mardi 27 juin 2017

Les examens d’Etat de l’édition 2017 à Bumba



 
 
Les examens d’Etat de l’édition 2017 à Bumba
          Les élèves finalistes des écoles secondaires de toutes les sections ont pris d’assaut les 8 centres de passation des examens d’Etat de la cité de Bumba.
          Les cérémonies marquant l’ouverture de ces examens ont eu lieu le premier jour, le lundi 19 juin 2017 à partir de 8 heures et quart au Collège Notre Dame de Bumba sous la houlette de l’Administrateur de territoire de Bumba, Monsieur Jean Miché Lambi Lamene qui, après divers mots de circonstance, a déclaré ouverte la 51e session des examens d’Etat, édition 2017.
L'inspecteur  Kusagba  Boniface
          Sous la modération de monsieur l’Inspecteur Kusagba Boniface, qui était déjà réhabilité à son poste après une courte période de suspension, la première autorité à prendre la parole était monsieur Paulin Agalia, le Chef de sous-division provinciale de Bumba 1, qui a encouragé les élèves finalistes, les exhortant à bien travailler leurs examens et à éviter toute précipitation. Il a notamment présenté le nombre de candidats à cette épreuve, soit 2106 inscrits dont 538 filles, soit un taux de 25 % pour les femmes ; une réelle baisse par rapport aux années précédentes.
Ils sont ici pour que les paroles soient respectées.
          Ensuite, monsieur  l’Inspecteur principal provincial et superviseur de tous les 8 centres de Bumba 1, a pris la parole pour exhorter les élèves candidats à bien travailler leurs examens en se conformant aux instructions établies. Il a ensuite mis en garde les candidats qui cherchent souvent à changer de copie d’item en plein examen avec le risque de tomber sur une série différente des autres items reçus, lequel risque entraînerait l’échec du candidat à l’examen. Enfin, il a insisté en terminant sur le respect strict de timing de l’examen. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les examens sont bien arrivés intactes de Kinshasa à Bumba.
 La durée de passation est strictement à respecter, les examens commencent à 8h pour prendre fin à 12h. La tricherie, la collaboration et les bruits inutiles sont des maux qui sont strictement prohibés dans la salle d’examen. Un cas de tricherie bien établi doit être puni conformément aux règlements et l’élève attrapé en flagrance sera renvoyé de l’école.
 
 
 
 

L'organisation est parfaitement en ordre.
 
 
 
           Les examens se sont terminés ce jeudi 22 juin avec des cours de langue, le Français et l’anglais, sans qu’aucun incident majeur ne soit signalé dans tous les 8 centres de Bumba, hormis cet incident malheureux survenu le deuxième jour des examens, le jour des examens d’option, où un Chef de centre établi à l’EP Hélène de Chappotin s’est permis dans l' après-midi de prendre les copies de réponse déjà déposées par les finalistes du Collège Notre Dame (les réponses des collégiens Lungi et Amboka notamment) pour les donner ensuite aux finalistes de l’EDAP (école d’application de l’ISP BUMBA) qui traînaient encore dans les salles d’examens afin que ces derniers recopient les réponses des collégiens précités… Quelle pratique éhontée de fraude, de corruption et de favoritisme, de la part d’un chef de centre !?  
                                                                              Antonio Lisuma
 
 
                                                          
 
 






 



 

Combat de boxe au stade de Bumba


Combat de boxe au stade de Bumba

Les boxeurs de clubs Tigre et Cobra, deux clubs de boxe de Bumba ont égaillé le public par une série de combats de boxe au stade Mobutu de la paroisse Notre Dame de Bumba du 16 au 18 juin 2017.


"Tigre" Alain Boika contre "Cobra" Jean Mabanga
Les boxeurs du club Tigre, avec à la tête le Maître Gaël surnommé « Chaleur », se sont affrontés contre les boxeurs du Club Cobra du maître Gaston Stoga au cours d’une série des combats qui ont mis aux prises chaque boxeur de deux camps adverses, selon bien entendu le poids ou la catégorie des compétiteurs. Débuté le vendredi 16 juin le tournoi s’est clôturé le dimanche 18 juin 2017, avec le combat vedette opposant les deux leaders.


Le Grand  Combat
Chaque club a connu des victoires, mais également des défaites et des combats nuls. Parmi les plus importants, on peut citer la victoire de capitaine du donjon «Tigre » Alain Boika qui a battu  Benghazi le capitaine du donjon « Cobra ». Ensuite, la victoire de boxeur Jean Mabanga du club Cobra sur le boxeur Bruce du club Tigre. Quelques combats nuls étaient également remarqués, comme celui qui a opposé le boxeur Buka Konge du club Tigre et son adversaire Mbokani du club Cobra.
La victoire du "CHALEUR"

Le combat vedette tant attendu dans ce gala de boxe opposait les deux leaders de deux clubs : le Maître Gaël surnommé Chaleur du club Tigre contre le Maître Gaston Stoga du club Cobra. La taille imposante de Maître Gaël Chaleur et son style à lui a eu le dessus. Maître Gaël Chaleur est sorti victorieux en battant par de nombreux points son adversaire Gaston Stoga au bout de trois rounds de leur combat.

                                                                                Antonio Lisuma.    


vendredi 23 juin 2017

Chenille, actuelle alimentation par excellence pour nombreux Bumbalais


Bumba : chenille, actuelle alimentation par excellence pour nombreux Bumbalais(ou Bumbatraciens)

     Comme d’habitude, le mois de juin est celui où débute, à Bumba, la période des chenilles qui ont toujours constitué pour leurs consommateurs une alimentation par excellence  à cause des éléments dont elles se composent ainsi que leur saveur. A ce jour, aux environs de quinze heures,  la partie abritant les vendeuses de vivres au marché central de Bumba devient fort peuplée, animée et encombrée de vendeuses de chenilles entourées de leurs clients qui marchandent, discutent, murmurent et achètent ces denrées comestibles périodiques dont les espèces appelées « Makuke » suivies de «  Kulukaka » qui sont toujours apparues avant les espèces qui viennent en second rang telles que « Mboyo’ » et  autres.
MAKUKE, des délicatesses

     Quel autre aliment accompagne mieux ces « Makuke » et « Kulukaka » ?

     Les « Makuke » et les « Kulukaka » peuvent bien être accompagnés de plusieurs autres denrées alimentaires tels que riz, farine de manioc, banane, chikwange, etc. Toutefois, son meilleur accompagnateur reste le « Malemba » ou « Poto », aliment obtenu à partir du manioc cuit, râpé et dilué servant d’aliment de base à la tribu Budja.  
KULUKAKA  Dieu soit loué.

     Qui approvisionnent la ville Bumba en chenilles ?

     Ce sont les villages environnants de Bumba qui l’approvisionnent en chenilles. Très actifs, les villageois se lèvent tôt et se rendent dans la forêt pour effectuer le ramassage des chenilles. Arrivés au village, ils les vendent aux acheteurs venus de Bumba et ces derniers vont, à leur tour, les revendre aux vendeuses du marché central.  

                                                                                                       Bienvenu Balomao

dimanche 18 juin 2017

LA VIE D’UN FOU DIFFERENT DES AUTRES A BUMBA


LA  VIE  D’UN FOU DIFFERENT DES AUTRES  A  BUMBA

Parmi les fous, nous avons ceux qui sont aptes à certains travaux manuels leur offrant  une survie ;  par contre, d’autres se laissent à la mendicité et aux vagabondages  inutiles.

            L’un parmi ces fous à Bumba est connu par sa touche de coiffeur. Il gagne son pain quotidien par coiffure et il a une clientèle compréhensive. D’aucuns craignent l’état mental du coiffeur et pensent qu’il peut faire du charabia sur leurs têtes. Mais celui-ci n’a jamais  blessé un client,  soit par imprudence soit par  conscience (état mental).


Les garçons sont contents, il fait ça bien
Notre coiffeur  préfère rester dans l’anonymat mais il  nous a permis de capturer des images de son métier. Il est fou collaborateur et bavarde aisément avec  ses clients.

Comment pouvons-nous interpréter ce genre de fou ?

Ø  Est-il fou intelligent ?

Ø  Est-il fou débrouillant ?

Nous avons conclu qu’il est plutôt différent des autres.


Il travaille, il s'occupe, il ne fait pas de mal à personne au contraire, c'est un bon garçon.
            Il est certain que la folie trouble l’état mental de la personne, elle lui met en confusion et lui commande de tout faire selon  un désir incontrôlé,  mais un fou qui parvient à s’occuper de son propre pain est différent des autres qui se laissent à la mendicité  et aux vagabondages  inutiles.

 

                                                                                                                 Monese  Eric

samedi 17 juin 2017

Les « Bakaboli communion » et les « Bakambi ya Mwinda mwa Kristu » en fête …


Les « Bakaboli communion » et les

« Bakambi ya Mwinda mwa Kristu »    en fête …

 

          Les « Bakaboli communion » de la paroisse Notre Dame, ainsi que les « Bakambi ya mwinda mwa Kristu » étaient en fête le dimanche 11 juin dernier à l’occasion de la commémoration de la Sainte trinité de Dieu.
"Bakaboli communion" distribuent environ 3.000 communions, par année, aux malades.

          Le Curé de la paroisse les a tous béni après son homélie sur l’Evangile du jour et les a félicité, chacun selon son ancienneté, pour l’énorme travail de la pastorale qu’ils ont effectué tout au long de cette année liturgique.


Mama Atsio Agnès, pendant 43 ans, dimanche après dimanche, elle distribue la communion aux malades.
          La maman Atsio Agnès du quartier Saint Paul, C.E.V Bolingani, a battu le record de longévité, soit 43 ans de service comme « Mokaboli communion », ainsi que papa Alonda André du quartier Sainte Caroline et C.E.V Monyele qui a œuvré depuis 23 ans comme Animateur de « Mwinda mwa Kristu » ; ils ont reçu de manière particulière les éloges et les félicitations du prêtre qui les a encouragés d’aller toujours de l’avant et d’entraîner aussi les autres dans leur persévérance.

 
Ceux qui méditent, chaque semaine, avec les chrétiens de leur CEV, l'évangile du dimanche

          Les Bakaboli communion sont un groupe des chrétiens catholiques que le Père Curé Carlos Rommel a mis en place dans sa paroisse pour l’aider à prier chaque semaine avec des malades et des personnes vivant avec handicap à la maison et de leur faire communier le corps du Christ à travers l’eucharistie.  
Tata Alonda André, pendant 23 ans, médite l'évangile avec ces chrétiens
Chaque semaine il y a environ 500 personnes qui méditent dans ces petits groupes l'évangile.
Il y a trente de ces groupes dans la paroisse..

          Le « Mokaboli communion » devrait d’abord assister à la messe le matin de chaque dimanche, recevoir sa propre communion de Curé, ensuite des hosties pour ses malades vers lesquels il devrait immédiatement se diriger dès sa sortie de l’église.     


La Bénédiction sur toutes ces personnes engagées.
          Etant lui-même un ancien Mokaboli communion au début de son service comme Curé à la paroisse Notre Dame au début des années 1970, le Père Curé était toujours hanté de voir son troupeau en parfait état ; il s’est fait l’idée de ne plus déplacer les malades de leur domicile jusqu’à l’église pour la messe et la communion dominicale. Il les suivait lui-même jusque dans leur domicile avant de confier ce service aux Bakaboli Communion qui désormais devraient l’aider à cette opération apostolique, d’apporter la parole de Dieu ainsi que la communion aux chrétiens malades, invalides et aux vieillards. Donc tout cela pour leur préserver encore le peu d’énergie dont ils disposent.


L'offertoire, les cadeaux sont nombreux.
          Les Bakambi ya Mwinda mwa Kristu sont les animateurs de la parole de Dieu également instaurés par le père Curé au sein de la paroisse, dans chacune de 33 C.E.V que compte la paroisse Notre Dame. Ils ont la tâche d’animer les prières et l’évangile et d’ « éclairer » les hommes dans leur cellule ecclésiale vivante en compagnie de leurs « Balendisi ».  
Les remerciements après l'offertoire

 

                                                                   Antonio Lisuma 

 






LES MOYENS DE TRANSPORT A BUMBA


LES  MOYENS  DE  TRANSPORT  A  BUMBA

Depuis l’an 2000, la cité de Bumba a acquis un moyen de transport facilitant le déplacement  des habitants d’un point à l’autre. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de TOLEKA, un terme local qui dérive de Lingala signifiant allons-y. Ce moyen de transport est  élaboré par un vélo ayant à son porte-bagages une assise en  matelas. Peu à peu, le nombre de vélo TOLEKA s’accroit et le déplacement devient aisé. Ces cyclistes appelés TOLEKISTES sont régis par des règlements  leur autorisant à circuler librement. L’âge exigé par les règlements est celui d’un majeur, les mineurs ne peuvent plus rouler sur un vélo ayant la forme de TOLEKA. Mais à nos jours, la vie étant difficile certains mineurs se donnent la peine de rouler.


Les Taxi-Moto attendent les clients
Le deuxième moyen de transport est le TAXI MOTO. C’est depuis 2010 que la première moto taxi a roulé mais l’allure fut nouvelle grâce à la planéité de la ville qui rendait la circulation rapide au premier moyen par rapport à un milieu montagneux et à cause de prix à payer.

De 2010 à 2016, le TAXI MOTO acquiert un rythme accéléré  du point de vue nombre grâce aux échanges commerciaux qui s’effectuent entre Bumba et les villes de l’Est de la RDC, par exemple Butembo.
Un de deux milles tolekistes.

Avec une idéologie similaire aux TOLEKISTES, des règlements régissent les chauffeurs Taxi pour éviter tout débordement. Ils sont munis des pièces leur facilitant une circulation aisée et portent  des  gilets indicatifs.


Une invention locale pour se protéger du soleil
Le moyen de transport facilite aisément le déplacement rapide, nous en avons encore deux à Bumba, le TOLEKA et le TAXI MOTO. D’une façon statistique, les TOLEKISTES représentent 70% et les Chauffeurs TAXI 30% (situation actuelle de 2017).


Le "rond point" Mobutu.
 
                                                                                                                      Eric MONESE
 

 



 

 

mercredi 14 juin 2017

Une nouvelle section en progression à Institut Mandoki de Bumba


Une nouvelle section en progression à Institut Mandoki de Bumba

L’Institut Mandoki est l’une des écoles secondaires de la cité de Bumba, de la Sous-division provinciale de Bumba 1 du réseau non conventionné dans la province de la Mongala en République démocratique du Congo.

Monsieur Le Préfet Ngbangu  Eduard
Le personnel de l’école est composé d’un préfet des études Mr Edouard Ngbango Kolomo, un chargé de discipline, quatorze enseignants débout, et deux surveillants qui sécurisent les locaux.


Un des meilleurs  bâtiments
Construite en matériaux durables pour un long bâtiment tôlé, et en matériaux non durables pour les deux autres en pisé, l’école a comme numéro SECOPE 4011801, avec une population scolaire de 214 élèves dont 102 garçons et 112 filles pour cette année scolaire 2016 – 2017 qui s’achève.


Une étudiante, courant entre les deux bâtiments: durable et  pisé
Créée depuis le 30 septembre 1978 sous l’initiative de Monsieur MANDOKI, un chef de groupement, l’école n’a pas encore son terrain propre ; elle est provisoirement implantée au « camp Mobile », un camp militaire situé dans la concession de l’ex ONATRA, au quartier Lokole de la cité de Bumba.

Au départ, l’école fonctionnait avec une seule section scientifique, l’option Chimie Biologie. Mais depuis 2014, sous l’instigation des autorités scolaires nationales qui souhaitent réduire l’enseignement général et normal à 40 % par rapport à l’enseignement technique et professionnel qu’ils estiment à 60 %, l’Institut Mandoki, étant pris comme cible, avait bénéficié de l’option Nutrition qui, selon les vœux des autorités nationales, devraient remplacer progressivement les classes de l’option Chimie-Biologie. C’est ce qui s’est effectué depuis 2014, au point qu’aujourd’hui il n’y a que la salle de 6e qui est encore de la section scientifique, et qui va se présenter pour la dernière fois aux examens d’Etat. Toutes les autres classes de l’Humanité, c’est-à-dire, de 3e jusqu’en 5e sont déjà de la section Nutrition.


Quelle avenir !
Mais, le milieu n’étant pas suffisamment informé sur la nouvelle option, nombre de parents s’en désintéressent et n’envoient pas tellement leurs enfants à opter pour cette dernière. C’est ce qui explique le nombre très réduit des élèves qui hésitent à embrasser la section Nutrition qui jusque-là demeure inconnue et étrangère des écoles de Bumba.

L’année scolaire prochaine l’école va présenter pour la première fois ses candidats de l’option Nutrition aux examens d’Etat, sans leurs collègues de la section scientifique Chimie-Biologie.


IL fait moins chaud dans les bâtiments en pisé qu'en durable avec tôles
Cependant, les parents continuent à réclamer la reprise des classes de l’ancienne section scientifique pour qu’elle s’accompagne conjointement avec la nouvelle section. Le Préfet des études, en collaboration avec les autorités scolaires locales, essaye de voir dans quelles mesures, il va essayer de satisfaire les désidératas des parents d’élèves.             

Par ailleurs, bien que géniale, l’idée du gouvernement central en faveur de l’enseignement technique et professionnel, il ne sait toutefois pas remplir ses devoirs. D’une part, les enseignants  de cette formation sont à compter du bout de doigt, d’autre part, l’école n’est pas dotée des infrastructures scolaires appropriées pour bien faire fonctionner la toute nouvelle option. L’école se démène seule avec l’appui des parents démunis pour surmonter les multiples difficultés qu’elle a dû  connaître depuis l’avènement de la nouvelle section nutrition à l’Institut Mandoki.


Le préfet dans son bureau
Si aujourd’hui l’école tient encore débout, ce sont les parents d’élèves, premiers partenaires de l’école qui lui donnent un coup de pouce efficace. Mais jusqu’à quand ?

                                                                                   Antonio Lisuma.