mercredi 14 juin 2017

Une nouvelle section en progression à Institut Mandoki de Bumba


Une nouvelle section en progression à Institut Mandoki de Bumba

L’Institut Mandoki est l’une des écoles secondaires de la cité de Bumba, de la Sous-division provinciale de Bumba 1 du réseau non conventionné dans la province de la Mongala en République démocratique du Congo.

Monsieur Le Préfet Ngbangu  Eduard
Le personnel de l’école est composé d’un préfet des études Mr Edouard Ngbango Kolomo, un chargé de discipline, quatorze enseignants débout, et deux surveillants qui sécurisent les locaux.


Un des meilleurs  bâtiments
Construite en matériaux durables pour un long bâtiment tôlé, et en matériaux non durables pour les deux autres en pisé, l’école a comme numéro SECOPE 4011801, avec une population scolaire de 214 élèves dont 102 garçons et 112 filles pour cette année scolaire 2016 – 2017 qui s’achève.


Une étudiante, courant entre les deux bâtiments: durable et  pisé
Créée depuis le 30 septembre 1978 sous l’initiative de Monsieur MANDOKI, un chef de groupement, l’école n’a pas encore son terrain propre ; elle est provisoirement implantée au « camp Mobile », un camp militaire situé dans la concession de l’ex ONATRA, au quartier Lokole de la cité de Bumba.

Au départ, l’école fonctionnait avec une seule section scientifique, l’option Chimie Biologie. Mais depuis 2014, sous l’instigation des autorités scolaires nationales qui souhaitent réduire l’enseignement général et normal à 40 % par rapport à l’enseignement technique et professionnel qu’ils estiment à 60 %, l’Institut Mandoki, étant pris comme cible, avait bénéficié de l’option Nutrition qui, selon les vœux des autorités nationales, devraient remplacer progressivement les classes de l’option Chimie-Biologie. C’est ce qui s’est effectué depuis 2014, au point qu’aujourd’hui il n’y a que la salle de 6e qui est encore de la section scientifique, et qui va se présenter pour la dernière fois aux examens d’Etat. Toutes les autres classes de l’Humanité, c’est-à-dire, de 3e jusqu’en 5e sont déjà de la section Nutrition.


Quelle avenir !
Mais, le milieu n’étant pas suffisamment informé sur la nouvelle option, nombre de parents s’en désintéressent et n’envoient pas tellement leurs enfants à opter pour cette dernière. C’est ce qui explique le nombre très réduit des élèves qui hésitent à embrasser la section Nutrition qui jusque-là demeure inconnue et étrangère des écoles de Bumba.

L’année scolaire prochaine l’école va présenter pour la première fois ses candidats de l’option Nutrition aux examens d’Etat, sans leurs collègues de la section scientifique Chimie-Biologie.


IL fait moins chaud dans les bâtiments en pisé qu'en durable avec tôles
Cependant, les parents continuent à réclamer la reprise des classes de l’ancienne section scientifique pour qu’elle s’accompagne conjointement avec la nouvelle section. Le Préfet des études, en collaboration avec les autorités scolaires locales, essaye de voir dans quelles mesures, il va essayer de satisfaire les désidératas des parents d’élèves.             

Par ailleurs, bien que géniale, l’idée du gouvernement central en faveur de l’enseignement technique et professionnel, il ne sait toutefois pas remplir ses devoirs. D’une part, les enseignants  de cette formation sont à compter du bout de doigt, d’autre part, l’école n’est pas dotée des infrastructures scolaires appropriées pour bien faire fonctionner la toute nouvelle option. L’école se démène seule avec l’appui des parents démunis pour surmonter les multiples difficultés qu’elle a dû  connaître depuis l’avènement de la nouvelle section nutrition à l’Institut Mandoki.


Le préfet dans son bureau
Si aujourd’hui l’école tient encore débout, ce sont les parents d’élèves, premiers partenaires de l’école qui lui donnent un coup de pouce efficace. Mais jusqu’à quand ?

                                                                                   Antonio Lisuma.

     

    

 





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