lundi 25 mars 2019

Le Collège Notre Dame de Bumba proclame les résultats scolaires du 1er semestre de l’année scolaire 2018-2019


Le Collège Notre Dame de Bumba proclame les résultats scolaires

du 1er semestre de l’année scolaire 2018-2019

 

          Le Collège Notre Dame de Bumba était pris d’assaut par les parents et les élèves l’après-midi du samedi 23 février 2019 vers 15 heures à l’occasion de la proclamation des résultats scolaires du premier semestre de l’année scolaire 2018-2019.

          Une demie heure avant cette proclamation, le Chef d’établissement scolaire Monsieur Gabriel Iluku, assisté de tout son personnel, a tenu une réunion avec les parents d’élèves dans la grande salle polyvalente Notre Dame, au cours de laquelle il a statué sur les divers sujets ayant trait avec la discipline et les études des élèves, ainsi que sur les frais scolaires à payer pour le second semestre, soit une bagatelle de 75.000 FC, l’équivalent de 45.5 $ (dollars US), sans compter les frais divers de l’Etat s’élevant à près de 20.000 FC.(12$). Ce qui fait un total de (75000 FC X 2)+20.000 FC = 170.000 FC (91 $ US + 12$=103$) à payer pour toute l’année scolaire.
La proclamation

          Quant à la discipline scolaire, le préfet a formellement insisté sur le respect strict des règlements scolaires par les élèves pour asseoir une éducation saine comme il est chaque fois d’usage au sein du Collège Notre Dame. Les élèves qui marcheront à l’encontre desdits règlements n’auront pas leur place au sein du Collège. Reliant l’acte à la parole, le Chef d’établissement a notifié aux parents le renvoi des 4 élèves attrapés de tricherie pendant les examens scolaires.  Ceux-ci viennent s’ajouter aux trois autres finalistes exclus deux mois plus tôt pour avoir commis le même forfait.


Le Préfet  ILUKU  Gabriel
          Le préfet des études a enfin sollicité et encouragé le maintien d’une franche collaboration entre les autorités scolaires et les parents d’élèves afin de réussir ensemble l’éducation de la jeunesse congolaise au sein du Collège Notre Dame, école secondaire fonctionnant avec deux sections, littéraire Latin-Philosophie, et scientifique Math-Physique,

          C’est juste après cette réunion avec les parents d’élèves que ceux-ci furent conviés à se rendre à l’établissement scolaire du Collège Notre Dame, situé de l’autre côté de la salle polyvalente, au-delà de l’ITM portant le même nom. 

          Chaque titulaire de classe a proclamé dans sa salle les résultats scolaires de ses élèves ; la moyenne statistique générale des réussites pour toute l’école a baissé à 59,2 % des réussites (328 élèves) (par rapport aux années antérieures), pour une participation de 554 élèves (sans compter 11 cas non classés puisque venus en retard) et 40,7 % d’échecs. Les deux élèves ayant obtenu beaucoup de points pour toute l’école sont Longomo Clovis de 1ère C et Longbango Yenga de 1ère D qui ont caracolé chacun avec 84 % des points, et le dernier des derniers est Lihanza Lyotsa q.

Départ  en  Congé
          Cependant, l’école a connu beaucoup de cas d’indisciplines signalées par la direction de discipline du directeur Maneno Jean Berchmans : 26 cas d’élèves ayant obtenu la mention « médiocre » en conduite, et 44 autres « mauvaises ». Ce qui explique peut-être cette baisse de niveau d’éducation constatée par le Conseil de délibération par rapport à l’année dernière. L’on signalera en outre le cas de déperdition des élèves qui sont allés s’inscrire ailleurs, notamment au nouveau Lycée Hélène de Chappotin. 

          Le Collège Notre Dame doit en conséquence prendre certaines mesures pédagogiques et veiller au maintien d’une bonne discipline scolaire afin d’asseoir un bon climat pour une éducation saine et intégrale.   

          Vous trouverez en annexe le tableau résumant de manière générale les résultats de tous les élèves de deux sections du Collège Notre Dame :

 

 

 Classe
Titulaire
Participants
Réussites
%
Echecs
%
Le 1er  de classe
%
Le dernier
%
Non classés
Conduite Médiocre
Conduite Mauvaise
1e A
Elitela Clément
40
18
45
22
55
Malengo bopele
83,9
Lihanza
Lyotsa
15
3
1
4
1e B
Matsi
Janne
 
41
22
53,6
19
46,3
Balembu Elambo
79,1
Mondongu Hubert
23,5
 
4
2
1er C
Mobutu
Raphael
43
20
46,5
23
53,4
Longomo Clovis
84,4
Monzia Ndonga
17
1
3
7
1er D
Mazulua Ebwa
44
18
40,9
26
59
Longbango Yenga
84,4
Mboko Michael
29,3
2
3
1
1er E
Ngombo
Blaise
41
17
41,4
24
58,5
Ibrahim Mouthor
65,9
Monziko Doaka
24,3
 
3
1
2e A
Mangela Carine
30
20
66,6
10
33,3
Mishika Kabongo
79,9
Yabule Mangomba
42,3
 
0
3
2e B
Monese Eric
29
23
79,3
06
20,6
Ngasa Monzinga
73,7
Adzawa Matembe
42,4
 
0
1
2e C
Masanga Jean
27
19
70,3
08
29,6
Manzenge Judith
81,8
Mangbau Moluka
34,2
1
0
1
2e D
Likpoka Samuel
30
23
76,6
07
23,3
Balembu Mongili
79,1
Kamba Kitelo
25,6
1
0
0
L3
Masingene Emilie
35
25
71,4
10
28,5
Ahoka Omeonga
68,6
Ambalu Dugba
18,8
2
0
1
S3 A
Yokota
Jean Claude
25
16
64
09
36
Maluku Mohilia
76,4
Manzangi Lingando
22,7
 
1
0
S3 B
Matundu Dominique
26
14
53,8
12
46,1
Ndekelipombo
65,4
Mozungu Akoka
28,6
 
1
0
L4
Balomao Bienvenu
27
18
66,6
09
33,3
Lisaka Likeke
60,8
Ndolembela Apata
31,9
1
0
5
S4
Paka Baudouin
40
29
72,5
11
27,5
Mandoki Elabo
71,4
Lombilo Akambu
42,3
 
0
7
L5
Metutia Willy
27
14
51,8
13
48,1
Bangombe Kolokota
70,9
Mongulu Saya
36,4
 
4
6
S5
Balembu
Jérémie
25
19
76
06
24
Mbongo Ruben
74,3
Gbondombi
32,1
 
3
1
L6
Maneno Jean Berchmans
14
07
50
07
50
Ebombo Akamba
59,1
Mazulua Matsi
41,2
 
3
1
S6
Modandi Rodrigue
10
06
60
04
40
Embangu Mwembu
69,6
Mahio Tinda
43,4
 
0
3
TOTAL
554
328
59,2
226
40,7
 
 
 
 
11
26
44

 

                                                                                                                 Antonio  Lisuma

samedi 23 mars 2019

Mois de la femme : le 08 mars vivement célébré à Bumba


Mois de la femme : le 08 mars vivement célébré à Bumba

     Reconnue comme la date symbolique de la défense des droits de la femme, la journée de 08 mars de l’année en cours a fait vibrer la ville de Bumba par l’entremise de l’ambiance qui a été constatée d’abord timidement dans l’avant midi, puis vivement dans l’après midi où on a vu les femmes vêtues en pagne envahir les différentes artères de la ville et affluer massivement vers les bistros et buvettes de la place. Bien que les unes aient opté pour les places fortes, cependant les autres ont préféré savourer le festin dans leurs quartiers respectifs. Mais la visibilité de ces deux camps s’est surtout accentuée lors de la soirée dansante au cours de laquelle les personnes du sexe, extasiées, ont exhibé quelques pas de danse après le manger et le boire.

L'école maternelle.
 
 
 
Les conférencières
     De l’autre côté, la vibration née de cette journée n’a pas pu épargner ou mettre de côté les établissements scolaires qui ont été également secoués par les vagues de la journée de la femme. A titre d’exemple, le complexe scolaire Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel n’a pas dissimilé sa visibilité à l’occasion de cette festivité de mensis feminae (mois de la femme). Vêtus tous en pagne, les écoliers de l’école maternelle Notre Dame ont longé en défilant, en compagnie de leurs enseignants, les voies périphériques de leur école pour la regagner après. L’ambiance a été quasi semblable aux écoles primaires Notre Dame 1 et 3 où les écoliers ont trémoussé le corps au rythme de la musique congolaise après avoir goûté la chère du festin. A son tour, le Collège Notre Dame a vu ses collégiennes occuper en grand nombre la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame pour prendre part à une conférence qui y a été organisée et animée par quelques élèves filles des classes des humanités et dont le thème « La scolarisation des filles » s’est appuyé sur les deux points « Le pouvoir des filles » et « Pourquoi scolariser les filles ? » que les conférencières Noëlla Mokanda, Bandela et Souzane Bangamene ont amplement commentés devant leurs condisciples et cadettes.
L'avenir du pays.

     Bienvenu Balomao    



Bumba : Chance sports betting atteint son apogée


Bumba : Chance sports betting atteint son apogée

     Récemment implanté à Bumba et axé sur les scores de différents matchs de football qui se jouent au quotidien au niveau international, ce jeu ne cesse de s’enraciner dans le terroir réputé fief de la tribu budja. Il s’illustre par la visibilité de ses postes installés dans les coins stratégiques de presque tous les quartiers de la ville. Très amants du sport consistant à « faire pénétrer un ballon rond dans le but adverse sans le toucher de la main ou du bras », les Bumbalais(ou Bumbatraciens) se plongent de plus en plus dans le « Pari Foot » qui ne fait qu’accentuer le plaisir auprès de bon nombre de jeunes gens en arrachant les uns et en suscitant l’adhésion massive des autres.
Souvent de la joie mais beaucoup de pleurs

     Si le phénomène Pari foot constitue un simple divertissement pour les uns ; cependant, il paraît pour les autres une tâche quotidienne dont l’utilité reste l’assurance de la survie et l’activité sur laquelle on compte pour subvenir aux besoins domestiques élémentaires. D’autres encore en font déjà un métier à part entière, car pour eux, aucune seconde n’est à perdre ; ils demeurent en tout moment devant le programme des matchs qu’ils scrutent attentivement afin de tenter l’épreuve.

     Au départ, le phénomène paraissait comme l’apanage des jeunes gens dépourvus de scolarité, délinquants et des personnes sans embauche. Mais au fur et à mesure que ses merveilles se découvrent, il capte avec intérêt pas mal de résidants de la contrée parmi lesquels responsables des familles, étudiants, débrouillards, démunis pour qui le jeu semble le rêve de concrétisation des microprojets et consorts. D’aucuns s’étonnent de l’essor de ce que les pratiquants appellent affectueusement « jeu de chance », un soudain succès auquel ils ne s’attendaient pas.

     Bienvenu Balomao

jeudi 21 mars 2019

Les travaux de la réhabilitation du stade Père Carlos de Bumba se poursuivent



Les travaux de la réhabilitation 

du stade Père Carlos de Bumba se poursuivent

 

Les travaux de la réhabilitation et de la construction du stade de Bumba se poursuivent lentement mais surement. Ils sont actuellement à l’étape de la construction des gradins pour le public. Deux façades sont déjà construites de part et d’autre de deux poteaux de gardien de but : l’une du côté de l’église Notre Dame, le long de l’avenue Du 24 novembre (où s’entassent les fans du club Salongo), et l’autre, du côté opposé, le long de l’avenue Mbandaka (pour les fans des clubs Lokole et Murumba).

La discipline d'entrée.
Chacune de ces deux bâtisses des gradins déjà construites a plus de deux mètres de hauteur et une soixantaine de mètres de longueur ; elle peut avoir une capacité de plus de 2000 personnes.

Les ouvriers se démènent actuellement à construire deux autres façades de gradins de part et d’autre du vestiaire Litho Moboti, du côté des écoles primaires Notre Dame et Mongbama-filles.  A la fin des travaux de ces deux nouvelles bâtisses, le stade Père Carlos aura donc une capacité de plus de 2000 places assises.



Les gradins derrière les goals
Il s’en suivra ensuite la construction d’une tribune moderne d’une quarantaine des mètres de longueur sur l’emplacement actuel de l’ancienne tribune, située du côté de l’hôpital Notre Dame, en face du vestiaire. La tribune aura ses annexes, douches et toilettes, répondant aux normes modernes, avec l’ouverture ou l’entrée sur la direction menant au Bureau de la cité…


Pour la petite histoire, les travaux du stade commencèrent depuis avril 2016 et connurent de nombreuses étapes dont certaines se poursuivent jusqu’à ce jour. Plusieurs réalisations ont été faites durant ces trois années passées.

La première étape avait débuté en avril 2016, par l’entretien de l’aire de jeu de football avec le déracinement de l’ancienne pelouse, le nivellement du terrain avec des engins empruntés de la SIFORCO, la plantation d’une nouvelle pelouse, et la mise des lignes remarquables ainsi que des poteaux de but, et la clôture de l’aire de jeu en briques (1 mètre de briques). Cela s’est poursuivi à huis clos jusqu’en février 2017 peu avant la tenue du championnat provincial de football à l’occasion de laquelle la « LIFEQUA » la Ligue de football de la province de l’Equateur avait sollicité à la paroisse Notre Dame, la propriétaire du stade, à travers le Cercle de football de Bumba, de permettre aux équipes championnes de la grande province de l’Equateur de jouer pour disputer la coupe provinciale.

 

C’est alors que l’accès au stade fut accordé au public pendant que les travaux se poursuivaient encore. Et après cette compétition provinciale, le stade était également resté ouvert pendant deux ans pour le championnat local en phase aller et retour pendant que les travaux du stade se poursuivent encore. L’on comprendrait l’engouement avec lequel le public bumbatracien s’empressent à participer massivement aux rencontres des matchs de football au stade Père Carlos, l’unique espace adéquat, car il n’existe actuellement qu’une seule installation sportive moderne, un seul stade pour une ville de plus de 200.000 habitants !

 

La construction du vestiaire Litho s’est déroulée dans ce contexte, c-à-d non plus à huis clos, mais ouvert au public, pendant que les travaux se déroulaient, y compris celle d’un château d’eau pour pourvoir en eau les installations du vestiaire. Celui-ci fut construit dans les normes modernes, avec des salles pour les deux clubs, un bureau pour les officiels du match et les installations internes des douches et toilettes.

 

 

Le sérieux des matchs
Il sied de rappeler que le stade Père Carlos de Bumba est une propriété privée de la paroisse Notre Dame de Bumba. Cela est reconnu notamment par la décision n° 2010/0255/SECAB/PROGOU/EQ/BIF/2012 du 22 février 2012 de Son Excellence monsieur le Gouverneur de la province de l’Equateur.

          Il s’agit du terrain comprenant le stade Père Carlos, jadis dénommé stade Mobutu, le Bureau de la cité de Bumba ainsi que les magasins de Monsieur Makambo Mohilo dit « PIE ROGER ».

          La paroisse Notre Dame était redevenue propriétaire de sa concession,  momentanément géré par le service territorial de sport et les personnes citées ci-haut,  grâce à la requête patiente et persévérante de ses autorités ou membres du Conseil de la paroisse Notre Dame en accord avec l’évêque de cette époque, Son Excellence Monseigneur Louis Nkinga Bondala, qui a cédé son poste à son successeur Monseigneur Ernest Ngboko, Evêque du diocèse de Lisala.

          C’est le Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, qui a construit les murs du stade d’antan.  Cet espace était jadis un simple terrain de jeux parsemé des palmiers et d’autres arbres et herbes, comme on en trouve dans la plupart des milieux paroissiaux congolais.

          Les travaux de mise en valeur de cet espace commencèrent véritablement sous l’égide du Père Tshimanga Pascal, un missionnaire scheutiste comme le Père Carlos, de passage de travail dans la paroisse Notre Dame vers les années 1963 – 1965.


Le début des nouveaux gradins
          Alors qu’il n’y avait à Bumba qu’un seul terrain de football en ville qu’on appelait « terrain de cercle sportif », aujourd’hui le lieu est transformé en marécage et en rizière, ainsi qu’avec la concession DEBUZE, celui de la paroisse Notre Dame, à peine aménagé par le Père Tshimanga passait pour le meilleur, compte tenu de son emplacement stratégique, sur une bonne terre en plateau et en plein milieu de la cité de Bumba.

          Mais les vrais travaux de construction du stade n’ont commencé qu’en 1977 avec le Père Carlos qui construisit le mur de la clôture du stade grâce en partie au financement du feu Litho Moboti alors candidat commissaire politique en campagne électorale aux élections de 1977 pour devenir membre du Bureau politique du  Mouvement Populaire de la Révolution (MPR), parti unique au pouvoir du temps de Mobutu, et en partie, lorsque le financement de Litho s’épuisait, par le Père Carlos lui-même qui s’y est investi par son propre argent, de même pour reconstruire le même mur lorsqu’il s’est écroulé vers l’année 1986. 


La construction des nouveaux.
          Au deuxième écroulement du mur en 2008, il aurait fallu 80.000 dollars pour que l’Etat congolais intervienne par le truchement de la Ministre de portefeuille de l’époque, Madame Mabunda Jeanine (maintenant élue député national à l’Assemblée Nationale à Kinshasa aux élections du 30 décembre 2018) pour la reconstruction du mur.



          Et c’est encore par son service, alors qu’elle était encore Conseillère de l’ex Chef de l’Etat Joseph Kabila en matière de droit de la femme, qu’elle a dû peser auprès du Ministre des sports et loisirs pour obtenir l’homologation du stade Père Carlos de Bumba, dont la remise publique du Certificat d’Homologation eut lieu dans ledit stade le vendredi 13 juillet 2018, en présence d’une foule incalculable de la population et de plusieurs personnalités dont le Coach national Florent Ibenge.

 
L'Homologation


          D’aucuns se félicitent de divers travaux amorcés sous la bonne main de la paroisse Notre Dame et de son Curé le Révérend Père Carlos Rommel, et ne cessent d’encourager celui-ci de poursuivre les divers travaux jusqu’à son achèvement complet pour que la ville de Bumba soit enfin dotée d’une installation sportive moderne pouvant accueillir des compétitions de portée nationale, pourquoi pas internationale.

                                                                                           Antonio Lisuma

                                                                                    Tél. : +243 81 069 29 82

                                                                 E.mail : antoniolisuma@gmail.com

 

 


mardi 19 mars 2019

UN COURONNEMENT DIGNE POUR QUELQUES PERSONNALITES LES PLUS REMARQUABLES DE BUMBA


UN COURONNEMENT DIGNE POUR QUELQUES PERSONNALITES LES PLUS REMARQUABLES DE BUMBA

Tout lieu occupé par des petits commerçants.
Bumba, traversée dans le ciel par des fils électriques privés
 Au rang des actions notables à Bumba, nous avons curieusement recensé quelques personnalités les plus remarquables qui méritent au tréfonds de nos souvenirs, un couronnement estimé.
Les beaux avenues de Bumba

Cette sélection plutôt subjective s’est étendue sur tous les domaines liés au bien-être social de la population riveraine tels que la santé, l’économie, l’éducation, la communication, la culture, le sport, l’art, l’administration, etc. Les dirigeants politiques n’ont pas fait l’objet de cette curiosité, compte tenu du caractère apolitique de ladite initiative.
Bumba est fière de son "Rond Point"

En réalité, ce sondage délicat s’est fondé sur le souci de la réforme de la plaque de notre notabilité locale de Bumba dont la majorité se voile indûment  du mérite de cette dignité pour se servir abusivement de la population locale, plutôt que de l’honorer. En plus, la nécessité de créer véritablement cette classe des élites de Bumba s’inscrit dans le processus d’un accompagnement effectif et d’un suivi permanent de divers projets locaux de développement destinés à améliorer la qualité de vie de notre population autochtone.
Tout changement et développement sort de ce bâtiment

 Une journée mémorable sera incessamment organisée en vue d’honorer les  personnes notables qui font autorité dans leurs fonctions  et par occasion, stimuler bien d’autres.

La route qui sépare le stade P. Carlos et l'Hôpital Notre Dame, on y vend
Pour la première fois, le palmarès de ces  personnalités plébiscitées au TOP 10 de Bumba sera publié au cours d’une émission culturelle dénommée     « FESTIVAL NKUMU MBOKA » prévue en début du mois de mai prochain. Jusque-là, les résultats de nos enquêtes en cours laissent perplexe, mais rassurants.

 

 Gabriel ILUKU.

 

 

 




Bumba : vers une ligue de jeunes qui sera dénommée « Dynamique d’une génération consciente ».


Bumba : vers une ligue de jeunes qui sera dénommée « Dynamique d’une génération consciente ».

     Stimulés par l’idée de Monsieur Louison Mambo, un groupe de jeunes intellectuels du territoire de Bumba, réunis autour de Jérémie Bongisa, Eric Bosenge, Steve Limau, Désiré Odikila, Crispin Botulu et alii, sont sur le point de mettre en place une ligue regroupant les jeunes bumbatraciens en particulier et de toute la Mongala en général et qui s’appuiera sur les objectifs spécifiques ci-après :

-          Sensibiliser la population sur l’auto prise en charge,

-          Développer ensemble les actions socioculturelles,

-          Etre un centre d’encadrement et d’accompagnement de divers projets,

-          Participer à la bonne gouvernance et à l’accompagnement socioculturel de la population par des activités de sensibilisation saine (marche, conférence, ateliers de réflexion, médias, sport, mode, technologie…),

-          Assister tant soit peu matériellement, financièrement, judiciairement et moralement toutes les personnes vulnérables,

Sensibiliser la population sur les maladies sexuellement transmissibles (VIH/SIDA, IST…),

-          Faire le plaidoyer auprès des instances du pays, du territorial à l’international pour le bien-être social,

-          Regrouper et/ou collaborer avec les associations, les organismes, les groupes, les fédérations ou toute personne qui a pris conscience de se prendre en charge.

     Ladite ligue pourra dans l’avenir se procurer un standing décent au niveau national comme les autres au cas où elle connaîtrait une évolution positive au détriment de tout ce qui pourrait la conduire au fiasco. Préoccupés par cette initiative, ils continuent d’intensifier des rencontres au cours desquelles ils discutent sur la mise en place d’un comité directeur provisoire et sur les modalités de l’élaboration de différents articles du statut qui va régir la dynamique qui veut voir le jour.
La première réunion de la Ligue

     Cependant, un doute certain plane encore dans quelques esprits dans lesquels souffle un léger vent du pessimisme quant au succès de ce regroupement étant donné que cette initiative ne se présente pas comme la première. Avant cette dernière, il y a eu d’autres, comme Forum des jeunes et consorts, qui ont bien connu un décollage enthousiaste, mais éphémère. En effet, cette pression du départ se solde toujours sur un échec total justifié par diverses raisons entre autres manque de moyens financiers, indisponibilité des membres effectifs, etc. C’est ainsi qu’une inquiétude suscitant également la peur au ventre s’élève auprès des observateurs avisés qui craignent la récidivité enregistrée pour les tentatives précédentes qui ont vu, l’une après l’autre, leur insuccès accourir, leur pseudo existence se volatiliser dans la nature et les efforts consentis tourner en une tempête dans un verre d’eau.

     Néanmoins, l’hypothèse d’une probable réussite de cette ligue ne semble pas encore être éloignée. La balle au camp des initiateurs joue jusqu’ici un rôle prépondérant sur le sort de la dynamique qui est sur le point de voir le jour et leur assiduité paraît indispensable pour un succès éclatant qui pourra bel et bien servir de plume de correction aux premières manœuvres n’ayant laissé aucune trace visible. S’avère également très utile leur sens élevé d’optimisme et surtout du dévouement.

     Bienvenu Balomao   

samedi 9 mars 2019

LE TERRITOIRE DE BUMBA PEUT-IL REDORER SON BLASON ECONOMIQUE D’ANTAN ?


LE TERRITOIRE DE BUMBA PEUT-IL REDORER SON BLASON ECONOMIQUE D’ANTAN ?

A  l’époque, la production agricole moyenne journalière était  de 1000 à 1500 sacs de paddy fournis auprès de chacune des sociétés étrangères grecques ou portugaises implantées à Bumba à l’instar de NOGUERA, CABRAL&IRMAO, SILVADES devenue GRIZA  ainsi que SOCAM un peu plus tard.


ONATRA. Il ne reste que des ferrailles
La délimitation des zones d’exploitation contribuait  largement aux travaux d’entretien routier. Une cinquantaine de camions reliaient tous les secteurs de LOEKA, YANDONGI, MONZAMBOLI, ITIMBIRI, MOLUA et BANDA YOWA que  comprend le territoire de Bumba. Un programme régulier de grands bateaux tels qu’ITB/COLONEL KOKOLO, COLONEL EBEYA, COLONEL TSHATSHI ou MAJOR MODIMBI,  favorisait un trafic fluvial sans pareil. L’essor économique fut manifeste.    


Les routes impraticables
Hélas ! Il y a environ 40 ans, ces sociétés  d’exploitations agricoles étrangères avaient cessé leurs activités économiques en raison de dépréciation monétaire constante, des mesures de confiscations spéciales de l’Etat et des conflits armés avec leurs corollaires. Dès lors, Le trafic fluvial de grands bateaux historiques cités ci-haut s’arrête. Parmi les vestiges, les grues et les magasins en ruines indiquent les souvenirs du trafic fluvial du passé. Une crise généralisée insoutenable affecte la population laborieuse de Bumba, estimée aujourd’hui à plus de 400 mille habitants. Le développement semble quasiment difficile. Le chômage, la pauvreté, la misère ainsi que la famine sont graves. L’exode rural a provoqué un désintéressement  aux activités agricoles par les villageois  qui envahissent les centres-villes en quête de bonheur. Démotivés, ces derniers deviennent fainéants aux travaux de champs à cause de manque de routes de dessertes agricoles.


 Une des rizeries  : de 1000 sacs de riz par jour à zero
Le fleuve Congo, en tant que principale artère du trafic de produits agricoles tels que riz, maïs, manioc, café ou arachide, n’offre plus d’avantages économiques qu’il y a eu depuis quelques années. Le commerce des produits manufacturés domine le marché local. Les bateaux sillonnent  le tronçon navigable de Kinshasa-Kisangani en passant plusieurs jours ou mois pour faire une cargaison nécessaire.


Les bateaux en chômage
Malgré la tentative de relance agricole par le projet PRAPE/FIDA, ce fut un fiasco grave. Seuls quelques braves commerçants s’évertuent au trafic de produits agricoles au moyen des vélos ou des motos. Une cinquantaine des rizeries locales fonctionnent avec moins de 40 sacs par jour. Et cette situation nous afflige profondément.


Les hangars en pisée
Au-delà de tout  cela, nous pensons que la réhabilitation des routes de dessertes agricoles constitue un mécanisme indispensable pour sortir le territoire de Bumba de la crise économique provoquée en majeure partie  par l’abandon des activités agricoles.  


Au lieu en camion, tout arrive en vélo !!!  Vive le  développement.
                                                                                            
 
                                                                                                           Maître  Iluku  Gabriel