vendredi 7 janvier 2011

Evénement

PORTRAIT DE CARINE TAKABE

          Disparue de Bumba depuis près de 10 ans, voici que Carine Takabe Mapuku y revient comme un éclair pour une visite familiale de courte durée. Le dimanche 02 janvier dernier,  elle s’est rendue à la messe, à la paroisse Notre Dame.
          Née le 09 juillet 1979 à Kinshasa, du père Omer Takabe Ekokolo, enseignant, puis actuel agent à la coordination des écoles conventionnées catholiques, et de la mère Agnès Agalia, couturière, Carine Takabe est la puînée d’une famille de 10 enfants dont 3 garçons et 7 filles, et l’aînée de celles-ci.




          Elle fait ses études primaires et secondaires respectivement à l’Ecole Primaire Bilia, localité situé à mi-chemin entre Bumba et Lisala, et l’Institut Boyokani de Bumba où elle obtint en 1997, à l’âge de 18 ans, le diplôme d’Etat en technique sociale.
          A la même année, elle est engagée comme  agent comptable à la rizerie RIMALO, tout en enviant de travailler à la paroisse Notre Dame du Curé Père Carlos Rommel. Peu après, elle finit par y être engagée toujours comme comptable, mais aussi comme intendante de la paroisse. Elle contribuait à faire l’inventaire à la caisse, à organiser le test aux écoles primaire et secondaire, etc.
          N’appartenant à aucune organisation des jeunes telle “Bilenge ya mwinda” (les jeunes de lumière, en langue lingala), Groupe Kizito et Anuarite, etc., Carine a pourtant pu donner le meilleur d’elle-même, au point de se sentir appelée par le Christ.
          A l’an 2000, elle est admise comme postulante des sœurs de la Doctrine Chrétienne à Kisangani où elle passera deux ans avant d’aller au noviciat pour deux autres années en Côte d’Ivoire, à l’issue desquelles elle ne prononcera pas ses vœux, remerciée par les sœurs.
          Revenue au pays, plus précisément à Kinshasa, elle fait à partir de 2003 les études de droit privé et judiciaire à l’Université Protestante du Congo (UPC), qu’elle termine en 2009, et devint formatrice tant des activistes de droits humains, que des filles mères sur la gestion de la sexualité, au près des frères de Saint Vincent de Paul.
          Carine envisagerait de poursuivre ses études de droit en troisième cycle si elle s’attrapait une bourse d’étude, et ensuite de faire carrière dans son domaine du droit, comme juge au ministère public ; plus tard, la candidature à la députation tant provinciale que nationale pourrait aussi l’intéresser.  

                                               Propos recueillis par Antonio Lisuma.

Bonne  Chance,  Carine,  Dieu te protège

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