mercredi 17 février 2021

Reprise des cours : parents et élèves bumbalais extasiés par la date du 22 février

Reprise des cours : parents et élèves bumbalais extasiés par la date du 22 février

Dans une salle de classe de l'E.P. 3 Notre Dame

L’annonce faite vendredi 12 février sur la reprise des cours qui, sauf imprévu, interviendra bel et bien lundi 22 février d’après les déclarations de Kinshasa a mis en ébullition le territoire de Bumba dont les habitants vivaient comme les autres Congolais dans une profonde inquiétude concernant les activités scolaires qui ont été interrompues depuis la troisième semaine du mois de décembre de l’année 2020 venant de toucher à sa fin.

La rentrée des classes à l'école primaire Notre Dame

Cependant cette nouvelle fixant la reprise des cours dans les établissements scolaires de toute la république à la dernière semaine de ce mois en cours extasie énergiquement les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes. Ces derniers se disent très satisfaits d’apprendre la reprise imminente des activités scolaires qu’ils attendent impatiemment.



A en croire quelques élèves qui se sont confiés à bumbanotredame.blogspot.com, ils ont déjà mis longtemps à la maison et ils ne savent plus le supporter encore. « Nous sommes fatigués de rester à la maison, nous avons soif de savourer les délices de la science et d’accroître notre savoir. Certains parmi nous commencent déjà à présenter des symptômes du dégoût des études. C’est avec allégresse que nous avons accueilli cette nouvelle qui vient de certifier que nous reprendrons le chemin de l’école lundi 22 février », déclarent-ils.


La rentrée des classes au Collège Notre Dame

Si d’un côté les géniteurs et les élèves sont simultanément emportés par l’extase, de l’autre côté les enseignants sont priés d’aller à petit pas dès que sera effective cette reprise des cours par certains parents d’élèves qui disent constater un fort relâchement auprès des enfants qui semblent oublier les rudiments nécessaires pour bien assimiler les leçons qui leur seront enseignées. « Nous sommes contents d’attendre que nos enfants se rendront lundi 22 février à l’école. En effet, nous prions les enseignants de ne pas démarrer avec la vitesse de croisière, car les enfants ont beaucoup oublié à force de rester à la maison pendant un long moment. Maintenant que le suspense est levé, nous les supplions d’aller molo-molo pendant les premières semaines en vue de redonner aux enfants le goût des études », insistent pas mal de géniteurs bumbalais.

Il sied de rappeler que, ayant appris cette nouvelle de la reprise des cours, enseignants et élèves se préparent déjà en affûtant leurs outils pour reprendre cette bataille dont il s’agit.

Bienvenu Balomao

mardi 16 février 2021

Sept « Bilenge ya Légion » ont fait leur deuxième promesse à la paroisse Notre Dame de Bumba.

Sept « Bilenge ya Légion » ont fait leur deuxième promesse

à la paroisse Notre Dame de Bumba.

L’église Notre Dame de Bumba a encore vibré ce dimanche 14 février 2021 aux rythmes des promesses de sept jeunes légionnaires de Marie dont trois filles et quatre garçons qui ont fait leur deuxième promesse en vue de passer de la deuxième étape à la troisième au cours de la messe dite à 9 heures par son Curé le Révérend Père Carlos Rommel.



Peu après le serment de l’officient du jour consacré à l’Evangile selon Marc sur la guérison miraculeuse d’un lépreux par Jésus Christ, les jeunes légionnaires du groupe dit « Bilenge ya Légion » (les jeunes de Légion) se sont présentés devant l’autel pour leurs cérémonies de passation d’étapes, sous la modération du docteur Trésor Likenge, le responsable dudit groupe au sein de la paroisse Notre Dame.


Au bout d’une formation consacrée sur les 20 premiers chapitres de l’évangile de Matthieu et d’autres enseignements en rapport avec leur charisme de légionnaire de Marie la mère de Jésus, consignés dans les livres des Légionnaires dits « Manuel », « Salela », Tinda biso », etc., les 7 jeunes doivent maintenant quitter la deuxième étape de formation dite « Libanga » (pierre) pour passer à la troisième étape dite « Mosaleli » (Serviteur) qu’ils occuperont désormais pour la prochaine année initiatique où ils auront à poursuivre la formation avec les chapitres restants de l’Evangile selon Matthieu y compris d’autres enseignements tels qu’énumérés ci-haut.

 

Comme à l’accoutumée, avant la cérémonie de prestation de serment, les jeunes ont présenté sous forme de pièce théâtrale à travers laquelle ils entonnaient en chœur les différentes paraboles de Jésus telles que consignées dans l’Evangile selon Matthieu, où Jésus Christ parle de royaume des cieux à ses disciples, lequel royaume serait semblable à du levain qu’une femme a pris…, ou encore à un trésor caché dans le champ…, ou encore à un filet jeté à l’eau et qui attrape divers poissons… !


C’est alors qu’intervint la cérémonie proprement dite de promesse dont la parole était libellé en ces termes de langue Lingala:

« Eh Maman Santu Maria, na boyoki mateya ma Yezu mpe na bomoni misala mya ye, tolingi ya solo mpenza kozala mabanga lokola Santu Petro, mpo ya komipesa na batu o misala ndenge na ndenge ». 


Cela se traduit par :

« Eh Sainte Mère Marie, en suivant les enseignements de Jésus et en contemplant ses œuvres, nous voulons en vérité être pierres comme Saint Pierre, pour s’adonner à la population à travers divers travaux ». 

Ensuite, le Révérend Père Carlos les bénit en ces termes-ci :

« Tina yango Nzambe wa bokasi bonso abenisa bino o nzela ina bokamataki mpo ya kobongisa mokili mpe na libota ya libanga ya bosolo, libanga ya bosembo mpo ya kosalisa batu ; tina yango Nzambe wa Bokasi bonso abenisa bino, alendisa binu o nkombo ya Tata mpe ya Mwana mpe ya Elimo Santu ».

R.P. Carlos Rommel

« Ainsi, que le Dieu Tout Puissant vous bénisse par ce chemin que vous avez pris pour aménager le monde et la famille en pierre de vérité, de justice pour aider les gens ; ainsi, que le Dieu Tout Puissant vous bénisse, vous encourage au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ».



 

Notons que ce groupe des jeunes légionnaires s’est implanté à la paroisse Notre Dame de Bumba vers les années 2004 par la volonté du Père Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel. Au départ, le groupe formait les jeunes en se basant uniquement sur les manuels des légionnaires, un peu comme cela se fait dans les autres paroisses de Bumba.

La sortie de la messe...

Mais, le Père Carlos s’est distingué des autres paroisses par le soucie qu’il a de doter ces jeunes légionnaires d’une certaine connaissance biblique sur la vie de Jésus à l’instar de l’autre groupe des jeunes, les Bilenge ya Mwinda (les jeunes de Lumière). C’est pourquoi il a instauré pour ces jeunes Légionnaires une formation assez approfondie sur la vie de Jésus, en étudiant l’Evangile selon Saint Matthieu. C’est ce qui se poursuit encore maintenant.

Les jeunes légionnaires chantent après la messe


De ce fait, les jeunes qui terminent les dix premiers chapitres de Saint Matthieu font la première promesse et passent à la seconde étape de formation ; ensuite ceux ayant terminé les vingt premiers chapitres, comme ceux dont il s’agit dans cet article, passent à la troisième étape, laquelle étape est censée achever l’apprentissage de tout l’Evangile de Matthieu. Ceux-ci pourront alors faire la dernière promesse des Jeunes légionnaires et devenir « Molakeli » (promettant), membre de la dernière étape d’initiation.

                                                                                    Antonio Lisuma

 

dimanche 14 février 2021

Mot de circonstance du Révérend Père Carlos Rommel à l’occasion de la réception de cadeau de voiture

 Mot de circonstance du Révérend Père Carlos Rommel

à l’occasion de la réception de cadeau de voiture

 

Ayant reçu la parole lui accordée par le modérateur à l’occasion de la réception de cadeau de la voiture offerte par les membres des œuvres sociales créées par le Révérend Père Carlos Rommel ce dimanche 7 février 2021 à la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame, ce dernier s’est exprimé en ces termes-ci :

Rév Père Carlos Rommel, pendant son speech

 Boboto… (Que la paix du Christ soit avec vous) …

Comme nous avons suivi à l’église, je vous remercie tous, pour ce que vous avez fait pour moi ; j’ai dit aussi que c’est la première fois que je reçois un si grand cadeau. J’avais déjà une autre fois reçu un si grand cadeau comme le vôtre pour le compte de l’hôpital : « sefi gat », mais c’était pour l’hôpital, pas pour moi.

Un autre jour, mes frères de l’Europe m’ont aussi envoyé le cadeau de la motocyclette, celle que j’utilise jusqu’aujourd’hui, elle vient de l’Europe, un cadeau assez beau, un peu gros, le plus important des cadeaux. Maintenant, je n’ai pas encore reçu un si grand cadeau ; celui-ci, le plus gros, vient de vous ; cela m’a fortement touché ; moi je ne vous ai rien demandé, c’est pourquoi je vous en remercie. C’est le plus grand cadeau que j’ai reçu dans ma vie.

Mais, je vais corriger un peu. Il y a quelqu’un et quelqu’une qui m’ont donné un cadeau encore beaucoup plus important ; il ne s’agit pas de Dieu (nous avons l’habitude de dire que c’est Dieu, mais ce n’est pas Dieu), mais, ce sont mes parents ; mon père et ma mère. Ils ont fait du travail !

Certains d’entre vous connaissent peut-être l’histoire de la banque de mon père.  Mon père avait créé une banque chez nous à Roeselare en Belgique. Alors qu’il était encore jeune, il n’avait que trente ans, il s’est associé avec deux ou trois autres types pour créer cette banque. Et la banque a bien marché. Il a fait beaucoup de choses, et a laissé un testament pour nous les quatre enfants. Mon père a distribué son argent à nous les enfants. Ma mère aussi avait de l’argent car elle travaillait ; ils ont partagé de l’argent pour nous les quatre enfants ; chacun a reçu sa part.

Moi aussi j’ai reçu ma part avant que je n’intègre le couvent des Scheutistes ; j’avais ma part d’héritage, beaucoup d’argent. J’aurais pu en faire tout ce que voulais : construire n’importe quoi, me marier, avoir des enfants, etc., j’ai dû laisser toutes ces choses et suis venu pour l’évangélisation ici en RDC, ici à Bumba.

Nous les Scheutistes nous bénéficions de quelque chose : la congrégation octroie mensuellement de l’argent à chacun de ses membres pour survivre, pour s’acheter la ration, les habits, etc. C’est donc de l’argent pour vivre dans leurs activités pastorales, mais cet argent n’est pas destiné pour des projets, tels que construction des écoles ou des hôpitaux, etc.  

Si un Scheutiste veut se lancer dans la réalisation de certains projets de développement, c’est à sa charge individuelle et non celle de la congrégation, car cette dernière n’a pas d’argent. Celle-ci n’interdit pas pour autant des projets que ses membres peuvent réaliser s’ils reçoivent de l’argent ailleurs.

L’on sait que jadis l’Etat belge avait octroyé de l’argent au gouvernement congolais, mais cet argent finissait dans les poches et ne produisait rien au pays, c’est ainsi que naguère les financiers européens intervenaient à travers les ONGD sans passer par l’Etat congolais. Maintenant, l’on sait même que beaucoup de ces ONGD ne marchent pas non plus, et l’on ne sait plus à quel saint se vouer pour réussir dans ce domaine.

La Belgique avait financé des projets à travers les ONG, mais cela ne marchait pas non plus, et je ne sais plus à qui on pourrait encore confier de l’argent…

Si alors un Scheutiste veut faire des projets, c’est devenu difficile pour lui. Il y a de ces Scheutistes qui ont reçu de l’argent, mais qui n’ont rien foutu aussi… c’est donc question de justice.

Concernant mon argent, Scheut le sait bien ; si je prends de l’argent pour investir dans un quelconque domaine, Scheut le sait bien, et il me pose la question de savoir ce que je fais avec cet argent ; je leur réponds que je construis l’hôpital, les écoles, et maintenant le stade, ils les voient et ils croient en cela ; car ils voient que cet argent que je reçois, passe à des réalisations ; les Scheut croient que l’argent passe à des réalisations que je leur dis.  C’est pourquoi Scheut a maintenant confiance en moi.

Je sais que mon argent, je ne le dilapide pas à l’aveuglette. Sinon Scheut le saura et mettra les freins en me réprimandant. C’est un peu cela en ce qui concerne mon argent.

J’ai eu la chance que mes parents aient beaucoup travaillé, ils ont produit de l’argent en travaillant, en bossant très dur. Mon père a reçu beaucoup d’argent à l’âge de cinquante ans. Au début mon père avait commencé avec un vélo, à l’époque où les voitures n’étaient pas encore fabriquées, et sillonnait à travers les villages environnant le nôtre pour faire le commerce des linges, des draps, etc.

Le Père Carlos au coté de l'Abbé Justin Lingboto curé de St Murumba

Après, mon père s’est acheté une voiture car étant célibataire il faisait de l’économie et son commerce proliférait. Il était le premier à s’acheter une voiture, à cette époque. Avec la voiture, il a réussi à accroître de l’argent, car il emmenait beaucoup plus de marchandises. Et plus tard, il réussit à créer une banque avec trois ou quatre autres partenaires.

De commun accord, ces derniers ont mis de l’argent ensemble et personne ne l’a volé, et ils ont travaillé tout en ayant confiance les uns avec les autres, de jour comme de nuit, et la banque s’est accrue ! ainsi notre banque a proliféré.

Dans son testament, mon père n’a rien donné à son frère, car son frère devrait aussi travailler. Ainsi un homme ne doit rien demander à son frère, il doit éviter d’être paresseux et travailler aussi : tu ne dois pas être un paresseux car Saint Paul a dit que celui qui ne travaille pas qu’il ne mange pas non plus.

C’est ainsi que nous croyons en la parole de Jésus, et l’Europe a adopté la parole de Jésus Christ concernant le mariage, l’argent, le travail, et beaucoup d’autres choses. Ainsi, si moi j’ai réalisé beaucoup de projets, ce financement vient de mes parents, de l’argent reçu de mon père, et j’ai travaillé, non pas ailleurs mais uniquement ici dans la cité de Bumba, pour les œuvres sociales ; je n’ai pas travaillé pour un individu particulier mais pour la population entière. C’est pourquoi nous nous réjouissons maintenant ici.

Ainsi je vous prie de suivre mon exemple de travailler pour la population : à l’école, à l’hôpital, au travail… Essayons de travailler pour les gens. Toi, enseignant, travailles pour le bonheur des enfants ; ne crains pas de te créer des heures supplémentaires en faveur des enfants, et ne fais pas un travail bâclé et te précipiter ensuite à rentrer à la maison, car tu perds ta vocation d’enseignant.

La réception eut lieu à la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame, œuvre de Père Carlos

Si donc à la fin de l’école primaire les enfants ne savent pas écrire, toi l’enseignant tu as commis un très très très grand péché !!! L’enseignant doit apprendre au gosse de bien tenir le stylo entre ses doigts et l’entrainer à bien écrire… ne dis jamais que l’enfant n’est pas intelligent car la faute, c’est à toi l’enseignant, pas à l’enfant, car tu ne l’as pas bien enseigné comment écrire.

Maintenant, les cours ne fonctionnent pas cette année, à cause de la pandémie de Covid 19 ; c’est encore comme l’année passée où les enfants n’avaient pas bien étudié, et ils se sont quand même présentés aux examens d’Etat et ils ont eu le diplôme ; si la situation se répète encore cette année, et on ne sait pas quand les cours vont  reprendre, c’est vraiment une catastrophe ! Et si les cours se reprenaient, vous devriez vous créer des heures supplémentaires, car ce sont vraiment vos enfants, pas les enfants d’autres peuples… Si à Bumba nous n’éduquons pas bien nos enfants, nous échouerons toujours. Soyons des gens de justice, car sans la justice c’est toujours l’échec pour la population, surtout si nos dirigeants ne travaillent que pour leurs propres intérêts ; somo suka (c’est pire).

A l’hôpital, vous les infirmiers devriez aussi vous donner aux malades, vous devriez vous occuper convenablement aux malades ; que nous n’entendions plus des gens dire que les infirmiers de Notre Dame n’accueillent pas bien les malades et ne s’adonnent pas à eux, etc. C’est très mauvais. Faites l’effort que ces pratiques inhospitalières vis-à-vis des malades cessent à l’hôpital Notre Dame.

Nos médecins rendent de bons services à l’Hôpital, ils ont déjà guéri pas mal de malades à l’Hôpital Notre Dame. C’est un peu comme je l’ai dit à la messe, Jésus n’a pas guéri beaucoup d’aveugles, seulement quelques-uns, nous maintenant avec l’expérience, nous pouvons guérir beaucoup d’aveugles, y compris d’autres maladies comme la prostate, alors que dans l’ancien temps on pourrait en mourir. Jésus n’avait pas guéri la prostate. (des rires). Seulement nos médecins peuvent guérir maintenant la prostate.

C’est pourquoi nous devons envoyer nos enfants dans de bonnes universités, comme dans certaines universités à l’Est du pays, pas dans d’autres, car on n’y enseigne pas bien. On y délivre seulement des diplômes. Si donc tu étudies par exemple la médecine dans ces universités où on n’enseigne pas bien tu ne soigneras pas bien non plus ; tu tueras des malades.

Ensuite, nous continuerons toujours à le dire que dans nos contextes actuels ici, si tu veux avoir une bonne famille, il ne faut pas enfanter beaucoup d’enfants, seulement deux, ou trois, maximum quatre, pas plus. Sinon tu vas mourir, car si l’enfant tombe malade et que tu n’as pas d’argent, tu iras à la permanence, dans les sectes où on prie en permanence, pour que l’enfant guérisse miraculeusement, et cela entrainera à coup sur la mort…

Pourquoi les gens meurent, c’est parce qu’on n’a pas d’argent pour aller dans un hôpital sérieux, lequel est souvent cher ; et une fois admis dans l’hôpital qui n’est pas sérieux, l’enfant ne sera pas bien traité, et c’est la mort.

Alors les autres gens disent qu’il n’y a pas de problème, on enfantera beaucoup d’enfants ; alors où est le sérieux ? 

C’est donc bien de limiter les naissances pour une famille bonne, deux ou trois enfants afin de bien les nourrir et les élever. Normalement, chaque enfant doit loger dans sa chambre, et posséder chacun un ordinateur, car de plus en plus les enseignements seront informatisés.

Et si toi tu as dix enfants, seras-tu en mesure de leur acheter dix ordinateurs, et bien les nourrir et les scolariser ? Jamais. S’ils n’étudient pas alors ils deviendront des « Kuluna », (des bandits), des voyous et vont détruire le monde. Donc, si tu enfantes plusieurs enfants, ils seront des Kuluna. Est-ce ce que vous voulez, enfanter des Kuluna pour qu’ils détruisent le monde ?

L'assistance était composée de membres des oeuvres sociales

Si un parent enfante peu d’enfants, jamais ceux-ci ne deviendront des Kuluna. Chacun est appelé à avoir de la richesse, il est appelé à avoir une maison où loger sa famille et se nourrir convenablement. Si le mari et sa femme s’entendent bien, la famille se portera aussi bien.  

Chaque parent est responsable de ses enfants ; il doit s’occuper de ses enfants et pas ceux de ses frères, ni de son oncle ni de sa tante. Si un parent prend en charge les enfants de son frère et cela provoque la famine chez ses propres enfants, alors il s’agit là d’un très mauvais parent. 

Soyons les exemples des autres. Chaque famille est appelée à montrer de l’exemple à l’autre famille.

Si tu intègres dans une mutuelle de Famille-sainte, ne reste pas sans poser cette question lors des rencontres : que faire avec nos enfants ? Combien d’enfants allons-nous mettre au monde, que ferons-nous ; décidons ensemble, si un garçon engrosse une fille, il ne doit plus rester dans nos familles, c’est cela la famille sainte ! Mais si dans la famille sainte les enfants sortent avec leurs concubines, la sainte-famille se meurt, cela n’a plus d’importance, car vous donnez de mauvais exemples aux autres familles…

C’est un peu cela si nous voulons suivre la Bible et la parole de Jésus-Christ. Je vous remercie. Boboto !!!

                                                  Propos recueillis par Antonio Lisuma.

samedi 13 février 2021

Le stade Père Carlos se métamorphose du jour au lendemain

Le stade Père Carlos se métamorphose du jour au lendemain

Les travaux d’envergure dirigés par le curé de la paroisse Notre Dame de Bumba et le patron des œuvres sociales, le Révérend Père Carlos Rommel de la congrégation des Scheuts, s’accélèrent à la vitesse de croisière au sein du stade portant son nom. Les gradins ayant été élevés au pourtour du terrain et les échafauds ayant été établis, les travaux d’élévation des gradins de la tribune d’honneur venaient d’arriver à son terme.

Très actif et déterminé à enjoliver cet espace réservé aux compétitions sportives, le bâtisseur inlassable, le Père Carlos Rommel, n’a pas voulu que les jours passent. Complètement plongé dans cette tâche dont l’utilité s’avère indispensable pour la jeunesse mongalaise en particulier et congolaise en général, il n’a pas tardé à lancer ceux de charpente.

Fini la charpente, la tribune d’honneur a été vite revêtue d’une toiture que les ouvriers de la paroisse Notre Dame ont également fini en peu de temps. Ce qui a laissé la place aux travaux d’ajustage des garde-fous aux côtés de ladite tribune.

Cependant, très émus par ces travaux qui s'accélèrent au stade Père Carlos et qui suscitent la curiosité de toute personne qui fréquente les artères sur lesquelles est en train de se bâtir ledit stade, les Bumbalaises et Bumbalais se disent très contents de voir leur terroir doté d'un terrain confortable qui recevra dans les jours à venir les compétitions sportives tant locales que provinciales.

Par ailleurs ils remercient le Révérend Père Carlos Rommel pour l'amour infini qu'il ne cesse de témoigner envers la population bumbalaise depuis son arrivée à Bumba, amour justifié par ses multiples actions généreuses réalisées pour le bien être des Bumbalais.

Bienvenu Balomao



















vendredi 12 février 2021

Le cadeau des œuvres sociales au Père Carlos fait écho

Le cadeau des œuvres sociales au Père Carlos fait écho


Le cadeau offert au Père Carlos

Ayant eu lieu le dimanche 7 février à la paroisse Notre Dame pendant la première messe, la cérémonie de la reprise du cadeau offert au Révérend Père Carlos Rommel par les membres des œuvres sociales dont il est le patron continue à faire écho à Bumba où plus d’une personne loue cordialement ce geste de gratitude dont ont témoigné les travailleurs oeuvrant dans les différentes œuvres de ce missionnaire de la congrégation des Scheuts qui a su s’investir en se donnant corps et âme pour le bien être des Bumbalais et Mongalais en particulier et des Congolais en général.

Père Carlos regardant son cadeau

Fêtant, dimanche 15 novembre 2020, ses cinquante ans depuis son installation à la paroisse Notre Dame comme curé, le Révérend Père Carlos Rommel était sujet d’hommages et honneurs qui lui ont été rendus par plusieurs personnalités politiques et religieuses y compris tant de Bumbalais pour ses remarquables réalisations ayant émergé le territoire de Bumba au niveau tant national qu’international.

Révérend Père Carlos dans sa voiture

A en croire nombre de Bumbalais, ce cadeau de voiture de la marque Toyota lui offert par ses travailleurs est incontestablement mérité, car les bienfaits du Révérend Père Carlos Rommel pour le territoire de Bumba ne sont pas à dissimiler. « Nous tenons à féliciter les membres des œuvres sociales du Révérend Père Carlos Rommel pour cet acte de gratitude dont ils ont témoigné. Le Révérend Père Carlos Rommel a beaucoup fait pour l’émergence de notre territoire et il continue encore à travailler pour nous, car notre stade est en train de changer des formes du jour au lendemain grâce aux travaux d’envergure qu’il y dirige pour l’instant. Nous lui présentons également nos remerciements les plus sincères. Que Dieu lui accorde longévité », réagissent joyeusement quelques Bumbalais venus regarder les travaux de construction en cours au stade Père Carlos.

Les membres des œuvres sociales

Dans l'église

Remerciant les membres des œuvres sociales, le Révérend Père Carlos a profité de cette occasion pour communier avec eux en organisant une rencontre de convivialité dans la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame au cours de laquelle il leur a prodigué quelques sages conseils en présence de quelques personnalités religieuses de la place. Dans son speech, le missionnaire scheutiste les a invités à travailler pas pour eux-mêmes, mais pour le mieux être des autres et à demeurer toujours juste dans toutes les circonstances tout en évitant tout ce qui peut leur rendre la vie difficile.

Dans la salle polyvalente


Bienvenu Balomao

jeudi 11 février 2021

Bumba : la radio Mwana Mboka fermée

Bumba : la radio Mwana Mboka fermée

Siège de la radio Mwana Mboka

Appartenant au gouverneur déchu Crispin Ngbundu Malengo, la radio Mwana Mboka, l’une des radios émettant à Bumba, ne sait plus ouvrir ses portes depuis vendredi 5 février ; car un fort dispositif policier y a été déployé aux environs de seize heures locales sous l’ordre de l’autorité provinciale en vue de sceller toutes les issues qu’on y trouve.

Signalons que la fermeture de cette radio figurant parmi les radios les plus écoutées à Bumba est intervenue juste après l’arrivée de Crispin Ngbundu Malengo qui, provenant de Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo a été chaleureusement accueilli à l’aérodrome de Bumba.

Bumbalaises et Bumbalais à la radio Mwana Mboka

En effet, ladite radio avait largement sensibilisé dans l’avant-midi de ce même vendredi les Bumbalaises et Bumbalais de tout le territoire de Bumba en les invitant à se présenter massivement à l’aérodrome dans le but de réserver à Crispin Ngbundu Malengo un accueil délirant. Chose qui a été faite, car une foule remplie d’enthousiasme y a été enregistrée.

D’après les informations parvenues à la rédaction de bumbanotre.blogspot.com, la radio Mwana Mboka serait empêchée d’émettre pour « outrage à l’autorité provinciale et incitation à la haine ».

Inquiets, les auditeurs de cette radio ne cessent d’exprimer leur profond regret face à cette mesure qui, ayant frappé « cette église au milieu du village », les a également privés de leurs émissions préférées y animées, surtout la fameuse « Allo Mwana Mboka » qui a lieu chaque matin et à travers laquelle Bumbalaises et Bumbalais présentent aux journalistes et à leurs co-auditeurs ce qui se passe dans les différents quartiers de Bumba pendant ce temps.

Bienvenu Balomao

lundi 8 février 2021

Mongala /Bumba : Crispin Ngbundu Malengo accueilli sous une vive tension

Mongala /Bumba : Crispin Ngbundu Malengo accueilli sous une vive tension 

Crispin Ngbundu à l'aérodrome de Bumba

De retour à Lisala, chef-lieu de la province en provenance de Kinshasa, la capitale rdcongolaise à bord du régulier Air Kasaï vendredi 5 février, Crispin Ngbundu Malengo a connu une brève escale de quelques minutes à Bumba où il a été chaleureusement accueilli par les Bumbalaises et Bumbalais qui ont massivement pris d’assaut l’aérodrome.

A l'aérodrome de Bumba

Après ces quelques minutes passées à l’aérodrome de Bumba, l’homme de Yambangia s’est vite envolé pour Lisala où il a reussi à traîner également une marée humaine dépassant largement la foule vue à Bumba.

La foule accueillant Ngbundu à l'aérodrome de Bumba

A en croire les informations parvenues à bumbanotredame.blogspot.com, cette marée humaine a quitté l’aérodrome de Lisala en escortant avec enthousiasme Crispin Ngbundu. Mais cette procession enthousiaste n’a pas pu atteindre son terminus, car l’itinéraire fixé par la foule n’a pas rencontré la volonté des autorités provinciales.

Cependant la population de Lisala, déterminée à conduire Ngbundu Malengo jusqu’au siège du gouvernorat, s’est butée à une forte barrière érigée par des éléments de la police l’empêchant de s’y rendre. Très résistante, la foule n’a pas voulu céder à la pression policière.

C'est à ce moment qu'il y a eu un fort accrochage entre la population et la police dont le bilan fait état de plusieurs blessés parmi lesquels le chauffeur de Crispin Ngbundu Malengo.

Bienvenu Balomao