vendredi 25 mars 2011

Evénement

LE 8 MARS ET LA JOURNEE DES MAMANS A BUMBA
     Les femmes, les jeunes filles et les  mamans de la cité de Bumba ont célébré avec faste la journée du 8 mars dernier à Bumba.
Le vice Gouverneur, entouré de sa femme à droite et de notre Administrateur, Mr. Samir

          Débuté vers 12 heures, peu après l’arrivée du Vice Gouverneur de la province de l’Equateur, monsieur Vincent Mokako qui a rehaussé de sa présence à la tribune dressée  sur la route Manga, devant la concession SAFI NAVIGATION pour la circonstance, le défilé des femmes s’est poursuivit pendant deux heures au rythme des fanfares kimbanguistes réquisitionnées, comme pendant les manifestations officielles, pour la circonstance.


          Mobilisées sous la houlette de madame Marie KOLO de la Cellule territoriale de genre de la famille et de  l’enfant, les mamans de différentes catégories qui se sont distinguées les unes des autres par leurs uniformes faites en pagnes, ont défilé avec empressement, exhibant des pancartes identifiant leurs regroupements sociaux.


La journée fut riche en couleur compte tenu du fait que toutes les femmes avaient été librement autorisées chacune par son mari en vue de savourer cette journée historique et mondiale de la femme.

         Après le défilé chaque groupe s’est retiré pour un cocktail. Seulement une déploration était celle de voir la quasi-totalité des femmes ivres au point de perdre le contrôle, ce qui n’a pas été observé de bon œil par leurs maris qui, nombreux d’entre eux ont promis de ne plus autoriser prochainement leurs femmes à aller dans de pareille manifestation, car selon eux cela risquerait d’occasionner de divorces des certains mariages. Ont-ils raison de le faire ?




 
          Mais, les femmes ne devraient-elles pas, en des circonstances pareilles, à l’exemple de la dame Moningo Christine qui tente souvent d’animer des masses au cours de certaines messes de la paroisse Notre Dame, tenir des conférences, des journées de réflexion  sur l’avenir, les conditions socio-économiques, voir politiques, des femmes en général, et celles de la R.D. Congo en particulier, qui souvent sont victimes de violences et des injustices de toute sorte, plutôt que de se soûler et de se promener tard dans les rues ? Un changement de mentalité s’avère indispensable, en commençant par les femmes elles mêmes !

                                                                                            Antonio LISUMA







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