mardi 26 mai 2015


Maloba ma botondi

Nsango mokonzi  ya Paroisse ya biso, Révérend Père Carlos Rommel, CICM, Ba mibonza, ba ndeko banso batiki bisika wapi basanganaka mpe bayei awa mpo na likwela liye, ba mama, ba tata, ba ndeko basi mpe babali, boboto………………….esengo.

Lelo ezali mokolo mwa esengo, mokolo mwa Nzambe. Mokolo nini biso banso tosangani mpo ya kokumisa Nzambe, kotondo ye botondi na libonza ya misa mpo ya manso asala, azali kosala mpe akosala mpo na biso.

 
Tozali mpe kotondo Nzambe botondi mpo ya bomoyi apesi na nsango na biso Carlos ROMMEL, CICM, oyo azali kosepela mibu 78 ya mbotama ya ye. Na libaku lina nauti mpe kokundola bilako bya ngai mpo ya mbala ya  isato na lingomba ya ba CICM/ou les Pères des SCHEUT. Ezali esengo te ? Nsoki esongo ezali tobetela Nzambe maboko.
 
 

Nazali mpe kotondo baboti ba ngai mpo na bomoi bampesi na ngai, na ndenge ba batelaki ngai mpe bazali kokoba kosalisa ngai mpo na zala moto.

Matondi lisusu na ba kristu banso ya Paroisse ya biso. Soki nazali oyo nazali lelo ezali mpe mpo ya bino banso bosalisaki ngai na makambo ndenge na ndenge. Ndakisa ba mama katikisi ba  ngai bazali awa, ba mama légionnaire balendisaki ngai, koleka naino ba mama conseillères ba biso ya légion oyo batondi na esengo na komona biso kokoba mobembo mwa biso, na ba ndeko ba ngai ba légionnaires esika nini nazali komibokolo tiii lelo, ba professeurs ba biso oyo ba kokaki ba matungisi ma biso koleka naino matungisi ma ngai, na ba kristu banso oyo basalisaki ngai mpe bazali kokoba kosalisa ngai mpo na zala moto. Matondi mingi.

Na kosenga na bino banso eloko moko. Bolembe te kosalisa Bumba mpo ‘te tozala bato. Tokangama na mateya ma Yezu, tosalela mango mpe tobota mbuma. Mbuma ya mpamba mpamba te, kasi mbuma ya elengi mpenza. Na yango bosambela mpo ya ngai, mpo ya biso, mpo ya Bumba.

 

                                                Wa bino mwana, ndeko Daty Hervé, CICM      

dimanche 24 mai 2015


Nos catéchistes

Le dimanche passé, à la Paroisse Notre Dame de Bumba,  nous  avions fêté la première fête des catéchistes avec leurs enfants qu’ils avaient enseignés pendant une année, dans les après-midi, hors des heures des classes.

Le premier groupe des enfants ont reçu  leurs certificats avec lequel ils peuvent entrer l’année prochaine en septembre au deuxième groupe.

Ces mamans et papas catéchistes enseignent leurs enfants 2 fois par semaine, ils viennent le jeudi matin à 5.30h. à  la messe matinale et le dimanche ils sont aussi contrôlés.

Ces enfants étaient au nombre de 248 enfants et leurs catéchistes au nombre de 32 dont 27 femmes et 5 hommes.

Après l’examen qu’ils avaient passé,  les catéchistes les avaient côtés,  selon la préparation des cours, en fonction des  points obtenus  et en fonction de la présence à l’église.

Cette paroisse comprend  quatre quartiers : quartier  Saint Pierre, quartier Sainte Caroline, quartier Saint Paul et quartier Saint Raphael .les deux premiers catéchistes viennent du quartier St. Pierre. Sur les neufs catéchistes du quartier St. Pierre, il y a 7 qui ont reçu plus  de 80% , sur les 10catéchistes du quartier Ste caroline, il  y a7 qui ont reçu aussi 80% et plus. Au quartier St Paul, sur 7 catéchistes, 2ont reçu plus de 80% et au quartier St Raphaël 3 sur 10 ont obtenu 80% et plus.

Nous remercions et félicitons les catéchistes pour leur travail. Ensemble avec les enfants, ils ont célébré avec leur curé l’Agape.
                                                                                 
                                                                                                       Elisée LITUKA

vendredi 22 mai 2015


Un article du groupe « Infos sur l’éducation à Bumba »

Le groupe « Infos sur l’éducation à Bumba » présente en quelques lignes son constat amer sur l’éducation sacrifiée dans quelques établissements scolaires récemment créés dans le territoire de Bumba.

Le territoire de Bumba, actuellement devenu ville de Bumba est une contrée congolaise située dans la nouvelle Province de Mongala qui, autrefois, faisait partie de l’ancienne Province de l’Equateur. Ce milieu regorge bon nombre d’écoliers, élèves et quelques universitaires.

Mais ce dernier temps, nous constatons que les établissements scolaires foisonnent dans tous les coins de la place,  poussent comme des champignons et parmi lesquels nombreux perdent le véritable objectif d’un centre éducatif. Fondées dans un but purement lucratif, ces institutions paraissent plus commerciales qu’éducatives. Leurs bâtiments confondus à une foire campagnarde, ne reflètent pas l’image d’un milieu scolaire, car ils sont dépourvus de tout ce qu’on peut trouver dans une salle de classe comme bancs, tableau noir bien aménagé, etc.

Les assises qu’on y trouve sont constituées de quelques morceaux de bois posés sur des pieds fourchus et chaises apportées par les apprenants eux-mêmes. La cour scolaire se transforme en une pétaudière, car le renvoi et toute autre forme de sanction pouvant mettre à la porte un élève sont prohibés de crainte que l’effectif ne soit pas réduit. La réduction de ce dernier entraîne le fondateur dans un considérable déficit.

Cependant, certains préfèrent avoir un corps professoral très réduit, c’est-à-dire avoir un nombre réduit d’enseignants. On y trouve plusieurs options confondues. Ce qui attire pas mal d’élèves parachutés surtout dans les classes terminales et précisément celles de sixième année des humanités dont l’effectif nage dans une centaine de candidats.

Dans ces établissements scolaires, il arrive que l’enseignement prenne un système universitaire : trois, quatre, cinq classes de différentes options avec les effectifs très élevés se retrouvent mixtionnées pour suivre les cours de français, d’histoire, de géographie, etc. Très entassés les uns auprès des autres, les apprenants ne savent pas bien assimiler les matières qui leur sont dispensées. Mais ils sont  contraints d’évoluer dans de telles conditions afin qu’ils atteignent l’objectif visé qui est l’obtention du diplôme d’Etat.

Voici la façade antérieure de l’un des bâtiments de ces établissements scolaires dont il est question :

Après l’obtention de diplôme, nous constatons que ces diplômés ne parviennent pas à défendre cette pièce officielle qu’ils ont longtemps cherchée, mais ils n’en demeurent que de simples détenteurs.

Toutefois, quelques questions se posent : quel sera l’avenir de notre territoire, de notre province en particulier et de notre pays en général si nos apprenants continuent à évoluer dans de telles conditions ? Seront-ils capables d’affronter les études supérieures ou universitaires étant donné qu’ils ne possèdent pas de connaissances antérieures nécessaires pouvant leur permettre d’y émerger ?

C’est ainsi que nous invitons les autorités de l’EPSP en général et ceux de notre territoire en particulier à prêter une attention très particulière à ce phénomène qui, petit à petit, finira à enfoncer notre territoire qui, plus tard, mettra en danger son avenir ainsi que sa jeunesse. Nous leur demandons également de nous trouver quelques pistes de solution qui pourront vite mettre fin à ce virus très destructeur de l’éducation dans notre ville, notre province en particulier et notre pays en général.

                                                                                 Le groupe « Infos sur l’éducation à Bumba »
                                                                                                
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article rédigé par le groupe « Infos sur l’éducation à Bumba »

Concours de la dictée à Lisala

Nous continuons notre publication concernant le concours de la dictée organisé par le gouvernement pour la classe de cinquième primaire.

Les élèves qui avaient obtenu nonante pourcents à cet examen organisé par le gouvernement pour la classe de cinquième primaire s’étaient rendus à Lisala pour passer un autre concours en concurrence avec les meilleurs élèves du chef-lieu de l’actuelle province de Mongala.

Nous vous signalons que le concours avait regroupé les candidats  venus de trois territoires : Bumba, Lisala et Bongandanga.  Sur vingt huit participants qui devaient prendre part à cette épreuve, vingt cinq seulement avaient pris part et trois autres étaient absents pour des raisons qui, selon les rumeurs, demeurent familiales.

Après le concours, quatre  premiers candidats qui avaient plus de points  ont été retenus. Nous signalons également que deux de ces candidats retenus sont  du territoire de Bumba et deux autres sont : l’un de Bokata, village situé à quatre-vingts kilomètres de Bumba et l’autre de Monzamboli, localité située à soixante huit kilomètres de Bumba. 

Voici les écoles où ils étudient :

-          EP.2  NOTRE DAME DE BUMBA

-          EP. NOTRE DAME DE BOKATA

-          EP.2  BOYONGA

-          EP. MONZAMBOLI

Concernant les noms et les portraits des candidats, nous n’avons retenu que ceux de la fille Anzolo Jeannette de l’école primaire 2 Notre Dame de Bumba et du garçon Bangusa Isaac l’école primaire 2 Boyonga à Bumba.
ANZOLO Jeannette de l'EP2 Notre Dame

BANGUSA Isaac de l'EP2 Boyonga
                              
               

Ils se rendront encore à Mbandaka, le chef-lieu de la province de l’Equateur, pour la continuité du concours.

Nous tenons à féliciter nos enseignants des écoles primaires qui, malgré les difficultés et conditions vitales  actuelles de l’enseignant, se démènent  et font tout pour accomplir décemment  leur travail. Nous prions également les autorités de l’EPSP de les encourager d’une manière ou d’une autre en les dotant d’outils nécessaires pour que cette tâche soit toujours impeccablement rendue.

Cependant, nous invitons les enseignants des écoles primaires dont les candidats n’ont pas pu participer au concours à fournir d’énormes efforts afin que leurs apprenants soient aussi représentés lors de prochaines épreuves. Ce qui fera également leur fierté.

Mais également, nous congratulons le gouvernement pour cette initiative très importante. Et nous espérons que ce travail  lui permettra de bien évaluer ce niveau d’enseignement  afin de trouver des dispositions susceptibles de le rehausser.   

                                                          Le groupe « Infos sur l’éducation à Bumba »

 

mercredi 13 mai 2015



LA COMPETITION PROVINCIALE DE FOOTBALL  DE L'EQUATEUR  A BUMBA : UN RAPPORT COMMENTE A REFLEXION 

« Personne n’a pu stopper la cupidité des membres de la ligue provinciale. Plus jamais cela dans l’avenir du football provincial de l’Equateur ».

C’est depuis le lundi 04 mai 2015 après  avoir battu son vrai challenger de Bumba le F.C SALONGO/Bumba par un score de 1-0, que le D.C.M.P /Bumba est reconnu officiellement le club champion de la 51è édition du Football provincial de l’Equateur.
L'équipe d'Elégance de Lisala

Au-delà de toutes attentes, ce club doit absolument représenter cette immense province à la compétition nationale malgré le doute qui plane encore sur un bon départ pour Kinshasa à cause d’un vide financier au sein du club.

A notre sens, il s’agit d’un heureux hasard pour l’organisateur de ces éliminatoires provinciales, qui est la Ligue du Football de l’Equateur, LIFEQUA  en sigle, de se féliciter pour  avoir réussi son parcours en remontant la pente du programme des matchs organisés dont la fin s’annonçait difficile à cause techniquement d’une part du non-lieu répété des séances de tirs au but alors qu’il les fallait absolument ; d’autre part l’arbitrage des matchs souvent critiqué par les supporters dont l’animosité était si forte que la moindre défaite de leurs équipes tourne rapidement aux actes de violences sauvages au stade.
L'AS Lokole de Bumba
 

En réalité, il y a des faits qui méritent quelque attention dans notre esprit. Il s’agit donc de récapituler les points forts et sensibles  de cette compétition qui s’est déroulée devant le grand public Bumbatracien amoureux du ballon rond. Ce qui nous permettra d’estimer un bilan juste et fondé sur des éléments tels que le déroulement de la compétition, les recettes du stade et enfin muser sur le départ effectif du club vainqueur qui est le D.C.M.P/Bumba pour la compétition nationale.

Primo, quant au déroulement de la compétition, retenons plus essentiellement qu’il est caractérisé par le non respect du règlement intérieur qui organisait  trois sites différents pour les matchs à jouer dans l’ensemble de la province de l’Equateur notamment : Mbandaka, Gemena et Bumba. Ce non respect du règlement se remarque encore par les matchs préliminaires organisés à Bumba alors qu’aucun de ces trois sites cités ci haut n’a pas organisé un seul match. L’absence de la représentation du site de Gemena à ces épreuves peut être éloquente.  Nous pensons que les dirigeants de cette compétition provinciale ne pourront courageusement révéler les genres de difficultés rencontrées dans les autres sites de l’Equateur pour que Bumba seul serve  favorablement à ces épreuves. Mais également,  une ambiance troublante avait retenu  notre attention : l’envahissement répété de l’aire de jeu par les supporters, les projectiles de sachets d’eau  lancés  vers les gardiens de but  et les actes gênants de vandalisme envers les membres de la LIFEQUA. Toutefois, bien que les arbitres soient souvent critiqués quant à leurs prestations, cette fois-ci pas de fautes lourdes pouvant compromettre l’arbitrage n’ont été enregistrées malgré les excès  du  pouvoir émotif des supporters. Le suspens balayé sur le retrait volontaire sans motifs valables de deux clubs venus de Lisala notamment F.C JAMAIC et F.C  SOLA  ou le non lieu des séances de tirs au but n’a pas arrêté la machine de la LIFEQUA à continuer  sa compétition.
Le TP Molunge de Mbandaka

Secundo, quant aux recettes de la compétition, il est vrai que des dizaines de millions de francs congolais ont été réalisés dans ce stade de la paroisse Notre Dame de Bumba, mais détournés  à cause d’une  mauvaise canalisation des recettes  provoquée  par l’organisateur. Ainsi, nous soutenons qu’une bonne partie des recettes  est rangée dans les poches de ces membres de la LIFEQUA au lieu de servir à développer notre sport  provincial.  Nous pensons que personne d’entre nous s’il veut développer le Football congolais ne réussira sans rompre avec la cupidité. En plus, l’absence de transparence sur les recettes du stade  de la part des représentants de la LIFEQUA respectivement Victor NGWALO et Alain PIKA dénote d’une mauvaise attitude objectivement tournée vers la cupidité. Ce qui nous  pousse à croire justement que cette compétition  provinciale déroulée  à Bumba  est un cheval de Troie pour le sport congolais ; l’essentiel de la mission à Bumba était de réaliser davantage beaucoup  d’argents à mettre dans les poches sans le moindre souci d’investir sur le Football de l’Equateur. Malgré le mécontentement déjà exprimé par le comité de gestion du stade devant l’administrateur du territoire de Bumba autour de la répartition des recettes du stade où ces délégués de la LIFEQUA cités ci-haut décident unilatéralement les pourcentages  à attribuer aux parties  en violation intentionnelle  du droit de propriété  du stade de la paroisse  Notre Dame, ils n’ont pas du tout permis une transparence dans la canalisation des recettes. Chacun de dix clubs engagés à cette compétition provinciale a payé 3OO.OOO FC / trois cents mille francs congolais à titre de droit de participation. Mais personne n’a compris que  les billets vendus  au début de la compétition  étaient apportés par ces membres de  la LIFEQUA dont la plupart non estampillés par les services compétents, circulaient en vente dans une quantité incontrôlable. Le pouvoir discrétionnaire  imaginé  par ces délégués de la LIFEQUA de déclarer un match déficitaire en vue d’éviter ses partenaires à prendre part aux recettes était d’usage fréquent. Finalement, personne ne connait les chiffres réels de recettes réalisées au stade parce qu’ils ont été détournés par l’organisateur même de la compétition. Mais les recettes apparentes décidées par l’organisateur sont les seuls connus à partir de l’argent reçu par le comité de gestion du stade grâce à son président  monsieur Gabriel ILUKU qui nous a présenté ci-dessous l’argent reçu pour le compte de la gestion du stade. (cf. tableau récapitulatif prochain des recettes de la compétition). Désormais, plus jamais cette exploitation abusive du Football provincial par les membres  de la LIFEQUA pour des fins lucratives  privées. Ce comportement nous parait inacceptable  que notre démarche d’implication de tous constitue un atout majeur pour stopper ce genre d’attitudes vraiment nuisibles pour notre sport  appelé à être tourné vers les jours meilleurs.

Lofofe de Bongandanga contre Racing club de Bumba
 

Tertio, le départ du D.C.M.P/Bumba à Kinshasa pour poursuivre la compétition nationale est  un vrai casse-tête pour les seuls dirigeants sportifs de ce club champion de la province de l’Equateur. Partira ou ne partira pas?  

Effectivement, il y a beaucoup de soucis autour du manque réel des moyens financiers adéquats permettant à l’équipe du D.C.M.P/Bumba d’être en bonne forme aux lieux indiqués pour sa compétition nationale. Il est si  regrettable que cette compétition nationale devienne sans avenir aux yeux de plus de 250.000 hab.  que compte actuellement la population de Bumba pour des motifs inavoués et honteux de ce genre. Bien que cette difficulté financière ne soit pas totalement écartée, c’est probable qu’au cours de cette semaine sauf imprévu que l’équipe du D.C.M.P/Bumba voyage pour Kinshasa à bord du M/B Maman TANYA pour la compétition nationale.

 Par ailleurs, nous condamnons ce retour rapide à Mbandaka des membres de la LIFEQUA à bord de  l’ITB/KOKOLO sans se soucier ou garantir une assistance au D.C.M.P/Bumba. Cette indifférence nuit au Football provincial car il est de leur devoir de contribuer comme partout ailleurs pour le vainqueur de sa compétition. Enfin, à tous les élus politiques  du terroir, sans citer nommément les députés tant provinciaux que nationaux, les sénateurs, les ministres et les autres cadres du pays, toute la population de Bumba sera ravie de votre contribution à l’équipe du D.C.0M.P/Bumba pour son parcours à la compétition nationale. Que la contribution  symbolique de 500 dollars américains et des ballons du révérend  père Carlos Rommel à l’équipe du D.C.M.P/Bumba soit un exemple à suivre pour les fils et filles de  Bumba, ce  grand grenier agricole du pays.

                                                                          Rapport commenté de  Maitre  Gabriel ILUKU
 
Me Gabriel Iluku

 

 

 

L’éducation sacrifiée dans quelques établissements scolaires récemment créés à Bumba

 

Le territoire de Bumba, actuellement devenu ville de Bumba est une contrée congolaise située dans la nouvelle Province de Mongala qui, autrefois, faisait partie de l’ancienne Province de l’Equateur. Ce milieu regorge bon nombre d’écoliers, élèves et quelques universitaires.

Mais ce dernier temps, nous constatons que les établissements scolaires foisonnent dans tous les coins de la place,  poussent comme des champignons et parmi lesquels nombreux perdent le véritable objectif d’un centre éducatif. Fondées dans un but purement lucratif, ces institutions paraissent plus commerciales qu’éducatives. Leurs bâtiments confondus à une foire campagnarde, ne reflètent pas l’image d’un milieu scolaire, car ils sont dépourvus de tout ce qu’on peut trouver dans une salle de classe comme bancs, tableau noir bien aménagé, etc.

Les assises qu’on y trouve sont constituées de quelques morceaux de bois posés sur des pieds fourchus et chaises apportées par les apprenants eux-mêmes. La cour scolaire se transforme en une pétaudière, car le renvoi et toute autre forme de sanction pouvant mettre à la porte un élève sont prohibés de crainte que l’effectif ne soit pas réduit. La réduction de ce dernier entraîne le fondateur dans un considérable déficit.

Cependant, certains préfèrent avoir un corps professoral très réduit, c’est-à-dire avoir un nombre réduit d’enseignants. On y trouve plusieurs options confondues. Ce qui attire pas mal d’élèves parachutés surtout dans les classes terminales et précisément celles de sixième année des humanités dont l’effectif nage dans une centaine de candidats.

Dans ces établissements scolaires, il arrive que l’enseignement prenne un système universitaire : trois, quatre, cinq classes de différentes options avec les effectifs très élevés se retrouvent mixtionnées pour suivre les cours de français, d’histoire, de géographie, etc. Très entassés les uns auprès des autres, les apprenants ne savent pas bien assimiler les matières qui leur sont dispensées. Mais ils sont  contraints d’évoluer dans de telles conditions afin qu’ils atteignent l’objectif visé qui est l’obtention du diplôme d’Etat.

Voici la façade antérieure de l’un des bâtiments de ces établissements scolaires dont il est question :
l'un des bâtiments de ces établissements scolaires
 
 
Après l’obtention de diplôme, nous constatons que ces diplômés ne parviennent pas à défendre cette pièce officielle qu’ils ont longtemps cherchée, mais ils n’en demeurent que de simples détenteurs.

Toutefois, quelques questions se posent : quel sera l’avenir de notre territoire, de notre province en particulier et de notre pays en général si nos apprenants continuent à évoluer dans de telles conditions ? Seront-ils capables d’affronter les études supérieures ou universitaires étant donné qu’ils ne possèdent pas de connaissances antérieures nécessaires pouvant leur permettre d’y émerger ?

C’est ainsi que nous invitons les autorités de l’EPSP en général et ceux de notre territoire en particulier à prêter une attention très particulière à ce phénomène qui, petit à petit, finira à enfoncer notre territoire qui, plus tard, mettra en danger son avenir ainsi que sa jeunesse. Nous leur demandons également de nous trouver quelques pistes de solution qui pourront vite mettre fin à ce virus très destructeur de l’éducation dans notre ville, notre province en particulier et notre pays en général.

 

samedi 2 mai 2015


GOITRES

 

           Depuis que nous avons les médecins  qui ont étudié au complexe scolaire Notre Dame (école primaire et secondaire) et partis à Butembo, à l’université catholique de Graben  pour les études universitaires en Médecine et revenir après à Bumba pour travailler dans l’hôpital Notre Dame,  notre centre médical  connait actuellement un grand progrès en chirurgie.

L’un de nos médecins, Mr. Likenge Trésor, a commencé à opérer des goitres. En observant les photos des intervenues ci - dessous ; la délicatesse de l’intervention se remarque aux yeux de tout le monde. A Kinshasa ; le cout exigé pour cette opération s’élève à  5.000 dollars au minimum, mais nous ne la taxons qu’à 200 dollars.

 

                   Voici les cinq cas que nous avons déjà opérés :

 

1/ Maman Mondunga Monique

Manan Mondunga, avant l'opération
 

  Veuve de soixante-huit ans dont les cinq enfants ont payé l’opération.

 
Après l'opération


               Après l’intervention ; elle s’est exprimée en ces mots : «  Je peux maintenant de nouveau me présenter parmi les gens, car je suis devenue très belle malgré mon âge. »

 

 

 

 

2/ Mama Engala Rose

                                                                                                                                                                                          Agée de 42 ans, divorcée,  elle a eu 7 enfants.                                                                                                        Depuis l’âge de 17 ans le goitre a commencé à s’accroitre sur son corps. Elle s’est présentée partout, surtout chez les guérisseurs indigènes pour se  libérer de ce gonflement du cou, mais en vain.

Maman Engala Rose, avant son opération
 
                Mots prononcés après l’opération : « Maintenant je deviens de nouveau  une  fièrté et  Je remercie le docteur de tout mon cœur parce qu’il m’a remise sur les rails… »

Après l'opération
 
3/ Mangondo  Hélène

                  Cette maman ; agé de 70 ans,   a donné naissance à 8 enfants. Elle a dès le bas age attrapé cette maladie à cause de laquelle elle n’a pas étudié.
Maman Mangondo Hélène avant son opération

                Après l’opération, elle s’est mirée dans un miroir et inondée de joie ; elle s’est exclamée en acclamant : « Louez le Seigneur . »
 
Ce qui reste en elle après l'opération
 

 

 

 


4/ Waka  Lucie

Waka Lucie avant l'intervention
 

                   Elle a 32 ans et  habite dans un petit village situé à 70 km de Bumba. Depuis quinze ans elle s’est présentée chez tous les guérisseurs des villages d’alentour, mais elle n’a pas trouvé la guérison. En outre ; elle a récité beaucoup de prières spéciales et  a fréquenté beaucoup de sectes et groupes de prière,  mais sans résultat. Tout à coup ; elle entend qu’il y a un jeune guérisseur qui fait des merveilles à Bumba. Elle est vite venue à Bumba et grand était son étonnement quand elle devait entrer dans l’hôpital  Notre Dame pour être guéri. « Impossible », disait-elle.  A la  fin, elle finit par y entrer ; mais complètement remplie de peur.  En voyant le médecin préparer son bistouri ; elle s’est écriée : « Mama na ngai,  c’est la fin de ma vie ».

Et après...
 
                   Maintenant Lucie, sans enfants, mais joyeuse comme toutes les autres ;  veut présentement faire  beaucoup d’enfants et voir encore ses arrières petits-enfants. Elle est sortie de l’hôpital en criant : « Un grand  miracle  s’est opéré en moi. »

5/ Maman Pamba Micheline .

Micheline avant l'opération
 

                   Elle s’était  mariée au village Ndobo situé à 60 km de Bumba, en  direction de Lisala, au bord du fleuve Congo. Elle a fait deux enfants, mais son mari l’a répudiée à cause du goitre. Et sa famille l’a amenée à l’hôpital Notre Dame pour qu’elle soit débarrassée de cette maladie.

 

Après l'opération

 Agée de 23 ans, elle commence maintenant une nouvelle vie auprès de ses parents à Bumba.

                 Nous souhaitons au docteur Trésor beaucoup de courage et d’endurance dans son travail.

Toutes les opérées louent le Seigneur et racontent partout ses merveilles.
 
                                                                                            Père Carlos Rommel