Bumba : les activités paralysées par une pluie torrentielle

Bumba : les activités paralysées par une pluie torrentielle

Ses premières heures étant consacrées au « Salongo », terme désignant les travaux d’entretien effectués dans la ville, la journée du mercredi 22 Mai 2024 n’a pas permis aux Bumbalaises et Bumbalais de bien vaquer à leurs diverses occupations comme à l’accoutumée. Chaque mercredi et samedi, les établissements commerciaux restent tous fermés jusqu’à dix heures, heure locale, dans toute la ville suite à ces travaux d’entretien.

Vue de l'Avenue Mbandaka après la pluie

Alors que les habitants de cette contrée rdcongolaise dans la province de la Mongala étaient sur le point de débuter avec les activités leur procurant le pain quotidien, une pluie torrentielle s’est abattue de dix à quatorze heures, paralysant ainsi les activités dans toute la ville. Ce qui a constitué un manque à gagner pour nombre de débrouillards bumbalais dont certains n’ont pas pu avoir la langue dans leur poche.

 « Aujourd’hui, c’est une mauvaise journée. La pluie nous a pris beaucoup de temps. J’ai débuté les courses tard aux environs de quinze heures. Avec les rues et avenues pleines de boues et flaques d’eau, je suis contraint de rouler à petite vitesse pour ne pas éclabousser les clients que je transporte. Avec cette vitesse, je n’ai pas pu effectuer beaucoup de courses. Comme il fait froid, beaucoup de gens vont rester à la maison le soir. Donc, je n’effectuerai pas de courses vespérales aujourd’hui de crainte de gaspiller le carburant », s’exprime Jules, un taximan de la cité de Bumba.

Outre les conducteurs des mototaxis, les vendeurs ambulants et ceux du marché sont également victimes de cette paralysie d’activités. « Aujourd’hui, nous n’avons presque rien vendu, car après la pluie, le marché s’est ouvert tard et il n’y a eu pas assez de clients comme d’habitude », ont confirmé quelques vendeurs du marché central pendant qu’ils regagnaient leurs domiciles.

Cependant, cette pluie torrentielle abattue à Bumba est plutôt la bienvenue chez les agriculteurs bumbalais qui en ont grandement besoin pour sauver leurs cultures qui, pour l’instant, sont en train d’être séchées par un soleil ardent.

Bienvenu Balomao