mercredi 2 février 2011

Evénement

PATRICK DE JONGK ET SES COMPAGNONS
EN EXCURSION LE LONG DU FLEUVE CONGO, DE KISANGANI À BUMBA




          Ils s’appellent Patrick De Jongk, Ann De Jonkg, Jo Taveirne et Armand Moers, quatre belges accompagnés d’un certain Roger Angbongi, un congolais attaché au service de la coopération belge de Kisangani.
          Les quatre affirment être venus en R.D. Congo pour visiter certains sites tel que l’Institut de recherche agronomique de Yangambi, localité qu’ils ont atteint par véhicule à 90 kilomètres à l’ouest, en partant de Kisangani. Ce grand centre qui jadis était de renommée internationale croupit actuellement dans un état de délabrement avancé, et nécessite de grands moyens pour sa réhabilitation. Ils ont ensuite poursuivi leur excursion par route jusqu’à la localité  en face d’Isangi, puis ils ont  traversé le fleuve Congo par bac. Isangi est un territoire situé à l’autre rive du fleuve, à l’embouchure de la rivière Lomami sur le fleuve Congo, à 35 kilomètres en aval de Yangambi. De là, ils prirent un canot rapide qui les amena d’abord à Lokutu où ils ont visité l’usine de traitement d’huile de palme qui fonctionne encore aujourd’hui, avant de retraverser le fleuve pour le territoire de Basoko, où Patrick De Jongk, un expert-comptable qui s’est fait accompagner de sa femme Ann, également expert-comptable, eut l’honneur de visiter les bâtiments mêmes qui le virent naître, à savoir l’hôpital de la place et la résidence de l’Administrateur du territoire, puisqu’il est né vers 1957 à Basoko où son père fut Administrateur du Territoire pendant les dernières années de la colonisation belge. L’escale de basoko fut donc pour lui le grand but du voyage. Après cette étape, ils gagnèrent le territoire de Bumba où ils visitèrent aussi la grande usine d’huile de palme de la Société PHC (Plantation et Huilerie du Congo), l’ex PLZ (Plantation Lever au Zaïre) de Yaligimba qui se remettra bientôt en marche dès l’année 2012 grâce à un financement anglais.
          A en croire les dires de monsieur Jo Taveirne, Sénateur et responsable de la chambre des jeunes entrepreneurs de la Belgique, les Congolais doivent beaucoup investir dans les activités des petites et moyennes entreprises pour qu’ensemble ils puissent décoller la RDC, c’est une affaire nationale.

Jo Taveirne, le Senateur.
          La construction des routes doit également être la priorité des priorités si le Congo espère réellement se remettre à nouveau sur le rail, renchérit Armand Moers, un architecte de bâtiment en retraite, après avoir constaté avec regret le très mauvais état de route en R.D. Congo. « Les congolais doivent également finir avec les tracasseries administratives, surtout avec le service de DGM (Direction Générale de Migration) et autres, qui vous collent à la peau par une série des contrôles et vous tracassent jusque dans les recoins du pays ; ce système ne marche pas et c’est très fatigant, cela donne à l’étranger une mauvaise image de la RD Congo, et repousse par conséquent  des visites touristiques et même de probables investissements étrangers», conclut Mr De Jongk.
Ann

          Les cinq visiteurs regagnèrent Kisangani en remontant par canot motorisé le fleuve Congo, après avoir visité divers endroits de la Cité de Bumba…
                                                                                               

                                                                                                 Antonio LISUMA

mercredi 12 janvier 2011

Ecole Primaire

L’EP 2   NOTRE DAME

         Comme à l’EP1, l’Ecole Primaire 2 Notre Dame, située à la paroisse Saint Vincent, a procédé à la proclamation des résultats de  fin du premier trimestre,  mercredi 22 décembre 2010.




          Les élèves ont  agréablement enchanté leurs parents par des séries des jeux et  théâtres, ainsi que la déclamation des poèmes et récitations au bout desquelles madame Ivette Gbeï, la directrice de l’école a  pris la parole pour la circonstance, avant que chaque enseignant proclame les résultats des élèves dans sa classe.
Mademoiselle  Esther  Gbagba a prononcé une déclamation impeccable

          Elle a brièvement évoqué le succès de ses élèves qu’elle a vivement félicités : Pour un effectif total de 407 élèves, 356 ont réussi, ce qui donne une moyenne générale de 87 % de réussites pour toute l’école ; et pas d’échec dans la classe de  6e où tous les 42 élèves ont réussi !


La Directrice  Gbey Yvette

 Elle a ensuite déploré le cas d’insécurité ou de vol qui sévit pendant la journée à l’école où plusieurs matériels et livres sont souvent volés, pendant que l’école est fermée. Ainsi invitent-elle les parents et surtout les voisins à assurer la sécurité des biens de l’école. Elle a enfin convié les parents à préparer les frais scolaires pour le second trimestre, et aussi,  à s’occuper de leurs enfants, surtout ceux de la 1e année qui négligent souvent la tenue en ordre de leurs cahiers de communication.
                                                                                   

 Antonio Lisuma
                   








samedi 8 janvier 2011

Evénement

Chant spontané en langue Budja pendant la messe de Noël.
                                                                                                    Par la maman : Osenge Perpétue

Malia amowoti Yesu
Alisi amowoti Kalosi a Poto
Iso wangua wande tomowoti Kalosi hana a Bumba
Kalosi iwo a Yesu wakumani a ndjia
Nge easaka Yesu inde pe Kalosi asaka ndenge ho.
Atohekieke mamunguene.
Iso pe tozee amamungwe, tomotutie petomokeelie.
Aolie omanoomoli inga ahoka lohuli losungu
Alia akohangaka.
Kasi manoopele inga likambo lidjaa lisungu
Atowangaka akohemelaka.
Mano pele adje likwe lamongbuta
Kalosi adje likwe lamongbuta
Osenge  Perpetue


Marie enfante Jésus
Alice enfante Carlos en Europe
Nous ses amans l’enfantons ici à Bumba
Carlos et Jésus se rencontrent en cours de route
Ce que Jésus dit, Carlos aussi le dit
Et il nous conseille.
Que nous le comprenions.
Et le mettons en pratique.
En famille lorsqu’une fille rencontre une difficulté,
Elle ne fait que pleurer de peur.
Mais le garçon affronte toujours la difficulté
Quelle que soit l’ampleur.
Le garçon, c’est le pilier de la maison
Carlos est le pilier.



Evénement

ENFIN, DE L’ELECTRICITE A BUMBA !

          On remarque depuis une  semaine avant la fin de l’année 2010 de l’éclairage électrique sur la place publique du rond-point, le croisement de l’avenue Mobutu et la route Manga. Il s’agit bel et bien de la   lumière électrique provenant de la centrale thermique de la Société Nationale de l’Electricité, SNEL en sigle, centre autonome de Bumba.

Rond point , comme les étoiles du firmament


Bureau du "Snel" dans la nuit.

          De la marque Deutz, avec une puissance de 630 KVA, le moteur de la centrale thermique qui se situe au centre ville de Bumba, non loin du port fluvial, ne produit que 400 volts, donc incapable, sans l’usage d’un transformateur survolteur pouvant élever l’électricité à une tension moyenne de 6600 volts, d’électrifier toute la cité, pas même la moitié, de Bumba où vivent plus de 50.000 âmes.

Notre moteur Deutz, 630 KVA 
L’unique transformateur que la SNEL utilisait jusqu’en 1996 était rendu inutilisable, car certains de ses éléments dont l’huile ont été pillés, avec bien d’autres matériels de la centrale, pendant les deux guerres de rébellion de 1996 et de 1998.

Notre transformateur, unitisilable

Monsieur Yenga Makila, l’actuel chef de centre autonome de la SNEL (voir photo, assis dans son bureau), s’est démené tant bien que mal avec les moyens de bord, et sans aucun financement du gouvernement, pour réparer la centrale, et de relancer ainsi les activités de la SNEL à Bumba. Avec les morceaux des câbles (ce qui reste du pillage) qu’il a recueillis çà et là sur l’ancien réseau   électrique, il a réussi à constituer une ligne électrique de presque 800 mètres, qui va de la centrale jusqu’au marché, à l’avenue Mbandaka, sur l’axe route Manga, en passant par le rond point précité. Cet axe est pour l’instant électrifié, et le travail continue en sens inverse, c'est-à-dire vers l’avenue du fleuve. Bientôt on poursuivra le travail de connexion sur l’avenue du fleuve jusqu’à joindre le bâtiment administratif du territoire. Du coup, la SNEL, qui projette pour l’instant de ne desservir que dans un rayon d’un kilomètre, vu l’absence de transformateur, commence déjà à se faire connecter avec ses abonnés qui seront régulièrement servis, selon Mr Yenga, en attendant de recevoir de la hiérarchie le complément des divers matériels qui manquent.
          Dans l’entre-temps, la SNEL est, poursuit le chef de centre, dans l’entente de la réalisation prochaine par le gouvernement, d’un projet allemand dit “PIAG”,  Power International AG (Allemagne), consistant en la construction d’un centrale thermique à deux combustibles, le biocarburant (huile de palme) et / ou le diesel, capable de produire 5 mégawatts, puissance suffisante pour alimenter toute la cité de Bumba et ses industries, et ce, pour une production annuelle de 8000 heures…Dossier à suivre.

                                                                                           Lisuma   Antonio   


Monsieur  Yenga Makila


vendredi 7 janvier 2011

Evénement

PORTRAIT DE CARINE TAKABE

          Disparue de Bumba depuis près de 10 ans, voici que Carine Takabe Mapuku y revient comme un éclair pour une visite familiale de courte durée. Le dimanche 02 janvier dernier,  elle s’est rendue à la messe, à la paroisse Notre Dame.
          Née le 09 juillet 1979 à Kinshasa, du père Omer Takabe Ekokolo, enseignant, puis actuel agent à la coordination des écoles conventionnées catholiques, et de la mère Agnès Agalia, couturière, Carine Takabe est la puînée d’une famille de 10 enfants dont 3 garçons et 7 filles, et l’aînée de celles-ci.




          Elle fait ses études primaires et secondaires respectivement à l’Ecole Primaire Bilia, localité situé à mi-chemin entre Bumba et Lisala, et l’Institut Boyokani de Bumba où elle obtint en 1997, à l’âge de 18 ans, le diplôme d’Etat en technique sociale.
          A la même année, elle est engagée comme  agent comptable à la rizerie RIMALO, tout en enviant de travailler à la paroisse Notre Dame du Curé Père Carlos Rommel. Peu après, elle finit par y être engagée toujours comme comptable, mais aussi comme intendante de la paroisse. Elle contribuait à faire l’inventaire à la caisse, à organiser le test aux écoles primaire et secondaire, etc.
          N’appartenant à aucune organisation des jeunes telle “Bilenge ya mwinda” (les jeunes de lumière, en langue lingala), Groupe Kizito et Anuarite, etc., Carine a pourtant pu donner le meilleur d’elle-même, au point de se sentir appelée par le Christ.
          A l’an 2000, elle est admise comme postulante des sœurs de la Doctrine Chrétienne à Kisangani où elle passera deux ans avant d’aller au noviciat pour deux autres années en Côte d’Ivoire, à l’issue desquelles elle ne prononcera pas ses vœux, remerciée par les sœurs.
          Revenue au pays, plus précisément à Kinshasa, elle fait à partir de 2003 les études de droit privé et judiciaire à l’Université Protestante du Congo (UPC), qu’elle termine en 2009, et devint formatrice tant des activistes de droits humains, que des filles mères sur la gestion de la sexualité, au près des frères de Saint Vincent de Paul.
          Carine envisagerait de poursuivre ses études de droit en troisième cycle si elle s’attrapait une bourse d’étude, et ensuite de faire carrière dans son domaine du droit, comme juge au ministère public ; plus tard, la candidature à la députation tant provinciale que nationale pourrait aussi l’intéresser.  

                                               Propos recueillis par Antonio Lisuma.

Bonne  Chance,  Carine,  Dieu te protège

mercredi 5 janvier 2011

Paroisse

Dieu se manifeste
Matthieu 2, 1-12

            Jésus est né à Bethléem et après quelques temps il y a des mages qui frappent à la porte d’Hérode. Retenons que, dans ce temps là, chaque pays avait son où ses dieux,  ses mages ainsi que ses  prêtres.
Des mages du Soleil levant, voyant qu’une nouvelle lumière, une nouvelle étoile est née,  s’inquiètent et veulent la trouver. Ainsi ils arrivent à Jérusalem.  Au palais d’Hérode : « Il y a une nouvelle lumière née, un nouveau dieu né dans votre pays» ?  Demandent-ils à Hérode.  Aussi tôt le Roi Hérode, Lumière d’Israël, s’inquiète et convoque tous ses prêtres, aussi les docteurs de « la loi » qui étaient les connaisseurs de la Bible et la méditaient chaque jour. Et ceux-ci aussitôt lui répondirent : « Selon le prophète Micha,  à Bethléem, une nouvelle lumière sera née, qui guidera Israël »  Les mages des pays lointains contents, partent et trouvent à Bethléem la nouvelle lumière. Tandis que les mages de Jérusalem n’ayant pas  besoin d’une nouvelle lumière, parce qu’ils ont  leur temple, leur bible et leur  Hérode,  parce qu’ils sont eux-mêmes« Lumière pour la population » ne se voient pas dans l’obligation de se déplacer pour Bethléem, et d’y aller.
            Ne sommes-nous pas comme les mages de Jérusalem ?  Parce que nous avons nos prières, nos églises, nos théories, ne nous croyons-nous pas être à la hauteur de tout. ? !!!!!
            Est-ce que nous avons encore besoin d’autres lumières. !!!!
Retenons que Dieu se manifeste dans notre vie par des petits signes, événements, par  «  une étoile » Est ce que nous y sommes  sensibles ? !!!!!
Alors que ceux qui n’ont pas la « Bible,  Parole de Dieu, »  y sont sensibles, comme les mages, venants du soleil levant.

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Les trois mages y sont en miniatures
 

dimanche 2 janvier 2011

Evénement

OU EN EST-ON AVEC LES TRAVAUX DE LA RECONSTRUCTION
DU STADE DE BUMBA

           On assiste depuis le début du mois de décembre 2010 à la réouverture des travaux de la reconstruction du stade de la cité de Bumba.
          Situé à côté de l’Eglise Notre Dame, le stade de Bumba fut construit en 1977 grâce au financement réalisé d’abord et en partie par le Regretté Litho Moboti, alors candidat Commissaire politique du Mouvement Populaire de la Révolution, parti unique au pouvoir du temps de Mobutu, et ensuite, en partie, par le Révérend Père Carlos Rommel, curé de la paroisse Notre Dame.
          Baptisé du nom “Mobutu”, le stade a servi 30 ans durant la population de Bumba jusqu’à la date du 7 mars 2009, la nuit, où une forte tempête le fit écrouler. Dieu merci, la chute du mur n’occasionna aucune perte en vie humaine.
          Un an plus tard, c'est-à-dire en début de l’an 2010, une première tentative de reconstruction du stade  par les autorités du territoire appuyés par le gouverneur de la province de l’Equateur s’arrêta alors que les travaux de la maçonnerie de fondation et celle de l’élévation du mur jusqu’à un mètre du sol se réalisa au deux tiers.   
          Cette fois-ci, la dame Jeannine Mabunda, l’actuelle ministre congolaise en charge de porte feuille, et ressortissante du territoire de Bumba, prend le dossier en main et obtient du gouvernement, à travers le ministère des travaux publics et de l’infrastructure, l’aval de la reconstruction du stade. (Selon Jean Ekpaki, un des proches de la dame, une enveloppe de 75.000 dollars US est préparée par elle pour la reconstruction du stade). Une équipe d’expert des travaux publics, dirigée par l’Ingénieur Mutamba, fut même dépêchée à cet effet à Bumba pour y évaluer la situation globale afin de poursuivre les travaux de la reconstruction du stade. C’est ainsi que l’entreprise SOCAM (Société Commerciale et Agricole de la Mongala) s’est vu confier la gestion de la construction. C’est elle qui depuis le début du mois de décembre dernier exécute ce travail par le truchement d’une équipe de trentaine d’ouvriers sous la supervision de l’Ingénieur Jean de Dieu Tambwe.
          Le travail consiste d’abord à terminer l’un tiers restant des travaux de la maçonnerie de fondation, ainsi que celle de l’élévation du mur jusqu’à un mètre du sol, et ce, pour le tour complet du stade. Pour l’instant, on n’est encore là, et  près de 50 mètres du mur est déjà fait, tel qu’on le voit sur ces photos. Entre temps le travail se poursuit. Selon l’Ingénieur Tambwe, on enchaînera les travaux avec la réalisation des colonnes en bétons armés, avant de ceinturer avec encore des bétons armés, et de continuer l’élévation du mur… Affaire à suivre.  


                                                                                                    Antonio Lisuma