vendredi 8 janvier 2021

Report de la reprise des cours: enseignants et parents d'élèves inquiets

Report de la reprise des cours: enseignants et parents d'élèves inquiets

Les élèves en rassemblement au Collège Notre Dame

Le report des activités scolaires qui devraient reprendre le 05 décembre selon le calendrier de l’année scolaire 2020-2021 ne cesse de susciter l’inquiétude auprès de nombre de parents d’élèves qui se plaignent sur le sort des enfants qui continuent à traîner à la maison en attendant la décision de l’équipe de riposte contre la covid-19. 

Les écoliers en rassemblement à l'école primaire Notre Dame

A en croire ces géniteurs, laisser les enfants à la maison pendant longtemps les emmènera à oublier très rapidement les notions qu’ils venaient récemment d’apprendre étant donné que la première vague de coronavirus les avait déjà retenus loin des établissements scolaires pendant plusieurs mois.

Outre l'oubli des notions apprises à l'école, les parents bumbalais évoquent également le relâchement de certains élèves qui, dégoûtant le séjour prolongé à la maison, se lancent déjà dans les bagatelles au point de ne plus songer encore aux études. A titre illustratif, nombreux élèves du degré terminal des classes des humanités surtout filles du milieu n'avaient pas repris le chemin de l'école après le déconfinement. Se croyant matures, elles avaient opté pour le toit conjugal en foulant les études.

Les élèves filles du collège Notre Dame lors d'une conférence de mois de la femme

Quant aux enseignants, ils trouvent qu'ils auront du fil à retordre quand cette reprise sera effective, car ces enfants qui avaient traîné à la maison au-delà des jours prévus pour les vacances témoignaient d'une attitude passive due à l'oubli des prérequis. Ce qui les avait contraints à travailler d'arrache-pied pour relever ces défis afin que les apprenants reviennent dans leur assiette. Et cette contrainte refera de nouveau surface.

Entretemps les enseignants dont la paie s'effectue par la Caritas peinent à obtenir leurs salaires du mois de décembre qui, jusque là, ne leur parviennent toujours pas. Ayant traversé la période festive dans l'impécuniosité, ils vivent dans l'impatience et les yeux tournés vers Kinshasa d'où viendra le secours sans lequel continuera l'inquiétude.

Par ailleurs, les enseignants N.U(Nouvelles unités) et ceux des écoles privées qui sont pris en charge par les parents craignent une probable prolongation de la détente au risque de voir leurs primes du mois de janvier compromises suite à l'absence de perception des frais exigés.

Bienvenu Balomao







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