beaux souvenirs qu’il garde encore de la feue Révérende Sœur Charlotte Gupa. La parole lui ayant été accordée, il s’est exprimé en ces termes : « La Sœur Charlotte Gupa E Mbeya était très proche de mois pour deux raisons essentielles ; la première, elle me considérait toujours comme son frère très proche à cause de son frère Floribert Gupa que j’ai rencontrai au petit séminaire de Lisala en 1971-1972. J’étais entré en troisième littéraire avec certains condisciples comme feu abbé Mogbegbe Tharcisse, Manga Grégoire et d’autres. »

Feue Révérende Sœur Charlotte Gupa E Mbeya

Et d’ajouter : « Deuxièmement, il s’est fait que mon frère et ami, Grégoire Manga s’est uni avec maman Bea qui se trouve être la petite sœur de maman Charlotte Gupa. Et pour cette double raison j’étais vraiment très proche d’elle. Et c’est ainsi que quand je suis arrivé ici le 12 Août de cette année, j’ai fait un mouvement vers ma sœur Henriette Manga pour la consoler parce qu’en me voyant elle pense aussi à son frère. Curieusement, c’est la Sœur Charlotte que je rencontrerai chez la directrice Manga et on a échangé fraternellement, amicalement avec elle. Je ne savais pas que deux ou trois jours après, la mort viendrait l’emporter. Eh bien, qu’est-ce qu’on peut, la mort, dit-on, c’est l’inacceptable que nombreux aient accepté, on ne peut rien faire face à ce destin cruel, cynique de la mort. »

Le Professeur Jean Baudouin Mokoha s'adressant aux enseignants des ECCATH/Bumba

Evoquant l’aspect lugubre et festif de cette cérémonie commémorative, il a fait savoir aux enseignants des écoles conventionnées catholiques et tous les autres invités un autre élément important qu’il retient de la Sœur Charlotte Gupa, celui d’avoir aussi étudié avec elle en première licence. Toujours dans ce contexte, il leur a rappelé que la feue Révérende Sœur était très ponctuelle et ne quittait jamais le campus sans avoir fait ses travaux, sans avoir discuté avec eux. « Et plus tard, je vais la retrouver sur la vie professionnelle, c’était les mêmes soins méticuleux dans le travail », l’a-t-il dit.

Les enseignantes en pleine danse

En tant qu’enseignant, il a également profité de cette opportunité pour rappeler aux enseignants des écoles catholiques la grande responsabilité qu’ils ont face à la dégradation, la perte de la qualité d’enseignement en leur signalant que c’était aussi le combat que menait la Révérende Sœur Charlotte Gupa en vue de relever ce défi. A la fin de son speech, il les a invités à bannir la médiocrité et à viser l’excellence.

Bienvenu Balomao  

















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