Des
cas de meurtre de plus en plus fréquents au camp Mbinza !
Le corps sans vie du jeune Yowane Lokela Junior assassiné par des bandits à main armée au camp Binza
Le
nouveau camp résidentiel Binza situé dans la périphérie orientale de la ville
de Bumba, autour de la route menant vers le quartier Lokele Molua ou vers les
villages voisins de Yambenga et d’Engengele, connait de plus en plus des scènes
macabres et de banditisme, orchestrées pour la plupart par des brigands armés.
En
effet, dans la nuit du samedi 18 et dimanche 19 octobre 2025, une scène
tragique s’est produite dans ce camp Mbinza, au-delà du quartier Mobutu, dans
la ville de Bumba. Des hommes armés non autrement identifiés ont fait irruption
au domicile du dénommé Alida Alias Guigoz, pour tenter de voler, alors que des
gens étaient déjà endormis.
Son
fils, Yowane Lokela Junior, âgé de 16 ans et élève de 7e année,
anciennement 1ère année du secondaire à l’Institut Assani, avait entendu
les bruits suspects des malfrats qui tentaient de briser la porte de leur
maison afin d’y pénétrer et d’accomplir leur sale besogne de dévaliser cette
pauvre famille, s’est levé et s’est mis à alerter le voisinage.
C’est
alors que l’un des brigands qui détenait une arme de calibre 12, de fabrication
locale, a réussi à viser le pauvre enfant et le tirer à bout portant. Ce dernier
reçut malheureusement des balles réelles au niveau de l’abdomen et fut peu
après la fuite des malfaiteurs transféré à l’hôpital où il succomba de ses
blessures.
![]() |
Le ventre du jeune Yowane Lokela Junior criblé des balles de calibre 12 |
En
sus de la présentation de ses condoléances les plus sincères à la famille
éprouvée et à toute la toute la communauté éducative, la rédaction de blog
bumbanotredame condamne avec la plus grande fermeté cet acte barbare et
inhumain commis par ces minablissimes brigands de la médiocrité, et lance un
appel pressant et pathétique aux autorités compétentes pour renforcer la
sécurité dans les différents quartiers de Bumba, et plus particulièrement au
camp Binza, où des anciens militaires démobilisés pullulent.
Antonio
Lisuma
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire