dimanche 24 mars 2024

Dimanche des rameaux de l’an 2024 à la paroisse Notre Dame de Bumba

 Dimanche des rameaux de l’an 2024

à la paroisse Notre Dame de Bumba

          La fête des rameaux de ce dimanche 24 mars 2024 s’est bien passée dans le calme et l’intimité fraternelle à la paroisse Notre Dame de Bumba, du Curé le Révérend Père Carlos Rommel. L’unique messe célébrée ce dimanche a commencé vers 6 heures pour s’achever trois heures plus tard.

Le Révérend Père Carlos l'officient de la messe des rameaux dimanche 24 mars 2024 à l'église Notre Dame de Bumba

          Le temps de carême qui a débuté le mercredi des cendres 14 février 2024 se poursuit encore jusqu’à ce dimanche des rameaux, soit au total 5 semaines et quatre jours, c’est-à-dire 39 jours, avec le slogan que l’officient entonne et qui est chanté en chœur par la chorale et la masse des fidèles.

Lors de l'homélie du Rév. Père Carlos 

          L’officient du jour, le Révérend Père Carlos, revêtu d’abord de sa chasuble violette de carême fait son entrée avec ses acolytes et des « Bakambi » ou des animateurs pastoraux paroissiaux ; il bénit les rameaux, et lit ensuite l’évangile du jour, tiré de Marc 11, 1-11 au sujet de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem.

Le Père Carlos asperge de l'eau aux fidèles tenant leurs rameaux en mains 

          L’explication sermonnaire du Père Curé concerne la parole d’honneur dite par Jésus lorsqu’il a envoyé un de ses disciples demander le service du transport de l’ânon au propriétaire de celui-ci, et que par la suite, après ce service, Jésus avait pris le soin de remettre la bête à son propriétaire. « Qui de nous remet-il en bon état ce qu’il reçoit de quelqu’un pour un service quelconque, après lui avoir demandé ? », s’est posé le Père Curé. « Nous devrons, à l’instar de Jésus, rembourser honnêtement, a poursuivi l’officient de la messe, ce que l’on nous prête. Nous devons donc travailler en toute vérité et justice pour l’amour du prochain et pour le développement meilleur de notre pays ».

Seconde entrée du Père Carlos à l'église, il est à la procession
derrière les "joyeuses de K.A , les acolytes et les Bakambi


          « Ce n’est pas par la prière que l’on développe le pays, avait renchéri le Père Curé, ni par la prière qu’on se guérit de sa maladie, comme beaucoup de gens croient ici ; Jésus n’apprécie guère celui qui prie en longueur de journée et de nuit, mais n’observe jamais les préceptes de la justice et de la vérité à ses prochains ou à quiconque…, c’est plutôt par les préceptes de justice et de vérité qu’on construit et embellit le monde », a sentencieusement conclu le Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel. 

          Après son homélie du jour, le Père Curé et ses compagnons ont regagné la sacristie pour en ressortir aussitôt après. Munis des rameaux qu’ils ne cessaient de remuer, ils firent de nouveau leur entrée en procession à l’intérieur de l’église, cette fois-ci, en tenues rouges écarlates, symboles de la royauté du Christ, sous les chants de « hosanna, fils de David », que la chorale « Monzoto mwa ntongo » (l’étoile du matin en Lingala) entonnaient, en commémorant l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, dans une église pleine à craquer, où les fidèles débordaient jusqu’à l’esplanade et aux alentours de l’église.

Pendant le "Sanctus", les fidèles chantent "hosanna mwana wa David"

          Le Curé qui symbolisait Jésus en personne avait le privilège de piétiner les pagnes que les mamans légionnaires et catholiques, en sursaut d’amour et de croyance en Jésus Christ, étalaient sur le couloir où devrait passer l’Officient du jour, le Révérend Père Carlos Rommel.

Une scène de théâtre sur la passion de Jésus par les choristes de "Monzoto mwa ntongo"

Le Père Curé a ensuite autorisé, avant la poursuite de la messe, à la chorale Monzoto mwa tongo d’organiser un théâtre sur la passion du Christ, relatée, mimée ou chantée selon l’Evangile de Jean, mêlé en partie à celui de Luc.

                                                           Antonio Lisuma   

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