Vers la signature d’un accord de paix entre la RDC et
le Rwanda
Les
vraies négociations entre la République démocratique du Congo et le Rwanda sont
en cours et sont pilotées par les Etats-Unis d’Amérique.
Le
2 mai 2025, la RD Congo et le Rwanda avaient chacun déposé un projet d’accord
de paix aux Etats-Unis.
C’est
Washington, et plus précisément l’équipe de Sec Marco Rubio qui a désormais la
main pour arbitrer et fusionner les deux propositions.
L’équipe
américaine conduite par le Sénateur Marco Rubio aura à travailler sur cet
accord commun à partir de deux documents reçus jusqu’au 15 mai 2025, la date à partir
de laquelle les experts Congolais et Rwandais se rencontreront aux Etats-Unis
pour amender et peaufiner le projet.
Le
21 mai prochain, ce sont les ministres des Affaires étrangères de deux pays qui
se retrouveront à Washington pour valider la version finale.
Le
15 juin, le Président Felix Antoine Tshisekedi et Paul Kagame signeront
officiellement l’accord de paix à Washington en présence des présidents
américain Donald Trump des Etats-Unis, William Ruto du Kenya qui représentera
l’EAC, Emmerson Mnangangwa de l’Afrique du Sud qui viendra pour le compte de la
SADC, Faure Gnassingbé du Togo pour le compte de l’UA.
Il
y aura également des personnalités telles que l’américain Sec Marco Rubio, les
Représentants qataris et français.
Il
faut noter que cet accord de paix ignore complètement les M23, Corneil Nangaa,
et même Kabila et Katumbi qui sont mis sur la touche.
Ceux-ci
tente désespérément de faire quelque chose pour se faire remarquer ou se
positionner :
Joseph
Kabila essaie d’aller contacter Obasandjo pour ressusciter une manipulation à
la Sun City 2, un dialogue national pour se repositionner dans l’équation.
Le
M23 tente de relancer la guerre, car ils savent qu’ils sont exclus des
négociations et qu’aucune Garantie ne les attend.
Nangaa multiplie les déclarations absurdes car son projet Alliance Fleuve Congo est déjà dépassé par les événements.
La
CENCO est mise à l’écart avec son pacte social. A Doha, la CENCO et l’ECC ont
voulu se glisser à la table des puissants, mais se sont retrouvés relégués au
couloir des spectateurs. Une claque diplomatique propre et nette : Massad
Boulos, l’émissaire de Donald Trump à Doha leur avait dit : « Si vous
avez des propositions, adressez-les aux autorités congolaises établies. Nous ne
pouvons pas discuter avec vous, vous n’êtes pas une institution ».
En
clair, l’administration Trump ne traite qu’avec le pouvoir légitime en RD
Congo, c’est-à-dire le Président Felix Antoine Tshisekedi, représenté dans les
grandes négociations par Madame Thérèse Kayikwamba Wagner, la Ministre des
Affaires Etrangères, qu’on surnomme déjà la Marco Rubio congolaise.
Antonio
Lisuma
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