dimanche 31 juillet 2016

Les agences de voyage à Bumba



Les agences de voyage à Bumba

 Autrefois, la ville de Bumba connaissait d’énormes difficultés au sujet des agences de voyage pour la voie routière et précisément sur la route réliant la ville de Bumba à Kisangani et aux autres villes de la partie orientale de la République Démocratique du Congo. Mais actuellement, ces ennuis ont quand même trouvé une certaine solution grâce à l’arrivée des établissements privés commerciaux de transport tels que La Vie est un combat et Na Ngolu Coach dont les patrons sont les deux frères originaires de la province de l’Ituri ainsi que quelques autres des Nandes venus de Butembo.

Un bus de l'agence Na Ngolu Coach
 Ces établissements disposent de quelques engins qui permettent aux passagers d’atteindre  un peu rapidement les villes de Kisangani, de Beni et de Butembo dans la province du Nord Kivu ainsi que la ville de Bunia dans la province de l’Ituri. Certains d’entre eux disposent également de gros véhicules qui assurent le transport des marchandises et divers autres produits commerciaux sur le tronçon Butembo-Kisangani-Bumba. Mais le tronçon Bumba-Gemena-Gbadolite reste inaccessible et impraticable pour la plupart de ces engins suite à l’état critique de cette route nationale. Boueux, sablonneux, marécageux, pentu ; tels sont les traits caractéristiques de cette voie qui fait pourrir les denrées alimentaires dans les greniers des villageois, cette voie qui détruit les véhicules et fait souffrir ses usagers.




Un bus de l'agence La Vie est un combat
Quant à la voie fluviale, les bateaux et baleinières privées restent les maîtres incontournables et tiennent le monopole de transport sur le fleuve Congo en reliant la ville de Bumba aux villes de Kisangani et de Kinshasa, la capitale congolaise. Mais quelles sont les conditions dans lesquelles voyagent les navigants ? A cette question, nous dirons que ces conditions ne sont pas dignes pour la vie des êtres humains, car ces bateaux sont destinés au transport des marchandises ou bagages. Faute des moyens, les passagers sont contraints  de supporter le soleil ardent, la puie torrentielle dont les gouttes endommagent parfois les marchandises transportées en cas de manque des bâches, la chaleur que dégagent les barges, le vent violent qui emporte des nattes et des pagnes des femmes  pour les jeter au fleuve alors qu’ils devraient plutôt voyager dans de bonnes conditions à bord des bateaux reservés aux passagers comme l’unique ITB KOKOLO qui n’a effectué que deux voyages( de Kinshasa à Kisangani) jusque là et dont le coût très élevé des frais de transport ne permet pas aux prolétaires d’y prendre place. 

Un bateau privé au bord du fleuve Congo à Bumba
 Outre ces voies susmentionnées, la voie aérienne, l’apanage des opulents, pose également problème. Avec son coût très élevé, elle demeure la voie la plus luxueuxe, car la ville ne comporte qu’une seule compagnie d’aviation, la CAA( Compagnie Africaine d’Aviation).Un voyage de Kinshasa à bord de CAA coûte au moins 450 Dollars américains. Si les autorités avaient focalisé leur attention sur ces difficultés que connaissent les congolais pour le voyage dans cette partie de la R.D.C, ces ennuis auraient déjà pris fin.

                                                                              Bienvenu Balomao



2 commentaires:

  1. Merci. Bcq a pere carlos pour les mitebatraciens et aux pr la creation du scte de transport un peut de videos mr balomeo

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  2. Merci. Bcq a pere carlos pour les mitebatraciens et aux pr la creation du scte de transport un peut de videos mr balomeo

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