vendredi 13 mai 2011

Evénement

VISITE D’INSPECTION DE MONSIEUR MBIKAY CLEMENT
REPRESENTANT DU MINISTRE DE FINANCE
AUX ACTIVITES DE PRAPE A BUMBA
Une réunion de prise de contact de monsieur MBIKAY Clément, le Représentant du ministre de Finance de la République démocratique du Congo, avec une équipe d’élites de Bumba, composée des représentants de la Société civile, des Eglises, de la notabilité Budja, de ligues de droit de l’homme, de ligues de femmes, etc.
Le Conseiller du ministre a au préalable effectué, peu après son arrivée à Bumba, une visite d’inspection aux différentes infrastructures de PRAPE (Programme de Relance Agricole dans la Province de l’Equateur) dans la Cité de Bumba, ainsi que dans les secteurs de Loeka, de Molua, de Monzamboli et de Yandongi. Il s’est fait accompagner d’une délégation composée quelques membres de personnel du PRAPE, des fédérations des bénéficiaires des actions de PRAPE, de la société civile, de la FEC et de la notabilité Budja. Et, c’est à son retour que cette réunion eut lieu dans le bureau même du Coordonnateur de PRAPE, monsieur Antoine Roger SUMBELA.
Monsieur Gala, le Vice Président de la Société civile de Bumba, a présidé cette réunion de prise de contact et a présenté l’objet de travail de la réunion, ensuite il a accordé la parole à Monsieur MBIKAY de soumettre à l’assemblée l’objet de sa visite et le constat qu’il a tiré de sa visite sur terrain dans les secteurs précités.
Puis, la parole fut accordée à certains participants, dont le Pasteur Gbema Limbole de l’Eglise protestante CNCA et président de la Société Civile de Bumba, qui ont fait un constat amer sur les activités de PRAPE à Bumba, en épinglant le gaspillage “ touristique „ et inutile de l’argent par le PRAPE sans que la population bumbatracienne n’en bénéficie.
Travaillons pour que le projet "Prape " réusisse

Enfin, quelques membres de personnel du PRAPE ont eu à se justifier, eux aussi, sur les réalisations de leur Programme et les multiples difficultés qui ont, à des moments, fait obstacle dans leur cheminement.
Après analyse, débat et concertation, l’assistance a abouti à la mise au point des éléments communs suivants :

1.      Les objectifs prioritaires que PRAPE s’était assignés d’atteindre dans son tout premier quinquennal à Bumba :
·         Structuration et capacitation des Organisations des Bénéficiaires par INADES (Institut National de Développement Economique et Social), soit 678 OPA (Organisation des Producteurs Agricoles), 55 UOPA (Union des Organisations des Producteurs Agricoles), 01 FUOPA (Fédération des UOPA), 127 OPP (Organisation des Producteurs Pêcheurs), 12 UOPP (Union des OPP) et 01 FUOPP (Fédération des UOPP) ;
·         Recapitalisation et relance de l’économie Agricole dont les kits d’outillage agricoles ont été déterminés à 50.000, les routes à aménager à 700 km et 92 ponceaux, 30.000 ménages agricoles à recapitaliser en semences améliorées et 55 dépôts à construire dans chaque groupement administratif ;
·         Recapitalisation et relance de l’économie halieutique dans laquelle les interventions du Programme ont été bien focalisées sur 5000 kits à octroyer aux pêcheurs et 100 km de lits des rivières à curer et à baliser à Bumba ;
·         Restauration et amélioration de l’accès aux Services sociaux de base visant la construction et équipement de 55 écoles dont 20 à construire et 35 à réhabiliter, 25 centres de santé à construire, 02 hôpitaux généraux de référence à réhabiliter, 03 centres de santé de référence à construire et/ou à réhabiliter et équiper, 01 dépôt pharmaceutique à rénover et équiper, 54 sources à capter et 180 puits à forer ;
·         La coordination du Programme qui s’occupera de la gestion et suivi évaluation des activités du Programme.
Puits d'eau réalisé par Prape

Puits d'eau abandonné













Mais, juste après la revue à mi-parcours, il y a eu recadrage ou redimensionnement des interventions du Programme à la baisse de la manière suivante :
·         616 OPA, 55 UOPA, 127 OPP, 12 UOPP et 03 fédérations et 17 OPM (Organisation des Productrices Mareyeuses) doivent être mises en place ;
·         45.000 kits à distribuer aux ménages et 09 dépôts agricoles à construire… ;
·         285 km des routes de dessertes agricoles et 92 ponceaux à réhabiliter ;
·         09 dépôts à construire ;
·         01 radio communautaire à installer
·         50 km des rivières à curer ;
·         16 écoles dont 10 à construire et 02 à réhabiliter ;
·         02 hôpitaux généraux de Référence (HGR) à réhabiliter ;
·         02 centres de santé de référence (CSR) à réhabiliter
·         01 BCZS à réhabiliter ;
·         05 Centres de Santé à construire ;
·         01 dépôt pharmaceutique à réhabiliter ;
·         112 puits retenus pour le forage ;
·         25 sources à capter.

2.      Etat des lieux et constats
A l’issue de la visite effectuée sur terrain dans les différents sites, on a constaté ce qui suit :
A. POINTS FORTS :
- Regroupement de plusieurs paysans dans les organisations de Bénéficiaires ;
- Capacitation des paysans à travers les organisations des bénéficiaires ;
- Augmentation de la production agricole et amélioration de la qualité des semences ;
Prolifération des entreprises agro-industrielles et des petites et moyennes entreprises ;
- Augmentation du taux de scolarisation des élèves, surtout celui des filles et amélioration des conditions ou qualité d’enseignement dans les écoles parfaitement construites par le PRAPE ;
- Diverses formations données aux structures sanitaires ;
- Dotation des matériels roulants aux structures sanitaires, fédérations et services d’Etat concernés en la matière ;
- Implantation d’une radio communautaire couvrant toute l’étendue du territoire de Bumba ;
B. POINTS FAIBLES :
- Au niveau des OPA, les produits agricoles ne sont pas écoulés facilement à cause de mauvais état des routes de dessertes agricoles et par manque des acheteurs potentiels ;
- Déperdition des membres des OPA et OPP suite à la démobilisation des certaines personnes eu égard à l’idée basée sur la gratuité par rapport aux crédits en nature octroyés par le programme et non accès aux micro finances ;
- Les sites des pêcheurs non visités ;
- Lenteur dans l’exécution des travaux de construction et de réhabilitation ;
- Malfaçons constatées sur certaines infrastructures suite au manque des matériaux appropriés pour la construction y compris le manque de saigné sur la route en HIMO (haute intensité de la main d’œuvre).
- Déficit de communication à tous les niveaux ;
- Etat de délabrement très avancé de la route reliant Bumba à Yandongi ;
- Moindre effort de la population dans certains sites pour la contribution locale à la construction des infrastructures ;
- Non remboursement des micros crédits ;
- Non appropriation du projet par la population ;
- Insuffisante maintenance des infrastructures.

La restauration de l'hôpital général


3.      Etat d’avancement des activités
·         04 écoles construites et équipées en bancs pupitres, 07 en pleine construction et réhabilitation, et 05 autres attendent la procédure d’exécution ;
·         Travaux en cours dans les 2 Hôpitaux Généraux de Référence à Bumba et à Yandongi, et 02 Centres de Santé de Référence à Lolo et à Yamongili ;
·         Les 09 dépôts sont en construction ;
·         Les 15.000 kits sont octroyés aux paysans, 15.000 déployés dans les cantines et 15.000 autres sont en cours d’acquisition ;

Les grands travaux pour  l'hôptal général continuent
·         7 sources sur 25 sont aménagées ;
·         09 puits creusés manuellement (dont deux ne fonctionnent pas) et 04 forés sur 112 prévus après la revue à mi-parcours ;
·         45 km de route manuellement réhabilitée en méthode HIMO ;
·         Acquisition de l’atelier de forage ;
·         Apport local de la population dans certains sites.
4.      Avis et considérations

A/ Sur les bailleurs de fonds :
·         Mauvaise hiérarchisation des activités. On aurait dû commencer par l’aménagement des routes de desserte agricole avant de réaliser d’autres activités dépendantes e l’état de route ;
·         Longue et rigide procédure de décaissement de fonds ;
·         Revu à la baisse des objectifs du Programme après la revue à mi-parcours ;
L'entrée du Prape et la gestion de 22 millions de dollars

B/ Sur INADES
·         Les mauvaises langues, suite à la mauvaise interprétation des messages/INADES, taxent celui-ci d’avoir fait beaucoup de promesses aux paysans lors de la structuration et capacitation ;

C/ Sur UNOPS
·         Une lourdeur administration de l’UNOPS. Elle a été à la base du blocage des activités du Programme.

D/ Sur le Gouvernement congolais
·         Non respect des engagements pris par le Gouvernement dans la réalisation des activités du Programme (cas de fonds de contrepartie) ;

le vrai développement
La route nationale, devant les bureaux du prape, en réparation avec de branches d'arbres

E/ Sur PRAPE
·         Lenteur dans le traitement des dossiers ;
·         Non collaboration avec les forces vives (déficit de communication).

F/ Sur les Bénéficiaires :
·         Démobilisation des paysans par certaines personnes ;
·         Politique de mains tendues ;
·         Contribution partielle dans certaines activités.
La réunion où on discute sur  l'évaluation du travail de Prape

5.      Conclusion
Pour le bon aboutissement des objectifs du Programme, il est demandé à tous les partenaires de pouvoir s’impliquer de bonne foi et de ne pas laisser place aux colportages. Toutes les activités prévues par la revue à mi-parcours doivent être réalisées pour satisfaire tant soit peu les besoins de la population du territoire de Bumba. Les bénéficiaires doivent attendre la réalisation définitive des activités menées par le PRAPE pour évaluer leur impact.

6.      Recommandations générales
·         Aux BAILLEURS DE FONDS : assouplir les modalités de décaissement de fons pour permettre au PRAPE de mener ses activités dans le délais ;
·         A l’INADES de poser le diagnostic afin de ressortir les structures performantes et dynamiques ;
·         A l’UNOPS de plus intervenir dans le partenariat avec le PRAPE ;
·         Au PRAPE de faire le suivi des travaux de construction des infrastructures et vivre dans la transparence et franche collaboration avec les forces vives, fédérations, services de l’Etat concernés en la matière du Territoire de Bumba et dans le respect de calendrier d’exécution des travaux.
·         L’ouverture de compte bancaire pour la FUOPP est recommandée au PRAPE ;
·         Au GOUVERNEMENT de prendre ses responsabilités en diligentant périodiquement les missions de vérification des activités du Programme.

Tous les objectifs du Prape sont bien étalés.
7.      Points requérants
Que le Gouvernement, pour maintenir le projet à sa forme initiale, trouve un financement additionnel afin de satisfaire les besoins de la population selon les objectifs assignés à la naissance du Programme.
Les signateurs de cette déclaration commune sont les représentants de la Société civile, des Eglises, de la notabilité Budja, de ligues de droit de l’homme, de ligues de femmes, etc., présents à la réunion.
A l’issue de cette concertation les participants ont joint à cette déclaration commune une lettre qu’ils ont adressée au ministre des Finances de la R.D. Congo.

                                                                    Propos recueillis par Antonio LISUMA
                                                                                                              +243817835804

Commentaire
Le prape, projet pour cinq ans,  existe depuis 5 ans et est donc normalement  terminé.  Selon le programme établi, il ny a rien qui a été achevé ou réalisé à temps.  Donc le prape, lui-même est incapable. Nous pouvons encore en parlé beaucoup, il y a déjà neuf millions de dollars qui sont évaporés les autres onze trouveront le même chemin.
Neuf millions de dollars, cette somme collosale a produit quelle relance agricole ?
Beaucoup de paroles mais pas de réalisations
Un article beaucoup trop longue pour être vrai
Bumbanotredame









mardi 10 mai 2011

Paroisse Notre Dame

Dix-neuf légionnaires de Marie font leur promesse.


Chaque année nous obtenons des nouvelles légionnaires de Marie. Pour être accepté comme légionnaire et prononcé les vœux de légionnaire il faut pendant 3 ans participer activement aux réunions de légionnaires, réciter les prières de légionnaires et recevoir les sacrements à l’église et surtout participer régulièrement, aussi en semaine, à la célébration Eucharistique.
Cette année la paroisse  a reçu  19 nouvelles légionnaires.  Proportionnellement selon les quartiers, elle a reçu cinq au quartier  St. Pierre ; huit au quartier Ste Caroline ; une au quartier St. Paul et cinq au quartier St. Raphaël.
La bénédiction des uniformes du quartier St. Pierre de G à D
Mama Tonyangake Charlotte, Zonga Lucie,Lielo Berthe,Masanga Emilie et Boliki Sophie
Distribution du diplôme des voeux au quartier Ste Caroline. de G à D
Ndeba Anne,Likonga Ursula, Monduni Agathe,Mosala Anne-Marie, Makohe Alice, Matssi Pauline, Egwake Colette et Mboyo Thérèse

La pronociation des voeux par Mama Ndambonhone  Béatrice du Quartier St. Paul

La fête s’est déroulée à la paroisse.
Les nouvelles sont présentées par les membres de chaque curia.  D’abord le curé bénit l’uniforme bleu des légionnaires qu’elles portent uniquement pendant les réunions et quand elles partent en visite et à l’église pour les cérémonies Mariales. Une fois nouvellement habillées ils prononcent les vœux.  Naturellement après la cérémonie des vœux la festivité commence.

La félicitation du curé aux "balakeli" du quartier St. Raphaël de G à D
Mama Mwembu Elodie, Malike Anastasie, Ekutsu Christine, Wasango Agnès et Apua Jeanne

Toute cette cérémonie s’est passée lundi le 9 mai

La festivité commence jusqu'à .................

                                                           P. Carlos Rommel
                                                           Curé Doyen



















dimanche 8 mai 2011

Evénement

LE DEFILE DES ENSEIGNANTS ET DES ELEVES
LE 30 AVRIL DERNIER

          Ils n’ont pas un salaire satisfaisant, et pourtant ils ont organisé un grand défilé en cette journée du 30 avril 2011. "Ils", ce sont les enseignants de la R.D. Congo en général, et ceux de Bumba en particulier.
          C’est devenu presque une habitude au Congo où la masse des agents de la fonction publique croupissent dans une misère sans nom, mais qui continuent malgré eux à vaquer stoïquement à leurs multiples occupations, sans se soucier du changement du statu quo, se contentant du peu qu’ils perçoivent au bout d’un mois de service, avec espoir qu’un jour la situation s’améliorera d’elle-même. Ceci est suite peut-être au manque d’initiative allant dans le sens de la revendication populaire de l’amélioration des conditions sociales, ou soit à l’absence d’un leader qui peut les entraîner  dans ce sens, ou soit par la peur d’une éventuelle répression des autorités politico-militaires, qui tenteront sûrement de les étouffer.
L"école maternelle des soeurs Franciscaine soutenue par notre député provincial Mr. Kalonda

          Débuté peu après 10 heures, le défilé, qui était présidé à la tribune par l’Administrateur du territoire Adjoint, monsieur Baudouin Yenga Malembe, s’est déroulé pendant 3 heures. Plusieurs écoles ont traditionnellement répondu à l’appel lancé par les autorités scolaires, les invitant à organiser un grand défilé à l’occasion de la journée nationale de l’enseignement de la R. D. Congo.
L'école "privée" primaire des soeurs Franciscaines

          Les élèves des écoles maternelles ont ouvert la cérémonie sous le rythme des fanfares kimbanguistes après la parade des agents policiers. Ensuite, c’était le tour des élèves des écoles primaires à marcher. Ceux  du secondaire ont fermé la marche, et les derniers ont paradé vers 13 heures, l’heure à laquelle monsieur Agalia Makundu, le chef de la sous division provinciale de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel de Bumba, a pris la parole accordée par le protocole pour  prononcer son discours de remerciement aux autorités politico administratives qui ont concouru chacune en son niveau à assurer la bonne marche de l’éducation dans le pays, ensuite  il a  brièvement évoqué la médiocrité dans laquelle certaines écoles fonctionnent suite au manque d’ infrastructures, de matériels et d’autres équipements scolaires appropriés pour assurer un enseignement de qualité. Il a enfin encouragé les élèves à bien profiter de leur temps pour étudier ; il les a invité à s’activer davantage dans les activités scolaires et à bien apprendre les matières enseignées…
L'école pédagogique des soeurs Francisaines


Le fameux collège de Notre Dame












          Enfin, c’était le tour de l’Administrateur Adjoint, Mr Baudouin Yenga, de prendre la parole. Abordant presque dans le même sens que le précédent intervenant, il a clôturé cette manifestation en remerciant les enseignants et les élèves pour leur disponibilité et leur organisation pour la réussite de ce grand défilé ; il a interpellé les enfants à s’occuper convenablement de leurs études pour assurer un avenir prospère.
Notre administrateur adjoint Mr. Baudouin Yenga

          L’ambiance de la fête s’est poursuivit un peu plus tard dans l’après-midi en groupe d’enseignants ou d’autres autorités tant politico administratives que scolaires, autour d’un verre  aux bars ou dans les endroits aménagés à cet effet, où la bière a coulé à flot au rythme de la rumba congolaise...
L'école primaire de Notre Dame se repose au bar Nunes. 

                                                                             Antonio LISUMA















samedi 7 mai 2011

Evénement

EXAMEN D’ETAT  EDITION 2010-2011,
EPREUVE DE DISSERTATION, D’EXPRESSION ORALE ET DE JURY PRATIQUE

Notre administrateur avec les officiels
          Coup d’envoi ce lundi 25 avril dernier de l’Examen d’Etat de l’édition 2010-2011 par l’Administrateur du territoire Mr Samir Scaf Olembe Shongo, venu lancer le début de la session des examens au Collège Notre Dame, un des cinq sites aménagés pour l’organisation de ces épreuves.
          Selon monsieur John Mongondjo, le Superviseur des examens et Inspecteur principal provincial adjoint(IPPA) de l’enseignement secondaire venu de Lisala (il a été rejoint plus tard à Bumba par son Chef Wiholo), 1932 élèves finalistes du secondaire cycle long dont 1568 garçons et 364 filles, et 9 autres du cycle court, se sont présentés pour la passation des ces épreuves dans cinq centres aménagés dans la Cité de Bumba à savoir, le Collège Notre Dame et l’Ecole primaire 1 Notre Dame du Père Carlos Rommel, l’Ecole primaire Mongbama fille, et deux autres sites dans l’Ecole primaire Hélène de Chappotin.
Les finalistes au travail

          Les élèves finalistes ont d’abord passé l’épreuve de dissertation écrite, chacun selon le domaine de son choix sur les propositions qui leur étaient présentées, ensuite les finalistes ont eu à affronter au deuxième jour l’épreuve de français oral. Vu le nombre élevé des participants, cette épreuve s’est poursuivi jusqu’au troisième jour. Enfin, le test de pratique professionnelle, organisé sous forme de jury pratique a clôturé cette session, en se poursuivant jusqu’au week-end.
Monsieur Agalia

          Si les résultats des épreuves orales de français et de pratiques professionnelles sont déjà disponibles, ceux de la dissertation par contre ne sont pas encore prêts, car ce n’est que le lundi 9 mai prochain que débutera la correction. Qui vivra verra.
                                                                                   Antonio Lisuma    



vendredi 6 mai 2011

Evénement

Les oubliés


Un homme, il ne faut même pas dire son nom est né à 1935 à la PLZ Yaligimba. A dix huit ans il est engagé par la compagnie comme chauffeur,. Il se  marie à une  femme qui lui donne 5 enfants.
 En 1964 la rébellion de Mulele sévit  à Yaligimba et tout le monde fuit. Notre monsieur, sa femme et ses enfants arrivent à Bumba où  l’état congolais l’engage comme  chauffeur après la rébellion.
Dans les 70, la compagnie  DVV ( Dumon Vander Venne) arrive  à Bumba pour prolonger  le chemin de fer Aketi-Bumba, elle  engage notre homme et l’envoie dans son autre chantier à Kisangani. Sa femme, étant un peu malade préfère  rester à Bumba avec  les 5 enfants. A Kisangani, étant seul, il prend une nouvelle femme de laquelle naissent trois enfants, qui meurent aussitôt dès le bas âge. Dans les années 80 la compagnie DVV quitte Kisangani et notre homme  retourne à Bumba avec sa nouvelle femme et sans enfants. Les deux femmes s’entendent bien et la deuxième soigne la première  aussi bien que possible. Entre temps deux des 5 enfants de la première femme meurent.   
Lui de sa part  s’engage comme chauffeur à la compagnie Nogueira et y travaille bien et est estimé par ses patrons. Entre temps sa première femme meurt dans les bras de la deuxième. Suite à la rébellion de Bemba la compagnie Nogueira quitte Bumba  et notre chauffeur devient chômeur à l’âge de 63 ans.
Monsieur le chauffeur, Buba Ivo et sa femme  Aziza  Charufa

Notre chauffeur a travaillé d’abord dans la compagnie PLZ, après il a servi l’état pour ensuite travailler chez DVV et à la fin chez Nogueira. Il a travaillé sans interruption  de l’année 1953 jusqu’à l’année 1997, donc 44 ans. En étant chauffeur il n’a ni provoqué ni  fait un  accident et maintenant notre homme, malade, il ne sait presque plus marcher,  ne voit qu’à peine et il habite, sans touché sa pension,  dans sa maison qui n’a qu’une pièce qu’il sert en même temps  comme salon et chambre à coucher, avec sa femme malade, qui a été trois fois opérée au ventre sans se faire   guérir. Sa femme originaire de Walikale, territoire situé sur la route Kisangani - Goma , n’a aucune compagne à Bumba avec laquelle elle pourrait partager la même langue maternelle. En plus, dans cette parcelle  habitent également le fils de notre chauffeur, qui est également sans emploie, sa femme et ses cinq enfants.
Avec leur petit fils !


Un homme qui a travaillé pour quatre compagnies, qui a toujours roulé avec sagesse et conscience professionnelle  se trouve maintenant dans une situation dépourvue de tout. Il n’a pas d’argent pour acheter un médicament ni un morceau de viande ou du poisson mais attend  avec sa femme uniquement  la mort, sauveur. !!!!!

Pitié, pitié pitié.


                                                                                                    P. Carlos Rommel

lundi 2 mai 2011

Evénement

LE PERE  CARLOS ROMMEL
CONSTRUIT
LE GRAND MARCHE DE BUMBA

          Débutée vers le début des années 1990 par le Général Donat Mahele Lieko Bokungu, alors Chef d’Etat-major des Forces Armées Zaïroises, qui a reçu un financement du Maréchal Président Mobutu Sese Seko, suite à la demande de la population de Bumba lors d’un passage de ce dernier à Bumba, la construction du marché est longtemps restée en suspens avant qu’elle se poursuive vers 2005, cette fois par le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la Paroisse Notre Dame de Bumba.
          En effet, la fondation du marché qui a été réalisée par le Général Mahele avec une équipe de techniciens de génie civil qu’il a emmené de Kinshasa, a consisté en la maçonnerie de fondation et celle de l’élévation des quelques 250 piliers en béton armé délimitant le plan de quatre hangars au milieu desquels s’interposent cinq paillotes. Ces travaux demeurèrent suspendus près de dix ans durant par manque de financement, pourtant le montant fut totalement fourni par le feu Président Mobutu.
          C’est en 2005 que les travaux reprirent, suite aux réclamations de la population, et furent enfin confiés au Révérend Père Carlos. Ce dernier réussit, à partir de la fondation faite par le Général Mahele, à construire d’abord deux hangars contenant chacun dix pavillons de 8 grands étalages, soit 80 étalages par hangar, ensuite trois paillotes. Les bois furent en partie fournis par monsieur AGHE, Directeur de SIFORCO, une entreprise d’exploitation de bois à Bumba; et les tôles furent achetés par le Révérend Père lui-même.
          Il reste maintenant à construire les deux autres hangars y compris les deux paillotes pour qu’on en finisse avec les travaux. Entre-temps le Père a encore besoin d’un peu de ciments, beaucoup de tôles et de bois…dossier à suivre.

Le marché

                                        2 rectangles de 70 sur 15 mètres


Les deux rectangles sans assises ni tablettes





La frabrication des tablettes et assises

Les deux rectangles ont 160 assies et 160 tablettes, donc il y a la place pour 160 vendeurs

                                                                 
                                                                 
Il y a cinq payottes, trois sont faîtes et cimenter mais sans assises ni tablettes



La payotte à un diametre de 14 mètres





Les deux autres rectangles à faire encore
                                                                                   Antonio LISUMA
                                                                     +243817835804