mardi 16 juin 2015


UN REGARD IMPUISSANT DE L’AUTORITE ETATIQUE SUR LA DEGRADATION              DES ROUTES PRINCIPALES DE LA VILLE DE BUMBA( 1ère partie)

« Actuellement, les routes principales de ce grand poumon de l’Equateur se dégradent de plus en plus laissant derrière elles des érosions, des eaux de pluie non canalisées et une abondance de sables. Fort malheureusement, ces mêmes routes délabrées semblent profiter pourtant à ceux qui pensent impunément faire tout avec leurs pouvoirs. Le mécontentement reste général envers l’autorité étatique impuissante à cette dégradation… »
Si l’on considère qu’en général, la R.D.C  a besoin d’une infrastructure routière viable pour le bien être de la population, d’où le chantier infrastructure à la tête du programme d’action du chef de l’Etat en 2006, il convient de penser également que le développement de son secteur agricole dépend de l’effort  ménagé pour rendre praticables les routes principales de dessertes agricoles.
De son coté, aucune attention particulière ne s’accorde au délabrement avancé des routes de la ville de Bumba. Connu généralement par sa grande productivité agricole du riz, du maïs, du manioc et d’autres denrées alimentaires plus consommées au pays, le territoire de Bumba constitue une imposante ressource financière faisant de lui un grand poumon de l’Equateur. Rien ne semble pourtant profiter au progrès de Bumba si ce n’est que servir à l’épanouissement d’autres milieux du pays. Sur place, le délabrement des infrastructures routières reste critique. Les érosions s’attaquent sans freins aux routes principales, aux avenues du fleuve et autres. D’ailleurs, juste devant la résidence de l’administrateur du territoire, premier citoyen de la ville, se creuse un grand trou provoqué par les eaux du fleuve. Même ce haut fonctionnaire ne fournit aucun effort pour remédier à ces érosions.
L'une des avenues de la ville délabrée
 
Rue transformée en rivière


Un transporteur(tolekiste) déviant la flaque d'eau

En plus, pendant la saison de pluie comme présentement, les eaux de pluie stagnent dans de nombreux quartiers de Bumba devenus moins accessibles et de fois qui obligent les habitants à déloger par crainte de probables maladies  ou autres désastres. Tandis que pendant la saison sèche, les routes  deviennent très sablonneuses et impraticables. Les usagers de la route rencontrent de difficultés graves dans leur circulation et l’on compte beaucoup plus d’accidents sur la voie publique à cause de couches de sables sur la route.
Dans deux jours, vous aurez la suite.
Critiques des Messieurs Gabriel ILUKU et Bienvenu BALOMAO

 

 
 

1 commentaire:

  1. Merci beaucoup Messieurs Gabriel et Bienvenue pour cet article qui m`a profondement touche, en le lisant je sens que le developpement de notre milieu de Bumba ne semble pas etre une preoccupation de tous, surtout pas de leaders politiques. Voila que s`approchent les elections, les peuples beneficieront de toute promesse demagogique envue d`obtenir leur voix te les abandonnes. C`est triste!!

    RépondreSupprimer