Bumba reprend petit à petit son habituel climat paisible

Bumba reprend petit à petit son habituel climat paisible

Vue d'une artère principale de Bumba

Il y a deux semaines, la ville de Bumba qui, secouée avant et pendant la période festive par une série d’homicides, est en train de reprendre du jour au lendemain son habituel climat paisible qui semblait lui manquer durant les festivités de Noël et Nouvel an où un fort effroi avait élu domicile dans toute la ville à cause des actes de vandalisme et de banditisme qui y avaient été perpétrés par des hors-la-loi.

Après les récentes tueries y enregistrées parmi lesquelles un jeune homme abattu près de la ferme de monsieur Boni Lombo, un voleur lynché par les habitants du quartier Mobutu et un autre jeune homme jeté dans le fleuve Congo par excès de vitesse ; la ville stratégique de la Mongala n’a pas encore compté un cas d’homicide.

De ce fait, les Bumbalais qui vivaient dans la terreur à laquelle ils ne sont pas habitués et qui les avait empêchés de bien savourer les délices de cette période festive en partance respirent d’ores et déjà l’air du climat paisible qui a toujours caractérisé leur terroir.

Et d’ajouter : « Le vent de l’ambiance festive n’a pas bien soufflé cette fois-ci dans notre milieu. A Bumba, nous sommes habitués à festoyer dans le calme et dans la paix. Nous mettons en garde tous ces malfrats qui nous ont chamboulé cette coutume d’antan afin que les prochaines festivités ne soient pas sujettes des atrocités », ont déclaré quelques jeunes bumbalais avec une humeur de mécontentement.

Vue aérienne du quartier Lokole

Toutefois les Bumbalais ayant supporté pendant un certain moment la soudaine habitude de revenir tôt au domicile dès l'annonce de la tombée de la journée ne sont plus contraints de vider le lieu à l'improviste. Maintenant ils goûtent aux délices du temps vespéral jusqu'à une heure un peu tardive tout en respectant le timing du couvre-feu décrété actuellement par Kinshasa sur l'ensemble du territoire national congolais pour des raisons de stoppage de la propagation de la covid-19 qui sévit encore dans la chose publique.

Quand aux mélomanes bumbalais, ils n'hésitent pas à traîner jusqu'à vingt heures dans des night-clubs et d'autres endroits publics aménagés de la place où se produisent quelques jeunes musiciens locaux talentueux en livrant des concerts. 

Bienvenu Balomao